intéressant mais qui en islam a autorité pour décider laquelle des deux interprétation est la bonne ?ilangfr a écrit :
Ces versets et d’autres encore affirment que l’islam est une religion de paix qui ne reconnaît la légitimité de la guerre qu’en cas d’offensive ennemie, qu’il s’agisse de spoliation de terres ou de biens, ou d’une atteinte physique.
Les partisans de la guerre expansive cherchent la légitimité en utilisant l’argument suivant : tous les versets susmentionnés qui font appel à la bienfaisance et à l’équité envers les non musulmans, auraient tous été abrogés par « le verset de l’épée ». De ce fait, ce n’est pas l’aspect belliqueux des agresseurs ou leur malveillance qui sera la cause de ce décret, mais le seul fait qu’ils soient des non musulmans.
Un appel aux Gens du Livre: "UNISSONS NOS FORCES"
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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- dinish
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Ecrit le 19 mars06, 12:36
Après son déplacement à Médine à l'âge de 53 ans, c.-à-d. à un âge où les facultés physiques et émotives de la plupart des hommes sont sur le déclin, un nouveau Mohamed a émergé.
Pendant les dix dernières années, qu'il passa à Médine, il n’a pas été le même homme que le Mohamed qui pendant treize ans avait prêché la compassion humanitaire à la Mecque.
Le Prophète appelé par Dieu "pour avertir votre tribu, vos proches" (sourate 26, verset 214) est réapparu sous les traits d’un Prophète ayant l'intention de soumettre sa propre tribu et d’humilier les siens qui pendant treize ans l'avaient raillé. Quittant la robe de l’avertisseur "la ville mère (La Mecque) et les personnes autour d'elle" (sourate 42, verset 5), il revêtit l'armure du guerrier qui devait amener sous son drapeau toute l'Arabie, du Yémen à la Syrie.
La beauté et la mélodie des sourates mecquoises, qui évoquent tant les prêches d'Isaïe et de Jérémie et évocateurs de la ferveur d'une âme de visionnaire, ne réapparaissent que rarement dans les sourates médinoises, où la tonalité poétique et musicale est affaiblie et remplacée par un ton péremptoire de règles et de prescriptions.
A Médine, ordres et règles ont été publiés sous l'autorité d'un commandant qui ne permettait aucune infraction ou déviation. Les sanctions prescrites pour leur violation ou leur négligence étaient très graves.
Les citations suivantes suffiront à prouver que la métamorphose de Mohamed après l’Hégire est non seulement certifiée par les récits conservés des événements mais également fait écho avec les différentes tonalités des sourates mecquoises et médinoises.
Dans les versets 10-12 de la sourate 73 (al-Mozzamel) mecquoise, il est demandé au Prophète : "Sois patient avec ce qu'ils disent, et quitte-les poliment ! Laisse les dénégateurs, les possesseurs de richesse, pour Moi, et donne-leur un peu de sursis ! Chaînes et feu de l’enfer sont dans Nos mains.". Dans le Tafsir al-Jalalayn, il est déclaré que le commandement de quitter les incroyants aimablement fut donné avant celui de les combattre et d'essayer de les tuer; il aurait été plus proche de la vérité de dire que le premier a été donné avant que le Prophète n’arrive au pouvoir avec l’aide des awsites et des khazrajites. C’est seulement quand il a pu compter sur l'appui d’hommes d'épée que l’ordre de combattre les incroyants lui fut descendu dans le verset 187 médinois de la sourate 2 (al-Baqara) : "Tuez-les partout où vous les trouvez, et expulsez les là où ils vous ont expulsé, car la persécution est pire que le massacre !"
Dans la sourate 6 (al-An'am), le texte du verset 108, qui a été révélé à la Mecque, dit ceci : "Ne maudissez pas ce qu’ils invoquent autre que Dieu ! Car ils maudiront amèrement Dieu dans leur ignorance. Ce sera ainsi car Nous faisons en sorte que la pratique de chaque communauté (lui semble) juste. Plus tard leur retour à leur Seigneur (aura lieu), et Il leur expliquera ce qu'ils avaient fait."
On ne distingue pas clairement si ce conseil (avec son verbe pluriel) s'adresse au Prophète ou aux fanatiques à la langue acérée parmi ses compagnons tels qu’Omar ben al-Khattab ou Hamza ben Abd al-Mottaleb. A Médine, toutefois, en particulier après l'expansion de la puissance musulmane, ce n’est plus de simple malédiction des déités qorayshites qu’il est question; le contact paisible et affable avec des incroyants y est catégoriquement interdit. Dans la sourate 47 (Mohamed) médinoise, verset 37, "Ainsi ne sois pas faible et ni n’appelle à la paix quand tu es supérieur ! Dieu est avec toi et ne te privera pas (du revenu de) tes actes."
Parfois deux ordres contradictoires apparaissent dans la même sourate. Bien que la sourate 2 (ot-Baqara) soit considérée comme la première par ordre de révélation après l’Hégire, il est probable en raison de sa longueur qu’elle a été descendue en plusieurs fois durant un ou deux ans. Dans son 257ème verset, qui date manifestement du début de la période, vient la déclaration explicite : "Il n'y a aucune contrainte en religion. Le vrai a été distingué du faux. Ceux qui rejettent les fausses déités et croient en Dieu ont saisi la poignée la plus ferme, qui ne cassera jamais.". D'autre part dans le 189ème verset, qui est peut-être descendu quand la communauté musulmane était plus forte ou à l'occasion de quelque incident, l'utilisation de la force y est encouragée : "Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de persécution et la religion est Dieu ! Et s'ils abandonnent, cessez les hostilités, excepté envers les malveillants !". Dans la sourate 9 (ot-Tawba, également connu sous le nom d'al-Bara'a), qui est chronologiquement la dernière sourate du Coran, l’ordre d'employer la force est absolu et péremptoire:
"combat ceux qui ne croient pas en Dieu et au jour dernier …" (verset 29).
"Ce n'est pas au Prophète et aux croyants de prier pour le pardon des polythéistes …" (verset 114).
"Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et soit dur avec eux ! Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !" (verset 74).
"Ô croyants, combattez les incroyants qui vous sont près de vous (vos proches), et qu’ils trouvent de la rudesse en vous …" (verset 124).
Le même ordre d'employer la force est employé avec des mots identiques à la fin de la sourate 66 médinoise (ot-Tahrim), verset 9 : "Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et sois dur avec eux. Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !". Initialement il n'y avait pas d’autorisation d’user de la force et de la rudesse. Même dans le verset 40 de la sourate 22 (al-Hajj) médinoise, dans laquelle la guerre sainte contre les incroyants fut autorisée la première fois, le verbe n'est pas au mode impératif : "Permission est donnée à ceux qui combattent parce qu’on leur a fait du tort.". Dans le verset 41 on évoque le mal fait aux musulmans : "Ceux qui ont été injustement expulsés de leurs maisons pour la seule raison qu’ils disent, ‘Notre seigneur est Dieu’.". Selon un commentaire de Zamakhshari, cette première autorisation de guerre aux polythéistes vient après plus de soixante-dix versets Coranique dans lesquels la violence est interdite.
Dans sa justification du droit à faire la guerre, le Prophète Mohamed utilise sa compréhension innée de la nature humaine. Le rappel éloquent du départ forcé des musulmans de La Mecque les incitera à vouloir se venger des qorayshites. La même rhétorique persuasive est employée dans un autre contexte, où les mots sont dits par les enfants d'Israël mais la leçon vise les musulmans : "Pourquoi ne devrions-nous pas combattre pour la cause de Dieu alors que nous avons été expulsés hors de nos maisons et loin de nos enfants ?" (sourate 2, une partie du verset 247). Bien que la guerre était pour la cause de Dieu, le souvenir de la perte personnelle inciterait les musulmans à combattre par vengeance.
Il n'avait pas été question de guerre tant que le Prophète était à La Mecque. Le verset 67 de la sourate 6 (al-An'am) prouve que le Prophète avait l'habitude alors de se réunir et parler avec des polythéistes et qui parfois le traitaient de façon discourtoise et le raillaient : "Et quand tu les vois se lancer contre nos signes (c.-à-d. les versets coraniques), éloigne-toi d’eux d'eux jusqu'à ce qu'ils se lancent sur un autre sujet ! Et au cas où Satan pourrait t’inciter à oublier, ne t’assoie pas, après (ce) rappel, avec les personnes malfaisantes !"
En ce qui concerne les détenteurs des Ecritures, dans le verset 45 de la sourate 29 mecquoise (al-Ankabut), Dieu instruit non seulement le Prophète mais également, puisque le verbe est au pluriel, les musulmans, comme suit : "Ne discutez avec des détenteurs des Ecritures, autre que les malveillants, qu'au moyen d’(arguments) meilleurs ! Et dites, ‘Nous croyons à ce qui nous a été descendu ainsi qu’à vous. Notre Dieu est le même que votre Dieu, et nous nous sommes rendus à Lui.’"
Un comportement amical envers les détenteurs des Ecritures est recommandé dans plusieurs autres versets mecquois et les premiers versets médinois. "Dis à ceux à qui ont été donné les Ecritures et au peuple49 commun ‘Vous êtes-vous rendu (à Dieu) ?' S'ils se sont rendus, ils sont correctement guidés, et s'ils s’en sont éloignés, ton devoir est seulement de transmettre le message" (sourate 3, al Emran, une partie du verset 19). "Ceux qui croient, et ceux qui sont juifs, chrétiens, et Sabéens {peuple de l'Arabie du sud des périodes préislamiques, fondateurs du royaume de Saba, le Sheba biblique}, tout ceux qui croient en Dieu et au Jour dernier et font le bien, auront leur récompense de leur Seigneur. Ils n'ont pas besoin d’avoir peur ou de s'affliger" (sourate 2, al-Baqara, verset 59, et les mots sont presque identiques dans la sourate 5, al-Ma'eda, verset 73). Les contextes indiquent que ces versets ont été révélés durant la première ou deuxième année après l’Hégire.
Cependant, durant la décennie médinoise, et particulièrement après la conquête de La Mecque, des changements se sont produits, et finalement la sourate 9 (ot-Tawba) est descendue comme un coup de foudre sur la tête des détenteurs des Ecritures. Ce peuple, à qui à La Mecque, sur le conseil de Dieu, il avait été poliment répondu et qui n’était pas menacé (pas plus que les autres) de punition future pour ne pas avoir embrassé l'Islam, la fonction du Prophète étant alors seulement de leur transmettre le message, ont été sommés en l'année 10 A.H. de choisir entre des alternatives à la conversion : soit le paiement d’un tribut et l'acceptation d’un statut inférieur, soit la condamnation à mort. L'édit arrive au verset 29 de la sourate 9: "Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier et qui n'interdisent pas ce que Dieu et son apôtre ont interdit ! Et (combattez) les détenteurs des Ecritures qui n'acceptent pas la religion de la vérité (c.-à-d. l'Islam) jusqu'à ce qu'ils paient un tribut de leur propres mains, étant inférieur !". Avec les années, ces détenteurs des Ecritures étaient devenus les "les pires créatures" (sourate 98, verset 5).
L'annonce de cet édit par Mohamed après l'élimination des juifs médinois, de l’appropriation des villages juifs de Khaybar et de Fadak, et de la conquête de La Mecque, montre qu'avec l'Islam au pouvoir, la discussion polie et raisonnable avec les dissidents ne fut plus considérée comme nécessaire. La langue des futures discussions avec eux devait être la langue de l'épée.
Mes références musulmanes:
Pendant les dix dernières années, qu'il passa à Médine, il n’a pas été le même homme que le Mohamed qui pendant treize ans avait prêché la compassion humanitaire à la Mecque.
Le Prophète appelé par Dieu "pour avertir votre tribu, vos proches" (sourate 26, verset 214) est réapparu sous les traits d’un Prophète ayant l'intention de soumettre sa propre tribu et d’humilier les siens qui pendant treize ans l'avaient raillé. Quittant la robe de l’avertisseur "la ville mère (La Mecque) et les personnes autour d'elle" (sourate 42, verset 5), il revêtit l'armure du guerrier qui devait amener sous son drapeau toute l'Arabie, du Yémen à la Syrie.
La beauté et la mélodie des sourates mecquoises, qui évoquent tant les prêches d'Isaïe et de Jérémie et évocateurs de la ferveur d'une âme de visionnaire, ne réapparaissent que rarement dans les sourates médinoises, où la tonalité poétique et musicale est affaiblie et remplacée par un ton péremptoire de règles et de prescriptions.
A Médine, ordres et règles ont été publiés sous l'autorité d'un commandant qui ne permettait aucune infraction ou déviation. Les sanctions prescrites pour leur violation ou leur négligence étaient très graves.
Les citations suivantes suffiront à prouver que la métamorphose de Mohamed après l’Hégire est non seulement certifiée par les récits conservés des événements mais également fait écho avec les différentes tonalités des sourates mecquoises et médinoises.
Dans les versets 10-12 de la sourate 73 (al-Mozzamel) mecquoise, il est demandé au Prophète : "Sois patient avec ce qu'ils disent, et quitte-les poliment ! Laisse les dénégateurs, les possesseurs de richesse, pour Moi, et donne-leur un peu de sursis ! Chaînes et feu de l’enfer sont dans Nos mains.". Dans le Tafsir al-Jalalayn, il est déclaré que le commandement de quitter les incroyants aimablement fut donné avant celui de les combattre et d'essayer de les tuer; il aurait été plus proche de la vérité de dire que le premier a été donné avant que le Prophète n’arrive au pouvoir avec l’aide des awsites et des khazrajites. C’est seulement quand il a pu compter sur l'appui d’hommes d'épée que l’ordre de combattre les incroyants lui fut descendu dans le verset 187 médinois de la sourate 2 (al-Baqara) : "Tuez-les partout où vous les trouvez, et expulsez les là où ils vous ont expulsé, car la persécution est pire que le massacre !"
Dans la sourate 6 (al-An'am), le texte du verset 108, qui a été révélé à la Mecque, dit ceci : "Ne maudissez pas ce qu’ils invoquent autre que Dieu ! Car ils maudiront amèrement Dieu dans leur ignorance. Ce sera ainsi car Nous faisons en sorte que la pratique de chaque communauté (lui semble) juste. Plus tard leur retour à leur Seigneur (aura lieu), et Il leur expliquera ce qu'ils avaient fait."
On ne distingue pas clairement si ce conseil (avec son verbe pluriel) s'adresse au Prophète ou aux fanatiques à la langue acérée parmi ses compagnons tels qu’Omar ben al-Khattab ou Hamza ben Abd al-Mottaleb. A Médine, toutefois, en particulier après l'expansion de la puissance musulmane, ce n’est plus de simple malédiction des déités qorayshites qu’il est question; le contact paisible et affable avec des incroyants y est catégoriquement interdit. Dans la sourate 47 (Mohamed) médinoise, verset 37, "Ainsi ne sois pas faible et ni n’appelle à la paix quand tu es supérieur ! Dieu est avec toi et ne te privera pas (du revenu de) tes actes."
Parfois deux ordres contradictoires apparaissent dans la même sourate. Bien que la sourate 2 (ot-Baqara) soit considérée comme la première par ordre de révélation après l’Hégire, il est probable en raison de sa longueur qu’elle a été descendue en plusieurs fois durant un ou deux ans. Dans son 257ème verset, qui date manifestement du début de la période, vient la déclaration explicite : "Il n'y a aucune contrainte en religion. Le vrai a été distingué du faux. Ceux qui rejettent les fausses déités et croient en Dieu ont saisi la poignée la plus ferme, qui ne cassera jamais.". D'autre part dans le 189ème verset, qui est peut-être descendu quand la communauté musulmane était plus forte ou à l'occasion de quelque incident, l'utilisation de la force y est encouragée : "Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de persécution et la religion est Dieu ! Et s'ils abandonnent, cessez les hostilités, excepté envers les malveillants !". Dans la sourate 9 (ot-Tawba, également connu sous le nom d'al-Bara'a), qui est chronologiquement la dernière sourate du Coran, l’ordre d'employer la force est absolu et péremptoire:
"combat ceux qui ne croient pas en Dieu et au jour dernier …" (verset 29).
"Ce n'est pas au Prophète et aux croyants de prier pour le pardon des polythéistes …" (verset 114).
"Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et soit dur avec eux ! Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !" (verset 74).
"Ô croyants, combattez les incroyants qui vous sont près de vous (vos proches), et qu’ils trouvent de la rudesse en vous …" (verset 124).
Le même ordre d'employer la force est employé avec des mots identiques à la fin de la sourate 66 médinoise (ot-Tahrim), verset 9 : "Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et sois dur avec eux. Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !". Initialement il n'y avait pas d’autorisation d’user de la force et de la rudesse. Même dans le verset 40 de la sourate 22 (al-Hajj) médinoise, dans laquelle la guerre sainte contre les incroyants fut autorisée la première fois, le verbe n'est pas au mode impératif : "Permission est donnée à ceux qui combattent parce qu’on leur a fait du tort.". Dans le verset 41 on évoque le mal fait aux musulmans : "Ceux qui ont été injustement expulsés de leurs maisons pour la seule raison qu’ils disent, ‘Notre seigneur est Dieu’.". Selon un commentaire de Zamakhshari, cette première autorisation de guerre aux polythéistes vient après plus de soixante-dix versets Coranique dans lesquels la violence est interdite.
Dans sa justification du droit à faire la guerre, le Prophète Mohamed utilise sa compréhension innée de la nature humaine. Le rappel éloquent du départ forcé des musulmans de La Mecque les incitera à vouloir se venger des qorayshites. La même rhétorique persuasive est employée dans un autre contexte, où les mots sont dits par les enfants d'Israël mais la leçon vise les musulmans : "Pourquoi ne devrions-nous pas combattre pour la cause de Dieu alors que nous avons été expulsés hors de nos maisons et loin de nos enfants ?" (sourate 2, une partie du verset 247). Bien que la guerre était pour la cause de Dieu, le souvenir de la perte personnelle inciterait les musulmans à combattre par vengeance.
Il n'avait pas été question de guerre tant que le Prophète était à La Mecque. Le verset 67 de la sourate 6 (al-An'am) prouve que le Prophète avait l'habitude alors de se réunir et parler avec des polythéistes et qui parfois le traitaient de façon discourtoise et le raillaient : "Et quand tu les vois se lancer contre nos signes (c.-à-d. les versets coraniques), éloigne-toi d’eux d'eux jusqu'à ce qu'ils se lancent sur un autre sujet ! Et au cas où Satan pourrait t’inciter à oublier, ne t’assoie pas, après (ce) rappel, avec les personnes malfaisantes !"
En ce qui concerne les détenteurs des Ecritures, dans le verset 45 de la sourate 29 mecquoise (al-Ankabut), Dieu instruit non seulement le Prophète mais également, puisque le verbe est au pluriel, les musulmans, comme suit : "Ne discutez avec des détenteurs des Ecritures, autre que les malveillants, qu'au moyen d’(arguments) meilleurs ! Et dites, ‘Nous croyons à ce qui nous a été descendu ainsi qu’à vous. Notre Dieu est le même que votre Dieu, et nous nous sommes rendus à Lui.’"
Un comportement amical envers les détenteurs des Ecritures est recommandé dans plusieurs autres versets mecquois et les premiers versets médinois. "Dis à ceux à qui ont été donné les Ecritures et au peuple49 commun ‘Vous êtes-vous rendu (à Dieu) ?' S'ils se sont rendus, ils sont correctement guidés, et s'ils s’en sont éloignés, ton devoir est seulement de transmettre le message" (sourate 3, al Emran, une partie du verset 19). "Ceux qui croient, et ceux qui sont juifs, chrétiens, et Sabéens {peuple de l'Arabie du sud des périodes préislamiques, fondateurs du royaume de Saba, le Sheba biblique}, tout ceux qui croient en Dieu et au Jour dernier et font le bien, auront leur récompense de leur Seigneur. Ils n'ont pas besoin d’avoir peur ou de s'affliger" (sourate 2, al-Baqara, verset 59, et les mots sont presque identiques dans la sourate 5, al-Ma'eda, verset 73). Les contextes indiquent que ces versets ont été révélés durant la première ou deuxième année après l’Hégire.
Cependant, durant la décennie médinoise, et particulièrement après la conquête de La Mecque, des changements se sont produits, et finalement la sourate 9 (ot-Tawba) est descendue comme un coup de foudre sur la tête des détenteurs des Ecritures. Ce peuple, à qui à La Mecque, sur le conseil de Dieu, il avait été poliment répondu et qui n’était pas menacé (pas plus que les autres) de punition future pour ne pas avoir embrassé l'Islam, la fonction du Prophète étant alors seulement de leur transmettre le message, ont été sommés en l'année 10 A.H. de choisir entre des alternatives à la conversion : soit le paiement d’un tribut et l'acceptation d’un statut inférieur, soit la condamnation à mort. L'édit arrive au verset 29 de la sourate 9: "Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier et qui n'interdisent pas ce que Dieu et son apôtre ont interdit ! Et (combattez) les détenteurs des Ecritures qui n'acceptent pas la religion de la vérité (c.-à-d. l'Islam) jusqu'à ce qu'ils paient un tribut de leur propres mains, étant inférieur !". Avec les années, ces détenteurs des Ecritures étaient devenus les "les pires créatures" (sourate 98, verset 5).
L'annonce de cet édit par Mohamed après l'élimination des juifs médinois, de l’appropriation des villages juifs de Khaybar et de Fadak, et de la conquête de La Mecque, montre qu'avec l'Islam au pouvoir, la discussion polie et raisonnable avec les dissidents ne fut plus considérée comme nécessaire. La langue des futures discussions avec eux devait être la langue de l'épée.
Mes références musulmanes:
Ali Dashti a reçu dans ces madrasas une formation complète et a acquis une connaissance approfondie de la théologie et histoire islamiques, de la logique, de la rhétorique, et de la grammaire et de la littérature classique arabes et persanes.Le livre Bisl O Seh Sal (Vingt Trois Ans) du savant iranien Ali Dashti (1896 – 1981/2) est précieux parce qu'il discute des valeurs et des problèmes que l'Islam présente aux musulmans modernes.
Ecrit le 19 mars06, 20:24
Pourquoi ne parles-tu pas de "L'exégèse du Coran de Ibn Kathir", au lieu d'un ignorant comme "Le livre Bisl O Seh Sal du savant iranien Ali Dashti" !Simplement moi a écrit :Après son déplacement à Médine à l'âge de 53 ans, c.-à-d. à un âge où les facultés physiques et émotives de la plupart des hommes sont sur le déclin, un nouveau Mohamed a émergé.
Pendant les dix dernières années, qu'il passa à Médine, il n’a pas été le même homme que le Mohamed qui pendant treize ans avait prêché la compassion humanitaire à la Mecque.
Le Prophète appelé par Dieu "pour avertir votre tribu, vos proches" (sourate 26, verset 214) est réapparu sous les traits d’un Prophète ayant l'intention de soumettre sa propre tribu et d’humilier les siens qui pendant treize ans l'avaient raillé. Quittant la robe de l’avertisseur "la ville mère (La Mecque) et les personnes autour d'elle" (sourate 42, verset 5), il revêtit l'armure du guerrier qui devait amener sous son drapeau toute l'Arabie, du Yémen à la Syrie.
La beauté et la mélodie des sourates mecquoises, qui évoquent tant les prêches d'Isaïe et de Jérémie et évocateurs de la ferveur d'une âme de visionnaire, ne réapparaissent que rarement dans les sourates médinoises, où la tonalité poétique et musicale est affaiblie et remplacée par un ton péremptoire de règles et de prescriptions.
A Médine, ordres et règles ont été publiés sous l'autorité d'un commandant qui ne permettait aucune infraction ou déviation. Les sanctions prescrites pour leur violation ou leur négligence étaient très graves.
Les citations suivantes suffiront à prouver que la métamorphose de Mohamed après l’Hégire est non seulement certifiée par les récits conservés des événements mais également fait écho avec les différentes tonalités des sourates mecquoises et médinoises.
Dans les versets 10-12 de la sourate 73 (al-Mozzamel) mecquoise, il est demandé au Prophète : "Sois patient avec ce qu'ils disent, et quitte-les poliment ! Laisse les dénégateurs, les possesseurs de richesse, pour Moi, et donne-leur un peu de sursis ! Chaînes et feu de l’enfer sont dans Nos mains.". Dans le Tafsir al-Jalalayn, il est déclaré que le commandement de quitter les incroyants aimablement fut donné avant celui de les combattre et d'essayer de les tuer; il aurait été plus proche de la vérité de dire que le premier a été donné avant que le Prophète n’arrive au pouvoir avec l’aide des awsites et des khazrajites. C’est seulement quand il a pu compter sur l'appui d’hommes d'épée que l’ordre de combattre les incroyants lui fut descendu dans le verset 187 médinois de la sourate 2 (al-Baqara) : "Tuez-les partout où vous les trouvez, et expulsez les là où ils vous ont expulsé, car la persécution est pire que le massacre !"
Dans la sourate 6 (al-An'am), le texte du verset 108, qui a été révélé à la Mecque, dit ceci : "Ne maudissez pas ce qu’ils invoquent autre que Dieu ! Car ils maudiront amèrement Dieu dans leur ignorance. Ce sera ainsi car Nous faisons en sorte que la pratique de chaque communauté (lui semble) juste. Plus tard leur retour à leur Seigneur (aura lieu), et Il leur expliquera ce qu'ils avaient fait."
On ne distingue pas clairement si ce conseil (avec son verbe pluriel) s'adresse au Prophète ou aux fanatiques à la langue acérée parmi ses compagnons tels qu’Omar ben al-Khattab ou Hamza ben Abd al-Mottaleb. A Médine, toutefois, en particulier après l'expansion de la puissance musulmane, ce n’est plus de simple malédiction des déités qorayshites qu’il est question; le contact paisible et affable avec des incroyants y est catégoriquement interdit. Dans la sourate 47 (Mohamed) médinoise, verset 37, "Ainsi ne sois pas faible et ni n’appelle à la paix quand tu es supérieur ! Dieu est avec toi et ne te privera pas (du revenu de) tes actes."
Parfois deux ordres contradictoires apparaissent dans la même sourate. Bien que la sourate 2 (ot-Baqara) soit considérée comme la première par ordre de révélation après l’Hégire, il est probable en raison de sa longueur qu’elle a été descendue en plusieurs fois durant un ou deux ans. Dans son 257ème verset, qui date manifestement du début de la période, vient la déclaration explicite : "Il n'y a aucune contrainte en religion. Le vrai a été distingué du faux. Ceux qui rejettent les fausses déités et croient en Dieu ont saisi la poignée la plus ferme, qui ne cassera jamais.". D'autre part dans le 189ème verset, qui est peut-être descendu quand la communauté musulmane était plus forte ou à l'occasion de quelque incident, l'utilisation de la force y est encouragée : "Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de persécution et la religion est Dieu ! Et s'ils abandonnent, cessez les hostilités, excepté envers les malveillants !". Dans la sourate 9 (ot-Tawba, également connu sous le nom d'al-Bara'a), qui est chronologiquement la dernière sourate du Coran, l’ordre d'employer la force est absolu et péremptoire:
"combat ceux qui ne croient pas en Dieu et au jour dernier …" (verset 29).
"Ce n'est pas au Prophète et aux croyants de prier pour le pardon des polythéistes …" (verset 114).
"Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et soit dur avec eux ! Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !" (verset 74).
"Ô croyants, combattez les incroyants qui vous sont près de vous (vos proches), et qu’ils trouvent de la rudesse en vous …" (verset 124).
Le même ordre d'employer la force est employé avec des mots identiques à la fin de la sourate 66 médinoise (ot-Tahrim), verset 9 : "Ô Prophète, lutte contre les incroyants et les hypocrites, et sois dur avec eux. Leur refuge est l’enfer. Quelle destination misérable !". Initialement il n'y avait pas d’autorisation d’user de la force et de la rudesse. Même dans le verset 40 de la sourate 22 (al-Hajj) médinoise, dans laquelle la guerre sainte contre les incroyants fut autorisée la première fois, le verbe n'est pas au mode impératif : "Permission est donnée à ceux qui combattent parce qu’on leur a fait du tort.". Dans le verset 41 on évoque le mal fait aux musulmans : "Ceux qui ont été injustement expulsés de leurs maisons pour la seule raison qu’ils disent, ‘Notre seigneur est Dieu’.". Selon un commentaire de Zamakhshari, cette première autorisation de guerre aux polythéistes vient après plus de soixante-dix versets Coranique dans lesquels la violence est interdite.
Dans sa justification du droit à faire la guerre, le Prophète Mohamed utilise sa compréhension innée de la nature humaine. Le rappel éloquent du départ forcé des musulmans de La Mecque les incitera à vouloir se venger des qorayshites. La même rhétorique persuasive est employée dans un autre contexte, où les mots sont dits par les enfants d'Israël mais la leçon vise les musulmans : "Pourquoi ne devrions-nous pas combattre pour la cause de Dieu alors que nous avons été expulsés hors de nos maisons et loin de nos enfants ?" (sourate 2, une partie du verset 247). Bien que la guerre était pour la cause de Dieu, le souvenir de la perte personnelle inciterait les musulmans à combattre par vengeance.
Il n'avait pas été question de guerre tant que le Prophète était à La Mecque. Le verset 67 de la sourate 6 (al-An'am) prouve que le Prophète avait l'habitude alors de se réunir et parler avec des polythéistes et qui parfois le traitaient de façon discourtoise et le raillaient : "Et quand tu les vois se lancer contre nos signes (c.-à-d. les versets coraniques), éloigne-toi d’eux d'eux jusqu'à ce qu'ils se lancent sur un autre sujet ! Et au cas où Satan pourrait t’inciter à oublier, ne t’assoie pas, après (ce) rappel, avec les personnes malfaisantes !"
En ce qui concerne les détenteurs des Ecritures, dans le verset 45 de la sourate 29 mecquoise (al-Ankabut), Dieu instruit non seulement le Prophète mais également, puisque le verbe est au pluriel, les musulmans, comme suit : "Ne discutez avec des détenteurs des Ecritures, autre que les malveillants, qu'au moyen d’(arguments) meilleurs ! Et dites, ‘Nous croyons à ce qui nous a été descendu ainsi qu’à vous. Notre Dieu est le même que votre Dieu, et nous nous sommes rendus à Lui.’"
Un comportement amical envers les détenteurs des Ecritures est recommandé dans plusieurs autres versets mecquois et les premiers versets médinois. "Dis à ceux à qui ont été donné les Ecritures et au peuple49 commun ‘Vous êtes-vous rendu (à Dieu) ?' S'ils se sont rendus, ils sont correctement guidés, et s'ils s’en sont éloignés, ton devoir est seulement de transmettre le message" (sourate 3, al Emran, une partie du verset 19). "Ceux qui croient, et ceux qui sont juifs, chrétiens, et Sabéens {peuple de l'Arabie du sud des périodes préislamiques, fondateurs du royaume de Saba, le Sheba biblique}, tout ceux qui croient en Dieu et au Jour dernier et font le bien, auront leur récompense de leur Seigneur. Ils n'ont pas besoin d’avoir peur ou de s'affliger" (sourate 2, al-Baqara, verset 59, et les mots sont presque identiques dans la sourate 5, al-Ma'eda, verset 73). Les contextes indiquent que ces versets ont été révélés durant la première ou deuxième année après l’Hégire.
Cependant, durant la décennie médinoise, et particulièrement après la conquête de La Mecque, des changements se sont produits, et finalement la sourate 9 (ot-Tawba) est descendue comme un coup de foudre sur la tête des détenteurs des Ecritures. Ce peuple, à qui à La Mecque, sur le conseil de Dieu, il avait été poliment répondu et qui n’était pas menacé (pas plus que les autres) de punition future pour ne pas avoir embrassé l'Islam, la fonction du Prophète étant alors seulement de leur transmettre le message, ont été sommés en l'année 10 A.H. de choisir entre des alternatives à la conversion : soit le paiement d’un tribut et l'acceptation d’un statut inférieur, soit la condamnation à mort. L'édit arrive au verset 29 de la sourate 9: "Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier et qui n'interdisent pas ce que Dieu et son apôtre ont interdit ! Et (combattez) les détenteurs des Ecritures qui n'acceptent pas la religion de la vérité (c.-à-d. l'Islam) jusqu'à ce qu'ils paient un tribut de leur propres mains, étant inférieur !". Avec les années, ces détenteurs des Ecritures étaient devenus les "les pires créatures" (sourate 98, verset 5).
L'annonce de cet édit par Mohamed après l'élimination des juifs médinois, de l’appropriation des villages juifs de Khaybar et de Fadak, et de la conquête de La Mecque, montre qu'avec l'Islam au pouvoir, la discussion polie et raisonnable avec les dissidents ne fut plus considérée comme nécessaire. La langue des futures discussions avec eux devait être la langue de l'épée.
Mes références musulmanes:
Ali Dashti a reçu dans ces madrasas une formation complète et a acquis une connaissance approfondie de la théologie et histoire islamiques, de la logique, de la rhétorique, et de la grammaire et de la littérature classique arabes et persanes.
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Ecrit le 19 mars06, 22:19
Et qui jugerait de l'ignorance ou de la non ignorance ?ilangfr a écrit : Pourquoi ne parles-tu pas de "L'exégèse du Coran de Ibn Kathir", au lieu d'un ignorant comme "Le livre Bisl O Seh Sal du savant iranien Ali Dashti" !
Moi je prends toutes les sources, pas qu'une. Et celle de cette personne me semble tout à fait correcte et sensée.
Surtout que dans "son livre" ignorant il dit des choses comme celles ci:
Arafteck ???Sans aucun doute le Prophète Mohamed est une figure exceptionnelle. Parmi les qualités qui l'ont distingué de ses compagnons il y a l'acuité esprit, la profondeur de la pensée, et son intolérance envers les illusions et des superstitions courantes de son temps. Les plus importantes de ces qualités étaient la puissance de sa volonté et l'énergie extraordinaire qui le porta durant son combat singulier avec le mal. Avec des mots fervents il a éclairé le peuple sur la malhonnêteté et l'immoralité, réprouvé la méchanceté, le mensonge, et l'égoïsme, soutenu les classes inférieures déshéritées et nécessiteuses, reproché à ses compatriotes d’adorer des idoles en pierre au lieu d'un grand Dieu, ainsi que le ridicule et l’inutilité de ces idoles. Naturellement ceux qui jouissaient d’un prestige et d’une position de pouvoir dans la communauté mecquoise ne tinrent aucun compte de ses mots. Les accepter aurait exigé l'abandon des coutumes et des croyances enracinées depuis des siècles et, comme toutes les idéologies héritées, étaient censées avoir une validité absolue et incontestable.
Ecrit le 19 mars06, 22:36
oui mais yaurait pas de péché s'il n'yavait pas de pécheurNabie a écrit : Bonjour andreméde,
Avez-vous lu le Coran au moins avant d'avoir une telle opinion ?
Le Christ ne vous a-t-il pas dit d'éradiquer tous vos préjugés ?
J'aime beaucoup votre dernière phrase.

sinon pourkoi DIEU enverrait en enfer le pécheur et pas le péché

Ecrit le 19 mars06, 23:40
Bonjour younes,younes a écrit : oui mais yaurait pas de péché s'il n'yavait pas de pécheur![]()
sinon pourkoi DIEU enverrait en enfer le pécheur et pas le péché
Oui, le péché est le fait de l'homme, pas de Dieu.
Mais Dieu ne soufflera pas le péché sur terre comme on souffle sur la flamme d'une bougie pour l'éteindre.
Dieu attend encore que l'homme revienne dans la Voie Droite, celle du Bien.
C'est l'homme qui cause le malheur, c'est à l'homme de réparer.
Dieu ne nous laissera pas tomber, mais Il ne fera pas le boulot à notre place.
Dieu n'est pas le Roi d'assistés et d'esclaves, Il est le Roi d'hommes libres et responsables.
Les mauvais, les méchants, les pécheurs endurcis finissent dans le lieu désolé (l'enfer, la Géhenne, les ténèbres glacées), leur vie dans l'au-delà est le miroir de leur vie terrestre.
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Ecrit le 20 mars06, 00:00
Si Dieu... ne fait pas la "guidée"... pas de solutionNabie a écrit : Bonjour younes,
Oui, le péché est le fait de l'homme, pas de Dieu.
Mais Dieu ne soufflera pas le péché sur terre comme on souffle sur la flamme d'une bougie pour l'éteindre.
Dieu attend encore que l'homme revienne dans la Voie Droite, celle du Bien.
C'est l'homme qui cause le malheur, c'est à l'homme de réparer.
Dieu ne nous laissera pas tomber, mais Il ne fera pas le boulot à notre place.
Dieu n'est pas le Roi d'assistés et d'esclaves, Il est le Roi d'hommes libres et responsables.
Les mauvais, les méchants, les pécheurs endurcis finissent dans le lieu désolé (l'enfer, la Géhenne, les ténèbres glacées), leur vie dans l'au-delà est le miroir de leur vie terrestre.

"Ceux contre qui la parole de ton Seigneur se réalisera ne croiront pas, même si tous les signes leur parvenaient. À la fin ils verront une punition douloureuse." (sourate 10, Yunos, versets 95 et 96).
"Et si Nous l’avions ainsi souhaité, nous aurions donné à chaque âme ses conseils. Mais le mot de Moi est réalisé. Je remplirai l’enfer de génies et d'humains réunis." (sourate 32, os-Sajda, verset 13).
"Ainsi goûtez (la punition) pour oublier votre rencontre de ce jour ! (c.-à-d. avec Dieu le jour du Jugement Dernier). Nous vous avons oubliés. Goûtez la punition éternelle pour ce que vous avez fait !" (sourate 32, verset 14).
La lecture de ces versets fait dresser les cheveux sur la tête. Selon eux, Dieu ne désire pas guider beaucoup d'humains correctement, puis inflige une punition éternelle et douloureuse à ces humains pour ne pas avoir été guidés correctement.
Ecrit le 20 mars06, 00:33
Bonjour Simplement moi,Simplement moi a écrit : La lecture de ces versets fait dresser les cheveux sur la tête. Selon eux, Dieu ne désire pas guider beaucoup d'humains correctement, puis inflige une punition éternelle et douloureuse à ces humains pour ne pas avoir été guidés correctement.
Croyez-vous que Dieu soit injuste et cruel ?
Pas moi.
Dieu ne cesse pas d'appeler les hommes à revenir vers le Bien, voyez le nombre de prophètes, de messagers qu'Il a inlassablement envoyé au monde.
Dieu ne force pas l'homme, puisque l'homme est libre, Dieu ne peut pas sauver un homme malgré lui.
Dieu guide, montre la Voie, exhorte l'homme depuis la chute d'Adam, mais l'homme est libre d'écouter ou de fermer son oreille.
Imaginez que vous soyez parent, que votre fils ou votre fille s'égare, fait le mal et cela malgré votre amour, vos mises en garde, imaginez que votre enfant vous tourne le dos, vous crache à la face.
Et comparez cela avec l'histoire de l'humanité avec son Créateur, c'est la même problématique.
L'enfer est la conséquence logique d'une vie méchante, mauvaise, haineuse, d'un homme ou d'une femme qui a résisté au Bien et qui s'est plut dans toutes les abominations.
Le Créateur ne se réjouit pas de la perte d'un de ses enfants, mais la vie de l'au-delà est le miroir de notre vie sur terre.
Ecrit le 20 mars06, 01:12
Israel un état athée ?????????????
L'athéisme fait considérablement moins de mal dans le monde que l'Islam je crois ... même s'il y a des cons dans l'athéisme aussi (muslim, prends en de la graine
). Et ne dites pas que les terroristes ne sont pas musulmans vous ne le pensez pas UNE SECONDE !! La franchise c'est dur n'est-ce pas ?? Il faut dire que vous nous avez bien habitué avec votre petit coté caméléon. D'un cote vous vous dites tolérant, et de l'autre coté il faut combattre l'athéisme qui appellerait soit disant a la haine.
Je n'ai rien contre l'Islam a priori, je tiens a le souligner, mais bien contre ce que vous en faites ... et la ou ca vous mène !








L'athéisme fait considérablement moins de mal dans le monde que l'Islam je crois ... même s'il y a des cons dans l'athéisme aussi (muslim, prends en de la graine

Je n'ai rien contre l'Islam a priori, je tiens a le souligner, mais bien contre ce que vous en faites ... et la ou ca vous mène !
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