On parle aussi souvent de rédemption !
Mais qu'est que la rédemption ?
Est-ce un pardon sur nous de nous même ou des autres ?
Est-ce un pardon sur nous du divin ?
Est-ce une acceptation divine ou de nos pairs ?
La rédemption est elle la soeur jumelle du pardon ?
La rédemption est elle aussi jumelle avec l'acceptation ?
Si vous voyez votre voisin, qui semble vous détester, revenir chez lui ensanglanté, quel sentiment aurez vous à son égard ?
Si vous voyez votre enfant, qui lui vous renie, arriver chez lui ensanglanté, quel sentiment aurez vous pour lui ?
Connaissant votre enfant, vous vous direz peut être qu'il a du se mettre dans le pétrin lui même ou peut être même qu'il a vécu quelque chose qu'il ne méritait pas. Mais vous aurez quand même un sentiment partagé vis-à-vis votre enfant. Qu'en est il de votre voisin ?
Vous connaissez le parcours de votre enfant et non celui de votre voisin.
Vous connaissez les sentiment de votre enfant et non celui de votre voisin.
Vous irez à L'encontre de votre enfant car vous savez que peut importe ce qu'il vient de subir, cela vous touchera comme personnellement. Mais votre voisin lui ?
Pourquoi ces sentiments mitigés ?
Pardonne on plus facilement à notre enfant ?
Se sentons nous responsable de notre enfant ?
Nous sentons nous impliqué des gestes de notre enfant ?
Quoi qu'il en soit ! bous serons éprouvé nous aussi.
Pourquoi plus sur notre enfant que notre voisin ?
Se peut il que c'est par ce que l'on connait ce qui a éprouvé notre enfant plus que notre voisin ?
Se peut il que c'est par ce que nous nous sentons plus responsable de la vie que subit notre enfant un peu plus que notre voisin ? Se peut il que par ce que c'est notre enfant, nos sentiments du coeur se connectent plus facilement à ce qu'éprouve notre enfant vis-à-vis notre voisin ?
Une chose semble miroiter en nous. La compréhension de ce que vie notre enfant vs celui de notre voisin.
Mais notre voisin n'est il pas un enfant qui éprouve lui aussi des sentiments tout comme notre enfant et nous même ?
Ce voisin méritait il l'agression qui l'a infligé ?
J'aimerais vous partager ceci:
Pour comprendre un acte, il faut du moins en saisir l'acte.
Pour pardonner un acte, il faut du moins en saisir l'acte et le comprendre.
Nous sommes tous unique et étant unique, on ne connais que notre parcours et nous projetons notre parcours, à titre de comparaison, sur les actes et ressentis des autres. Pour notre enfant, cela va de soi l'implication émotionnel plus ample.
Pour comprendre l'acte de l'autre, il faut du moins en saisir le cheminement.
Pour comprendre le cheminement, il faut du moins en saisir les blessures qui les ont affligées.
Comment comprendre l'autre si on ne connait pas son parcours et son ressenti dans lequel il a subit telle ou telle chose ?
Nous qui somme dans l'iniquité, comprenons l'iniquité que subissent les gens qui en ont subit les mêmes.
Avons nous ce droit de juger l'autre si nous ne comprenons pas l'iniquité qu'à subit l'autre ?
Pourtant ! Nous tendons à comprendre celle de notre enfant.
Peut être même celle de nos frères et soeurs.
Sans comprendre le cheminement de l'autre et en quoi il a du être affligé, peut on se faire juge ? ou même bourreau ?
Si votre voisin vous voit arrivé en sanglot, se doit il de se dire, qu'il a du le mérité celui là ?
Cela me fais penser à ce qu'un certain Jésus nous a fait parvenir à nos coeurs.
Celui qui a été dépouillé et battu au sang et laissé seul dans le désert. Et qu'un samaritain, sans même juger, l'a pris en aide tel il aurait aimé être sauvé et aidé par ses frères et soeurs sans même être jugé.
Le chemin de la rédemption se dissocie du jugement car il tend dans un coeur où nous sommes tous affligés de façon différente.
Pour pardonner un acte, ne faut il pas comprendre avant tout ce qui a poussé l'être à l'acte ?
N'avons nous pas, nous aussi, fait des actes répréhensibles dans notre vie ?
N'avons nous pas compris nos actes dus à nos blessures infligées ?
La compréhension des actes n'est elle pas le désarmement du jugement sur l'autre ?
La compréhension n'est elle pas, non plus, le désarmement de notre propre jugement en soi ?
Si vous comprenez ce qui vous afflige et que vous vous en pardonnez car vous en comprenez vos blessures, pouvez vous en faire autant sur votre enfant et même sur votre voisin ?
N'est il pas plus beau chemin que de comprendre les blessures et en quoi ils affligent votre enfant et votre voisin ?
Ce chemin qui mène à les comprendre et leur pardonner car ils sont toujours sous le joug de leurs épreuves ?
Qu'à celui qui peut se laisser caresser par ses fautes en les comprenant et en les pardonnant, ne peut il pas recommencer à s'aimer et s'apprécier tout en offrant aux autres cette perspective ?
Si l'On comprend nos fautes en cause de blessures et que nous nous pardonnons de ses fautes, sommes nous en train de nous rendre dans le chemin de la rédemption ?
Un chemin qui nous mènera vers ce que nous avons de plus précieux en nous l'amour de soi et de nos frères et soeurs ?
Un Père ne peut il pas tout pardonner à ses enfants en sachant ce qui les éprouvent ?
Un Père ne peut il pas donner sa rédemption à tout ses enfants ?
Comme un père, n'avons nous pas en nous cette amour à comprendre et déficeler en nous cette peur de rejet et ainsi nous rendre nous même dans cette perspective du pardon et de la rédemption ?
Je n'ai pas l'habitude d'écrire autant ! Pardonnez moi !
Si cela résonne en vous, Amen !
Bien à vous, Dragonblanc
