Dans ce cas, merci de mettre un glossaire à la fin de tes posts pour nous permettre de comprendre le sens de certains mots qui pourrait nous echapperOrangino a écrit :Bécassine est un compliment.

Ah bon. On en apprends tout les jours.Orangino a écrit :Parle pour toi bécassine. Les grecs antiques avaient déjà élaboré des réflexions sur l'existence ou inexistence de dieu.
Et bien avant ça, je te signale que la réflexion de l'homme devance sa conceptualisation de l'idée de dieu.
L'homme était athée avant d'inventer dieu.
Il n'est nullement question d'un monopolisation de la spiritualite par les chretiens et autre monotheismes.Erriep a écrit :Bonjour Ahasverus
En gros, c'est une querelle sémantique plus qu'une question de principes.. Le terme d'esprit est tellement polysémique qu'on peut lui donner à peu près n'importe quelle acception avec l'assurance de faire concorder ses convictions avec une au moins des définitions fournies par le dictionnaire. Et partant, endosser fièrement sa couronne de lauriers !
Si l'on considère que l'esprit est un principe totalement immatériel (et non la manifestation de l'activité neuronale) et qu'on est soi-même moniste matérialiste, il y a évidemment contradiction à parler de spiritualité.
Mais on peut être athée et dualiste !!
On peut également considérer (ce qui est mon cas) que la spiritualité désigne ce qui a trait à la vie de l'esprit, en particulier aux concepts abstraits, à la morale, aux questions existentielles... Alors certes, l'opposition archétypique entre le "hautement spirituel" et le "bassement matériel" est directement issue du christianisme, mais il n'est pas interdit et nullement contradictoire de la mobiliser en tant qu'incroyant.
En réalité, chacun essaye d'annexer ou de conserver l'usage de la notion de spiritualité parce qu'elle possède une connotation laudative, c'est de bonne guerre.. Pour le catholique, le monopole de la spiritualité présente l'insigne avantage de renvoyer l'athée à sa corporalité, à sa temporalité, à sa coupure fondamentale d'avec le divin : à l'extrème, on peut même prolonger cette position jusqu'à en faire un pourceau d'Epicure, qui se vautre dans la fange de ce bas monde et refuse de s'"élever" vers le Ciel..
Pour l'athée, il s'agit au contraire de refuser cette disqualification en rappelant que l'athéisme est le fruit d'une réflexion, d'un travail de l'esprit, et constitue une vision du monde à part entière qui peut prendre source dans certaines traditions antiques ou dans des travaux philosophiques plus contemporains. Elle lui permet, à l'extrème, de proclamer sa clairvoyance, sa perspicacité, et de refuser l'association de l'athéisme à l'impensé voire à l'animalité (cf également la bestialisation assez systématique des mécréants ou des associateurs, les "païens" de l'époque, dans le Coran).
Oui, bien sur d'accord, mais avec un caveat .
L'anetre de l'homme qui s'est dresse sur ses pattes de derriere pour regarder au dessus des grandes herbes dans la savane d'Afrique de l'Est a ete athee jusqu'a ce qu'il aie assez de reflexions pour se poser des questions.
C'est un affirmation gratuite, totalement infondée et loufoque. La réflexion n'est pas le propre de l'homme. C'est un dogme anthropocentriste, typique aux croyants qui prêtent à "l'homme fils de dieu", des qualités que d'autres créatures possèdent aussi et partagent aussi. Ce que je ne reproche pas dans le site où on se trouve.L'homme a decouvert Dieu a peu pres immediatement apres qu'il a commence a reflechir parce qu'il etait en face de phenomenes qu'il ne pouvait comprendre, le plus important etant la mort. Si on ne croit pas a une vie apres la mort, on n'enterre pas les cadavres avec des objets, bijoux, etc
Je ne sais pas où tu as vu qu'on considérait Siddhartha Gautama comme l'archétype de l'athée !! En tous les cas, pas sous nos longitudes... Le bouddhisme accepte souvent l'existence de Dieux ou de puissances surnaturelles en toile de fond mais ne la met généralement pas au centre de sa quête spirituelle ni ne leur accorde de dimension démiurgique. Cela n'en fait pas une philosophie ou une spiritualité athée, au sens strict du terme. Dans une acception plus large, on pourrait à la rigueur parler, comme le fait George Minois, d'athéisme pratique, pour désigner la marginalisation de fait des divinités traditionnelles dans certaines formes de pratique bouddhique mais concrètement, le bouddhisme du Grand Véhicule a divinisé le Bouddha et introduit l'intercession de puissances surnaturelles, et de façon générale, les croyants combinent souvent la tradition philosophique et morale bouddhiste avec un substrat animiste. Bref, le bouddhisme ne discourt pas sur le Divin, laissant le champ libre à une pluralité d'interprétations, et c'est en partie ce qui fait sa richesse et sa tolérance.ahasverus a écrit : Il n'est nullement question d'un monopolisation de la spiritualite par les chretiens et autre monotheismes.
Le Taoiste qui venere l'esprit de ses ancetres croit il a un dieu quelconque? Non. On pourrait alors l'assimiler a une forme d'atheisme.
Croit il a quelque chose d'immateriel? Oui
Ca c'est une forme de spiritualite qui n'a aucun rapport a une forme de theisme.
L'erreur c'est d'associer spiritualite avec croyance. Croyance en quoi?
Gautama que tout le monde considere comme l'archetype de l'athee avait une vision spiritualiste. Il considerait les dieux comme non indispensable, si pas nefaste,acceptant d'une maniere intinsecte leur existence
C'est vrai, qu'est-ce qu'on se marre hein !!ahasverus a écrit :Je trouve marrant ceux qui disent que l'atheisme est le resultat d'une reflection.
Tu mélanges un peu tout, si bien qu'il est difficile de comprendre exactement ta posture.. Historiquement, l'athéisme n'a pu émergé dans la civilisation chrétienne européenne que sous les traits d'un arrachement hors de la pensée religieuse, ce qui lui a volontiers donné aux penseurs ou écrivains étiquetés comme tels un caractère polémique et anticlérical qu'on retrouve encore aujourd'hui dans des pays où la religion reste très prégnante, comme aux USA. C'est donc, effectivement et prioritairement, un retranchement, un refus d'accorder crédit à la "Weltanschauung" chrétienne, avant que d'être une réflexion autonome. Analytiquement, la notion même d'athéisme ne peut guère se concevoir sans être couplée à la conception, propre aux religions abrahamiques, d'un Dieu créateur unique et tout-puissant. Et concrètement, le terme même d'athée a d'ailleurs toujours fonctionné, jusqu'à très récemment, comme un marqueur négatif, un terme rhétorique employé pour déligitimer ses adversaires, y compris lorsque ceux-ci étaient théistes (dans les polémiques entre protestants et catholiques, vis à vis des hétérodoxies chrétiennes en général, entre courants de pensée divergents à l'intérieur même du dogme catholique, à l'encontre des libertins, des humanistes, des libres-penseurs, des déistes etc.).ahasverus a écrit :La forme d'atheisme la plus ancienne, le Carvaka, est en fait un anti clericanisme addresse aux pretres brahamiste qui a utilise la reflection pour demontrer qu'ils etaient inutile. La reflection est venue d'un besoin de justifier une conviction negative.
Lucrece dans son poeme "La nature des choses" dit en fait deux choses "N'ayez pas peur de la mort" et "Vous n'avez de comptes a rendre a personne". Deux idees negatives. L'abbe Maislier qui a le premier defini l'atheisme est un anti clerical. Autrement dit est parti sur un concept negatif
Dire que l'atheisme est le resultat d'une reflection est une autre maniere de dire que la croyance est le resultat d'un manque de reflection, c'est condamner le croyant a l'obscurentisme. Condamner l'athee a un bestialisme est tout aussi ridicule.
La seule maniere honnetement possible c'est d'avoir l'humilte de reconnaitre qu'on ne sait pas. Dire que ce qui ne se prouve pas n'existe pas est tout aussi innaceptable.
Je m'autorise une réaction, je suis d'accord avec les deux premières propositions, quant à la troisième je dis :Oh, un historien. Ben voilà, puisque tu confirmes ce que je disais pour conclure, je vais donc reconfirmer ce que je dis comme prologue : la réflexion de l'homme devance sa conceptualisation de l'idée de dieu
C'est comme je le dis coco :
> la pensée a précédé l'idée de dieu
> la pensée a conceptualisé l'idée de dieu
> l'homme a donc inventé dieu
Pour croire en Dieu, il faut d'abord admettre qu'il existe.<< Stéphane, crois-tu en dieu ou sais-tu que dieu existe ?>>
Dans le second cas, pourquoi y croire puisque tu le sais ? (Et tu le sais comment ?)
Si je te pose la question : << Crois-tu en dieu ?>>
me répondras-tu "Non " ?
???OUAH HA HA HA. Mon bon Stéphane, j'ai répondu à ta dernière remarque par la simple logique, et déjà le modo vient de la supprimer.
Je crois que tu ne saisis pas trop la différence entre croire et savoir.Je te posais aussi une question toute simple : Crois-tu en dieu ou sais-tu qu'il existe ?
Si tu le sais, pourquoi y croire ? Si tu y crois, est-ce à dire que t'es pas certain de son existence ?
Je ne peux te répondre je ne sais pas ce que tu as écrit. Ca devait être une insulte un truc dans le genre.Etait-ce une raison pour que l'admin supprime mon post ? Je me marre...
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