philippe83 a écrit : 13 nov.19, 21:56
Salut RT2,
D'autant plus que le terme Adonaï n'est pas un 'terme' de l'époque rabbinique mais son usage écrit remonte à l'époque de la Genèse ou la tradition et l'interdiction de la prononciation n'avait pas sa place dans le milieu juif. En effet ce terme qui n'est qu'un titre de grandeur et qui apparait dans l'hébreu est associé même dans la Bible au Nom de Dieu YHWH/ YeHoWaH. Voir par exemple Gen 15:2,Ps 71:5,16 ect...Le TEXTE ECRIT EST CLAIR :Adonaï ne remplace jamais YHWH. Certains copistes ont voulue le remplacé 134 fois seulement mais ils ont été obligés de le préciser. Le texte ECRIT EST IMPARABLE! Le Nom de Dieu demeure YHWH/YeHoWaH/JéHoVaH près de 7000 fois. Alors le texte écrit ou la superstition ORALE et son interdiction de prononcer le Nom? La Bible TRANCHE en Ps 135:13:"Ô Jéhovah ton nom demeure pour l'éternité. Ô Jéhovah ta renommée(ton nom) demeure de génération en génération."
a+
Philippes,
C'est pathétique de lire un tel raisonnement !
Je rappelle que nous débattons du tétragramme dans le
NT, que vous ne citez JAMAIS le
NT. Une petite parenthèse, les scrupules a prononcer le tétragramme sont déjà présents dans certains livres de l'AT. Le Tétragramme ne sert pas explicitement a désigner Dieu dans l'Ecclésiaste, le livre d'Esther et le Cantiques des Cantiques Et dans plein d'autres passages si on y regarde de plus près (une seule fois dans tous les dialogues de Job; très rare dans les Psaumes 42--89 quand on compare avec ce qui précède et ce qui suit). Ce qui montre à tout le moins qu'il a été traité différemment selon les époques et les "écoles" dans le judaïsme. La tendance à ne pas utiliser le tétragramme a commencé à se dessiner dans certains courants du judaïsme et l'AT en témoigne, MAIS vous ne voulez pas le voir.
RESTE, les points que j'ai soulevé en rapport avec le
NT et que vous fuyez comme la peste :
1) Même dans la TMN), jamais une seule fois dans toutes ses prières on trouve Jésus appeler ou s'adresser à son Père par le nom “Jéhovah”. C'est un fait établi qui décrédibilise votre analyse.
2) Jésus n'a JAMAIS associé le terme "Père" et l'appellation "Jéhovah", même dans la TMN. Un autre FAIT établi par le NT, la référence à Dieu
comme le “Père” reste toujours la plus importante (par rapport aux 237 insertions "Jéhovah"), car Il est appelé ou considéré, comme
le “Père” environ 260 fois dans ces écrits chrétiens.
Contrairement à l'habitude commune des Témoins de Jéhovah en s'adressant à Dieu dans la prière, Jésus à maintes reprises, s'est adressé à lui jamais par “Jéhovah” mais toujours comme le “Père” (utilisant cette expression six fois dans sa prière finale avec ses disciples en Jean 17, même dans la TMN). Ce qui est remarquable, c'est l'absence complète dans les prières de Jésus de l’appellation spécifique “Jéhovah” (même dans la TMN).
3) En mourant le jour suivant, Jésus n'a pas poussé de cris en utilisant le nom “Jéhovah” mais dit, “Mon Dieu, mon Dieu” puis dans ses dernières paroles, “Père, entre tes mains je remet mon esprit.” En tant que Chrétiens, quel exemple devrions-nous alors suivre ? Celui manifesté à ce moment crucial par le Fils de Dieu, ou celui d'une dénomination religieuse du vingtième siècle ?
4) L'absence complète de “Jéhovah” dans la Traduction du monde nouveau dans ces sept lettres apostoliques apporte cependant plus de preuve que l'insertion de ce nom dans les autres Écritures chrétiennes est purement arbitraire et non pas s'appuyant sur la preuve.
a écrit :Ce qui veut dire au minima qu'on devrait retrouver le nom divin dans la bouche de Jésus dans le NT lorsqu'il cite l'AT le contenant. Auriez-vous un problème de dissonance cognitive BenFis ? Rassurez-moi, le nom divin n'est pas pour vous Adonaï ?
RT2,
Le NT ne nous conduit pas à conclure que Jésus utilisait le tétragramme quand il citait l'AT. En effet en Luc 4:16-21, Jésus lit un texte d’Ésaïe qui contient le tétragramme dans une synagogue, or nous constatons que dans le récit de Luc la réaction des auditeurs immédiate est enthousiaste (v. 22): il faut que Jésus provoque ensuite la controverse sur un tout autre sujet (la préférence accordée aux "païens" en matière de miracles) pour réussir enfin à se faire virer. Si Jésus avait prononcé le tétragramme, l'assistance aurait hurlé au scandale, ce ne fut pas le cas.
Autre point, jamais expliqué par les TdJ : Dans le NT on n'y trouve pas la moindre trace d'une controverse, d'un débat, d'une réflexion, d'une pensée quelconque concernant une pratique effective de prononciation du nom Yhwh en milieu chrétien. POURQUOI
