Selon Actes 18 : 3, Paul fabricait des tentes pour subvenir à ses besoins.
(2 Thessaloniciens 3:10) Et en effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : “ Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. ”
Je ne pense pas trop m'avancer en disant que quand il parcourait l'Asie mineure avec deux ou trois disciples, ils avaient autre chose à f.... que de coudre des tentes... d'autant que les tentes, autant à Jérusalem ça devait marcher pas mal, autant à Rome et à Corinthe...
bsm15 a écrit :Je ne pense pas trop m'avancer en disant que quand il parcourait l'Asie mineure avec deux ou trois disciples, ils avaient autre chose à f.... que de coudre des tentes... d'autant que les tentes, autant à Jérusalem ça devait marcher pas mal, autant à Rome et à Corinthe...
justement tu t"avance un peu trop
(Actes 18:1-4) 18 Après ces choses, il quitta Athènes et vint à Corinthe. 2 Et il trouva un certain Juif nommé Aquila, originaire du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que Priscille sa femme, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de quitter Rome. Il alla vers eux 3 et, comme ils étaient du même métier, il resta chez eux, et ils travaillèrent, car ils étaient de leur métier des fabricants de tentes. 4 Cependant, il faisait un discours dans la synagogue chaque sabbat et persuadait Juifs et Grecs.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Soit. Je ne pensais pas que le commerce des tentes marchait aussi bien à Corinthe...
De toute façon, cela ne change rien à la situation actuelle. Matériellement, un prêtre, actuellement, n'aurait pas le temps d'exercer une profession - en France en tout cas ; leur emploi du temps est déjà saturé...
Oui, les prêtres ouvriers, c'était une expérience qui a commencé dans les années 50, si je me souviens bien, et à laquelle Rome a décidé de mettre fin peu après, devant les dérives idéologiques de certains des prêtres impliqués (marxisme, pour dire les choses clairement).
A mon avis, ce genre d'expérience est de toute façon voué à l'échec. Qu'un prêtre ait un apostolat plus particulier en direction des ouvriers, pourquoi pas, bien sûr. Mais qu'il prétende "gagner sa vie" à leurs côtés n'est qu'une fumisterie. Si l'usine ferme, le prêtre ne se retrouvera pas sans ressource. L'ouvrier si. Le prêtre ne fera pas l'objet de la même considération que l'ouvrier lambda de la part du patron ou du "contremaître" (terme archaïque, mais bon...). Donc on se fout de la gueule de l'ouvrier, et d'ailleurs, il faut bien le dire, les ouvriers s'en sont bien souvent rendu compte...