Image bien choisie !
Ces pièces de casse-tête assemblées de façon erratique illustrent parfaitement ton scénario sur l'avènement du Christ.
La présence du "et" ne change rien au sens du texte, ce "et" souligne l'idée qu'il y a une SUCCESSION d'évènements répartis sur deux périodes de temps :a écrit :Daniel 9, 25 Prends-en connaissance et intelligence: Depuis l'instant que sortit cette parole Qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l'angoisse des temps.
Daniel 9, 26 Et après les 62 semaines, un messie supprimé, et il n'y a pas pour lui... la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés.
C'est certain.
Je pense que vous confondez la qualité d'une argumentation et la quantité des arguments, vous compenser la faiblesse de votre thèse et nous inondant d'une série d' interminable phrases sous un vernis factice d'érudition.a écrit :Rappelez vous que Homère fait débuter les 7 semaines en -587 av. J-C, alors qu'il fait débuter les 62 semaines en -605 av. J-C avec 18 années d'écart. Il faut donc un point de départ pour les deux périodes et surtout pas le même.
Lire ma réponse ci-dessus.a écrit :Si donc vous appliquez les 434 années (qui correspondent aux 62 x 7 années du calcul), à la date de -539 av J-C, vous obtenez la date de -105 av J-C qui serait le moment où apparaît le Onias III, le messie de Homère. Or Onias III meurt en -171 av J-C.
Sa écrit :Conclusion: une erreur de 66 années. Est elle explicable dans la cadre de l'hypothèse d'Homère ?
a écrit :Résumons au maximum sans dénaturer le texte et sa chronologie:
a écrit :Le commencement du calcul : depuis l’ordre (...)de rebâtir Jérusalem
La reconstruction de Jérusalem (pas seulement du temple) : elle sera rebâtie
la révélation d'un messie : jusqu'à Messie, le Guide
le maintient de l'alliance : il maintiendra l’alliance en vigueur
"Je dis de Cyrus : C'est mon berger ! Il comblera tous mes désirs, en disant de Jérusalem : Qu'elle soit rebâtie ! et du temple : Qu'il soit fondé !"(Es 44,28)a écrit :Or, remarquez bien, cet ordre ne concerne pas la ville de Jérusalem mais seulement son temple.
C'est dommage que vous ne soyez pas capable de lire un texte pour ce qu'il dit.a écrit :En effet, pour aller jusqu'à -406 et la reconstruction de la ville, l'auteur a d'abord posé les 7 premières semaines et pour ensuite arriver au messie attendu, il nous demande d'y ajouter les 62 semaines suivantes.
Les "premiers chrétiens" n'ont jamais lu Daniel 9 comme "messianique". Ce qui pose quand même une question aux tenants de la théorie: une "prophétie" qui aurait annoncé des siècles à l'avance la date de l'arrivée du "messie", mais n'aurait été "comprise" comme telle que des siècles après ledit "messie", ça aurait servi à quoi ?a écrit :Vous l'avez compris, il s'agit de l'onction par Dieu du Messie Jésus Christ avec une date : 15e année du règne de Tibèr
Si nous lisons le texte pour ce qu'il dit, nous constatons qu'il y a soixante deux semaines qui sépare le premier "oint" du v25 qui devait apparaitre au terme des sept premières semaines, de celui du v26 qui doit mourir à la fin des soixante deux semainesa écrit :L'expression "et après les 62 semaines" peut revêtir deux sens:
Vous pensez qu'il vous suffit d'affirmer une chose pour en faire une vérité.a écrit :Dans les faits la réponse est non car la présence de Jésus suffisait à démontrer qu'il était le Messie. L'ensemble de ses miracles agissait pour convaincre
Tout ça pour se casser la g...e en 1975 !agecanonix a écrit : ↑03 sept.23, 06:39 Le moment est venu de faire une synthèse générale sur la discussion que nous avons Homère et moi depuis pas mal de temps..................................................................................................................
La dernière partie de la prophétie se réalise donc à la lettre et je suis certain que si les premiers chrétiens avaient compris et commenté la prophétie, vous seriez là à me citer ce texte de Daniel 12:9 pour me dire que c'est contradictoire avec cette dernière clause de la prophétie.
C'est l'hôpital qui se fout de la charitéa écrit :Comme convenu, et non respecté par Homère, je ne réponds plus à ce type de réponses tous azimuts qui ne sont que des arguments déjà vus et revus auxquelles j'ai déjà répondu 1000 fois.
Ne vous sentez pas obligé de nous resservir les mêmes posts à rallonge et interminables qui nous donnent la nauséea écrit :Je continue de rédiger ma réponse qui traite de toutes les objections d'Homère.
Il faut se préparer au pire ... Un messager sans fin qui ne sera qu'une répétition de ce qui a été dit mantes et maintes fois, sûrement une manière , pour agécanonix, de se faire croire qu'il a raison contre TOUS les spécialistes de l'AT et du livre de Daniel.a écrit :Pas de réponse comme convenu. L'heure n'est plus au dialogue mais à l'établissement d'une synthèse finale.
Ce n'est pas ma théorie, je ne fais que reprends, ce que les spécialistes de l'AT et du livre de Daniel ont découvert.a écrit :Les faiblesses de la théorie de Homère.
a écrit :Ce n'est pas pour rien que nous avons vu que la thèse de Homère ne collait pas du tout avec la prophétie de Daniel car cela démontre qu'elle ne pouvait correspondre qu'au seul personnage qui deviendrait le Messie en l'an 29 de notre ère.
Bien entendu, Rome n'était nullement visée comme "empire" futur dans le livre de Daniel lui-même, elle n'était évoquée qu'allusivement, sous le nom de Kittim, comme acteur contemporain du IIe s. av. J.-C. et du "bon côté", puisqu'elle contrecarrait les projets d'Antiochos.a écrit :C'est donc sous Antiochus III que Rome a pris définitivement la place du roi du Nord et nous en trouvons la preuve dans la vie d'Antiochus IV qui sera d'abord otage à Rome, pou s'assurer de la fidélité de son Père au nouveau roi du nord. Puis quand son frère Séleucus III régnera, c'est son fils, Démétrius qui deviendra l'otage de Rome.
Vous racontez n'importe quoia écrit :L'intervention de Kittim
Dans la suite du récit de Daniel, un renseignement apparait:
« Au temps fixé, il viendra de nouveau contre le Sud. Mais, cette fois, les choses ne se passeront pas comme précédemment, 30 car les navires de Kitim viendront contre lui, et il sera humilié.
Alors que l'histoire nous apprend que Antiochus IV a envahi l'île de Chypre, appelée Kitim dans la bible, nous apprenons que Daniel indique que le contraire s'est passé et implique un flotte de navire venant de Chypre pour l'humilier.
Or, l'histoire ne rapporte aucune bataille navale contre Antiochus IV durant son règne et encore moins une humiliation consécutive à cette bataille pour lui.
Vous racontez n'importe quoi, c'est un vrai délirea écrit :Or, la thèse de Homère impose absolument que Daniel ne commette pas d'erreur sur le règne d'Antiochus III car il faut absolument qu'il ait vécu à la même époque.
Enfin, une question intelligente et légitimea écrit :Alors, que s'est il passé pour que les descendants d'Antiochus III ne soient plus mentionnés par Daniel ?
Dommage, vous retombez dans vos errances historiques et dans votre tendances à prendre vos désirs pour la réalité. Attention aux informations partielles qui cache la réalité historique.a écrit :Et ce changement a été acté tout d'abord à la bataille de Thermopyles en -191 av JC. Puis par la paix d'Apamée
"Quelqu’un se lèvera à sa place, qui fera passer un exacteur dans la Splendeur du royaume ; mais en quelques jours il sera brisé, non par suite de la colère ou de la guerre" (11,20).a écrit :Le roi du nord de Daniel 11:20 n'est plus un Séleucide, mais un romain
Pour quiconque a déjà lu le livre de Daniel, il n'y a aucune espèce de problème à ce qu'il soit considéré comme un "Ecrit" plutôt qu'un "prophète" puisque Daniel porte les deux casquettes. C'est un prophète qui raconte son histoire dans la Babylonie antique.TM a écrit :
- La Bible hébraïque comporte 3 types d’écrits :
La Torah ou Loi qui comprend les 5 premiers livres.
Les Prophètes ou Nebhiim, au nombre de 15 (3 + 12).
Les Écrits ou Ketoubhim, comprenant les autres rouleaux.
La Torah contient les livres traditionnellement considérés comme les plus anciens (Moïse étant censé en avoir été l’auteur) : ils constituent la Loi de Moïse proprement dite.
Les Écrits regroupent les livres les plus récents et tenus en moindre estime.
Entre les deux se tiennent les Prophètes, plus anciens que les Écrits mais moins que la Torah.
Or, le Livre de Daniel n’est pas compté parmi les Prophètes comme Isaïe ou Osée, mais parmi les Écrits ce qui souligne indiscutablement son origine tardive.
Le « canon » des Livres saints de l’Ancien Testament n’a été fixé de façon définitive par les Juifs de Palestine qu’à la fin du Ier siècle.
Dans la Bible des Septante – version grecque de l’Ancien Testament établie progressivement du IIIe au Ier siècle avant notre ère – Daniel figure certes parmi les livres prophétiques. Mais la Septante, contrairement à la Bible hébraïque (texte massorétique arrêté au Ier siècle), compte également parmi les écrits « inspirés » des livres non reconnus par cette dernière et appelés aujourd’hui « deutérocanoniques » par les catholiques et « apocryphes » par les protestants.
On notera que cette classification de l’Ancien Testament en 3 groupes de livres est également mentionnée dans le Nouveau Testament (Luc XXIV, 44) comme une chose établie alors que, paradoxalement, Daniel est appelé « prophète » par Jésus lui-même dans l’Évangile de Matthieu (Matthieu XXIV, 15). On peut donc considérer que Matthieu – ou Jésus lui-même – suivait en cela la tradition grecque de la Septante qui mettait Daniel au rang des Prophètes, plutôt que celle de « Palestine » qui ne le comptait que parmi les Écrits.
L’évangéliste comptait-il également les « deutérocanoniques » de la Septante parmi les écrits inspirés ? Nous avons tout lieu de le croire, mais nous aurons peut-être l’occasion de revenir sur cette question dans un autre article.
En fait, même cause, même effet.TM a écrit :
- Le Livre de Daniel commence à circuler à partir de la 2e moitié du IIe siècle av. J.-C. et on en a retrouvé plusieurs fragments dans les grottes de Qumrân au milieu d’autres écrits, tant canoniques que pseudépigraphes. Il est par ailleurs fait référence à deux épisodes rapportés par Daniel dans le premier Livre des Maccabées rédigé entre 130 et 100 av. J.-C. (I Maccabées II, 59, 60). Mais le Livre de Daniel n’est mentionné par aucun auteur antérieur aux années 160 av. J.-C.
Au contraire, le Siracide, qui écrit, lui, vers 190-180 av. J.-C., et qui fait l’apologie par ordre chronologique de tous les prophètes ayant laissé un livre (ainsi que de quelques autres n’ayant rien écrit comme Nathan ou Élie), ne fait aucune mention ni allusion au Livre de Daniel, pourtant de très loin le plus extraordinaire de tous les livres au niveau prophétique (Siracide XLVI, 13 à XLIX, 16). Il mentionne, comme Daniel, des faits relatifs à Jérusalem en rapport avec les prophéties de Jérémie. Mais il ne dit pas un seul mot des nombreux événements rapportés par Daniel sur le mode prophétique et qui ont pourtant déjà en grande partie trouvé de façon extraordinaire leur « réalisation » au moment où lui-même écrit (début du IIe siècle av. J.-C.). Évidemment, ces difficultés ne sont pas insurmontables : on ne peut pas, en effet, demander à des documents quels qu’ils soient de citer des sources qui n’existent pas encore au moment de leur rédaction…
Cette argumentaire n'est pas le plus difficile à contrer.TM a écrit :
- Pour les mots d’origine perse, nous n’avons évidemment retenu que ceux qui sont anachroniques, c'est-à-dire ceux qui figurent dans les parties du Livre de Daniel concernant des événements antérieurs à la domination perse (c’est-à-dire antérieurs à 539 av. J.-C.). Quant aux mots d’origine grecque, ils attestent que le rouleau de Daniel est postérieur à Alexandre le Grand (mort en 323 av. J.-C.) et à l’expansion macédonienne.
Parmi ces derniers figurent les noms des instruments de musique mentionnés en Daniel III, 5, 7, 10 et 15 : qatros ou qitaris, la « cithare » (kitharis, en grec), instrument typiquement grec, psantêrin, le « psaltérion » (parfois traduit par « luth ») et symphonia (orthographié de différentes façons chez Daniel) qui ne correspond pas, en grec, à un instrument en particulier, mais désigne, chez Daniel, une flûte double (ce que l’on traduit par « cornemuse »). Ces trois mots sont d’origine grecque et les deux premiers instruments sont des instruments de musique typiquement grecs, absolument inconnus à Babylone au VIe av. J.-C.
Les mots et expressions d’origine perse et figurant dans la période censée se dérouler sous le règne des rois babyloniens, sont bien plus nombreux, en particulier dans les domaines politiques et juridiques. Toute l’administration babylonienne est « perse ». Elle comprend, de façon tout à fait anachronique, « satrapes »[3], « ministres », « conseillers », « trésoriers », « chefs de police », « légistes » (Daniel III, 2, 3, 24, 27 ; IV, 33). Il est question de « décret » ou de « parole » (Daniel III, 16 ; IV, 14), de « Loi » ou de « sentence » (Daniel II, 9, 13, 15), de « publication » (Daniel II, 5 et 8), de « tailler en pièces » (Daniel II, 5 ; III, 29). Les noms des vêtements : « pantalons », « chemises », « chapeaux », « colliers », etc. sont également d’origine iranienne (Daniel III, 21, 27 ; V, 7, 16 et 29). Tous ces mots, retranscrits en araméen ou en hébreu dans le Livre de Daniel (et traduits ci-dessus en français), sont directement issus de la langue des Perses. Il en est de même d’autres vocables : « famille noble » (Daniel I, 3), « mets » du roi (Daniel I, 5), le ou les « temps » (Daniel II, 21 ; III, 7, 8 ; IV, 33), etc. Or il faut bien voir que les seuls autres livres de la Bible (Esdras et Néhémie, par exemple) où l’on trouve des mots d’origine perse (et ils ne sont présents dans aucun autre rouleau en une telle abondance) sont soit contemporains, soit postérieurs (mais jamais antérieurs !) à la domination perse sur la Palestine.
Daniel appelle "roi" ce que cet article appelle "fonction royale" Rien qui ne soit anormal ! La fonction crée le titre.TM a écrit :.
- Balthasar est présenté comme étant roi de Babylone et fils de Nabuchodonosor (Daniel V, 2, 11, 13, 18, 22). Or, d’une part, bien qu’ayant exercé les fonctions royales, Balthasar ne fut jamais réellement « roi ». D’autre part, il n’était en aucune façon « le fils de Nabuchodonosor », ni même son descendant. C’était le fils de Nabonide, dernier roi de Babylone qui n’était lui-même que le 4e successeur de Nabuchodonosor sur le trône de cette ville.
Daniel confond, en outre, les deux rois perses Cyrus le Grand (560-529), qui conquit Babylone en 539 av. J.-C., et Darius Ier (521-485 av. J.-C.) qui fut l’instigateur de la première guerre « médique » et qui organisa les satrapies dans son empire. Il crée alors un certain « Darius le Mède » (539- ?), personnage imaginaire dont il fait le premier roi « médo-perse » sur le trône de Babylone.
Il se trompe dans les dates (comparer Daniel I, 1 et Jérémie XXV, 1 et XLVI, 2), appelle le Tigre le « Grand Fleuve » (Daniel X, 4) alors que cette appellation désigne toujours spécifiquement l’Euphrate. Surtout, il laisse entendre à ses lecteurs (Daniel VI, 8-10) qu’un souverain médo-perse, adorateur probable du Dieu unique Ahura Mazda, et donc monothéiste, aurait pu vouloir contraindre ses sujets à lui adresser des prières à lui-même comme à un dieu, ce qui paraît pour le moins douteux.
Notons pour finir que l’expression « le Ciel », mise pour « Dieu » (Daniel IV, 23), qui est caractéristique de la période maccabéenne (milieu du IIe siècle) – et que l’on retrouvera plus tard dans l’Évangile de Matthieu et dans les textes rabbiniques – n’apparaît jamais avant cette époque dans la littérature biblique comme ailleurs (I Maccabées III, 18, 19, 50, 60 ; IV, 10 ; IX, 46 ; XII, 15 ; XVI, 3 ; II Maccabées III, 15, 34 ; VII, 11 ; VIII, 20 ; IX, 4 ; XV, 8 ; Tobit VII, 12)
Si nous lisons attentivement les réponses qu'a produit agécanonix, nous y découvrirons un amoncèlement de de SUPPOSITIONS, de SUPPUTATIONS mais rien de concret (La Watch fait preuve d'une grand IMAGINATION) face aux incohérences historiques du livre de Daniel. Nous pouvons IMAGINER, sans preuve historique, que "Darius pouvait donc être un gouverneur que le peuple local appelait roi" mais cela reste très spéculatif et reste une supputation. En réalité Daniel crée de toute pièce un « Darius le Mède », vainqueur de Babylone, qui n'existe pas.a écrit :Vous pouvez constater l'extrême faiblesse des arguments sur la date tardive de rédaction du livre de Daniel.
Chacun d'entre eux a trouvé une réponse logique, documentée et suffisante.
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