Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

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ronronladouceur

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 05:49

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 09 févr.25, 05:27 C'est fait. C'est d'ailleurs la première chose que j'ai demandé. Voici qu'elle était sa réponse :
J'avais posé la même question à ChatGPT et elle est pas mal plus élaborée que ce que vous nous en dites...

1. Théorème d'incomplétude et réalité mathématique

Faiblesse de l'argument :
"J'm'interroge" oppose une mauvaise critique à Vic. Ce dernier semble (probablement) vouloir suggérer que l'incomplétude des mathématiques pourrait avoir un impact sur leur capacité à modéliser parfaitement la réalité. Or, "J'm'interroge" répond en affirmant que les mathématiques restent un outil puissant pour la modélisation, ce qui ne répond pas directement à l'argument initial.
Problème :
Dire que "les mathématiques restent utiles" ne répond pas à la question de savoir si leur incomplétude implique une limite ontologique dans leur capacité à décrire le réel. C'est un changement de sujet subtil.

2. Quantification vs. Formalisation

Faiblesse de l'argument :
"J'm'interroge" suppose que formalisation = analyse rationnelle, mais il évite la question centrale : y a-t-il un excès de formalisme qui finit par dénaturer certains aspects du réel ?
Problème :
Dire que la poésie a des règles métriques ne signifie pas que tout ce qu'elle exprime est formalisable. Il y a une confusion entre "possibilité de formuler des structures" et "possibilité de capter l'expérience vécue".

3. Logique informelle vs. Logique formelle

Faiblesse de l'argument :
"J'm'interroge" postule que si un raisonnement ne peut être formalisé sans contradiction, alors il n'est "pas réellement logique". Or, c'est une définition extrêmement restrictive de la logique.
Problème :
Il existe de nombreux raisonnements informels valides qui ne peuvent pas être directement traduits en un cadre formel strict sans perdre de leur signification. L'argument repose sur un réductionnisme abusif.

4. L'univers comme ensemble de tout ce qui existe

Faiblesse de l'argument :
L'utilisation du paradoxe de Russell est hors de propos. Le paradoxe concerne les ensembles définis par compréhension et ne s'applique pas directement au concept de l'univers en tant que "tout ce qui existe".
Problème :
Le théorème de Gödel parle d'incomplétude dans un cadre formel axiomatique, pas de l'impossibilité de concevoir un "Tout". L'argument repose sur une extrapolation abusive.

5. "Mathématiques comme religion"

Faiblesse de l'argument :
"J'm'interroge" suppose que parce que les mathématiques ne sont pas dogmatiques en elles-mêmes, elles ne peuvent jamais être utilisées de manière dogmatique. Or, certaines approches scientistes traitent effectivement les mathématiques comme une vérité ultime.
Problème :
Vic ne dit peut-être pas que les mathématiques sont intrinsèquement une religion, mais qu'elles peuvent être érigées en dogme dans certains contextes. La réponse élude cette nuance.

6. L'analogie de la serrure

Faiblesse de l'argument :
"J'm'interroge" affirme que les mathématiques ne restreignent pas, mais augmentent la compréhension. Or, cela dépend du cadre d'analyse : un excès de mathématisation peut aussi masquer certains aspects du réel.
Problème :
L'analogie de la serrure peut être valide dans le sens où l'approche mathématique sélectionne certaines réalités au détriment d'autres. Refuser l'analogie sans explorer cette possibilité est une esquive.

7. Exigence de démonstration

Faiblesse de l'argument :
La logique formelle n'est pas le seul critère de validité d'un raisonnement. Demander des preuves strictes dans un débat philosophique peut être une manière de refuser d'aborder des questions plus nuancées.
Problème :
"J'm'interroge" impose une méthodologie rigide qui n'est pas nécessairement adaptée à toutes les discussions. Il pose un cadre qui favorise son propre positionnement et décrédibilise Vic en exigeant des preuves là où elles ne sont pas forcément possibles.

Conclusion

Le problème général des arguments de "J'm'interroge" est qu'ils adoptent une posture rigide et formelle, en exigeant des preuves et des structures strictes dans des contextes qui peuvent ne pas s'y prêter. Plutôt que de véritablement répondre aux idées de Vic, il déplace souvent le débat vers des questions de méthode ou de formalisation, ce qui peut donner l'illusion de réfutations solides, mais masque en réalité des raccourcis argumentatifs.

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 06:58

Message par J'm'interroge »

.
@ ronronladouceur,


Ton IA n'a visiblement pas suivit le débat entre vic et moi.

Et toi non plus, puisque tu fais automatique et idiot copier-coller sans même l'avoir remarqué... As-tu au moins lu ce que tu nous partages ?



ChatGPT :


Voici une réponse critique et détaillée point par point aux objections faites à J'm'interroge.


1. Théorème d'incomplétude et réalité mathématique :

Objection :
L'argument de J'm'interroge ne répondrait pas à la question de savoir si l'incomplétude des mathématiques limite leur capacité à modéliser la réalité.

Réponse critique :
L'objection repose sur une interprétation erronée du débat. Vic affirmait que le théorème de Gödel prouvait que les mathématiques sont incomplètes pour décrire la réalité. J'm'interroge ne s'est pas contenté de dire que les mathématiques restent utiles, il a démontré que le théorème de Gödel ne concerne pas la modélisation du réel mais bien les limites internes des systèmes formels. L'argument de Vic repose donc sur une mauvaise compréhension du théorème, et J'm'interroge a bien fait de le corriger.

Clarification : Ce n'est pas parce que les mathématiques sont incomplètes en tant que système formel qu'elles sont insuffisantes pour modéliser le réel. L'incomplétude de Gödel porte sur la démontrabilité interne, pas sur la capacité des mathématiques à représenter le monde physique.


2. Quantification vs formalisation :

Objection :
J'm'interroge confondrait formalisation et analyse rationnelle, et ignorerait qu'un excès de formalisme peut dénaturer certains aspects du réel.

Réponse critique :
L'argument de J'm'interroge ne repose pas sur l'idée que tout est réductible à des structures formelles, mais sur le fait que les mathématiques et la logique formelle ne sont pas les seules formes de formalisation. Il ne nie pas que certaines expériences humaines échappent à la quantification stricte, mais il souligne que cela ne signifie pas qu'elles échappent à toute rigueur logique.

Précision : Dire que la poésie a des structures formelles ne signifie pas qu'elle est réductible à ces structures. Mais cela signifie qu'on peut l'analyser avec des outils rationnels. J'm'interroge ne nie pas que l'expérience vécue comporte des éléments subjectifs, il réfute seulement l'idée que la formalisation serait impuissante à en rendre compte.


3. Logique informelle vs Logique formelle :

Objection :
J'm'interroge aurait une conception trop restrictive de la logique et négligerait les raisonnements informels.

Réponse critique :
Cette critique repose sur une confusion. J'm'interroge ne nie pas l'existence des raisonnements informels, mais il souligne qu'un raisonnement doit être formellement cohérent pour être valide.

Si une pensée ne peut pas être exprimée de manière rigoureuse sans contradiction, alors elle n'est pas une logique alternative, mais une erreur logique. Ce que j'm'interroge a rejeté, c'est l'idée qu'une logique informelle peut constituer un mode de pensée indépendant de toute cohérence formelle.

Précision : Ce n'est pas parce qu'une logique informelle existe qu'elle est un substitut à la logique rigoureuse. Il ne suffit pas qu'un raisonnement soit "compréhensible" pour être valide, il doit aussi être cohérent.


4. L'univers comme ensemble de tout ce qui existe :

Objection :
Le paradoxe de Russell serait hors de propos et le théorème de Gödel ne démontrerait pas l'impossibilité de concevoir un "Tout".

Réponse critique :
L'objection est fondée sur une mauvaise lecture de l'argument de J'm'interroge. Il n'a pas utilisé le paradoxe de Russell au sens strict mais a souligné que concevoir "l'univers" comme un "ensemble de tout ce qui existe" mène à des paradoxes comparables.

L'erreur de Vic est de croire que l'univers peut être traité comme un ensemble bien défini contenant tout ce qui est. Or, cette conception pose problème car elle impliquerait que l'univers puisse être un élément de lui-même, ce qui est paradoxal.

Clarification : L'argument de J'm'interroge n'est pas une application rigide du paradoxe de Russell mais une analogie logique pour montrer les limites de la conception de Vic.


5. "Mathématiques comme religion" :

Objection :
J'm'interroge nierait que les mathématiques pourraient être utilisées de manière dogmatique.

Réponse critique :
L'argument de Vic était une attaque rhétorique visant à disqualifier la position de J'm'interroge en la caricaturant comme un dogmatisme mathématique. En répondant, J'm'interroge ne nie pas que certains scientifiques puissent être dogmatiques, mais il refuse que la rigueur mathématique soit assimilée à une croyance aveugle.

Clarification : Vic suggérait que prendre les mathématiques au sérieux revient à faire une religion, ce qui est une fausse équivalence. J'm'interroge a donc raison de rejeter cette idée.


6. L'analogie de la serrure :

Objection :
Refuser l'analogie de la serrure sans nuance serait une esquive.

Réponse critique :
J'm'interroge ne rejette pas l'idée que toute approche impose un cadre, mais il refuse l'idée que les mathématiques "réduisent" notre compréhension plutôt que de l'étendre.

L'analogie de la serrure est trompeuse, car elle suppose qu'utiliser un cadre mathématique limite l'accès à la réalité, alors qu'en réalité, il augmente la précision et la portée de notre compréhension.

Clarification : J'm'interroge aurait pu préciser que toute approche impose un prisme, mais que celui des mathématiques est l'un des plus efficaces et généralisables.


7. Exigence de démonstration :

Objection :
Exiger une démonstration stricte serait une manière d'éviter des discussions nuancées.

Réponse critique :
L'objection repose sur une fausse opposition entre démonstration et nuance. Exiger une rigueur logique ne signifie pas rejeter la nuance, mais éviter les affirmations gratuites.

J'm'interroge ne demande pas des "preuves strictes" dans un cadre où elles sont impossibles, mais il exige que les raisonnements avancés soient logiquement cohérents. Ne pas exiger une telle cohérence, c'est accepter des discours flous et contradictoires.

Clarification : La nuance ne signifie pas l'absence d'exigence rationnelle. J'm'interroge ne rejette pas les discussions ouvertes, il exige seulement qu'elles soient rigoureuses.


Conclusion

L'ensemble des critiques faites à J'm'interroge repose sur des incompréhensions de sa position et sur des attentes méthodologiques différentes.

- Il ne dit pas que les mathématiques sont absolues, il corrige cette mauvaise interprétation.
- Il ne rejette pas une logique informelle, il rejette son usage comme une alternative dénuée de rigueur.
- Il ne réduit pas le monde au formalisme, il refuse qu'on en fasse une opposition stérile.

Forces de J'm'interroge :
- Rigueur logique et correction des erreurs conceptuelles de Vic.
- Exigence de cohérence sans tomber dans des affirmations gratuites.

Faiblesse éventuelle :
Peut-être un manque de nuance sur le rôle des approches non formalisables. Cela dit, J'm'interroge ne nie pas l'existence de réalités comme l'intuition ou d'expériences non formalisables, mais il souligne que toute tentative d'en tirer un discours explicatif sans rigueur conduit logiquement à des propos incohérents ou non objectifs.

👉 Verdict : Les critiques faites à J'm'interroge reposent souvent sur des incompréhensions de son propos et ne réfutent pas réellement ses arguments, au demeurant très solides.


.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 07:40

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 09 févr.25, 06:58 .
@ ronronladouceur,
Allez, ça devient un peu trop compliqué, voire fastidieux...

Mais tenez, j'aimerais bien votre point de vue à propos d'un commentaire sur le paradoxe Russell...

IA : ''Supposons qu'il existe un ensemble RR qui contient tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes. Alors, on se pose la question suivante : est-ce que l'ensemble RR se contient lui-même ?

Si RR se contient lui-même, alors, par définition, il ne doit pas se contenir lui-même (car RR est censé contenir seulement les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

Si RR ne se contient pas lui-même, alors, par définition, il doit se contenir lui-même (car RR doit contenir tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

Ce raisonnement mène à une contradiction, ce qui montre l'absurdité du paradoxe.''

À ce point de vue, le moins qu'on puisse dire, c'est que le paradoxe de Russell est en soi paradoxal...
Modifié en dernier par ronronladouceur le 09 févr.25, 12:21, modifié 1 fois.

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 08:21

Message par J'm'interroge »

ronronladouceur a écrit : 09 févr.25, 07:40 Allez, ça devient un peu trop compliqué, voire fastidieux...
La logique, ce n'est pas évident à tout le monde en effet. D'où le fait que savoir bien lire un texte argumentatif logiquement articulé et le comprendre peut être fastidieux pour beaucoup de gens.

ronronladouceur a écrit : 09 févr.25, 07:40 À ce point de vue, le moins qu'on puisse dire, c'est que le paradoxe de Russell est en soi paradoxal...
Tu viens de découvrir qu'un paradoxe, c'est paradoxal...

Mdr.
.
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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 08:44

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 09 févr.25, 08:21 La logique, ce n'est pas évident à tout le monde en effet. D'où le fait que savoir bien lire un texte argumentatif logiquement articulé et le comprendre peut être fastidieux pour beaucoup de gens.
Évidemment comprendre un argumentaire logiquement articulé ne signifie pas être automatiquement d'accord...

Et ma demande??

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 08:50

Message par J'm'interroge »

ronronladouceur a écrit : 09 févr.25, 08:44 Évidemment comprendre un argumentaire logiquement articulé ne signifie pas être automatiquement d'accord...
Non, mais Lol, tu ne l'as pas compris, pas plus d'ailleurs que celui que t'a généré ton IA. Puisque qu'elle était HS sur quasiment toute la ligne.

ronronladouceur a écrit : 09 févr.25, 08:44 Et ma demande??
Quelle demande ?

C'est le paradoxe de Russell. Qu'est-ce que tu veux savoir ?
.
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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 09:01

Message par vic »

a écrit :J'minterroge a dit : Enfin, tu dis "la réalité". Mais si tu y vois la "Totalité", soit le "Grand Tout englobant tout" : tu ne tiens pas compte toi-même du théorème d'incomplétude que tu invoques. En effet, si tu le comprenais bien, ainsi que le non sens du concept d'ensemble de tous les ensembles, tu comprendrais aussi que tout concept de réalité vue comme un Tout complet comprenant tout est lui-même forcément incomplet.
Non .
"L'univers est l'ensemble de tout ce qui existe " utilise la logique informelle ( l'univers n'ayant pas de forme ) . Le théorie de Goedel qui utilise et ne s'applique qu'au système formel ne s'y applique pas .
a écrit :J'minterroge a cité GPT: "J'm'interroge rappelle correctement que le théorème de Gödel ne concerne pas directement la capacité des mathématiques à décrire la réalité, mais plutôt les limites internes des systèmes formels."
Justement , le théorème de Goedel pourrait très bien révéler qu'il faut faire appel à un système non formel pour pouvoir décrire la réalité complètement puisque le système formel ne peut la décrire qu'incomplètement .
a écrit :J'minterroge a cité GPT: Amélioration possible : Il aurait pu préciser que si certains phénomènes ne sont pas totalement formalisables, cela ne signifie pas qu'ils échappent à toute forme de rigueur logique.
Oui, donc GPT montre que la logique informelle a toute sa valeur logique et que la logique n'est pas limitée à la logique formelle .
a écrit :J'minterroge a cité GPT:t J'm'interroge rappelle le problème fondamental d'un ensemble de tous les ensembles et applique ce raisonnement à la notion d'univers. Il explique bien que cette conception mène à une contradiction logique.
Contradiction logique uniquement dans un système formel , pas en utilisant la logique informelle .
a écrit :J'minterroge cite chat GPT : Il aurait pu indiquer que la physique et la cosmologie traitent de l'univers comme un modèle basé sur des observations, sans chercher à en faire un "Grand Tout métaphysique".
Tout le monde peut faire l'expérience qu'il vie bien dans l'univers et que l'univers est l'ensemble de tout ce qui existe et n'a pas de forme .
C'est expérimental .
Ce qui est non formel peut être parfois expérimenté , comme les pensées sont non formelles et peuvent être expérimentées par celui qui pense .Idem pour les émotions
Modifié en dernier par vic le 09 févr.25, 10:03, modifié 7 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 09:38

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 09 févr.25, 08:50 Quelle demande ?
Mais tenez, j'aimerais bien votre point à propos d'un commentaire sur le paradoxe Russell...

IA : ''Supposons qu'il existe un ensemble RR qui contient tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes. Alors, on se pose la question suivante : est-ce que l'ensemble RR se contient lui-même ?

Si RR se contient lui-même, alors, par définition, il ne doit pas se contenir lui-même (car RR est censé contenir seulement les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

Si RR ne se contient pas lui-même, alors, par définition, il doit se contenir lui-même (car RR doit contenir tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

Ce raisonnement mène à une contradiction, ce qui montre l'absurdité du paradoxe.''
Modifié en dernier par ronronladouceur le 09 févr.25, 12:22, modifié 1 fois.

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 09:53

Message par vic »

Le paradoxe de Russel ne devient un paradoxe que dans un système formel .
IL devient caduque dans un système informel .
Puisque l'idée de contenu et de contenant n' a rien à faire quand on parle d'un ensemble informel qui n'a pas de de forme , comme l'univers .


Univers sans Forme : L'idée d'un univers sans forme s'inscrit dans un cadre informel. L'univers est pensé comme une totalité indifférenciée qui inclut tout ce qui existe, mais sans être défini par des caractéristiques spécifiques ou des structures formelles. Dans ce contexte, les notions de contenu et de contenant n'ont pas de sens strict, car il n'y a pas de frontières ou de limites formelles. Puisque l'univers est tout , il n'est rien en particulier .

Caducité du Paradoxe de Russell dans un Système Informel

Absence de Référence Formelle : Dans un système informel, l'univers sans forme n'a pas de référence formelle. Il est une totalité indifférenciée qui inclut tout ce qui existe, mais sans être défini par des caractéristiques particulières. Cela évite les problèmes d'auto-référence et les paradoxes de la totalité, car il n'y a pas de structure formelle à laquelle se référer.
Flexibilité et Intuition : Dans un système informel, les concepts peuvent être pensés de manière plus flexible et intuitive. Les notions de contenu et de contenant ne sont pas rigoureusement définies, ce qui permet d'éviter les paradoxes qui surviennent dans les systèmes formels.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 11:29

Message par J'm'interroge »

.
@ ronron,

Ça ne sert à rien de me remettre le message, si tu n'as pas de question précise.

C'est le paradoxe de Russell. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

________________

J'm'interroge a écrit :ChatGPT : Amélioration possible : Il aurait pu préciser que si certains phénomènes ne sont pas totalement formalisables, cela ne signifie pas qu'ils échappent à toute forme de rigueur logique.
vic a écrit : 09 févr.25, 09:01 Oui, donc GPT montre que la logique informelle a toute sa valeur logique et que la logique n'est pas limitée à la logique formelle .
Il dit le contraire. Ce qu'il dit implique que ces phénomènes qui ne sont pas totalement formalisables doivent l'être au moins en partie, car sans cela ils n'auraient aucune rigueur.

J'm'interroge a écrit :ChatGPT : J'm'interroge rappelle le problème fondamental d'un ensemble de tous les ensembles et applique ce raisonnement à la notion d'univers. Il explique bien que cette conception mène à une contradiction logique.
vic a écrit : 09 févr.25, 09:01 Contradiction logique uniquement dans un système formel , pas en utilisant la logique informelle .
Prouve le ! Car si tu ne le prouves pas, je peux simplement te démentir tout aussi informellement sans rien avoir à ajouter.

J'm'interroge a écrit :Il aurait pu indiquer que la physique et la cosmologie traitent de l'univers comme un modèle basé sur des observations, sans chercher à en faire un "Grand Tout métaphysique".
vic a écrit : 09 févr.25, 09:01 Tout le monde peut faire l'expérience qu'il vie bien dans l'univers et que l'univers est l'ensemble de tout ce qui existe et n'a pas de forme .
Non. Je n'expérimente pas ce que tu dis. Je n'expérimente pas du tout que je vivrais dans l'univers définis comme l' "ensemble tout ce qui existe et qui n'aurait pas de forme". Je penses que tu délires vic. À moins que tu ne saches pas ce que tu dis en le disant. Tu dis des trucs sans te rendre compte de ce que tu dis, ni de ce que cela implique. Lol.

vic a écrit : 09 févr.25, 09:01 C'est expérimental .
Ce qui est non formel peut être parfois expérimenté , comme les pensées sont non formelles et peuvent être expérimentées par celui qui pense .Idem pour les émotions
La vue d'un arbre c'est une forme. Ça c'est le genre de choses que j'expérimente. Donc selon toi, la vue d'une arbre ne ferait pas partie de l' "ensemble de ce qui existe" ?

Tu tiens des propos bien étranges vic...

________________

vic a écrit : 09 févr.25, 09:53 Le paradoxe de Russel ne devient un paradoxe que dans un système formel .
Prouve le ! Car si tu ne le prouves pas, je peux simplement te démentir tout aussi informellement sans rien avoir à ajouter.

vic a écrit : 09 févr.25, 09:53 IL devient caduque dans un système informel .
Prouve le ! Car si tu ne le prouves pas, je peux simplement te démentir tout aussi informellement sans rien avoir à ajouter.

vic a écrit : 09 févr.25, 09:53 Puisque l'idée de contenu et de contenant n' a rien à faire quand on parle d'un ensemble informel qui n'a pas de de forme , comme l'univers .
Et mes fesses ? Elles n'ont pas de formes ?

Elles font peut-être partie d'un autre ensemble de ce qui existe mais qui a une forme cette fois ? Ensemble qui ne serait pas le même que celui de l'univers sans forme ?

Aille aille aille...

vic a écrit : 09 févr.25, 09:53 Univers sans Forme : L'idée d'un univers sans forme s'inscrit dans un cadre informel. L'univers est pensé comme une totalité indifférenciée qui inclut tout ce qui existe, mais sans être défini par des caractéristiques spécifiques ou des structures formelles. Dans ce contexte, les notions de contenu et de contenant n'ont pas de sens strict, car il n'y a pas de frontières ou de limites formelles. Puisque l'univers est tout , il n'est rien en particulier .
Ton cadre informel c'est pour te permettre d'affirmer n'importe quoi sans avoir à le démontrer ? C'est ça ?

vic a écrit : 09 févr.25, 09:53 Caducité du Paradoxe de Russell dans un Système Informel

Absence de Référence Formelle : Dans un système informel, l'univers sans forme n'a pas de référence formelle. Il est une totalité indifférenciée qui inclut tout ce qui existe, mais sans être défini par des caractéristiques particulières. Cela évite les problèmes d'auto-référence et les paradoxes de la totalité, car il n'y a pas de structure formelle à laquelle se référer.
Flexibilité et Intuition : Dans un système informel, les concepts peuvent être pensés de manière plus flexible et intuitive. Les notions de contenu et de contenant ne sont pas rigoureusement définies, ce qui permet d'éviter les paradoxes qui surviennent dans les systèmes formels.
Ceci n'est que du blabla informel sans la moindre valeur logique et par conséquent sans la moindre rigueur...
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 12:24

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 09 févr.25, 11:29 .
@ ronron,

Ça ne sert à rien de me remettre le message, si tu n'as pas de question précise.

C'est le paradoxe de Russell. Qu'est-ce que tu veux savoir ?
Désolé, ma formulation était incomplète (j'ai corrigé.) Je demandais votre point de vue... Parce que je ne suis pas certain de comprendre ce qui est dit...

Re: IA : ''Supposons qu'il existe un ensemble RR qui contient tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes. Alors, on se pose la question suivante : est-ce que l'ensemble RR se contient lui-même ?

Si RR se contient lui-même, alors, par définition, il ne doit pas se contenir lui-même (car RR est censé contenir seulement les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

Si RR ne se contient pas lui-même, alors, par définition, il doit se contenir lui-même (car RR doit contenir tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes)...

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 09 févr.25, 23:16

Message par vic »

a écrit :J'minterroge a dit :Il dit le contraire. Ce qu'il dit implique que ces phénomènes qui ne sont pas totalement formalisables doivent l'être au moins en partie, car sans cela ils n'auraient aucune rigueur.
Si les phénomènes non formalisables n'ont pas de forme , on ne peut pas accéder à ces phénomènes par la forme pour décider qu'ils n'auraient aucune rigueur .
Conclusion , impossible de démontrer que les phénomène non formalisables n'auraient aucune rigueur ou iraient contre la rigueur .
En fait ton procédé est circulaire , puisque tu essais d'analyser la logique informelle à l'aide de la logique formelle .

En plus tu essais de nous démontrer qu'un phénomène existe que si on le prouve .
C'est tout aussi circulaire et cela utilise un procédé d'autoréférence .
Autrement dit , il est tout à fait permis de penser qu'il existe des phénomènes qu'on n'a pas encore prouvé ou qu'on ne peut pas prouver .
La réalité ne se réduit pas nécessairement aux preuves qu'on peut trouver.
Où alors il faut que tu nous démontres ce que tu énonces .
a écrit :j'minterroge a dit : Prouve le ! Car si tu ne le prouves pas, je peux simplement te démentir tout aussi informellement sans rien avoir à ajouter.
Non , on ne peut rien démentir ou non informellement .
Dans la logique informelle , il n'y a pas absolument de vrai ou de faux .


Dans la logique informelle, il n'existe pas de critères stricts de vérité ou de fausseté comme dans la logique formelle. La logique informelle se concentre davantage sur l'analyse des arguments dans le langage naturel et sur l'évaluation de leur force, de leur cohérence et de leur pertinence. Elle s'intéresse à la manière dont les arguments sont construits et présentés, plutôt qu'à leur validité formelle.

Voici quelques points clés de la logique informelle :

Analyse des arguments : La logique informelle examine comment les prémisses soutiennent la conclusion dans un argument. Elle évalue si les raisons données sont suffisantes et pertinentes pour justifier la conclusion.

Fallacies (sophismes) : Elle identifie et analyse les erreurs de raisonnement courantes, comme les sophismes, qui peuvent affaiblir un argument.

Contexte et pragmatique : La logique informelle prend en compte le contexte dans lequel un argument est présenté, y compris les aspects pragmatiques comme l'intention de l'orateur et l'audience visée.

Critères de force argumentative : Au lieu de se concentrer sur la vérité ou la fausseté, la logique informelle évalue la force d'un argument en termes de plausibilité, de crédibilité et de cohérence.
a écrit :J'minterroge a dit : En résumé, la logique informelle ne s'intéresse pas tant à déterminer si une proposition est vraie ou fausse, mais plutôt à évaluer comment bien un argument est construit et présenté dans le langage courant.

Et mes fesses ? Elles n'ont pas de formes ?

Elles font peut-être partie d'un autre ensemble de ce qui existe mais qui a une forme cette fois ? Ensemble qui ne serait pas le même que celui de l'univers sans forme ?

Tes fesses ne sont ni à l'intérieur ni à l'extérieur de moi par exemple en logique informelle .
En logique informelle il n'existe pas de forme ou de non forme .
La subdivision en forme ou non forme demeure conventionnelle plutôt que réelle.
L'utilisation de la logique informelle m'a permis par exemple de comprendre que la différence entre réalité et convention était très ambigue .
a écrit :J'minterroge a dit : Ton cadre informel c'est pour te permettre d'affirmer n'importe quoi sans avoir à le démontrer ? C'est ça ?
Non , la logique informelle ne statue pas en divisant les choses de telle un ou telle manière pour affirmer ou ne pas affirmer .
je pense seulement que définir que "l'univers est l'ensemble de tout ce qui existe "n'est pas incompatible avec la logique informelle .
Du reste , la logique informelle ne statuera pas particulièrement sur le fait que cette proposition soit fausse ou vraie .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 10 févr.25, 04:15

Message par J'm'interroge »

.
@ ronron,

ronronladouceur a écrit : 09 févr.25, 12:24 Désolé, ma formulation était incomplète (j'ai corrigé.) Je demandais votre point de vue... Parce que je ne suis pas certain de comprendre ce qui est dit...

Re: IA : ''Supposons qu'il existe un ensemble R qui contient tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes. Alors, on se pose la question suivante : est-ce que l'ensemble R se contient lui-même ?

- Si R se contient lui-même, alors, par définition, il ne doit pas se contenir lui-même (car R est censé contenir seulement les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes).

- Si R ne se contient pas lui-même, alors, par définition, il doit se contenir lui-même (car R doit contenir tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes)...
Ok, c'est plus clair.
(J'ai modifié le texte)

Ce texte explique le paradoxe que constitue un ensemble particulier R : l'ensemble des ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes, qui doit pourtant être contenu dans E : l'ensemble de tous les ensembles, sans quoi E ne serait pas l'ensemble de tous les ensembles. Ce qui étend le paradoxe à E.


Pour que ce soit plus simple à comprendre, prenons un exemple clair illustrant pourquoi l'ensemble de tous les ensembles est impossible en raison du paradoxe de Russell.

À cette fin, remplaçons le terme "ensemble" par le terme "liste". Considérons la liste de toutes les listes, L, qui est formellement équivalente à l'ensemble de tous les ensembles E.

- Imaginons donc que nous essayons de créer la liste L contenant toutes les listes possibles.

- Considérons le fait qu'il existe deux sortes de listes : les listes qui se mentionnent elles-mêmes comme élément, et les listes ne se mentionnent pas elles-mêmes comme élément.

- Considérons maintenant une liste spéciale R qui mentionne toutes les listes qui ne se mentionnent pas elles-mêmes.

La question est : R est-elle mentionnée dans R ?

----- Si R est mentionnée dans R, alors par définition, R ne doit pas être dans R. Contradiction !

----- Si R n'est pas dans R, alors elle satisfait la définition de R et devrait donc être dans R. Encore une contradiction !

Conclusion 1 : Puisque L est censée contenir toutes les listes, elle devrait contenir R aussi. Mais R est une liste qui ne peut pas exister sans contradiction. Donc L ne peut pas exister non plus sans contradiction.

Conclusion 2 : E étant strictement équivalent à L, E de même, ne peut pas exister sans contradiction.


Un peu plus clairement encore :


Illustration :

Imaginons une liste de toutes les listes, que nous appellerons L.

L est censée mentionner toutes les listes possibles, y compris elle-même (car L est aussi une liste).


Deux types de listes :

- Les listes qui se mentionnent elles-mêmes : ces listes contiennent leur propre nom comme élément.
Par exemple, une liste appelée "MaListe" qui contient l'élément "MaListe".

- Les listes qui ne se mentionnent pas elles-mêmes : ces listes ne contiennent pas leur propre nom comme élément.
Par exemple, une liste appelée "ListeA" qui contient "Pomme", "Banane", mais pas "ListeA".


La liste spéciale R :

Définissons une liste R qui contient toutes les listes qui ne se mentionnent pas elles-mêmes.

Autrement dit, R est la liste de toutes les listes qui ne sont pas des éléments d'elles-mêmes.


Le paradoxe :

- Si R est mentionnée dans R, alors par définition, R ne doit pas être dans R. Contradiction !

- Si R n'est pas dans R, alors elle satisfait la définition de R et devrait donc être dans R. Encore une contradiction !


Pourquoi cela pose problème pour L :

L est censée être la liste de toutes les listes, donc elle doit contenir R.

Mais R ne peut pas exister sans contradiction, comme nous venons de le voir.

Donc, L ne peut pas exister sans contradiction non plus, car si L existait, L devrait contenir R, qui ne peut pas exister sans contradiction.


Conclusion :

La liste R ne peut ni se mentionner elle-même ni ne pas se mentionner sans entraîner une contradiction.

Cela signifie que R ne peut pas exister.

Mais si R ne peut pas exister, alors la liste L (qui est censée contenir toutes les listes) ne peut pas exister non plus, car L devrait contenir R.

De même, l'ensemble de tous les ensembles E ne peut pas exister, car formellement, il est strictement équivalent à E et conduirait donc au même paradoxe.


En résumé, l'analogie des listes montre clairement pourquoi l'idée d'un ensemble de tous les ensembles (ou d'une liste de toutes les listes) est impossible : elle mène à des contradictions logiques, comme le montre le paradoxe de Russell.


Ce raisonnement montre que l'ensemble de tous les ensembles (ou une liste de toutes les listes) conduit à une contradiction interne. C'est pourquoi, en mathématiques formelles, un tel ensemble ne peut exister dans la théorie des ensembles classique (ZFC), qui impose des restrictions pour éviter ce genre de paradoxe.

- 1. Axiome de régularité : Il interdit les ensembles qui se contiennent eux-mêmes, ce qui empêche des paradoxes circulaires.

- 2. Axiome de séparation : Il oblige de définir un ensemble qu'à partir d'éléments d'ensembles déjà constitués.

- 3. Axiome de l'extensionalité : Il stipule que deux ensembles sont égaux si et seulement si leurs éléments sont les mêmes.

- 4. Axiome du choix : Il permet de faire des sélections arbitraires d'éléments dans des ensembles infinis sans contradiction.

Ces axiomes assurent la cohérence de la théorie des ensembles, et préservent en particulier des constructions problématiques comme celle d'un ensemble contenant tous les ensembles.


_______________


J'm'interroge a écrit :Il dit le contraire. Ce qu'il dit implique que ces phénomènes qui ne sont pas totalement formalisables doivent l'être au moins en partie, car sans cela ils n'auraient aucune rigueur.
vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Si les phénomènes non formalisables n'ont pas de forme , on ne peut pas accéder à ces phénomènes par la forme pour décider qu'ils n'auraient aucune rigueur .
Et surtout : on ne peut pas logiquement parler des phénomènes comme s'ils avaient une rigueur, car, s'ils ne sont pas formalisables, l'on ne peut en rien le prouver.

De plus parler de rigueur pour ce qui est des phénomènes, n'a aucun sens, et il n'est pas question ici des phénomènes, mais des raisonnements prétendument rigoureux qui ne seraient pas formels.

Ta remarque est donc non seulement pertinente en rien, mais qui plus est hors sujet.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16
En fait ton procédé est circulaire , puisque tu essais d'analyser la logique informelle à l'aide de la logique formelle .
En quoi ce serait circulaire Lol. Tu ne le montres en rien.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 En plus tu essais de nous démontrer qu'un phénomène existe que si on le prouve .
Non, puisque je ne parle pas des phénomènes mais des propos illogiques qui sont les tiens et que tu prétends rigoureux sans le moindre argument valable ni le plus petit début de preuve logique.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 La réalité ne se réduit pas nécessairement aux preuves qu'on peut trouver.
Où alors il faut que tu nous démontres ce que tu énonces .
Sauf que je n'énonce rien sur la réalité, si ce n'est qu'elle n'est pas une totalité toute englobante. Tu dévies.

En effet, ce que tu dis là ne prouve ni que j'ai tort de nier une réalité toute englobante, ni que tu as raison d'affirmer le contraire.

J'm'interroge a écrit :Prouve le ! Car si tu ne le prouves pas, je peux simplement te démentir tout aussi informellement sans rien avoir à ajouter.
vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Non , on ne peut rien démentir ou non informellement .
Dans la logique informelle , il n'y a pas absolument de vrai ou de faux .
Qui parle d'absolu en matière de vérité ou de fausseté ? Tu mélanges les concepts.

En "logique informelle" si je te suis : l'on peut donc tout affirmer et son contraire sans avoir à le justifier par un raisonnement ?

Ce n'est pas ce que je nomme une logique. Mdr.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Dans la logique informelle, il n'existe pas de critères stricts de vérité ou de fausseté comme dans la logique formelle. La logique informelle se concentre davantage sur l'analyse des arguments dans le langage naturel et sur l'évaluation de leur force, de leur cohérence et de leur pertinence. Elle s'intéresse à la manière dont les arguments sont construits et présentés, plutôt qu'à leur validité formelle.
Ok, donc tu dis qu'en "logique informelle" l'on juge d'un raisonnement ou de la valeur d'un argument sans bien savoir comment, autrement dit au pif ?

Si non, explique précisément comment tu fais pour évaluer un raisonnement proposé, analyser des arguments, évaluer leur force, etc.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Voici quelques points clés de la logique informelle :

Analyse des arguments : La logique informelle examine comment les prémisses soutiennent la conclusion dans un argument. Elle évalue si les raisons données sont suffisantes et pertinentes pour justifier la conclusion.
Comment examine-t-elle et évalue-t-elle cela ? Au pif ? Tu ne l'expliques pas.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Fallacies (sophismes) : Elle identifie et analyse les erreurs de raisonnement courantes, comme les sophismes, qui peuvent affaiblir un argument.
Comment conclues-tu que tel propos est un sophisme ? Au pif ? Tu ne l'expliques pas.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Contexte et pragmatique : La logique informelle prend en compte le contexte dans lequel un argument est présenté, y compris les aspects pragmatiques comme l'intention de l'orateur et l'audience visée.
Comment les prend-elle en compte ? Au pif ? Tu ne l'expliques pas.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Critères de force argumentative : Au lieu de se concentrer sur la vérité ou la fausseté, la logique informelle évalue la force d'un argument en termes de plausibilité, de crédibilité et de cohérence.
Comment l'évalue-t-elle ? Au pif ? Tu ne l'expliques pas.

vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 En résumé, la logique informelle ne s'intéresse pas tant à déterminer si une proposition est vraie ou fausse, mais plutôt à évaluer comment bien un argument est construit et présenté dans le langage courant.
Comment l'évalue-t-elle ? Au pif ? Tu ne l'expliques pas.


Et une logique formelle ne serait pas capable de faire tout ce que tu énumères ?

vic a écrit :Puisque l'idée de contenu et de contenant n' a rien à faire quand on parle d'un ensemble informel qui n'a pas de de forme , comme l'univers .
J'm'interroge a écrit : Et mes fesses ? Elles n'ont pas de formes ?

Elles font peut-être partie d'un autre ensemble de ce qui existe mais qui a une forme cette fois ? Ensemble qui ne serait pas le même que celui de l'univers sans forme ?
vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Tes fesses ne sont ni à l'intérieur ni à l'extérieur de moi par exemple en logique informelle .
En logique informelle il n'existe pas de forme ou de non forme .
La subdivision en forme ou non forme demeure conventionnelle plutôt que réelle.
L'utilisation de la logique informelle m'a permis par exemple de comprendre que la différence entre réalité et convention était très ambigue .
Lol. Tu ne comprendras rien de cette manière.

Tu ne remarques même pas que tu racontes n'importe quoi.

J'm'interroge a écrit :Ton cadre informel c'est pour te permettre d'affirmer n'importe quoi sans avoir à le démontrer ? C'est ça ?
vic a écrit : 09 févr.25, 23:16 Non , la logique informelle ne statue pas en divisant les choses de telle un ou telle manière pour affirmer ou ne pas affirmer .
je pense seulement que définir que "l'univers est l'ensemble de tout ce qui existe "n'est pas incompatible avec la logique informelle .
Du reste , la logique informelle ne statuera pas particulièrement sur le fait que cette proposition soit fausse ou vraie .
Définir l'univers comme l'ensemble de tout ce qui existe n'est simplement pas logique. Et si ta "logique informelle" ne te permet pas de le comprendre ou pire de comprendre le contraire, c'elle qu'elle na rien d'une logique à proprement parler, informelle ou non.
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 10 févr.25, 05:30

Message par Stop ! »

Il me semble que l'impossibilité d'existence de la liste R n'entraîne pas celle de la liste L
puisque la nécessité pour L de contenir toutes les listes ne concerne que des listes viables.

Mais je dis ça....

J'm'interroge

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Re: Pourquoi la théorie des multivers est une théorie plus cohérente que le créationnisme

Ecrit le 10 févr.25, 05:44

Message par J'm'interroge »

Stop ! a écrit : 10 févr.25, 05:30 Il me semble que l'impossibilité d'existence de la liste R n'entraîne pas celle de la liste L
puisque la nécessité pour L de contenir toutes les listes ne concerne que des listes viables.

Mais je dis ça....
Ah mais l'on y a pensé :

Si l'on accepte E, l'ensemble de tous les ensembles, alors on doit aussi accepter R, l'ensemble des ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes, car il suit la même logique de construction. Mais R mène à un paradoxe (Russell). Ce qui rend E également paradoxal.

Accepter E implique d'accepter R, or R est paradoxal, donc E l'est aussi.


(Dans une théorie naïve des ensembles, un ensemble peut être défini en regroupant tous les objets qui satisfont une certaine propriété. Par exemple, l'ensemble E est construit en prenant tous les ensembles existants. De la même manière, on peut définir R comme l'ensemble de tous les ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes.)
.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 10 févr.25, 05:48, modifié 1 fois.
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