Cet argument est Dans la ligne de la 5e voie de St Thomas.Etoile brillante a écrit :
Pour les matérialistes, les lois de l'univers sont structurantes mais pas structurées ? Mais scientifiquement par expérience il n'y a que l'intellect qui est structurant par observation, comment remédier à ce problème scientifique ? D'un côté par expérience l'intellect est la seule force structurante connue et de l'autre prétendre que des lois sont structurantes sans savoir si elles ont été structurées ou pas.
D'un premier côté ont a un fait scientifique validé et de l'autre une simple supposition.
Un intellect pour cause première est un point de vue plus scientifique que le point de vue matérialiste dans ce cas là non ?
À ce jour, l’intellect est la seule cause connue capable de produire des structures organisées, orientées, et fonctionnelles, comme des langages, des systèmes logiques ou des programmes. Or, les lois de la nature présentent exactement ces propriétés : cohérence interne, applicabilité universelle, et mathématisabilité. En ce sens, postuler un intellect structurant à l’origine de ces lois n’est pas une fuite métaphysique, mais une hypothèse abductive fondée sur l’unique modèle empirique de structuration que nous connaissons. À l’inverse, supposer que des lois puissent exister sans cause ou structuration relève d’une posture spéculative sans équivalent observé dans l’expérience.
Croire qu'un intellect à causé les lois de l'univers est plus scientifique car observable par l'expérience de notre intellect qui montre que seul l'intellect est force structurante, alors qu'affirmer qu'il n'y a pas d'intellect derrière les lois de l'univers n'est que pure croyance sans fondements scientifique et je dirai même avec fondements contre scientifique.
Qu'en pensez-vous ?
Son problème est méthodologique et concerne le sens du terme « scientifique » donc la philo des sciences.
Si on^prend « scientifique » au sens classique et ancien ca va inclure la
philo, et donc la métaphysique et donc la théologie naturelle (philosophique) et là on peut discuter de la validité . Mais si on prend « scientifique » au sens moderne de science empirique, il va y avoir un gros problème car Dieu ou une intelligence suprême, n’est ni empirique, ni observable, ni mesurable, ni mathématisable, et donc ne peut être objet des sciences empiriques, qui doivent donc , en gros , rester silencieuses là-dessus, car c’est au-delà de leur portée méthodologique.
Donc la déduction n’est pas « scientifique » au sens des sciences empiriques. Elle est philosophique.
Le message religieux-moral s'est adapté aux erreurs non religieuses-morales de cette époque, pour être compris et recu.estra2 a écrit :
Or, que voyons-nous ? Que les "révélations" divines, ne font que refléter les fausses connaissances de l'époque : pas d'autres planètes que la Terre mais uniquement des étoiles, la création directe de l'homme, le soleil qui, comme la lune, tourne autour de la Terre, le coeur et les reins sièges des pensées etc.
non car il ne peut faire de cercles carrés, i.e. que la connaissance humaine ne soit pas rivée à la connaissance sensible, étant un animal. De même il ne peut faire que les arbre le connaissent ou connaissent les maths.Mais au delà de cela, comme l'a si souvent dit, à juste titre Vic, si un Dieu Créateur existait et s'il voulait qu'on le reconnaisse comme tel, alors, il aurait pu faire en sorte que chaque humain ait cette certitude qu'il existe et/ou communiquer avec chaque humain.
Cela laissait le libre arbitre à l'humain mais, au moins, en connaissance de cause.