a écrit :Dans lequel de ces versets est mentionné le nom de Christ?
Aucun, pourquoi
Philippes83,
Soyez gentil, faites l'effort de comprendre le sens de mon argumentation.
Vous citez de nombreux textes ou il question du "nom" du Père ou de Dieu, or ce terme "nom" n'est jamais mis en lien ou associé au tétragramme ou à l'occurrence "Jéhovah", c'est un fait. Pourquoi, selon vous, le tétragramme n'est jamais associé au mot "nom" ?
Ma réponse, c'est que la glorification et la sanctification du nom du Père, ne se réalise pas par la prononciation ou la reproduction graphique de ce nom mais d'une autre manière, autrement l'absence totale du tétragramme à côté du terme "nom" n'aurait aucun sens.
En fait , le nom divin YHWH est bel et bien passé de l'AT au NT, mais il est passé dans les différentes constructions christologiques que les textes du NT présupposent ou effectuent.
Dans l'usage liturgique et rituel, du nom (onoma) de "Jésus", dans l'usage notamment paulinien du substitut "Seigneur" (kurios) appliqué au "Christ", dans la mystique johannique du "nom" du Père donné au Fils, avec ses "Je suis" (egô eimi) qui rappellent les auto-affirmations de Yahvé chez le Isaïe 41, dans le
Ièsous
Alpha et
Ôméga (IAÔ) de l'Apocalypse probablement, dans la formule "celui qui est, qui était et qui vient".
La sanctification et la glorification du nom Yhwh, se fait à travers le nom de Jésus qui a reçu le nom du Père, c'est pour cela que dans le NT, de nombreux textes emploient, en rapport avec Jésus, les expressions « en mon nom » ou « en ton nom », que Ph 2 ; affirme que Dieu "lui a conféré le Nom qui est
au-dessus de tout nom", ou selon Ep 1,21 : "de tout
nom qui puisse se prononcer".
De même, dans l’Épître aux Hébreux, Jésus, le Fils, présence et manifestation visible de Dieu, est exalté au-dessus de toute créature. Son nom est au-dessus de tous les autres noms : « Devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité
d’un nom bien différent du leur » (He 1, 4).
Enfin, le livre des Actes affirme : « Il n’y a aucun salut ailleurs qu’en lui ; car
aucun autre nom sous le ciel n’est offert aux hommes, qui soit nécessaire à notre
salut », Ac 4, 12