prisca a écrit :Mais la dénomination "esclave sexuelle" c'est autre chose, c'est à l'image de "nuances de grey" des femmes qui sont face à un maitre qui joue du fouet, qui joue du sado masochisme
Inti a écrit :
Oui je comprends où se situe ta nuance. Elle est d'ordre du "pornographique et du rituel sado maso". Plus une image de dépravation sexuelle que d'un rapport maître et domestique qui peut paraître faussement plus noble. Une pudeur qui est bien personnelle car des rapports sado maso peuvent être consentants ( un jeux sexuel et psychologique) et un rapport maîtres esclaves non consentants donc un abus de pouvoir. Il y 1400 ans on ne sait pas vraiment de quelle façon Mahomet vivait son intimité sexuel en dehors qu'il pouvait choisir entre une épouse et une esclave. Plus difficile d'imaginer " une perversion sexuelle au temps de Mahomet" qu'aujourd'hui. Possible que faits historiques sans illustration se mêlent à certaines images contemporaines au sein de ta vision et considération de la chose. Chose certaine dans sa réalité contemporaine avec boko haram on peut certainement penser qu'il puisse ne pas avoir de nuance à faire entre "esclave captive au nom d'Allah" et "esclave sexuelle".

C'est dans la nuance, exactement.
Maintenant, cela dit, on ne sait pas à quels jeux sexuels s'adonnaient les personnes à cette époque, mais on imagine, parce que l'homme et la femme de ce côté là gardent l'intemporalité dans les moeurs sexuels, et comme on le sait, les grecs, les romains, ainsi que les perses, et d'autres communautés, s'adonnaient aux plaisirs de ce type, ces mêmes plaisirs qui traversent les siècles, et qui existent toujours bien évidemment aujourd'hui.
Mais s'il y a consentement de toutes les parties, les gens font ce qu'ils veulent, pas à nous de juger.
Mais s'il y a soumission forcée, s'il y a commerce des corps comme l'esclavage que l'on sait qu'il a existé, comme les hommes à la peau noire ont fait l'objet, pour le travail forcé, s'il en est de même pour la femme, forcée, après avoir été vendue à un maitre, pour l'obliger à être aussi bien servante, qu'objet sexuel, là on peut parler non pas de "esclavage sexuel" mais esclavage, c'est de l'esclavage, par le mot "esclave" soumet l'idée de contrainte forcée d'exécuter des gestes sans l'accord du soumis.
Mais pour en revenir au sujet, est ce que Mohamed a pratiqué l'esclavage de la femme en vue de la soumettre à ses désirs sexuels, je dirais non, parce qu'il n' a pas été au marché d'esclaves pour acquérir des femmes en vue de les acheter afin de les mettre dans son lit.
Pour ma part, Mohamed a certainement eu des femmes à son service, avec lesquelles il a peut être eu des rapports sexuels, et l'association "esclave sexuelle" se définit toujours en deux mots distincts, une esclave ou femme à son service, qui a été sa maitresse, soit, qui le sait, parce que c'est de l'ordre de l'intimité, et sauf des ragots, je ne vois pas où cela peut transpirer, et l'on sait ce que valent des ragots, la valeur de ragots.