Je l'ai déjà démontre, c'est la référence, 2 fois en Hébreux, au Psaume 2.
- Pourquoi les nations sont-elles agitées et les peuples marmonnent-ils une chose vaine ?
2 Les rois de la terre se postent et les dignitaires se rassemblent comme un seul contre Jéhovah et contre son oint.
3 Ils disent : « Brisons les chaînes et libérons-nous de leurs cordes ! »
4 Celui qui trône dans les cieux se mettra à rire ; Jéhovah se moquera d’eux.
5 À cette époque-là, il leur parlera dans sa colère et il les terrifiera dans sa colère ardente,
6 en disant : « Moi, j’ai installé mon roi sur Sion, ma montagne sainte. »
7 Je publierai le décret de Jéhovah ; il m’a dit : « Tu es mon fils ; aujourd’hui, je suis devenu ton père.
8 Demande-le-moi, et je te donnerai les nations pour héritage et les extrémités de la terre pour propriété.
9 Tu les briseras avec un sceptre de fer et tu les fracasseras comme une poterie. »
10 Maintenant donc, rois, soyez perspicaces ; acceptez la correction, juges de la terre !
11 Servez Jéhovah avec crainte et réjouissez-vous avec tremblement.
12 Honorez le fils, sinon Dieu s’indignera et vous périrez, car sa colère éclate rapidement.
Heureux tous ceux qui se réfugient en Dieu !
Que raconte t'il ?
Une opposition des nations et des peuples contre Jéhovah et son fils. Jéhovah y est décrit comme installant son roi, qu'il appelle son fils, sur Sion, symbole du royaume de Dieu.
Le texte imagine une déclaration de Jéhovah disant à son fils que la terre va devenir sa propriété et qu'il y imposera sa domination.
Et en rapport avec cette domination et cette action de Jésus, les rois et les nations sont invités à accepter la correction, à servir Jéhovah et à se réjouir en honorant le fils. Ne pas le faire serait périr mais ce psaume s'achève sur une note optimiste : il y aura de la joie pour ceux qui tiendront compte de cette invitation.
Paul, en hébreu, reprend d'abord le début du texte :
Par exemple, auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : « Tu es mon fils ; aujourd’hui, je suis devenu ton père »
Cela signifie qu'il valide l'ensemble du texte car celui-ci est un tout qui ne peut pas être reconnu pour le début et rejeté pour la fin.
Citer un texte; c'est le valider dans sa totalité car la citation est une sorte d'argument d'autorité où vous dites : ce que je dis est valide parce que le texte auquel je me réfère est une autorité.
Or s'il l'est pour la partie où Dieu dit qu'il est devenu le Père, il l'est aussi pour la partie où Dieu encourage les nations a accepter Jésus comme roi légitime.
Et c'est là que s'inscrit parfaitement hébreux 2:5, qui n'est donc pas seul, puisque le psaume explique que Dieu a clairement indiqué que des humains futurs (et donc une terre habitée) seront invités à se soumettre à son fils, propriétaire de la terre.
D'où:
Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis la terre habitée à venir
Il y a donc un lien logique dans les 2 premiers chapitres de la lettre aux Hébreux, et le texte de Hébreux 2:5 s'y inscrit parfaitement.