a écrit : Tout comme la formule Hallelou-yah qui veut dire Louez Jah (de Jéhovah) et que l'on retrouve dans Rev 19:4,5 :"Amen ! louez Jah...verset 5 Louez notre Dieu...".
philippe83,
Vous répétez inlassablement la même argumentation, totalement hermétique aux réponses de vos interlocuteurs et comme un robot.
La formule liturgique "Alléluia" est-elle une façon de nommer ou désigner Dieu ?
Ensuite, Comment apprécier la façon dont une expression étrangère (une formule hébraïque ou araméenne dans un texte ou un discours grec) est comprise par ceux qui l'entendent ou l'emploient ? Ça peut varier considérablement selon les groupes et les individus; je ne suis pas sûr que Alléluia ait été compris très différemment par un chrétien hellénophone moyen qu'il ne l'est aujourd'hui par un francophone moyen; au minimum c'est une acclamation joyeuse, chargée de mystère et d'une certaine puissance de par son étrangeté même.
Enfin, que reste-t-il du théonyme Yah dans la conscience de celui qui dit Alléluia?, on peut noter :
1) que dans le NT cette transcription de l'hébreu n'apparaît que dans la liturgie
céleste d'Apocalypse 19 et pas sur terre;
2) que dans ce contexte on trouve aussi (v. 5, après trois alléluïas!) une formule en grec qui pourrait s'apparenter à une traduction: Louez notre Dieu (aineite tô theô hèmôn) -- mais là encore, elle nous paraît telle parce que nous savons ce que veut dire "Alléluia"; il est moins sûr que les premiers destinataires, et même l'auteur, aient clairement vu le rapport;
a écrit :En Jean 12:28, la glorification du nom de Dieu passe par le Fils et non pas par l'emploi du tétragramme, qui d'ailleurs ne figure pas dans ce passage (y compris dans la TMN).
Benfils,
La Watch n'a pas perçu la nouveauté du NT par rapport à l'AT, le fait que Fils révèle et incarne le Père., ce n'est plus le tétragramme qui exprime la personne de Dieu mais la présence du Fils sur la terre, parmi les croyants.
Le nom divin YHWH est bel et bien passé de l'AT au NT, mais il est passé dans les différentes constructions christologiques que les textes du NT présupposent ou effectuent. Dans l'usage liturgique,, du nom (onoma) de "Jésus", dans l'usage notamment paulinien du substitut "Seigneur" (kurios) appliqué au "Christ", dans l'attribution du "nom" du Père donné au Fils (Jean 17,12 TMN), avec ses "Je suis" (egô eimi) qui rappellent les auto-affirmations de Yahvé chezIsaïe, dans le
Ièsous
Alpha et
Ôméga (IAÔ) de l'Apocalypse probablement, dans la formule "celui qui est, qui était et qui vient".