Le style, LF Céline prétendait que seul le style compte, Proust a dit qu'il trouvait plus important le style de flaubert que tout l'apport philosophique de Kant.
Le contenu, parce qu'évidemment c'est ce qui fait sens.
Les livres saints ne dérogent pas a cette règle bien au contraire, ils la valident.
Les catholiques attachent une grande importance au style, dans les encycliques, les dogmes, tout est formulé avec élégance et finesse.
Un exemple parmi tant d'autres : le syllabus du pape pie IX dont voila un court extrait.
I. Panthéisme, naturalisme et rationalisme absolu.
I. Il n'existe aucun Être divin, suprême, parfait dans sa sagesse et sa providence, qui soit distinct de l'univers, et "Dieu" est identique à la nature des choses, et par conséquent assujetti aux changements; "Dieu", par cela même, se fait dans l'homme et dans le monde, et tous les êtres sont "Dieu" et ont la propre substance de "Dieu". "Dieu" est ainsi une seule et même chose avec le monde, et par conséquent l'esprit avec la matière, la nécessité avec la liberté, le vrai avec le faux, le bien avec le mal, et le juste avec l'injuste.
II. On doit nier toute action de "Dieu" sur les hommes et sur le monde.
III. La raison humaine, considérée sans aucun rapport à "Dieu", est l'unique arbitre du vrai et du faux, du bien et du mal: elle est à elle-même sa loi, elle suffit par ses forces naturelles à procurer le bien des hommes et des peuples.
...
VI. La foi du Christ est en opposition avec la raison humaine, et la révélation divine non seulement ne sert de rien, mais encore elle nuit à la perfection de l'homme.
...
VII. Les prophéties et les miracles racontés dans les "saintes" Écritures sont des fictions poétiques, et les "mystères" de la foi chrétienne sont le résumé d'investigations philosophiques; dans les livres des deux Testaments sont contenues des inventions mythiques, et Jésus-Christ lui-même est un mythe.
