L'union bouddhiste de france inquisitrice ?
Non vous vis a vis de la SG , Quand à L'UBF elle ne légitime rien .
Prenant acte d’une série de critiques apparues depuis
quelques années en France contre le mouvement Soka Gakkai
et le culte du bouddhisme de Nichiren, le présent dossier,
valant contre-enquête, entend apporter des précisions d’ordre
factuel et argumenté.
Cette situation résultant de trois séries de travaux revêtus de
l’autorité de la République (infra) appelle une contre-expertise
démocratique et réellement contradictoire de ces données
rendues publiques sous le halo de l’objectivité, de la légitimité
et de la neutralité.
D’autant plus que ces critiques ont pu être ensuite
officiellement démenties par les autorités publiques (voir
infra) mais qu’elles continuent à être diffusées, que ce soit dans
un but malveillant ou de bonne foi dans certains cas,
particulièrement par la presse, la rumeur, ou encore Internet.
L’année 2006 a marqué les dix ans de la publication du rapport
élaboré par la première « Commission d’enquête sur les sectes ».
Depuis 1996, de nombreuses évolutions ont modifié la situation
créée par la diffusion par l’Assemblée nationale d’une « liste
noire » de 173 mouvements qualifiés de « sectes ».
Il apparaît donc aujourd’hui nécessaire de procéder à une mise
en perspective et à une étude objective des pratiques des
croyants qui pratiquent le culte du bouddhisme de Nichiren en
France. Il y va ici du respect du principe de liberté de
conscience dans une société démocratique.
Mais, de façon préliminaire et pour une pleine compréhension
du sujet, on relèvera la prévalence du culte du bouddhisme de
Nichiren sur les structures et institutions dites « Soka Gakkai »,
qui en sont l’émanation et les formes d’expressions associatives.
En effet, comme expliqué ci-après, l’ensemble des structures et
des activités en question a pour dénominateur commun la
croyance et la pratique du culte bouddhiste qu’incarne
l’invocation religieuse devant le Gohonzon, élément de
vénération1.
Il est cependant nécessaire de tenter de comprendre les raisons
historiques de l’ostracisme subi en France principalement par
les croyants de ce culte encore trop souvent taxé de « secte » par
ses opposants, malgré, comme il sera expliqué ci-après, les (de
plus en plus) nombreuses reconnaissances officielles
intervenues ultérieurement, de l’absence de toute déviance
sectaire au sein de ce culte et du mouvement SOKA, comme
chez ses pratiquants
I - RETOUR SUR LES METHODES INITIALEMENT
UTILISEES EN FRANCE POUR STIGMATISER LE
CULTE DU BOUDDHISME DE NICHIREN ET LE
MOUVEMENT SOKA GAKKAI
1. Le recours à la « guérilla sémantique » par l’usage
controversé et infamant de la notion de « secte »
La « guérilla sémantique » s’est fondée sur l’utilisation de
termes récurrents qui ont pu imprégner le discours ambiant,
légitimer une idéologie, et conditionner les sociétés civiles et
politiques par une ampliation médiatique, l’utilisation de mots
« chargés », de menaces voilées et de réassurances douteuses.
« Guerre sémantique » dès lors qu’imposer à autrui son
vocabulaire c’est aussi imposer ses propres valeurs. Cette
volonté a débuté par le recours à des mythes répulsifs
(« l’étranger riche et influent », « le péril jaune », etc.) et par les
procédés de manipulation assez classiques décrits ci-dessus.
Certains procédés d’accusation, pourtant légitimes, contre les
« sectes » se sont départis des règles de forme
démocratiques quant aux méthodes utilisées : témoignages
anonymes, secret des travaux, absence de tout débat
contradictoire, rejet de l’expertise, même à titre d’éclairage
technique, des spécialistes (sociologues de religions, praticiens
du droit dont les professionnels du débat contradictoire que
sont les avocats, etc.). C’est ce qui explique le risque majeur
d’erreur possible d’interprétation, comme en l’espèce pour ce
qui concerne la Soka Gakkai et le culte du bouddhisme de
Nichiren.
Bien évidemment, hélas, et il faut éviter ici toute naïveté,
certaines réalités décrites en France en terme de « sectes » et de
« dérives sectaires » traduisent l’action de groupes et
d’idéologies dont le trait commun est le totalitarisme au sens
propre et initial du terme. En les soumettant au travail de la
critique, par les voies de l’argumentation et des moyens de
preuve-réfutation, tout comme par des enquêtes judiciaires, il
ne fait pas de doute qu’ils seront, à juste titre, dévoilés,
poursuivis et sanctionnés sur le fondement de la loi.
Cette logique de vigilance et de répression doit cependant
répondre aux conditions de toute démocratie, afin d’éviter,
comme cela a pu être le cas avec la Soka Gakkai et le culte du
bouddhisme de Nichiren, des graves accusations infondées et
diffamatoires, qu’il reste toujours difficile d’effacer même si
elles sont officiellement reconnues comme telles par la suite.
2. L’analyse des critiques en question
L’analyse des critiques en question met en évidence les points
suivants :
2.1. Quant à l’origine des critiques :
Les reproches émanent le plus souvent d’opposants au
mouvement, souvent au sein même de la communauté
bouddhiste (cf. la lettre de Daniel-Léonard Blanc, ci-dessous),
personnes marquées par leur propre engagement bouddhiste.
A titre d’exemple, par un jugement de condamnation d’un
organe de presse, rendu le 17 juin 1992, le Tribunal de grande
instance de Nanterre a sanctionné la référence, dans le rapport
du député Alain Vivien, à D.-L. Blanc :
« …La simple lecture du passage concernant [le mouvement]
qui reproduit les griefs portés par une association concurrente
présentés comme des réalités par le rapporteur, alors
qu’aucune enquête sérieuse n’a été menée, devait amener
Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren
Pour une évaluation équitable du culte du bouddhisme de Nichiren en France
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le journaliste à observer la plus grande prudence, ce qu’il
n’a pas fait ».
De sorte que les accusations soulevées par une infime poignée
de personnes relèvent souvent d’une « querelle » interne
suscitée par des bouddhistes eux-mêmes2.
2.2. Quant aux méthodes utilisées :
Les constatations émaneraient, a-t-il pu être écrit en ce qui
concerne la Soka Gakkai, des services de police
(Renseignements généraux) qui auraient procédé de façon non
contradictoire et sous le régime du secret. Pourtant, il a ensuite
clairement été confirmé par le ministre de l’Intérieur lui-même3
que :
« Les services de police et de gendarmerie n’ont constaté
aucune dérive sectaire dans les activités du mouvement Soka
Gakkai en France ».
Dans ces conditions, on voit mal comment les Renseignements
généraux pourraient disposer d’informations plus complètes et
que, si elles étaient si graves, ils auraient dû eux-mêmes
transmettre aux services de police ou de gendarmerie !
De la même façon, les travaux des Commissions parlementaires
sur les « sectes », se sont fondés initialement sur des témoignages anonymes, sans débat contradictoire, et ne
comportaient pas les comptes rendus d’audition. A aucun
moment, les représentants du culte du bouddhisme de Nichiren
n’ont été auditionnés par les parlementaires.
Ces méthodes étaient ainsi contraires au principe du procès
équitable4. Dès 1996, Monseigneur Jean Vernette, en sa qualité
de délégué officiel de l’Episcopat français pour les questions
concernant les « sectes », signalait que :
« La liste des groupes qualifiés de « sectes » dans le rapport,
malgré ses mérites, laisse alors un malaise. On se demande qui
l’a réellement inspirée, se substituant à l’autorité judiciaire et
par une condamnation où l’accusé n’a pas été entendu dans la
plupart des cas. Le nécessaire procès contradictoire et légal n’a
pas eu lieu. De multiples exemples dans l’histoire devraient
pourtant alerter sur le danger potentiel de cette manière de
faire »5.
2.3. Quant au décalage entre l’amplitude de l’accusation de
« secte » dont pâtit le mouvement et la réalité des accusations
telles que visées ci-dessous :
La simple lecture du relevé exhaustif des dites accusations, ci après,
permet de mesurer ce décalage entre la représentation
péjorative du mouvement et les faits reprochés, sous forme de
simples affirmations.
3. Aucune infraction
A aucun moment, l’une quelconque des critiques visées ci-après
ne s’appuie, et pour cause parce qu’il n’en existe pas, sur la
référence objective à une infraction à la loi républicaine, ni à un
seul jugement de condamnation civile ou pénale, tant à
l’encontre du mouvement lui-même que de ses dirigeants ou
même de ses membres en tant que tels.
Et ce, alors même que dans un Etat de droit digne de ce nom,
toute accusation à l’encontre d’un citoyen (que ce soit par un
organisme d’Etat, par une association de défense comme en
l’espèce, ou par un autre citoyen) :
doit être justifiée par celui qui accuse, sous peine de
plainte abusive et diffamation ;
doit permettre à l’accusé, même dans notre mode
d’instruction « inquisitorial » en France (à la différence
du mode d’instruction « accusatoire » dans le monde
anglo-saxon), de se défendre, sauf à dénier l’équité de la
justice.
Or, tel n’a pas été le cas en l’espèce.
4. Aucun moyen adéquat pour répondre aux conclusions
élaborées par les autorités publiques.
Placé devant le fait accompli des critiques, le mouvement Soka
Gakkai et le culte du bouddhisme de Nichiren n’ont pas
disposé d’un moyen adéquat pour répondre aux conclusions
élaborées par les autorités publiques.
L’observateur en est réduit à un argument d’autorité. En
quelque sorte, « puisque la commission parlementaire l’a dit, ça ne
peut être que vrai » et ce qui n’est qu’une affirmation devient
ainsi vérité officielle6.
De la sorte, la question cruciale reste celle des effets des
conclusions parlementaires, aujourd’hui anciennes de plus de
dix ans et bien que contredites ultérieurement en 2006, dès lors
que ce type d’information échappe à tout débat contradictoire
en raison du principe d’immunité juridictionnelle des rapports
parlementaires7.
La conséquence, gravissime pour le culte du bouddhisme de
Nichiren, résulte de ce que cette forme d’information ne peut
plus redevenir, en aval, objective et neutre. Elle est, en effet,
frappée du fardeau de la charge de preuve d’un fait négatif
(comment prouver qu’un groupe x ou y n’est pas une
« secte » ?), quasi impossible à rapporter en raison de la nature
indélébile des actes d’information parlementaire, insusceptibles
de recours juridiques.
5. L’usage du terme de « nocivité », notion volatile
L’usage du terme de « nocivité », notion volatile, autorise tous
les jugements de valeurs possibles, à défaut de mesures
d’évaluation établies, et ainsi sans garantie aucune pour les
mouvements qui seraient victimes de cette évaluation.
6. Aucune citation sous la MILS et jusqu’en 2006
Enfin, il est à signaler qu’avant 2006 le culte du bouddhisme de
Nichiren, le mouvement Soka Gakkai, et les institutions placées
sous son autorité, n’avaient jamais été cités ni visés par les
différents rapports annuels de la Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes (M.I.L.S.), puis de la Mission
Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives
Sectaires (M.I.V.I.L.U.D.E.S.).
Seul le Rapport annuel pour l’année 2005 de la MIVILUDES,
rendu public en 2006, a fait pour la première fois officiellement
référence au mouvement, alors même qu’ensuite, le Président
de la même MIVILUDES reconnaissait pourtant, peu de temps
après, n’avoir jamais connu, sous sa présidence, soit de 2003 à
2008, de signalement concernant la Soka Gakkai et le culte du
bouddhisme de Nichiren
II – ETAT DES CRITIQUES DE CERTAINES
AUTORITES PUBLIQUES DEPUIS LES ANNEES
1980 ET RECONNAISSANCE ULTERIEURE DE
LEUR CARACTERE INFONDE ET DIFFAMATOIRE
Dans un premier temps, on mesurera la forme et le fond de ces
critiques en prenant connaissance de façon exhaustive des
textes parlementaires et administratifs rendus publics.
L’ensemble des critiques ainsi adressées à l’encontre de la Soka
Gakkai est reprise en annexe 4, ci-jointe.
Mais on notera tout particulièrement que le seul élément ayant
constitué le « point de départ » en 1983, dans le premier rapport
parlementaire, sous la présidence de M. Alain Vivien, est une
simple lettre adressée par M. D.-L. Blanc au Président de la
Soka Gakkai Internationale au Japon. Or :
d’une part, celle-ci émane d’un ancien adhérent dont on
peut légitimement s’interroger sur les méthodes et les
incohérences intellectuelles9 ;
d’autre part, il est pour le moins étonnant qu’une
Commission parlementaire se soit appuyée, comme seul
élément de preuve, sur un simple courrier accusatoire
adressé au Président d’un mouvement pour considérer
ce dernier comme « sectaire » ;
enfin, il apparaît que c’est uniquement parce que la
Soka Gakkai est ainsi citée dans le rapport
parlementaire de 1983 qu’elle a fait l’objet, ensuite, de
suspicions reprises « en boucle » et sans fondement en
partant du postulat présupposé que, puisqu’elle était
citée dans ce premier rapport parlementaire, elle était
nécessairement coupable. Pourtant, même M. Alain
Vivien a ensuite implicitement reconnu que l’analyse
était sans doute hâtive mais … qu’il était trop tard pour
rectifier10.
En réalité, il convient de savoir que le mouvement Soka Gakkai
au Japon s’est séparé, au début des années 90, du clergé
« officiel » du bouddhisme de Nichiren afin de prôner une
religion plus authentique, plus sincère et axée véritablement
plus sur la foi intérieure qu’un culte trop formaliste. Cette
séparation a pu susciter un ostracisme lié au phénomène bien
connu de « concurrence religieuse ».
C’est en premier lieu la raison pour laquelle les premières
attaques virulentes, et bien que totalement infondées, ont été
engagées par d’autres bouddhistes bien peu objectifs. C’est en
second lieu ce qui explique certaines difficultés de
reconnaissance, au moins en France, du culte de Nichiren au
sein du mouvement Soka Gakkai par quelques représentants du
bouddhisme plus traditionnel et officiel. Ainsi, « les membres
de la Soka Gakkai se considèrent comme les protestants du
bouddhisme ». A titre d’image, il s’agit de la même situation
que s’il avait été demandé au Vatican, au début du XVe siècle, si
les adeptes d’un certain Luther, ou d’un certain Calvin, étaient
de bons chrétiens…
Or, c’est uniquement sur des considérations de ce type qu’ont
commencé les critiques contre la branche Soka du bouddhisme
de Nichiren.
III - REPONSE AUX ANCIENNES CRITIQUES ET
ACCUSATIONS PUBLIQUES CONTRE LE CULTE
DU BOUDDHISME DE NICHIREN ET LE
MOUVEMENT SOKA GAKKAI
La mise en cause du culte en question s’articule autour de
l’usage péjoratif du terme de « secte orientale » (alors même
qu’en Orient justement, et au Japon en particulier, le terme de
« secte », ou traduit comme tel, signifie plus simplement « école
– ou mouvement – de pensée religieuse » sans aucune
connotation péjorative) en référence à une série de cinq
accusations, ainsi présentées, des plus traditionnelles aux
plus récentes :
un bouddhisme « nationaliste et intolérant » ;
« L’Orient » et « l’étranger » ;
« L’argent » et la puissance financière ;
« une vitrine humanitaire » ;
« l’emprise sectaire » sur les enfants.
Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren
Pour une évaluation équitable du culte du bouddhisme de Nichiren en France
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1. Un bouddhisme présenté comme « nationaliste et intolérant »
Ni les parlementaires, ni la MIVILUDES n’ont contesté le
caractère religieux et, partant, cultuel du mouvement. Le
fondement bouddhiste est affirmé.
1.1. L’accusation quant à la forme :
La modernité du culte du bouddhisme de Nichiren et du
mouvement Soka
Prenant acte de la modernité des activités bouddhiste de la
Soka Gakkai, Olivier Roy, directeur d’études à l’EHESS,
spécialiste des faits religieux, souligne que :
« …le religieux qui revient sur la scène est différent des
religions traditionnelles…le bouddhisme de la Soka Gakkai est
une construction moderne »12.
Le culte du bouddhisme de Nichiren est exercé par des croyants
et des pratiquants dits « laïcs », ou sécularisés : à défaut de se
joindre au hinayana dédié au salut des moines, Nichiren
Daishonin adopta la tradition mahayana (dite du « grand
véhicule »), voie de démocratisation du salut, tradition dans
laquelle s’inscrivent d’autres écoles bouddhistes telles l’école
tibétaine du Dalaï Lama, les écoles zen, etc.
Mais, la multiplicité des orientations bouddhistes et certaines
de leurs formes contemporaines auront semé la confusion.
Ainsi, au terme d’une « analyse des critères de qualification
doctrinale », certains ont estimé que la doctrine de Nichiren
serait « une version nationaliste et intolérante du bouddhisme ». Or,
aucune explication n’est fournie en référence aux qualificatifs
« nationaliste » et « intolérante ». Cette interprétation quelque
peu sommaire et fâcheuse de la doctrine emprunte ainsi à une
rhétorique moralisatrice en termes de valeurs identitaires
(nationaliste) et de rejet (intolérance).
Cela est d’autant plus curieux que l’autre branche du
bouddhisme de Nichiren est, quant à elle, parfaitement
reconnue sans être qualifiée de « secte », alors qu’elle se
rattache exactement à la même philosophie religieuse, à la
même spiritualité, et aux mêmes écrits de Nichiren Daishonin.
L’ « Association des bouddhistes de France », un opposant
unique
Pour sa part, l’opposant Daniel-Léonard Blanc précité, exmembre
du mouvement, au nom de l’« Association des
bouddhistes de France », pratiquait il y a plusieurs années une
surenchère idéologique sur fond de concurrence doctrinale.
A l’époque du rapport d’Alain Vivien, en 1983, aucune
information n’est apportée quant à la représentativité et à la
visibilité de l’« Association des bouddhistes de France », qui
n’est d’ailleurs pas reconnue par les autres branches
bouddhistes françaises. L’Union Bouddhiste de France, elle, a
un rôle national représentatif en France. Le député Alain Vivien,
en se référant à cet unique opposant, affirme à propos de la
Soka Gakkai que :
« cette secte pseudo-bouddhique a la particularité d’être
désavouée constamment par l’Association des bouddhistes de
France ».
La reconnaissance du mouvement en Europe
S’agissant des modalités d’enquête des chercheurs confrontés à
la collecte d’informations d’ordre religieux, alors que l’Etat
Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren
s’interdit de s’immiscer dans l’appréciation subjective des faits
religieux, les spécialistes font observer que si le bouddhisme
disputerait aujourd’hui au judaïsme le titre de quatrième
religion de France « cette foi concentre à elle seule tous les problèmes
de décompte…
Le tout est chapeauté par une Union bouddhiste de
France qui ne reconnaît pas au moins un groupe important, la Soka
Gakkai pour une question de divergence dogmatique ».
Pourtant, il faut signaler qu’en Espagne, en Autriche et au
Royaume-Uni , En Italie les organisations Soka du bouddhisme de
Nichiren sont reconnues par les organes officiels de chaque
pays, ou membres de l’Union Bouddhiste ou du Network
Buddhist Organization au Royaume-Uni elles-mêmes affiliées
à l’Union Bouddhiste Européenne basée à Paris14.
Depuis 1983, date du rapport d’Alain Vivien, le désaveu
d’origine « bouddhiste » est de la sorte érigé en évidence, telle
une vérité instituée, sans aucune vérification. Les méthodes
employées reflètent un parti pris qui trace une frontière d’ordre
moral entre le bouddhisme religieusement correct ou de bon
aloi et le bouddhisme religieusement incorrect ou de mauvais
aloi. La ligne de partage ainsi retenue trace une frontière entre
bouddhismes qui s’excluent.
Le bouddhisme authentique, paré de vertus exemptes de
critiques, ne serait donc pas celui du culte du bouddhisme de
Nichiren en France… Cette forme de présentation, en
distinguant de la sorte le bon du mauvais, ne repose sur
aucun commencement de début de preuve quant à la valeur
des croyances et des pratiques du culte en question
aujourd’hui en France. Or, le bouddhisme relève de différentes
écoles comme dans toutes les religions. Toutes sont en fait
composées de différentes institutions, églises ou voies,
dénominations et sectes au sens sociologique du terme (supra) ;
A suivre
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
dont les croyances sont les plus éloignées du bouddhisme indien, celle aussi qui se distingue par son intolérance à l'égard des autres.

Les enseignements Mahayana sont les plus éloignées du bouddhisme indien qui d'ailleurs n'existe plus . Et en quoi elle est intolérente vis à vis des autres ? Pas de réponses ni justification affiramtion qui ne repose sur rien .