muslim06 a écrit :Abû Hurayra rapporte que le Prophète[saws] a dit : "L'esclave qui aura été pieux aura double récompense (dans l'au-delà). Par Celui dans la Main de qui se trouve mon âme, n'étaient l'effort dans le chemin de Dieu, le pèlerinage et le service de ma mère, j'aurais aimé mourir en étant esclave" (al-Bukhârî 2410).
Quand on lit ceci:
Il est également arrivé que, relatant un hadîth à d'autres musulmans, un transmetteur a ajouté un petit développement à la fin du propos du Prophète qu'il relatait, ou une petite introduction au début de ce propos, ou encore un commentaire au milieu ou à la fin de ce propos. Un des transmetteurs postérieurs relate alors le propos qu'il a entendu du transmetteur précédent sans préciser qui en est l'auteur, en sorte que, à lire le texte du Hadîth et du commentaire, on se demande si le tout a été prononcé par le Prophète ; et, quelques générations plus tard, il arrive qu'un autre retransmetteur croie effectivement que le hadîth est constitué du tout. On appelle ce phénomène "id'râj" ("incorporation"), et le commentaire incorporé à tort : "mud'raj ul-matn" ("propos incorporé dans le texte du hadîth"). Les spécialistes du Hadîths, dans leurs efforts pour distinguer l'authentique du non-authentique parmi l'ensemble de ce qui est attribué au Prophète, ont également porté leur attention sur la nécessité de distinguer ces mots incorporés du Hadîth véritable.
Ces spécialistes parviennent à cerner les propos "mud'raj" par le moyen, entre autres, de la comparaison entre les différentes narrations, ou de l'établissement d'une contradiction par rapport à d'autres textes établis (cf. par exemple Taysîr Mustalah il-hadîth, pp. 103-106).
http://www.maison-islam.com/print.php?sid=456
On peut encore une fois se demander la crédibilité que l'on peut encore attacher a ces hadiths ... surtout que l'on lit plus bas à propos de celui cité :
Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit : "L'esclave qui aura été pieux aura double récompense (dans l'au-delà). Par Celui dans la Main de qui se trouve mon âme, n'étaient l'effort dans le chemin de Dieu, le pèlerinage et le service de ma mère, j'aurais aimé mourir en étant esclave" (al-Bukhârî 2410).
Al-Khattâbî et al-Kirmânî ont écrit que tout ce propos a été prononcé par le Prophète, y compris la phrase qui commence par : "Par Celui dans la Main de qui".
Mais ad-Dâoûdî et Ibn Battâl ont établi que cette seconde phrase est "mud'raj" et qu'il s'agit d'un propos de Abû Hurayra ; le fait est que la mère du Prophète est morte quand il était très jeune (six ans), et il ne peut donc avoir prononcé cette seconde phrase, où on lit également : "et le service de ma mère" (Fat'h ul-bârî sur Bukhârî 2410).
Dans tous les cas ce hadith...n'a rien à voir avec le sujet.
Et en plus... le mot "esclave" il y a un certain "SALLAH ELDIN" qui nous dit ceci:
SALAH. EDDINE a écrit :Volume 3, Book 46, Number 728:
Narrated Abu Huraira:
The Prophet said, "You should not say, 'Feed your lord (Rabbaka), help your lord in performing ablution, or give water to your lord, but should say, 'my master (e.g. Feed your master instead of lord etc.) (Saiyidi), or my guardian (Maulai), and one should not say, my slave (Abdi), or my girl-slave (Amati), but should say, my lad (Fatai), my lass (Fatati), and 'my boy (Ghulami)."
traduit comme suit par lui même :
SALAH. EDDINE a écrit :
http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... 642#151642
muslimVolume 3, Book 46, Number 728
D'pares abou houraira
Le prophète a dit, "vous ne devriez pas dire, 'alimentez votre seigneur (Rabbaka), aidez votre seigneur en effectuant l'ablution, ou donnez l'eau à votre seigneur, mais devriez dire, 'mon principal (par exemple alimentez votre maître au lieu du seigneur etc...) (Saiyidi), ou mon gardien (Maulai), et vous ne deverez pas dire , mon esclave (Abdi), ou mon girl-eslave (Amati), mais devrait dire,
mon jeune homme (Fatai), ma jeune fille (Fatati), et 'mon garçon (Ghulami)."
Donc en suivant ses propres instructions... à propos des "esclaves" c'est "jeune homme" qu'il voulait dire le Prophète... "mourir.. en jeune homme"
Et après ils diront que l'on invente...
