Bonjour,
Exposé d’un mécanisme perçu dans ce débat autour de la mini-charte : le membre J'm'interroge soutient sa propre version de la mini-charte tout en la remodelant (plus ou moins) au fur et à mesure des remarques, en parallèle à celle soutenue par Didjey, laquelle reprend les ajustements faits par Eliaqim.
Il ne s’agit pas d’une simple divergence d’interprétation mais d’une tentative de reconfiguration du cadre pour qu’il préserve des intérêts personnels tout en neutralisant les garde-fous susceptibles de limiter une tentative d'emprise sur des membres, sur leur propre liberté d'expression : ce que J'm'interroge fait, c’est manipuler le cadre lui-même pour que ses propres pratiques (rhétoriques dominantes, souvent disqualifiantes) ne puissent pas être contestées et même soient justifiées, donc autorisées, par la mini-charte. Il veut pouvoir dire : "
ce que je fais n’est pas interdit" tout en continuant à dominer des discussions, corriger les autres et disqualifier ceux qui critiquent ses interventions, sans jamais avoir à se remettre en question (comme un professeur le ferait avec des élèves qu'il estime devoir recadrer mais lui, c'est son job, nous ne sommes pas en classe ici).
Ce mécanisme est classique : créer un cadre parallèle, le faire valider ou tolérer par l’autorité, s’y réfugier pour éviter toute remise en question, puis accuser les autres de fragilité ou d’immaturité intellectuelle lorsqu’ils persistent dans leur attitude d'opposition (qui est justement une démonstration de force d'esprit et de maturité d'âme).
Une charte n’est pas un outil de domination rhétorique, elle vient pour protéger l’espace commun, limiter les abus, préserver la dignité de chacun, sensible ou peu sensible, tous doivent pouvoir y venir sans se faire cibler à cause de leurs propos, de leur foi et les croyances qui en découlent. Un cadre juste ne peut effrayer ceux qui se conduisent justement, mais il effraie évidemment ceux qui savent qu’ils ne le font pas car ce seront eux les recadrés, pas ceux qui n'ont pas besoin de charte pour bien se tenir. Ceux qui cherchent à le contourner, ce cadre, ou à le redéfinir pour leur propre avantage, révèlent ainsi la nature de leurs intentions.
Paroles posées sans animosité, simplement pour montrer que le mécanisme est bel et bien perçu, rendant la mini-charte inutile si elle devait permettre d'exclure une catégorie de membres jugés sensibles ou immatures intellectuellement, une discrimination que la mini charte condamne déjà en son article 4.
J'm'interroge a écrit : 05 oct.25, 11:41
S'il s'agit enfin d'une critique d'un propos qu'elle a tenu, d'une croyance qu'elle a, d'une position intellectuelle qu'elle soutient ou d'une idée qui est la sienne, si cette critique n'est pas exprimée en des termes grossiers, obscènes ou vulgaires, si elles se sent affectée se sentant visée personnellement parce que cette critique ne lui plaît pas,
c'est qu'elle n'a pas la maturité intellectuelle nécessaire pour fréquenter un tchat.
ne pas confondre critique et disqualification, la critique est possible tant qu'elle ne disqualifie pas injustement le membre à cause de sa foi et des croyances qui en découlent, mot qu'il serait bon de rétablir dans la mini-charte en son article 4 avant le mot "croyances" :
Article_4. Toute discrimination, attaque ou incitation à la haine à l'encontre d’un groupe ou d'un individu en raison de ses origines, orientations, foi et croyances, positions intellectuelles ou toute autre appartenance réelle ou supposée est interdite.