Il y a plus qu'une différence qualitative entre l'âme sensitive et l'âme raisonnable, il y a une réelle différence de nature. Chez l'animal, dont la forme est l'âme sensitive, il n'y a que perception et réaction à l'environnement sensible; chez l'Homme, il y a intuition de l'être, des principes universels, de l'immatériel. L'Homme, tout en étant un être matériel, joint le monde spirituel au matériel car au-delà de l'expérience sensible, il comprend les secrets de l'être et de l'universel, qui ne résident en aucun lieu, qui ne sont pas matériels quoiqu'ils soient réels. Il est également capable de connaître Dieu, de l'aimer et de se lier à Lui pour l'éternité.ahasverus a écrit :Ce qui est absurde c'est la definition transcendentale donnee a ce qui n'est finalement qu'un paquet de neurones mieux cablees chez l'homme que chez le singe, l'acceptation que la conscience n'a pas apparue mais est bien le resultat d'une evolution.
Le principe qui rend l'Homme capable de ces opérations immatérielles ne peut pas être produit par la matière, c'est un non-sens primaire.
Ce n'est pas contredire la théorie de l'évolution. Dieu, d'après la Bible, a fait l'homme d'une matière qu'il avait déjà créée; cette matière, c'est peut-être notre plus proche ancêtre; mais de lui à nous, il y a une transformation que refuseront toujours de démontrer les sciences expériemtales, puisqu'elles se mettent volontairement ces oeillères, mais que la première intuition humaine et la plus simple réflexion métaphysique ont perçu depuis toujours.
Le Pape Jean-Paul II n'invente rien avec l'expression "saut ontologique"; elle est familière à la philosophie traditionnelle depuis son fondateur Aristote. Il désigne ce "plus" qu'une vision matérialiste se refuse obstinément à admettre.