« Je veux qu’il soit absolument clair pour tout le monde dans les pays baltes : nous nous sommes engagés sur notre honneur sacré, les États-Unis d’Amérique… [par rapport] au traité de l’OTAN et à l’article 5, » a déclaré Biden après une rencontre avec le président lituanien Dalia Grybauskaite et d’autres dirigeants baltes.
Le sens des mots de Biden est le suivant : si l’un de ces petits États, dirigé par des régimes fanatiquement anti-russes, organise une provocation contre la Russie menant à un affrontement à la frontière, l’« honneur sacré » des États-Unis exige que le peuple américain soit plongé dans une guerre contre la deuxième puissance nucléaire du monde.
Quel est cet « honneur sacré » invoqué par M. Biden ? Est-ce le même « honneur » qui a conduit les États-Unis à envahir illégalement l’Irak et l’Afghanistan et à les transformer en enfers de mort et de destruction ? Est-ce la grandeur d’âme montrée lors de la fomentation des guerres par procuration qui ont détruit la Libye et la Syrie ? Ou bien le vice-président a-t-il à l’esprit l’incinération d’un hôpital de Médecins sans frontières à Kunduz, l’anéantissement de femmes et d’enfants dans les frappes de drones, la torture sadique effectuée sur les sites noirs de la CIA et les goulags d’Abu Ghraib et de Guantanamo Bay ?
Le criminel de guerre Biden appelle une question « d’honneur » la préparation du plus grand de tous les crimes de guerre : celui de précipiter la population mondiale dans une guerre opposant des pays dont les arsenaux nucléaires sont capables d’anéantir de nombreuses fois la civilisation humaine.
