Il sera fait état de quelques falsifications ou manipulations du négationniste R. Faurisson sur ce qu’il prétend être l’impossibilité des chambres à gaz. Des supercheries qui en disent long sur sa soif de vérité historique.
1 - La porte vitrée du Krema I de Auschwitz :
Faurisson pendant 40 ans a évoqué régulièrement cette fameuse porte vitrée qui aurait ouvert sur une chambre à gaz que l'on peut voir en visitant un crématoire de Auschwitz-I. Cela lui semble une aberration car les vitres ça se brise (dit-il) et en plus la porte en question, qui existe vraiment, s'ouvre vers l'intérieur de la pièce ce qui l'aurait immanquablement fait butter sur les corps des victimes.
Qu'en est-il vraiment ? Tout simplement que cette porte n'a jamais fait partie de la chambre à gaz du Krema I.
Voici à quoi ressemblait le Krema I en 1941 - 1942 :

La porte dont parle Faurisson se situe entre les pièces 5 et 6 du schéma.
En 1943 le Kréma est transformé en abris anti aérien par les allemands.

Des murs furent rajoutés (flèches rouges) dans la chambre à gaz, des ouvertures furent comblées (flèches vertes) et une ouverture fut faite (flèche en bleu).
Après la guerre les polonais ont voulu remettre la chambre à gaz telle qu’ils pensaient qu’elle était. Mais ils ont abattu un mur de trop. Voilà à quoi ressemble le bâtiment aujourd’hui.

Donc Faurisson se plait à évoquer cette porte vitrée pour montrer l’impossibilité technique et logique des chambres à gaz et de fait il utilise un argument faux. Il lui a été dit et redit que cela ne tenait pas la route mais il a persisté jusqu’à la fin. En 2014 interwieuvé pour un site internet dissident (MetaTV), il revient dessus à l’évocation de celui qui l’interroge, car cet argument de la porte vitrée reste et demeure dans la légende négationniste comme une preuve de poids.
Ainsi nous voyons Soral faire le guignol à propos de cette porte vitrée en 2012 qu’il est si facile de briser d’un coup de coude comme illustrée ici par un de ses fans.

Voilà sur quoi tiennent les thèses négationnistes sur l'impossibilité des chambres à gaz.