Karlo a écrit :C'est que tu n'as pas bien compris : la communauté scientifique possède déjà des concepts qui décrivent ce que tu tiens absolument à appeler "race" pour des raisons mystérieuses.
Ah mais il n'y a rien de mystérieux en cela, puisque j'ai expliqué ma raison. Je disais "race" parce que le mot n'était pas définit scientifiquement.
Mais si tu possèdes déjà des concepts équivalents au mien quand je parle de "races", mais qui porteraient d'autres autre noms, cela me va tout-à-fait.
De quels concepts parles-tu, que je vérifie s'ils sont bien conformes à ce que je proposais d'identifier ?
Karlo a écrit :De plus, ce que tu décris n'est pas une race, puisque n'a subit aucune évolution dirigée par aucune autre espèce. Et c'est d'ailleurs pour ca que les termes employés par la science humaine n'est pas "race" ...
C'est tout.
Attends, tu recommences là...
Le terme de race est-il ou n'est-il pas définit scientifiquement ?
Encore cette incohérence !
- S'il ne l'est pas, n'ai-je pas le droit de tenter d'en proposer une meilleure définition ?
et
- S'il l'est, n'est-ce pas alors qu'il correspond bien à quelque chose d'objectif.
J'm'interroge a écrit :c'est ma proposition et c'est une hypothèse, que ce que l'on appelle PARFOIS populairement "race" bien que de façon floue et PARFOIS improprement dans le langage commun correspond à une réalité : celle de groupes d'individus identifiables comme appartenant à une "culture" (ou assimilé), lorsque cette culture conduit à une forme d'isolement par endogamie, simplement par analyse comparative des complexités de Kolmogorov au niveau de caractéristiques des génotypes (à déterminer) et ou par conséquent au niveau de caractéristiques phénotypiques (à déterminer également), ce qu'un cerveau humain sait relativement bien faire "au faciès".
Karlo a écrit :Et moi je te dis que non : ce qu'on appelle populairement "race" chez les racialistes ne recouvre aucune réalité scientifique chez les humains et ne dépend que de l'arbitraire du racialiste en question.
Tu dis que non, tu dis que non... Mais encore ?
Est-ce vraiment ce que tu as compris de ce que j'ai écrit plus haut ? Que je soutiendrais une définition populaire, raciste de race ?
J'avais pourtant mis un mot en majuscules à deux reprises, n'as-tu pas remarqué ? J'avais même clairement précisé que je ce mot est PARFOIS
improprement utilisé dans le langage populaire....
Donc qu'importe ce que je dis précisément, toi tu en tires et en retiens ce que tu veux, quitte à me faire dire ce que je ne dis pas...
C'est la tactique de l'homme de paille...
Karlo a écrit :De l'un à l'autre, la "race" sera différente, en fonction des critères qu'il retient.
Je ne vais quand même pas répéter les mêmes choses à longueur de post encore et encore...
Tu te répètes, mais tu te répètes à coté de la plaque, car ce n'est pas parce que pour l'un la "race" sera ceci et pour l'autre cela, ni parce que l'un retiendra tels critères et l'autre tels autres, que tous formuleront une définition arbitraire selon des critères arbitraires.
Si tu le conclus c'est que tu raisonnes de travers l'ami... Revois donc ta logique...
Je proposais de vérifier mon hypothèse en utilisant l'outil mathématique de comparaison que l'on doit à Kolmogorov.
Tu ne m'as pas répondu en quoi ce ne serait pas scientifique.
Karlo a écrit :Je sais. Et c'est pour ca que je me suis exprimé pour dire pourquoi, à mon sens, ta proposition n'a pas de valeur scientifique.
J'm'interroge a écrit :Bien cela on ne pourra pas le savoir tant qu' on ne l'aura pas vérifié.
Karlo a écrit :Ca tombe bien, c'est déjà vérifié : il n'y a pas de races chez les humains.
Absolument pas, la définition de race qu'appelle mon hypothèse ne l'a pas été.
Si tu le crois, c'est en tant que dogmatique et non en tant que scientifique (et certainement pas en tant que mathématicien ou logicien). Mais peut-être n'as-tu vraiment pas compris ce dont je parle, car il me semble que tu t'imagines :
- 1) Premièrement que le concept de race (voire d'espèce) doit nécessairement être caractérisé par des marqueurs ou des critères isolés,
et ou
- 2) que pour être objectifs et scientifiques : les concepts de race (ou d'espèce) doivent nécessairement pouvoir caractériser tout individu (ou même groupe d'individus) comme appartenant à une race (ou une espèce).
Médite bien la dessus, car il y a là un truc que tu n'as pas compris, toi et peut-être d'autres membres de la communauté scientifique
"on".
J'm'interroge a écrit :Sans doute, mais ce n'est pas le point ici.
Karlo a écrit :Ca, c'est la question.
Quelle autre raison que politique pourrait-on bien avoir de tenir tellement à réintroduire le concept de race appliqué à l'humain malgré sa totale absence de validité scientifique ?
Bien non ! N'inverse pas la situation. C'est toi qui par idéologie politique l'affirmes sans raison. Car il ne suffit pas de dire qu'une chose n'a pas de validité scientifique pour que ce soit effectivement le cas. Ce n'est que ton avis et c'est plus idéologique que scientifique. (C'est aussi un sophisme du coup.)
Karlo a écrit :Après, si tu isoles un marqueur de race capable de te permettre un tri, vas-y. D'autres s'y sont cassé les dents en vain.
Mais peut-être qu'un jour on en trouvera...
C'est toi qui énonces comme une vérité (ce qui n'est qu'une opinion que tu partages), qu'il faille nécessairement trouver un marqueur de race pour que le concept soit objectif. Mais ce n'est en rien une nécessité objective, car il y a d'autres moyens comme je tente de l'introduire ici.
Encore une fois, tu montres par ce genre d'affirmations gratuites que tu es très dogmatique et peu scientifique. (Tu montres aussi par là même, comme je l'ai déjà souligné : que tu n'es pas non plus très versé dans les questions d'épistémologie, ni fin mathématicien...)
Karlo a écrit :En attendant, aucune raison autre que politique de ressortir le terme de race du placard.
Que tu dis, par idéologie, puisque ce concept de race dont tu parles - [ qui ne consiste qu'en une définition inappropriée (ce dont j'ai toujours convenu...) ] - , mis au placard comme tu dis, n'implique pas qu'il n'y en est pas un qui puisse être approprié dans le sens qu'il serait objectif car vérifiable dans les faits, par l'outil proposé qui intègre :
la comparaison des complexités de Kolmogorov des génomes par exemple et la comparaison des résultats obtenus avec les découpages ethnico-géographiques tels qu'admis..
J'm'interroge a écrit :Bien c'est sans doute ta vérité. Moi j'ai la mienne. Il n'y a rien à ajouter, puisque chaque avis se vaut non ?
Karlo a écrit :Quel beau relativisme...
C'est un peu comme dire : toi tu penses que la Terre est ronde, moi qu'elle est plate. Chacun sa vérité. Chaque avis se vaut, non ?
C'était ironique l'ami...
Tu ne l'as pas non plus compris ? !
Je répondais sur ce mode à pourquoipas.
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|Goryth| a écrit :Juste comme ça à propos des races et du génome, il est bien évident que pour n'importe qui l'homme et le chimpanzé sont deux espèces différentes, pourtant cette différence se traduit par 1 à 2% de différence sur leur génome.
Au sein même de l'espèce humaine, la différence de génome est de moins de 0.5%. Pour imager un peu, on a autant de chance de trouver un donneur d'organe compatible dans notre entourage proche, voisins, amis etc... que dans une tribus de l’Amazonie.
Toutes différences physiques humaines ne sont que des variations des gènes communs à tout individu et non pas des gènes rigoureusement différent.
À ma connaissance, personne d'autre que Karlo, n'a soutenue ici l'idée que la notion de race sous-entendait nécessairement que les différences physiques humaines ne seraient pas que des variations des gènes communs à tout individu, mais seraient dues à des gènes rigoureusement différents...
Pas moi en tout cas...
|Goryth| a écrit :Il me semble me souvenir, ma mémoire n'étant pas parfaite c'est à prendre avec des pincettes, que biologiquement les races sont définies par leur fertilité inter-raciale, et par le partage de leur génes qui les différencie des autres races.
Donc non scientifiquement, l'espèce humaine ne se divise pas en races biologiques, mais en groupes sur d'autres critères subjectifs.
Historiquement et étrangement on retrouve chez les défenseurs des races humaines les mêmes arguments qui étaient utilisés à l’apparition de cette classification au XIXe sciècle.
Bref depuis on a fait des progrès et on a compris des choses qu'on ne connaissait pas à l'époque.
Bien effectivement, les choses ne ce passent pas comme ça.
Mais contrairement à ce que tu pourrais penser et contrairement à ce que tu dis, cela ne prouve pas que l'espèce humaine ne se divise pas pourtant bien en races biologiques sur des critères objectifs, à condition de mieux définir le mot "race".
Par ailleurs, le fait qu'il existe effectivement des groupes sur d'autres critères complètement subjectifs, ni change rien, ceci n'excluant pas cela.
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|Goryth| a écrit :que biologiquement les races sont définies par leur fertilité inter-raciale
Karlo a écrit :C'est ce qu'on a longtemps cru. Mais en fait ca ne marche pas.
On s'aperçoit de plus en plus qu'il y a des possibilités de reproduction inter-espèces.
Ca fait d'ailleurs partie des problèmes que rencontre la notion d'espèce actuellement.
On n'arrive plus très bien à la définir.
Bien c'est parce que, malheureusement, les biologistes sont très peu épistémologues, pas forcément des cracks en Logique formelle, et je le déplore : ils ne sont pas non plus très matheux pour la plupart et très peu au courant des outils mathématiques disponibles.
C'est d'ailleurs un vrai problème ! Car de toute évidence, n'ayant pas fait "sa révolution quantique", la biologie souffre d'un attachement à des catégories conceptuelles de nature ontologique dépassées depuis longtemps. Ce que je veux dire ici, afin d'être bien compris, c'est que le concept d'individu (entre autres) est encore moins objectif que le vieux concept de race. L'on devrait en effet parler en lieu et place d'individus : de phénotypes complets ou de génomes (génotypes complets) selon le cas étudié.
Que l'on parle d'individus en éthologie se comprend mieux, encore que... La notion d'individu désigne en vérité des entités plus formelles qu'objectives.
Par conséquent : la solution au problème que tu vois concernant la définition d'espèce est peut-être dans la compréhension de ce que j'ai mis en gros et gras plus haut en deux endroits.
(Mais au fait, je croyais que tu n'étais pas non plus biologiste ?)
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Erdnaxel a écrit :Mais non, vous vous plantez totalement. Les chiens appartiennent à l'espèce Canis lupus et c'est l'humain qui a créé les races chez les chiens. La nature ne crée pas d'elle même des races, c'est l'intervention de l'humain qui permet de créer des races comme chez les chiens.
Ma définition de "race" intègre sélection par l'homme et dérives génétiques séparées de groupes culturellement (ou assimilé) isolés.
En cela elle se distingue de la définition de "sous-espèce" que l'on explique essentiellement par des isolements génétiques ayant des causes strictement naturelles (n'incluant donc pas les sélections humaines et la mémétique).
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BenFis a écrit :Dans le langage courant on a tendance à prendre quelques caractéristiques morphologiques visibles, voire une seule comme la couleur de peau, comme un indicateur d’appartenance à une race. Mais ça reste très subjectif.
En effet, c'est ce que je souligne aussi, ce qui me fait dire que l'on peut trouver mieux que la définition de race rejetée par la science.
BenFis a écrit :Les races canines sont définies par des standards qui sont donc arbitraires.
Etant donné qu’aucun standard de définit les humains c’est donc qu’il n’y a pas de races humaines.
Mais évidemment, dès lors qu’on crée des standards pour définir des groupes humains, les races réapparaissent par définition.
Il n'est pas question des standards comme critère dans ma définition. Mais en faisant comme j'ai dit avec les chiens, l'on devrait retrouver en résultat d'analyse : les standards des sélectionneurs.
Ce qui loin de me contredire, me donnerait encore une fois plutôt raison.

- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !