J'm'interroge a écrit :Ce n'est pas une raison pour déformer ce que le bouddhisme en tant que philosophie cohérente formule, ou d'en extrapoler tout et n'importe quoi.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
Il n'a rien déformé , et du reste du ne démontres rien qui pourrait le démontrer .
Tu fais du circulaire en disant " c'est moi qui est raison , je sais ce qu'est le bouddhisme " [...
Il se trouve en effet, qu'ici c'est moi qui ai raison et que je sais sans doute un peu mieux que toi ce qu'est le bouddhisme.
Prenons cette citation que tu nous as partagée de lui :
"Quand quelqu'un dit " je suis moi" même, il vit dans l'illusion et la dualité de la perception. Dans l'être on ne peut se reconnaitre, l'entité susceptible de se reconnaitre étant disparue ". (Dhiravamsa)
Il y a tout à reprendre, c'est une succession de contresens et d'âneries en rien conformes à ce qu'enseigne la philosophie bouddhiste.
- 1) Il considère que la perception est duelle, ce qu'elle n'est en rien et ne peut en aucun cas être, comme je l'ai déjà clairement expliqué à maintes reprises.
- 2) Il la déclare "duelle", se referant par conséquent à ce qui n'est autre qu'un concept, celui de dualité, qui plus est : tout à fait étranger au bouddhisme.
>>>>> Il n'a donc pas compris la différence entre ce qui relève de l'expérience subjective et ce qui relève du concept soit de la pure théorie ou de la croyance dans son cas.
- 3) Il emploie le mot "être", autrement dit : il réfère à un concept également étranger à la philosophie bouddhiste, concept même que cette dernière récuse. Qu'est-ce qu'il entend donc par "dans l'être", on se le demande bien, en tout cas ce n'est pas dans la ligne de la pensée bouddhiste.
- 4) Et pourquoi l'on ne pourrait pas se reconnaître ? Il dit que dans l'être on ne peut se reconnaitre. Encore une autre bizarrerie incohérente avec ce qu'enseigne la philosophie bouddhiste, car cette dernière ne nie en aucun cas l'existence d'un sujet conscient interdépendant qui par le biais d'inférences peut en arriver à se reconnaître intellectuellement comme tel, bien que certes, pas en une représentation de soi ou d'une autre, nécessairement mentales, autrement dit : imaginales.
- 5) On comprend bien sa confusion en lisant la suite, quand il évoque une entité susceptible de se reconnaitre disparue. Il parle forcément ici de représentations de soi, ignorant ce à quoi peut référer le mot "je" dans l'expression "je suis moi-même", telle que formulable dans le cadre de certains discours. Autrement dit : il ignore le concept de "sujet conscient" et la réalité que ce concept désigne. On comprend très bien qu'il ignore de quoi il s'agit, puisqu'il en parle comme de représentations de soi, lesquelles seules peuvent apparaître ou disparaître.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
mais tu n'as jamais pratiqué le bouddhisme , tu ne t'y intéresses que sur le plan intellectuel .
Non seulement je l'ai pratiqué dans différentes formes, je le pratique encore et qui plus est : j'en ai étudié la philosophie par ses enseignements traditionnels.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
Ensuite , le langage ne peut jamais désigner la réalité elle même .
C'est ce qu'enseigne le bouddhisme selon toi ?
Le bouddhisme ne considère pas une réalité mais des réalités interdépendantes. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est question d'agrégats dans le bouddhisme.
Quand on parle de "la réalité" il est toujours fait référence à un concept de réalité absolue, ce qui est complètement étranger aux enseignements traditionnels du bouddhisme, et qui part ailleurs : est un concept creux.
Pour ce qui est du langage, il peut référer à des réalités de différentes natures, il peut référer à des réalités indépendantes de la perception, à des réalités de l'ordre des vécus primaires : soit des perceptions sensorielles ou des ressentis émotionnels ou à des vécus secondaires : soit des représentations mentales (imaginales) qui peuvent être des notions, ou encore à des concepts et des théories.
Tout le monde sait et nul ne conteste le fait que le mot n'est pas la chose.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
Magritte l'explique très bien avec son tableau où il dessine une pipe avec la mention " ceci n'est pas une pipe" .
C'est un problème de référence. La question est de savoir à quoi il est fait référence lorsqu'il est dit "ceci est une pipe" ou ceci "n'est pas une pipe". On ne parle pas des mêmes choses dans un cas et dans l'autre.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
C'est pour cette raison que la logique philosophique n'est jamais rigoureuse , mais se fait passer à tord pour telle .
N'importe quoi vic.
Considères-tu aussi que c'est ce qu'enseigne le bouddhisme ?
Lol.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
Mais si tu veux te plier l'esprit en douze , c'est ta façon de faire jm , pas celle du bouddhisme ni la mienne .
Tu ne sais pas ce qu'est ma façon de faire, tu prends pour de la complication inutile ce qui sont en réalité les distinctions cruciales à faire pour ne pas dire et conclure n'importe quoi, ce qui t'échappe complètement.
Ta manière de faire, c'est de conclure n'importe quoi sur la base des notions floues que tu t'es forgées sur la base de ton incompréhension intellectuelle de ce qu'enseigne le bouddhisme en tant que philosophie.
vic a écrit : ↑19 juil.25, 23:52
Le bouddhisme ne peut être saisi par les concepts .
Tout comme la réalité ne peut pas être saisie par les concepts .
C'est tout ce qu'explique le bouddhisme ni plus ni moins .
Lol.. Tout ce qu'explique le bouddhisme dis-tu ? Les explications bouddhistes sont de nature philosophique et par conséquent théoriques.
Comme je te l'ai déjà dit : tu confonds la visée de la pratique bouddhiste et le bouddhisme en tant que système philosophique cohérent que tu extrapoles par incompréhension intellectuelle.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !