Hébreux 9:
26 autrement <1893>, il aurait fallu <1163> (5713) qu’il <846> eût souffert <3958> (5629) plusieurs fois <4178> depuis <575> la création <2602> du monde <2889>, tandis <1161> que maintenant <3568>, à <1909> la fin <4930> des siècles <165>, il a paru <5319> (5769) une seule fois <530> pour <1519> abolir <115> le péché <266> par <1223> son <846> sacrifice <2378>.
Si Ephésiens utilise le mot ages, qui est pourtant le même mot grec Aion (165) nous pourrions logiquement traduire ce passage dans Hébreux de cette manière:
26 autrement <1893>, il aurait fallu <1163> (5713) qu’il <846> eût souffert <3958> (5629) plusieurs fois <4178> depuis <575> la création <2602> du monde <2889>, tandis <1161> que maintenant <3568>, à <1909> la fin <4930> des ages <165>, il a paru <5319> (5769) une seule fois <530> pour <1519> abolir <115> le péché <266> par <1223> son <846> sacrifice <2378>.
Donc logiquement, ce passage de Hébreux nous dirais que le premier siècle a été la fin des ages, ou encore la fin de l'âge.
Pourquoi en attendre d'autres, ou un autre ???
Les quarante ans qui s'étendent de la croix à la parousie du Christ marquaient une époque de transition, c'est-à-dire le passage d'un âge à un autre âge. Cette transition s'est réalisée sur toute la période dite du « temps de la fin » (
eschaton). Bien que les premiers croyants vivaient par anticipation dans le nouvel éon, ils étaient néanmoins encore dans l'éon ancien. Cela peut sembler paradoxal, mais il faut comprendre le sens d'une transition. Il y un aspect de « déjà – pas encore » dans le Nouveau Testament dont il faut tenir compte pour bien comprendre la situation de l'époque. La fin d'un âge (l'éon de l'ancienne alliance) était suivie d'un autre âge (l'éon de la nouvelle alliance). Le premier éon était temporaire ; le second est éternel. Le passage d'un âge à un autre âge n'a pas eu lieu de façon consécutive mais de façon simultanée.
Romains 11 dit que l'Israël spirituel(l'élection, les élus, la postérité spirituelle composée des gentils et des juifs sauvés au premier siècle) a été complété sauvé et enlevé et transporté sur la nouvelle terre.
Si je comprends bien, seuls les croyants du premier siècle ont été sauvés ? Pour ce qui est de « l'enlèvement », je ne pense pas que cela doit s'entendre au sens physique, comme pour indiquer un déplacement géographique (un départ de la terre vers le ciel). Au lieu de cela, l'idée est celle de réunir en UN toutes choses dans le Christ (Éphésiens 1.10 ; 2.11-22 ; Matthieu 24.31). Cette UNITÉ du seul corps ou du seul homme nouveau n'était pas encore réalisée à ce moment-là : elle était en cours de réalisation (Éphésiens 4.10-16 ; 2 Corinthiens 4.16-18). N'oublions pas la transition ! Aujourd'hui les croyants entrent dans cette UNITÉ RÉALISÉE où il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; ni esclave, ni homme libre ; ni mâle, ni femelle (Galates 3.29), mais où le Christ est tout en tous.
La Bible dit bien que le premier siècle a été la fin du aion. Elle ne dit pas qu'il y a un autre aion qui allait commencer après celle-là.
Les auteurs du Nouveau Testament ont parlé très clairement d'un éon à venir. Et bien qu'ils y entraient déjà par anticipation, cet éon ne viendrait dans sa plénitude qu'à la fin de l'éon ancien.
La Nouvelle Alliance c'est établi avec la ressurection du Christ. Avec cette ressurection, la loi et l'ancienne alliance a été aboli.
Je suis d'accord pour dire que la période d'endurcissement des juifs pendant ces 40 années à permis l'entrée des païens. Cette période à aussi permis à un certains nombre de juifs d'entrée eux-aussi. Ceci a été la période de l'élection qui avait été prévue.
La prolongation de la loi mosaïque par les juifs récalcitrants à l'abandonner avait aussi été prévu par Dieu. C'est Dieu qui a décidé que cette période allait durée 40 ans. L'obervation de la loi mosaïque n'a pas été un facteur déterminant et direct dans la cause de l'élection.
Facteur indirect, peut-être ???
Encore une fois, la nouvelle alliance n'est venue dans sa plénitude (ou dans sa forme achevée) qu'à la disparition complète de l'ancienne alliance en 70. Je peux me tromper, mais il me semble que tu ne vois pas la période de transition pour l'achèvement du changement qui a commencé à la croix.
Je sais bien que la nouvelle terre ne cessera pas d'exister même si la planète explose. Toutefois, je crois que la nouvelle terre est ailleurs dans une autre dimension. La dimension spirituelle évidemment. Je ne parle pas d'ésotérisme ici. Ou en tout cas le moins possible.
La dimension spirituelle ne concerne pas une dimension située au-delà de la mort physique. La présence de Dieu appartient certainement à une autre dimension. Et pourtant, le croyant peut faire l'expérience de la présence de Dieu dès ici-bas. Expérimenter la présence de Dieu, c'est assurément expérimenter une autre dimension. Peut-on douter que la naissance d'en haut est possible dès ici-bas ? Et qu'est-ce que la naissance d'en haut si ce n'est la naissance à une autre dimension ? N'est-il pas possible de naître d'en haut (naître à une autre dimension) tout en étant physiquement dans la dimension terrestre ?
L'ancien testament a souvent dit aussi: Que Dieu rempli les cieux. Il est partout, et la terre était son marche-pied. Mais même si Dieu était partout, son royaume n'était pas partout. Pas sur la terre en tout cas.
Si la nouvelle terre est sur la terre, non seulement je ne la vois pas, ce qui serait quand même normal étant donné quelle serait spirituelle, mais je ne vois, et ne sens, et ne ressens absolument rien à propos de sa coexistence avec nous et ce qui se passe sur cette terre physique.
Quel sont les bénéfices ?????????????????
C'est peut-être tout le problème : chercher à voir et à ressentir physiquement ce qui n'est pas physique mais spirituel ! Malgré le fait que Dieu soit omniprésent, certains le voient, d'autre pas. Niera-t-on pour autant que Dieu soit omniprésent ? Un autre point, lorsque Pierre parle des nouveaux cieux et de la nouvelle terre dans lesquels
la justice habite (2 Pierre 3.13), il ne parle pas de la justice humaine au sens général, mais de la justice en rapport avec le salut de l'homme. L'ancien système (les cieux et la terre de l'éon ancien) ne pouvait procurer la justice de Dieu, c'est-à-dire une juste relation avec Dieu. L'injustice dans le monde n'a donc rien à voir ici. On dira peut-être : les premiers croyants n'étaient-ils pas déjà « justifiés » ? Oui et non. Oui, car l'événement décisif (la croix) avait déjà eu lieu ; non, car l'événement de consommation (la parousie) était encore à venir. Toujours la transition ! Le passage d'un état à un autre état. D'ailleurs, le Nouveau Testament présente la justification à la fois comme une réalité actuelle et comme un état à venir, selon qu'elle considère l'événement décisif ou l'événement de consommation.
Depuis 2000 années, les choses n'ont pas cessé d'empirer. Et c'est pas fini.
Alors, je suis bien prêt à croire que lorsqu'un croyant meure, il s'en va sur la nouvelle terre, mais que cette nouvelle terre est très loin, mais vraiment très loin d'ici.
De façon paradoxale, c'est ce raisonnement que tiennent habituellement ceux qui refusent de croire que la parousie du Christ s'est réalisée au premier siècle. Le problème, selon moi, vient du fait qu'on ne regarde pas dans la bonne direction. Selon toi, l'ancienne terre a-t-elle disparu ? Si c'est le cas, peux-tu me dire où tu habites aujourd'hui ? La Bible ne fait pas la moindre mention d'une terre intermédiaire entre la disparition de l'ancienne terre et l'arrivée de la nouvelle terre.
Pour revenir à un argument déjà présenté, Pierre a parlé des cieux et de la terre
de maintenant (ceux de son époque), par opposition aux cieux et à la terre
de jadis (ceux de l'époque antédiluvienne). Lorsque Pierre parlait des cieux et de la terre
de maintenant (ceux de son époque), il est évident qu'il ne parlait pas d'une autre planète ou d'un quelque part ailleurs. Remarquons que les cieux et la terre de Pierre étaient déjà, par rapport aux cieux et à la terre
de jadis (ceux de l'époque antédiluvienne), de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Mais il ne s'agissait pas d'une autre planète. Pour cette raison, lorsque Pierre a parlé des cieux et de la terre
à venir, par opposition aux cieux et à la terre
de maintenant (ceux de son époque), pourquoi penser que Pierre parlait d'une autre planète ou d'un quelque part ailleurs ? Qu'est-ce qui justifie cette herméneutique ?
La parabole de l'homme riche et du pauvre lazarre. Il y avait un abîme entre les deux mondes.
L'abîme n'indique pas tant l'éloignement ou la distance que l'impossibilité de passer d'un état à un autre : un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; en sorte que ceux qui veulent passer d'ici vers vous ne le peuvent, et que ceux qui veulent passer de là ne traversent pas non plus vers nous (Luc 16.26). Autrement dit, il est trop tard pour changer quoi que ce soit après la mort physique. Notre destinée est scellée dès ici-bas.
Un aperçu de la transformation qui se réalisait au premier siècle
« Ainsi donc la mort opère en nous, mais la vie en vous » (2 Corinthiens 4.12).
Remarquons bien les pronoms « nous » et « vous » : la mort opère en nous, mais la vie [opère] en vous. Le « nous » désignent ici les Juifs, alors que le « vous » désignent les Gentils.
Paul décrit ici des actions simultanées qui résulteront en la vie pour « nous » (en qui la mort opère) avec « vous » (en qui la vie opère) : Dieu nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous présentera avec vous (2 Corinthiens 4.14).
Évidemment, lorsque Paul dit que Dieu nous ressuscitera avec Jésus et nous présentera avec vous, il veut dire que Dieu nous présentera « vivant avec vous ». Bien que Paul parle ici d'une résurrection avec Jésus, il est tout à fait impossible d'entendre la mort et la vie au sens physique. En outre, la Bible définit la mort de Jésus comme une mort à l'éon ancien, et sa résurrection comme une résurrection au nouvel éon. C'est cela qui est appelé ailleurs mourir et ressusciter dans la ressemblance de la mort et de la résurrection du Christ (Romains 6). Le sens des paroles de Paul est limpide.
Cette transformation est encore illustrée par le dépérissement de l'homme extérieur et le renouvellement de l'homme intérieur (2 Corinthiens 4.16). Encore une fois, Paul décrit des actions simultanées (non consécutives).
Salutations dans le Christ,
CP