L’Islam exhorte à la recherche du savoir. Et le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) en a fait une obligation individuelle et a expliqué que le mérite du savant par rapport à celui du dévot est comme la lune comparée aux autres astres et que les ulémas sont les héritiers des prophètes qui, eux, n’avaient légué ni dinar ni dirham, mais un savoir. Quiconque puise dans ce savoir est bien chanceux. En plus, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a informés que la recherche du savoir balise la voie vers le paradis.
C’est à ce propos qu’il dit : Quiconque s’engage dans la voie de la recherche du savoir, Allah l’engage facilement dans la voie du paradis (rapporté par Boukhari, livre du savoir, 10).
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La connaissance et le savoir dans l’Islam
Des mérites de la science.
Dieu dit dans le Coran :
"Dieu élèvera en degrés ceux d'entre vous qui ont cru ainsi que ceux qui ont reçu la science, car Dieu est instruit de ce que vous faites" (sourate LVIII, verset 12).
"Seigneur, fais-moi croître en science" (sourate XX, verset 113).
La science est antérieure à la parole et à l'action, d'après ces mots du Coran :
"Sache qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu" (sourate XLVII, verset 21).
Or Dieu a commencé ici par la science (c'est-à-dire qu'il a débuté par le mot "Sache").
Les savants sont les héritiers des prophètes qui leur ont transmis la science en héritage. Celui qui a choisi la science a pris une large part, et celui qui s'engage dans une voie pour y acquérir la science, Dieu lui aplanira une voie jusqu'au Paradis.
Dieu dit dans le Coran :
"Ceux-là seuls craignent Dieu qui, parmi ses adorateurs, sont savants"(sourate XXXV, verset 25).
"Et (nul) ne comprendra (ces choses) sinon les hommes instruits"
(sourate XXIX, verset 42).
Et ils disent : Si nous avions entendu ou si nous avions compris, nous ne serions pas voués au Brasier (éternel)" (sourate LXVII, verset 10).
"Peut-on mettre sur le pied d'égalité ceux qui savent et ceux qui ne savent pas" (sourate XXXIX, verset 12).
Le Prophète a dit :
"Celui à qui Dieu veut du bien, il lui fait acquérir la science dans la religion ; la science ne s'obtient que par l'étude."
Le maghrébin Idrissi est présenté comme le « Professeur de Géographie de l’Europe », « l’optique d’Alkhazen est bien supérieure – note Bigourdan – à celle de Ptolemée ».
« Si l’on compte – dit Delambe dans son « histoire de l’Astronomie » - à peine deux ou trois observateurs parmi les Grecs , on en voit, au contraire, au assez grand nombre parmi les Arabes ».
Albitrugi critiqua le système planétaire de Ptolemée et en proposa un plus simple.
En chimie Avicenne se rendit compte, très tôt, de la vanité de l’Alchimie comme science prétendant opérer la transmutation des métaux en or, par l’intermédiaire de la pierre philospholate ‘appelée élixir chez les Arabes).
tout un chapitre est consacré, dans le même ouvrage, à l’analyse de différentes opérations chimiques dont les résultats procèdent bien d’une méthode expérimentale fondée sur l’observation.
Les constatation d’Avicenne su les métaux , leur nature, leurs propriétés ont contribué à la création de la métallurgie moderne. Le rôle joué par Avicenne, en tant que physicien, a été mis en relief par la découverte d’un de ses ouvrage sur la physique.
Al Birouni, au XI ème siècle, se livra, lui aussi, à des études de physique très poussées et eut l’idée, extraordinaire pour l’époque, de comparer la vitesse de la lumière à celle du son. Il semble surtout avoir eu la conviction du rôle essentiel joué par l’expérience dans la méthodologie scientifique.
Il est le premier à avoir décrit le mécanisme de l’afflux sanguin ; le Syrien Ibn Nafis découvrit, trois siècles plus tard, le système de la circulation pulmonaire dite « petite circulation ». Mais déjà, au XII ème siècle, le maghrebin Averroès esquissait dans ses « Kolliât », le schéma de la grande circulation du sang, préparant ainsi le terrain à la théorie de William Harvey, sur le système sanguin de l’homme.
Ce ne sont là que quelques exemples des découvertes scientifiques arabes qui contribuent à mettre sur pied d’importants secteurs de l’industrie moderne et à préparer l’ère de la mécanisation.
Ceci dit, on comprend très bien la relation qui liait la religion au domaine de la science et qui fut régit par un seul mot de la part du Prophète « vous êtes plus savant de votre vie ».
Certes, la religion islamique, en plus précis, organise et met en œuvre des lois, pour cibler ce qui est de plus intéressant pour l’homme en recherche, mais n’interdit d’aucune manière cette quête de connaissance, au contraire, elle y incite.
C’est pour lui épargner toutes les étapes, qui peuvent le tarder de siècles ou l’égarer d’un but fructueux, que le Coran présente des réponses, sur un certain nombre de questions d’ordre philosophique, déjà prêtes. En gain du temps et d’énergie, ces réponses permettent à l’homme de s’investir beaucoup plus dans les domaines « pragmatiques », dont le profit est concret, tels les domaines médicaux, technologiques et autres, que s’élancer dans la recherche des réponses à des question d’existence et de croyance, chose qui non interdite de principe, mais qui exige beaucoup de temps et de discussion.
Bref, l’Islam, n’interdit pas la recherche scientifique en elle-même, mais lui régit les buts et les moyens. Ainsi, toute recherche censée apporter plus de mal que de bien, deviendra, ipso facto, illégale.
Sur ce point, l’Islam renforce les lois actuelles sur la recherche scientifiques. Lesquelles lois sont le résultat de longues années, voire de toute une histoire, de l’homme et de la science, au cours de la quelle, maints gestes et attitudes, sous le titre « servir l’humanité », ont nui à l’être humain lui même.
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