a écrit :Je t'ai déjà donner plusieurs réponses au sujet des 125 passages dont tu parles et je t'ai demandé d'ailleurs de me proposer la liste de ces 125 occurrences . Pour que tu ne perdes pas ton temps je t'ai fait remarqué dès le passage de Mat 1:20 de ta "liste" à l'époque (cette discussion remonte à plusieurs mois en arrière et je t'invite à reprendre le cours des réponses à l'époque) on retrouve la pensée de l'AT avec l'expression "ange de Jéhovah". En effet qui pourrait nier que cette expression se retrouve maintes fois dans l'AT? La Tmn ne fait donc que reprendre cette expression hébraïque à l'époque de Jésus tout simplement. Ensuite je te repropose d'établir cette liste de 125 passages et voyons ensemble si il n'y a pas de relation avec l'AT. J'attends donc ta liste verset par verset...
Philippes,
Je constate avec amusant et consternation que vous éludez ENCORE la question suivante que je vous pose :
Comment expliquez vous que selon l'évangile de Jean de la TMN, Jésus aurait utilisé UNE SEULE FOIS le tétragramme uniquement en citant un texte de l'AT et JAMAIS dans ses conversations courantes ?
Concernant votre réponse au sujet des 125 passages du NT qui ne sont pas une citation des Écritures hébraïques qui contient le nom divin et qui reprendraient des "expressions" de l'AT, j'affirme que la TMN utilise une méthode de traduction LIBRE qui ne respecte pas l'intégrité des manuscrits que la TMN piétine et bafoue. Sur quelle base et sur quelle légitimité la TMN se permette-t-elle d'introduire des occurrences "Jéhovah" ABSENTS des manuscrits du NT et au prétexte d'expressions équivalentes ???
La méthode utilisée permet toutes les insertions et modifications des textes du NT selon la volonté d'une organisation religieuse et manifeste un manque de respect flagrant des manuscrits du NT.
La citation suivante provenant de l’Appendice 1D de la TMN [page 1683, édition 1995] peut laisser l’impression au lecteur que les 237 références Jéhovah viennent
directement des Écritures hébraïques :
« Pour savoir où le nom divin a été remplacé par les termes grecs (…) et (…), nous avons déterminé les endroits où les rédacteurs chrétiens inspirés ont cité des versets, des passages et des expressions tirées des Écritures hébraïques, puis nous nous sommes reportés au texte hébreu pour voir
si le nom divin y figurait. C’est ainsi que nous avons pu établir l’identité de Kurios et de Théos et savoir de quelle personne il s’agissait.
Pour rester dans notre rôle de traducteurs et ne pas verser dans l’exégèse, nous avons chaque fois longuement réfléchi avant de traduire le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes, nous référant toujours aux Écritures hébraïques. Nous avons aussi cherché confirmation dans les nombreuses versions hébraïques que nous avons consultées. On notera que pour chacune des 237 fois où nous avons restitué le nom de Jéhovah dans le corps de notre traduction, nous avons trouvé un appui dans une ou plusieurs de ces versions. »
Un exemple concret de la modification d'un texte en fonction de la doctrine de la Watch et au mépris des manuscrits du NT :
"Soyez travailleurs, et non paresseux. Débordez de zèle grâce à l’esprit. Travaillez comme esclaves pour
Jéhovah" RM 12,11 (TMN)
Ce texte ne cite AUCUN texte de l'AT et la TMN introduit d'une manière ARBITRAIRE un "Jéhovah" ABSENT des manuscrits du NT, uniquement pour fonder sa doctrine d'un tétragramme originel. Rien ne fonde la TMN a introduire dans ce texte l'occurrence "Jéhovah" et l'idée qu'on y retrouve une soit disant expression de l'AT ne permet pas et ne justifie pas cette ALTERATION du texte.
Pour découvrir la liste de ces 125 passages voir la colonne J du tableau :
http://tetragrammaton.org/tetrapdxb.html
a écrit :...De plus les versions que je propose sont modernes et ne datent pas pour toutes d'il y a 100 ans, 50 ans mais a peine 20 ans et même moins de 10 ans pour certaines. Sur quelles bases donc ces traducteurs rejoignent le choix de la Tmn qui a parue avant ces versions? Ne t'en déplaise cher homère il n'y a pas que Jérusalem (qui vient d'enlever le Nom de Yahvé d'ailleurs dans sa dernière version, tu parles d'une Bible de référence?), Tob,Nbs qui sont de référence ces auteurs aussi sont reconnue et même on retrouve leurs ouvrages dans des sites religieux qui proposent la T.OB et la NBS

!
Philippes,
Encore une fois vous occultez une partie de ma réponse.
Je rappelle que le choix ARBITRAIRE de la TMN ne saurait être confirmé par le choix tout aussi discutable d'autres traductions, les manuscrits du NT dont nous disposons et que les TdJ appellent "la parole de Dieu" sont la référence ABSOLUE et supplantent les choix de certains traducteurs de ne pas les respecter.
Concernant
CHOURAQUI, que les TdJ citent abondamment et par IGNORANCE, il faut lire attentivement son introduction au "Pacte neuf" pour comprendre qu'il n'est pas du tout, pour ce qui concerne le NT, dans une entreprise de traduction, mais très clairement d'interprétation. On peut même presque dire qu'on est (je précise bien: pour le texte grec du NT) dans un travail de "ré-écriture" assumé. Chouraqui essaie d'imaginer comment les rédacteurs de "culture hébraïque" pensaient en hébreu ou araméen avant d'écrire le texte en grec, et il se propose de retranscrire cette "pensée hébraïque" qui serait à l'origine du texte grec, plutôt que de traduire simplement le texte grec.
Concernant Tresmontant, il analyse le christianisme UNIQUEMENT à partir de son héritage de la pensée hébraïque. Il a également repris dans "Le Christ hébreu" la thèse selon laquelle « l'enseignement du rabbi (Ieshoua) aurait été donné en dialecte araméen et en hébreu et que cet enseignement aurait été écrit pour partie de son vivant ou peu après sa mort. Ce n'est que plus tard que cet enseignement aurait été traduit dans le grec populaire de l'époque ». Ce que CONTESTENT la quasi totalité des spécialistes. Comme CHOURAQUI, Tresmontant se propose de retranscrire cette "pensée hébraïque" qui serait à l'origine du texte grec, plutôt que de traduire simplement le texte grec, ainsi il n'est pas dans une entreprise de traduction, mais très clairement d'interprétation.
Concernant The Emphatic Diaglott, voici ce que le livre "Etude perspicace des Ecritures", page 1255 dit :
"Le nom divin est restitué. Comprenant que les choses avaient dû se passer ainsi, certains traducteurs ont fait figurer le nom Jéhovah dans leur version des Ecritures grecques chrétiennes. The Emphatic Diaglott,
traduction anglaise du XIXe siècle par Benjamin Wilson, contient un certain nombre de fois le nom Jéhovah, spécialement aux endroits où les écrivains chrétiens citèrent les Ecritures hébraïques."
The Emphatic Diaglotta été publié en 1864., cela se passe de commentaire.
En clair la TMN cherche du soutient pour justifier ses altérations du texte du NT, auprès de traducteurs qui, comme elle, ne sont pas dans une entreprise de traduction, mais très clairement d'interprétation, comme la Bible
araméenne originelle en anglais courant, de David Bauscher (2010), .