quelles sont les raisons des refus du don d'organe?
seriez-vous d'accord que l'on vous preleve un organe suite a votre deces?
Je suis pour à 100%, n'importe que d'antre nous pourrait avoir besoin tot ou tard dune greffe, mais les don sont rares tandis que des demandeur ( homme femme enfant) ne peuvent melheuresement quelque fois plus attendre.
Quelles sont vos avis??
Bientot je recevrai mon passeport de greffe de vie necessaire pour temoigner notre accord dans le cas ou il y aurait par exemple reçu bien intentinné j'imagine de la famille.
En be,du moment que tu es majeur, tu es censé être d'accord - si tu te trouves en "état de mort cérébrale" constaté par le medecin de l'hopital + un médecin légiste, on peut prélever des organes
Si tu ne veux pas, tu dois aller a la Maison communale et signifier ton refus - tu es alors inscrit sur une liste communiquée aux hopitaux et tu recois un papier a joindre à ta carte d'identité
Pour les mineurs, il faut toujours l'autorisation des parents
Florence Yvonne, je sais que beaucoup de personne éprouve ce "malaise" pour eux même et pour leurs proches. C'est parfois lié à des idées religieuses, mais ça touche aussi les athés.
Pourrais-tu en dire un peu plus, si ce n'est pas trop pénible pour toi bien sûr.
mickael, dans la théorie, cela devrait se passer comme cela, mais dans la pratique, en l'absence de papier ou de témoignage indiquant la volonté du défunt, on ne prélève rien sans le consentement de la famille. (en france du moins)
Modifié en dernier par florence.yvonne le 19 nov.06, 01:46, modifié 2 fois.
antique a écrit :Personnellement je suis totalement pour.
Florence Yvonne, je sais que beaucoup de personne éprouve ce "malaise" pour eux même et pour leurs proches. C'est parfois lié à des idées religieuses, mais ça touche aussi les athés.
Pourrais-tu en dire un peu plus, si ce n'est pas trop pénible pour toi bien sûr.
je ne sais pas, l'idée d'une mutilation même post-mortem m'est insuportable.
Ben, puisqu'on est mort, le corps ne sert plus à rien. Autant faire un bon geste ! Ca ne coute rien en tout cas !
Pour rire : méfiez vous quand même des greffes de cerveau, on pourrait tomber sur pire.
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
mon père dit toujours qu'à sa mort il se fout de l'endroit où on le mettra (dans le jardin comme il dit c'est moins chère), par contre il refuse qu'on le dissèque une fois mort. C'est idiot mais tellement compréhensible. On s'imagine notre corps découpé au scalpel, ça rebute. Mais il faut passer outre cette peur, aller jusqu'au bout de ses idées.
ben moi je suis perplexe. D'un côté, je suis 100% pour, mais d'un autre, j'ai des réticences. Les raisons de ces réticences sont faibles:
1. d'après certaines explications, l'"esprit" aurait besoin de plusieurs heures ou plusieurs jours pour se détacher tout à fait du coprs: que se passe-t-il alors si le corps n'est pas entier ? Idem en cas d'accident ou pire... mais bien sûr cela est trop incertain pour que cela pèse dans la balance de ma décision. J'aimerais en savoir plus.
2. encore plus général: je me pose des questions sur la justification de prolonger l'existence par des greffes humaines, animales (il en est question). Non seulement il y a beaucoup de complications et d'échecs, mais surtout, ce qui est horrible, révulsant, ce sont les excès. Actuellement, le trafic d'orages prélevés sur des VIVANTS est la plus grande source de revenus des circuits mafieux, et la plupart du temps, ce sont des pauvres qui vendent (ou se voient volés) leurs organes ou ceux de leurs enfants pour une somme qui leur permet à peine de survivre quelques mois de plus.
Certain égoïstes sont prêts à tout pour reçevoir un organe, quitte à "ignorer" d'où il vient. Il y a aussi le chantage familial en cas de dons qui ne peut se faire qu'entre membres de la même famille, pour le foie, par exemple. Celui qui refuse subit une pression et une culpabilité terrible, et celui qui donne risque de le regretter amèrement: il y a tès peu de préparation, et très peu de suivit psychologique dans ces cas là. D'après des témoignages, le riques pour le donneur sont également minimisés pour encourager le don.
En Belgique, une loi est passée il y a une vingtaine d'années qui stipule que sauf démarche volontaire (un papier à signer à la commune) le corps est d'office disponible pour la science ou le don d'organe. Peu de gens le savent, et je trouve cela scandaleux et cause beaucoup de drames: on devrai non seulement avoir vraiment le choix, mais il ne devrait pas y avoir la moindre culpabilité possible pour ceux qui refusent.
J'ai fait opposition pour mes enfants, et pour moi, j'ai décidé de refuser toute transplantation d'organe, par contre après ma mort: servez-vous !
Ca y'est, j'ai commandé ma carte de donneur ; je n'avais jamais fait la démarche jusque là, mais étant athée et matérialiste, cela ne me pose personnellement pas de problèmes de conscience, et même si le fait de s'imaginer charcuté sur un bloc opératoire à sa mort n'est pas particulièrement agréable, je pense qu'il faut tenter de passer outre ces préventions bien naturelles.