Elihou a écrit :Gen 3:15:
Il est parlé d'une guerre entre deux descendances, celle d'une femme et celle du serpent
Jésus lui même parle de cette descendance du Diable en Jean 8:44 Vous venez de votre père , le Diable .
C'est une annonce prophétique qui doit se réaliser et qui révèlera qui sont les protagonistes .
Jean en 1 Jean 3:10 parle des enfants de Dieu et des enfants du Diable .
Dieu dit au serpent :"Je mettrais l'hostilité entre toi et la femme..." Dans un premier temps Dieu oppose le serpent à une femme, puis effectivement, il est question de la descendance.
Maintenant est-ce que cette femme est une femme au sens réel ou symbolique ?
Regardons les versets où le terme femme est employé .
Le terme femme désigne dans la Bible :
1-la nation d'Israël, la ville de Jérusalem : Isaïe 66 :8- Jérémie 3 :12-14- Sophonie 3 :14 – Matt 21 :5
2-L’Eglise chrétienne : 2 Cor 11 :2- Eph. 25-27- Apoc. 19 :7- 21 :2 ,9,10
Des organisations détestables aux yeux de Dieu :Apoc. 17 :1-18
Des groupes humains a la mauvaise conduite : Jacques 4 :4
Vous oubliez Elihou, que dans la Sainte Bible, la femme est aussi une femme. Si j'applique votre raisonnement, sainte Marie Madeleine, ce n'est pas une femme, mais la nation d'Israël, ou alors l'Eglise chrétienne.
Tous ces passages réunis montrent qu’il ne s‘agit pas d’une femme charnelle donc pas Marie , car le Diable di « qu’il est allé faire la guerre au reste de sa postérité ( descendance ) » Marie pour les catholique n’a un qu’un seul enfant .
Dieu ne dit-Il pas à Saint Abraham que sa descendance sera plus nombreuse que le étoiles du ciel. Faut-il donc que nous soyons sorti physiquement du ventre de Saint Abraham, pour être sa descendance? En tout cas c'est ce que votre raisonnement laisse supposer!
n’utiliser qu’un seul verset pour ramener tout a Marie est donc une méthode qui consiste a segmenter la Bible pour amener des éléments a un dogme .
Je dirais qu'il faut lire le texte dans un premier temps en regardant s'il a du sens sans interprétation, puis voir s'il a un sens plus subtil. Or il s'avère que dans la genèse, celui qui écrase la tête du serpent c'est le Seigneur Jésus Christ qui est né de la Très Sainte Vierge Marie : donc ce qui est dit dans la genèse a du sens sans aucune interprêtation puisque le Seigneur Jésus Christ a vaincu satan au désert, puis sur la sainte croix.
"Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; 2 elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement. 3 Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge-feu, à sept tête et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. 4 Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. 5
Or la femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; 6 et son enfant lui fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours."
Dans ce passage en caractère gras nous comprenons que sans interprétation, que ce qui est dit a du sens concret. Celui qui conduit les nations, ce n'est pas Israël ou le peuple chrétien, mais le Seigneur Jésus Christ qui est né de la Très Sainte Vierge Marie.
Remarques exégétiques.
La tradition catholique a développé deux interprétations du chapitre 12 de l’Apocalypse. L’une voit dans la femme l’image de l’Église, l’autre, l’image de Marie, la mère du Messie.
Certains exégètes ne voient que la dimension ecclésiale de ce passage ; d’autres, que la dimension mariale ; d’autres enfin voient dans la combinaison des deux dimensions le symbole de la Jérusalem céleste.
D’un côté, la femme représente Israël (la Fille de Sion), la nation d’où provient le Messie (cf. Isaïe 66,7 où Israël attend la naissance du Messie). L’auteur de l’Apocalypse, un juif devenu chrétien, « christianise » les passages et images qui dépeignent Israël. La femme devient alors l’Église, autrement dit l’accomplissement d’Israël, laquelle, tel l’Israël originel, est la mère de ceux qui sont fidèles à Dieu. Elle est en proie aux tribulations, mais reçoit l’aide de Dieu contre son adversaire, le dragon. La prostituée des chapitres 17-18 pourrait, par opposition, figurer la communauté qui a abandonné la foi et s’est alliée à l’ange déchu.
D’un autre côté, des commentateurs et pasteurs médiévaux, ainsi que des exégètes et mariologues contemporains, voient en Marie la Femme et le modèle de l’Église de ce passage. Marie est la fille de Sion, expresison de la quintescence de l’ancien Israël, communauté de foi et d’obéissance, attendant la venue du Messie, communauté au sein de laquelle le Messie est né. Marie est aussi expression de la quintescence du nouvel Israël, peuple de ceux qui croient et sont justifiés en raison de leur foi, de ceux qui obéissent à la parole de Jésus et qui souffrent en témoignant de lui.
Voici quelques brêves remarques sur certains verset de ce chapitre 12 :
V. 1 : La femme est un heureux signe pour la communauté croyante car elle apparaît au plus haut des cieux alors que le péché se situe dans les abysses ou dans les régions inférieures. Elle est l’antithèse de la prostituée et, en tant que symbole, aussi parlante et importante que l’Agneau. Le soleil figure peut-être Dieu et est un rempart ou une protection entourant la femme qui représente la communauté ou l’Église.
V. 2 : L’expression « elle est enceinte » (en grec, en gastri echousa) est appliquée à Marie en Matthieu 1,18.23. L’expression « dans les douleurs » (en grec, basanizome) se trouve aussi en Jean 16,19-22 et en Isaïe 66,7. La naissance ainsi signifiée est quelque chose de plus qu’une naissance biologique.
v. 3 : Le dragon rouge-feu est un symbole de meurtre et de persécution. La Mishna considère le dragon comme étant l’œuvre de l’idolâtrie. L’auteur de l’Apocalypse l’identifie au Diable et à l’ancien serpent.
V. 4 : Le verbe « balayer » révèle la dimension colossale de ce monstre marin.
V. 5 : Il n’y a pas de référence à la virginité de la femme, ni au fait que son enfant mâle soit un premier-né.
V. 14 : « Un temps et des temps et la moitié d’un temps » rappelle les 42 mois (1 temps + 2 temps + ½ temps = 3 ½ temps x 12) des 1260 (42 x 30) jours du verset 6. Cela nous renvoie à la façon dont Matthieu subdivise sa généalogie en Matthieu 1,1-17, où on dénombre 3 x 14 générations. De même qu’il y a eu 42 générations symboliques avant la venue du Messie, de même il y en aura 42 autres jusqu’à son retour.
V. 17 : Seuls ce passage et Genèse 3,15 insistent autant sur la descendance de la femme.