Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit :Je vous trouve Pauline bien vite courroucée.
J'en déduis que vous êtes un peu vexée.
Mes excuses sur le résultat mais pas sur la méthode car je n'en renie aucune ligne.
C'est moi qui vous prie de m'excuser pour ma véhémence.
Pour tout dire, je ne suis pas vexée, je suis lasse, je n'aurais pas dû revenir sur ce forum.
Car, j'ai la désagréable impression que votre propos se contenter d'affirmer qu'il n'y a rien à comprendre au sens littéral du Prologue de saint Jean.
Et qu'il faut se lancer dans l'allégorie et la métaphore.
Qui suis-je pour vous expliquer ce que le saint apôtre et évangéliste Jean n'a pas réussi à vous expliquer ?
Je trouve que vous vous laissez trop facilement submerger par les déductions que vous opérez.
Saint Jean vous dit quelque chose de simple :
le Logos était auprès de (ou tout autre formulation)
D.ieu, béni soit-Il,
et vous vous lancez dans un dénombrement comme si on pouvait compter au-delà de D.ieu, béni soit-Il.
Le UN de D.ieu, béni soit-Il, ne connaît pas de Deux.
Antérieurement (temporel ou logique, peu importe ! ) au Béreshit il n'y a ni temps ni espace, la formule ne décrit pas deux potiches sur une étagère (au même titre que l'expression "
à la droite de D.ieu", béni soit-Il, ne décrit pas une organisation spatiale).
D.ieu, béni soit-Il, n'est pas un vieillard assis sur un nuage avec un strapontin à ses côtés...
18 Personne n’a jamais vu D.ieu, le d.ieu monogène qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
croyez-vous que le
sein de D.ieu béni soit-Il, ait une réalité matérielle ?
En son Prologue, saint Jean nous précise que le Logos est à la fois
en D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale non encore proférée, et
hors de D.ieu, béni soit-Il, adressée donc à D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale proférée.
La distinction est entre "
proférée" et "
pas encore proférée" est formelle puisque D.ieu, béni soit-Il, ne semble pas soumis à ce genre de considérations temporelles. Cette distinction n'est légitime que du point de vue humain.
Quoi qu'il en soit, cela ne fait toujours pas deux.
Dans le même esprit, si vous rencontrez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas rencontré D.ieu, béni soit-Il, vous ne pouvez pas prétendre que vous avez rencontré un ersatz ou un sous-produit.
Si vous entendez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas entendu D.ieu, béni soit-Il.
Etc.
Le Logos de D.ieu, béni soit-Il, n'est pas moindre que D.ieu, béni soit-Il.
Et pourtant saint Jean nous invite à
distinguer D.ieu, béni soit-Il, de
Son Logos. Qu'Il soit dedans ou dehors...
Pourquoi cette distinction subtile ? je l'ignore... peut-être parce qu'elle s'impose... peut-être parce qu'elle est vraie...
En tout cas... dans notre ignorance, pourquoi refuser cette invitation ?
Très cordialement
votre soeur