Le sujet étant contrôlé par des gens sectaires anticatholiques, je remets ici les dates des premiers évènements, qui ont coûté des millions de morts chez les catholiques, par la faute d'un criminel contre l'humanité : le parjures et traître Luther...
Une première fournée de précisions sur les protestantisme. D'autres suivront...
1506
Le pape Jules II, prestigieux mécène de Bramante, Michel-Ange, Raphaël... ayant décidé la construction de la Basilique Saint-Pierre et posé la première pierre, met en vente des indulgences afin d'en assurer le financements.
1513
Léon X, succédant à Jules II, renouvelle la vente d'indulgences. Dans le Saint-Empire le placement de ces assurances sur l'au-delà est confié aux dominicains, excluant les augustiniens (congrégation du renégat Luther) des bénéfices inhérents. C'est dans la pratique de ces ventes, dans les termes de leur pubicité qu'apparaît le vrai scandale.
1517
31 Octobre, Saint-Empire : afin d'en dénoncer le réel « trafic », le renégat Luther placarde sur les portes de la cathédrale de Wittenberg ses 95 thèses sur l'indulgence :
- 1ère en disant « faites pénitence... " Notre Seigneur et Maître Jésus-Christ a voulu que toute la vie des fidèles fût une vie de pénitence. »
- 95ème « Il faut exhorter les chrétiens à suivre le Christ dans la souffrance, la mort et l'Enfer et à croire que l'on va au ciel par de nombreuses difficultés, non lorsqu'on trouve que tout va bien. »
[Le parjure Luther, note de votre serviteur] n'a plus la conception catholique de la relation Créateur-créature, de la relation Dieu-Père-aimant à enfants-perfectibles. Il ne croit pas à la Rédemption par les oeuvres mais par la seule Foi, omettant semble-t-il la première Epître de saint-Paul aux Corinthiens (13, 2) : Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité (oeuvre), je ne suis rien. Le Nouvel Index Biblique protestant ne traite pas le mot « Charité ».
1518
Suisse : Zwingli dénonce à son tour le commerce des indulgences. En 1519 à Zurich, Zwingli élabore sa doctrine, proche du futur Calvin.
Octobre : Léon X mande auprès de Luther un légat apostolique, le cardinal Thomas Cajetan, puis un chevalier allemand, Carl von Militz. Par deux fois, Luther refuse toute conciliation.
1520
2 Mai : la Sorbonne commence l'examen des thèses de Luther.
15 Juin : la Bulle Exsurge Domine (« Lève-toi, Seigneur ») exhorte Luther à se rétracter.
30 Octobre : Luther excommunie Léon X qu'il qualifie d'Antéchrist. Il dénommera ainsi tous les papes jusque dans ses derniers écrits. Soit, mais de quelle Eglise exclut-il le Pape ? Et quelle peut en être la signification si l'on ne croit pas à la Communion des Saints ?
17 Novembre : Luther convoque un concile en qualifiant le pape d'hérétique. Les Cardinaux s'abstiennent de répondre à une convocation qui ne vient pas de Rome. La convocation des conciles est une prérogative pontificale. Il s'octroi donc un pouvoir qu'il refuse au pape.
10 Décembre : Luther brûle la Bulle Exsurge Domine devant la Ville de Wittenberg.
1521
3 Janvier : Bulle Cedet Romanum Pontifex (« Il convient au Pontife de Rome ») excommuniant Luther.
Avril : la Sorbonne condamne les thèses de Luther.
17 Avril, Diète de Worms : convoqué, Luther s'y rend en précisant : « Je suis légalement sommé de me rendre à la Diète, et je m'y rendrai au nom du Seigneur, dussé-je voir conjurés contre moi autant de démons qu'il y a de tuiles sur le toit des maisons. » Luther est mis au ban de l'Empire mais peut rentrer chez lui. Il se retire dans la forteresse de Wartbourg.
Réponse du berger, Charles-Quint fait brûler les livres de Luther.
« La ville de Zurich brûle les reliques, abolit les processions et les cultes des saints, supprime le célibat des prêtres et des moines et remplace la messe par un rituel plus modeste. »
« ... les progrès du protestantisme en Europe s'accompagnent partout de mutilations ou de destructions des images religieuses, des croix et des crucifix, des cloches, des orgues, des tombes, des ornements d'église et des vêtements sacerdotaux.
« Les réformés s'en prennent également aux traditions populaires dans lesquelles ils voient des motifs de péché. Dans les localités qu'ils contrôlent, les bals, la musique, la comédie, le gâteau des rois de l'Epiphanie ou les déguisements du carnaval sont interdits.
Saint-Empire : Ulrich von Hutten, proche de Luther mais d'emblée plus rigoureusement politique, rejoint le chevalier Sickingen, réformé se proclamant homme du Christ, avec l'appui de la petite aristocratie et des bourgeois, ils ravagent le Palatinat.
1524
Luther rompt avec l'humaniste Erasme, leurs préoccupations divergeant de plus en plus depuis 1517. Erasme est obligé de fuir à Fribourg en terre catholique, plaidant inlassablement la réconciliation.
« A Mélanchton, le subtil humaniste écrivait que Luther était étranger à la vraie culture, qu'il n'était au fond qu'un scolastique et de la pire espèce. »
Guerre des Paysans : insurrection générale des paysans allemands soulevés par Carlstadt et Münzer, proches de Luther, sur les principes religieux et politiques de celui-ci, participant de la notion pragmatique de Nation (communauté d'intérêts) contre celle poétique de Patrie (héritage commun). Les hostilités ayant commencées, Luther rejoint le parti des seigneurs qui voit en lui « ami de l'ordre » et les exhorte à la répression.
1525
15 mai : Luther publie Wieder die Mördischen und Raübischen Rotten der Bauern (Contre les Hordes Criminelles et Pillardes des Paysans).
« Il faut que le prince et seigneur songe ici qu'il est le ministre de Dieu et le serviteur de sa colère et que le glaive lui est confié afin qu'il fasse passer la justice sur les scélérats de ce genre... tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l'épée, secrètement ou en public, en songeant qu'il n'est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu'un rebelle. « Celui qui périra aux côtés des paysans sera livré au feu éternel de l'enfer... » « Il n'est pas question non plus de patience ou de miséricorde. Icic, c'est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. » « Poignardez, pourfendez et égorgez... » Ce sont les paroles de Luther.
Juillet : le massacre ystématique des luthériens insurgés par les seigneurs luthériens est achevé : bilan, 100 mille morts.
Zurich et Berne : début de la persécution des anabaptistes, réformés qui refusent le baptême des enfants et l'autorité de Zwingli.
Luther précise que chasteté n'est pas synonyme de célibat. Il épouse une ex-nonne, Catherine de Bora, et en assène la preuve : elle lui donne six enfants.
1526
Première Diète de Spire : les partisans de Luther obtiennent une relative tolérance au sein de l'Empire germanique ; en fait, les seigneurs ont la liberté de choisir la nouvelle religion.
1527 : là, ça commence à devenir extrêmement intéressant...
6 Mai, fête de la Pentecôte : sac de Rome par les milices luthériennes cu connétable de Bourbon. Cet événement est généralement occulté. Le dictionnaire Petit Robert capable des plus grandes envolées lyriques (18 lignes hors contexte historique) pour stigmatiser la saint-Barthélémy en 1572, a cette pudeur merveilleuse concernant le sac de Rome, relaté en une seule phrase : « Le sac de la ville par les Impériaux permit finalement d'améliorer l'urbanisme. » On n'hésitera pas à savourer ce finalement. Pour autant, ce qui précède ne manque pas d'intérêt. Ce ne sont pas les "Impériaux" qui attaquent Rome - Charles-Quint est un catholique éprouvé, très éprouvé même - mais les lansquenets luthériens, recrutés par Georg von Frunsdsberg, embauchés par le connétable, farouche luthérien.
Le matin de Pentecôte, les Romains sont à la messe (comme les Impériaux) ; c'est alors qu'il donne l'assaut au cri de « Vivat Lutherus Pontifex ! » Le pape Clément VII se réfugie dans le château Saint-Ange. Le massacre, le pillage et la destruction durent huit jours et feront selon les auteurs de 20 à 40 mille tués parmi les catholiques. Les tombeaux des Papes sont violés, leurs cadavres profanés, des écuries sont installées dans la Basilique, les cardinaux, accoutrés en prostituées, doivent défiler dans les rues juchés sur des ânes, les couvents forcés et les religieuses violées.
Si les Impériaux en avaient été les auteurs, le sac de Rome ne bénéficierait pas d'un tel silence dans les livres d'Histoire et les dictionnaires. Les méthodes employées rappellent la Guerre des Paysans et le sac du Palatinat par le chevalier Sickingen ; plus précisément encore, l'iconoclasme, les rituels blasphématoires et sacrilèges, la profanation des tombeaux, la tuerie systématique signent pour les luthériens : cette tétralogie accompagnera toujours les réformés jusqu'à la côte ouest des Amériques.
On insiste parfois sur la présence d'Espagnols dans les rangs du connétable : oui, confirmant que ces régiments suisses (landsknecht) sont composés de mercenaires.
Cela n'entraînera aucune riposte catholique.
Trois ans plus tard, l'Italie s'étant assurée la protection de Charles-Quint, certains auteurs l'accusent d'avoir provoqué ce sac mais cette affirmation ne trouvant que des fondements contraires, on préfère le plus souvent ignorer cette tuerie. Le Saint-Empire romain-germanique s'étend depuis Charlemagne à l'Italie, le titulaire est de facto roi des Romains et par sa naissance Charles-Quint, roi d'Espagne, est roi des Deux-Siciles.
Henri VIII voulant répudier sa femme Catherine d'Aragon parce qu'elle ne lui a pas donné de fils, commence la longue série de ses conversions menées au gré de ses velléités matrimoniales. Cette année-là, il pose les bases de l'anglicanisme.
Luther autorise Philippe, landgrave de Hesse, à épouser sa maîtresse du vivant de sa femme légitime, Christine de Saxe ; se basant en ceci sur la polygamie judaïque qui, disait-il, n'avait pas été expressément abrogée. Preuve évidente de la tolérance luthérienne.
Suède : la Diète soutenue par Gustave Ier Vasa, instaure le luthéranisme en religion d'Etat et annexe les terres de l'Eglise qui ne réagit pas.
1528
Des luthériens brisent une statue de la Vierge à Paris.
Peut-on priver les Français de Notre Dame qui est la Reine de France et dont les cathédrales rythment le Royaume ?
Une procession expiatoire grandiose est organisée, à laquelle participe le Roi François Ier en habit de pénitent.
1529
Suisse : les cantons luthériens déclarent la guerre aux paysans des cantons pauvres restés catholiques.
Saint-Empire : les luthériens interdisent le culte catholique à Strasbourg et à Mulhouse.
Mars / Avril, seconde Diète de Spire. Les seigneurs réformés, s'étant montrés particulièrement intransigeants envers leurs sujets catholiques, perdent certaines libertés acquises à la première Diète.
« ...à Spire, la Diète d'Empire décide que le luthéranisme sera toléré là où il s'est établi, mais qu'on ne le laissera pas se développer ailleurs. Cinq princes et quatorze villes, acquis aux thèses de Luther, élèvent alors une "protestation", introduisant dans l'Histoire le terme "protestant".
Protestant : il faut bien comprendre ce mot dans son sens véritable, étymologique, disent les protestants (en allemand, langue de la Diète : Evangelischer) ; nous le faisons d'autant plus volontiers que nous connaissons la passion des réformés pour le latin. Protester, pro-testare, signifie pour témoigner ou témoigner devant et en ce sens, l'allemand emploie le verbe beteuern.
Devant la diète, les réformés protestent gegen, protestent contre : témoignant de leur opposition politique, ils revendiquent.
A Spire, l'empereur, devant les pratiques systématiques mises en oeuvre par ces intégristes, massacres, iconoclasmes, intrusions dans la vie privée et suppressions des fêtes, est en devoir de se défendre et de protéger ses sujets.
La Sorbonne, contre la volonté de François Ier et en son absence, brûle Louis de Berquin, traducteur et diffuseur des écrits de Luther, auteur d'iconoclasme, dont celui de la Vierge l'année précédente.
Je m'arrête là pour aujourd'hui. Donc, les choses ne sont pas aussi manichéennes et simples, encore moins telles que l'on nous les a présentées à l'école...
Comment est né le protestantisme
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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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Comment est né le protestantisme
Ecrit le 12 juin16, 01:23Il y a deux histoires. D'abord l'Histoire officielle, menteuse, celle que l'on enseigne. Puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. Balzac
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Re: Comment est né le protestantisme
Ecrit le 12 juin16, 11:54En bref, Loup Ecossais est partisan de la simonie.
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