ANTISEMITISME
- Gilles-Michel DEHARBE
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 31
- Enregistré le : 04 janv.07, 12:11
ANTISEMITISME
Ecrit le 05 févr.07, 12:31* Ilan HALIMI
Le 9 février prochain, la seule et unique priorité consistera en un ultime hommage à Ilan Halimi, qui sera inhumé au cimetière de Givat Shaoul à Jérusalem. Il rejoindra en effet la Terre sainte pour un repos éternel dans ce pays sur lequel il ne craindra plus jamais rien.
Le 13 février 2006, le corps meurtri et agonisant du jeune Ilan Halimi était retrouvé dans la région parisienne. Les jours qui suivirent, prise d’effroi, la communauté juive de France renouait avec de vieux démon que l’on croyait à jamais disparus. On pouvait donc encore mourir parce que l’on était juif !
L’angoisse se propagea partout dans le monde, en même temps qu’un immense mouvement de solidarité pour la famille d’Ilan, ce magnifique jeune homme aux yeux rieurs.
À l’occasion de la célébration de la prière des 7 jours en sa mémoire, Zvi Ammar, président de la communauté de Marseille exprimait bien le traumatisme présent dans tous les foyers juifs à ce moment :
"L’indicible souffrance qui déchire — pour toujours — sa mère, son père, ses sœurs, sa famille et ses amis, — auxquels nous pensons si fort —, s’est propagée en quelques heures à toute la communauté juive de France, et bien au-delà.
L’émotion qui nous étreint est à son comble,
Nous pleurons la disparition d’Ilan ;
Les images de ses tortures, de son corps mutilé et brûlé, nous traumatisent ;
L’évocation de son calvaire de 21 jours nous tourmente ;
Le crime barbare dont il a été victime nous révolte ;
J’étais dimanche dernier, dans la chambre d’Ilan, avec sa maman, et elle me racontait qu’il avait 23 ans, qu’il était beau, souriant, plein de vie et d’avenir ; au chômage depuis quelques mois, il venait de trouver un emploi de vendeur dans un magasin de téléphonie.
Il aurait pu être le fils de chacun d’entre nous.
Toute la vie s’offrait à lui ;
Mais Ilan est mort, mort d’être juif !
Pour la première fois dans notre pays, depuis plus de 60 ans, depuis la fin de la Shoah, un homme a été massacré, de sang-froid, après plusieurs semaines d’horribles tortures, uniquement parce qu’il était juif.
Ce drame est l’aboutissement inexorable après que des synagogues ont été brûlées, que des écoles juives aient été incendiées, que des personnes aient été plus ou moins grièvement agressées."
Un an après, les larmes montent toujours aux yeux lorsque l’on prononce le doux nom d’Ilan. Nous pensons à son calvaire injuste, à la douleur toujours aussi vivace dans le cœur de ses proches, et au manque incommensurable qu’il a laissé derrière lui.
Le 9 février prochain, une occasion unique de prouver votre solidarité à la famille Halimi vous sera donnée à Jérusalem.
Ilan sera en effet inhumé au cimetière de Givat Shaoul conformément au souhait formulé par ses parents l’année dernière.
Il faudra être le plus nombreux possible pour accompagner Ilan vers sa dernière demeure dans la capitale éternelle. Cette présence massive sera un message pour "que plus jamais ça".
Ilan, toi qui aurais pu être notre fils, toi qui, tôt ou tard, serais probablement monté en Israël, nous te promettons que toute la communauté francophone d’Israël sera là pour te dire combien nous t’aimions, nous qui n’avions pas eu la chance de te connaître.
RENDEZ-VOUS AU CIMETIÈRE DE GIVAT SHAOUL, VENDREDI 9 FEVRIER A 11H00.
POINT DE RALLIEMENT :
BEIT AESPEDIM (partie séfarade)
Le 9 février prochain, la seule et unique priorité consistera en un ultime hommage à Ilan Halimi, qui sera inhumé au cimetière de Givat Shaoul à Jérusalem. Il rejoindra en effet la Terre sainte pour un repos éternel dans ce pays sur lequel il ne craindra plus jamais rien.
Le 13 février 2006, le corps meurtri et agonisant du jeune Ilan Halimi était retrouvé dans la région parisienne. Les jours qui suivirent, prise d’effroi, la communauté juive de France renouait avec de vieux démon que l’on croyait à jamais disparus. On pouvait donc encore mourir parce que l’on était juif !
L’angoisse se propagea partout dans le monde, en même temps qu’un immense mouvement de solidarité pour la famille d’Ilan, ce magnifique jeune homme aux yeux rieurs.
À l’occasion de la célébration de la prière des 7 jours en sa mémoire, Zvi Ammar, président de la communauté de Marseille exprimait bien le traumatisme présent dans tous les foyers juifs à ce moment :
"L’indicible souffrance qui déchire — pour toujours — sa mère, son père, ses sœurs, sa famille et ses amis, — auxquels nous pensons si fort —, s’est propagée en quelques heures à toute la communauté juive de France, et bien au-delà.
L’émotion qui nous étreint est à son comble,
Nous pleurons la disparition d’Ilan ;
Les images de ses tortures, de son corps mutilé et brûlé, nous traumatisent ;
L’évocation de son calvaire de 21 jours nous tourmente ;
Le crime barbare dont il a été victime nous révolte ;
J’étais dimanche dernier, dans la chambre d’Ilan, avec sa maman, et elle me racontait qu’il avait 23 ans, qu’il était beau, souriant, plein de vie et d’avenir ; au chômage depuis quelques mois, il venait de trouver un emploi de vendeur dans un magasin de téléphonie.
Il aurait pu être le fils de chacun d’entre nous.
Toute la vie s’offrait à lui ;
Mais Ilan est mort, mort d’être juif !
Pour la première fois dans notre pays, depuis plus de 60 ans, depuis la fin de la Shoah, un homme a été massacré, de sang-froid, après plusieurs semaines d’horribles tortures, uniquement parce qu’il était juif.
Ce drame est l’aboutissement inexorable après que des synagogues ont été brûlées, que des écoles juives aient été incendiées, que des personnes aient été plus ou moins grièvement agressées."
Un an après, les larmes montent toujours aux yeux lorsque l’on prononce le doux nom d’Ilan. Nous pensons à son calvaire injuste, à la douleur toujours aussi vivace dans le cœur de ses proches, et au manque incommensurable qu’il a laissé derrière lui.
Le 9 février prochain, une occasion unique de prouver votre solidarité à la famille Halimi vous sera donnée à Jérusalem.
Ilan sera en effet inhumé au cimetière de Givat Shaoul conformément au souhait formulé par ses parents l’année dernière.
Il faudra être le plus nombreux possible pour accompagner Ilan vers sa dernière demeure dans la capitale éternelle. Cette présence massive sera un message pour "que plus jamais ça".
Ilan, toi qui aurais pu être notre fils, toi qui, tôt ou tard, serais probablement monté en Israël, nous te promettons que toute la communauté francophone d’Israël sera là pour te dire combien nous t’aimions, nous qui n’avions pas eu la chance de te connaître.
RENDEZ-VOUS AU CIMETIÈRE DE GIVAT SHAOUL, VENDREDI 9 FEVRIER A 11H00.
POINT DE RALLIEMENT :
BEIT AESPEDIM (partie séfarade)
- lilia
- [Musulmane]
- [Musulmane]
- Messages : 359
- Enregistré le : 29 oct.06, 06:31
- Localisation : Bruxelles MA ville que j'aime
Ecrit le 06 févr.07, 04:37
Que Dieu ai son ame et que Dieu l'accepte dans son vaste paradis.
Ce sont des sauvages ceux qui ont fait cela et encore je suis gentille.
mais c'etait pas seulement parce que il etait juif qu'il a etait tué c'est parce que le criminel en pensant a juif il a directement pensé a de l'argent.
Le faite qu'il soit juif est un detail comme un autre cela pouvait etre n'importe qui (juif,japonais,americains ,bleu,vert, shintoisite etc...)
Ce sont des sauvages ceux qui ont fait cela et encore je suis gentille.
mais c'etait pas seulement parce que il etait juif qu'il a etait tué c'est parce que le criminel en pensant a juif il a directement pensé a de l'argent.
Le faite qu'il soit juif est un detail comme un autre cela pouvait etre n'importe qui (juif,japonais,americains ,bleu,vert, shintoisite etc...)
- Gilles-Michel DEHARBE
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 31
- Enregistré le : 04 janv.07, 12:11
Ecrit le 11 févr.07, 07:44
Un rouleau de la Torah consacré à la mémoire de Ilan HalimiSarah a écrit :Je vais le plus vite possible prévenir des connaissances en Israël pour qu'ils puissent y aller.
Sarah
Ce dimanche à 15h30 s'est tenu à la synagogue Yohanan Ben Zakaï à Jerusalem la deuxième intronisation d'un rouleau de la Torah consacré à la mémoire de Ilan Halimi. Cet événement a été suivi sur place d'une collation, à l'issue de laquelle le rouleau a été porté au Kotel.
- Gilles-Michel DEHARBE
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 31
- Enregistré le : 04 janv.07, 12:11
ANTISEMITISME
Ecrit le 11 févr.07, 09:58* «Aujourd’hui, l’antisémitisme est plus vivant que jamais. En tant que foyer du Peuple juif ,c’est un combat qu’Israël doit mener en coopération avec la communauté juive internationale et tous les Etats du monde» a dit dimanche 11 février la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à un congrès sur la lutte internationale contre l’antisémitisme à Jérusalem. «Soixante ans seulement après la fin de la Shoah, nous continuons à être les témoins dans le monde, de phénomènes antisémites et racistes qui menacent l’Etat d’Israël. Il faut agir immédiatement».
150 présidents de communautés juives du monde entier participent au congrès sur la lutte contre l’antisémitisme, afin de trouver des mesures effectives pour se battre contre l’antisémitisme montant. Livni a clairement dit que le congrès n’est pas destiné à parler et échanger des idées, mais à créer une forme d’action nouvelle contre les menaces.
«Il faut placer la lutte contre l’antisémitisme à la tête de nos préoccupations. Nous sommes les témoins de nouvelles sortes de coopérations entre la gauche radicale, la droite extrémiste et le djihad des islamistes. La négation de la Shoah mondiale est menée par l’Iran, c’est un sujet politique qui vise à délégitimiser Israël ; il est inconcevable qu’un pays qui nie la Shoah soit reçu par le monde comme faisant partie de la communauté internationale».
Au congrès, le directeur de la commission des présidents, Malcolm Online, a prononcé un discours et dit qu’on mesure une société non pas à l’existence de l’antisémitisme en son sein, mais à la façon dont ses dirigeants traitent le phénomène. «En Angleterre, le risque que des Juifs soient agressés est 4 fois plus grand que le risque que des Musulmans soient agressés. Aux Etats-Unis, le risque que des Juifs soient agressés est 7 fois plus grand que le risque que des Musulmans soient agressés. Le danger le plus menaçant pour les Juifs est l’apathie et la fuite des évènements qui ont lieu autour d’eux. Le futur de nos enfants et petits enfants est en danger».
A propos de l’Iran, Online a dit que «l’histoire nous apprend que nous devons prendre les menaces au sérieux. C’est un problème mondial auquel les Chrétiens et même les Musulmans devront se confronter».
Le week end dernier, un tribunal russe a prononcé 5 à 10 années de prison contre des jeunes accusés du meurtre d’un jeune Juif. Selon l’inculpation, les 5 ont suivi le jeune Juif au cimetière et l’ont frappé à mort à l’aide d’une croix de fer.
150 présidents de communautés juives du monde entier participent au congrès sur la lutte contre l’antisémitisme, afin de trouver des mesures effectives pour se battre contre l’antisémitisme montant. Livni a clairement dit que le congrès n’est pas destiné à parler et échanger des idées, mais à créer une forme d’action nouvelle contre les menaces.
«Il faut placer la lutte contre l’antisémitisme à la tête de nos préoccupations. Nous sommes les témoins de nouvelles sortes de coopérations entre la gauche radicale, la droite extrémiste et le djihad des islamistes. La négation de la Shoah mondiale est menée par l’Iran, c’est un sujet politique qui vise à délégitimiser Israël ; il est inconcevable qu’un pays qui nie la Shoah soit reçu par le monde comme faisant partie de la communauté internationale».
Au congrès, le directeur de la commission des présidents, Malcolm Online, a prononcé un discours et dit qu’on mesure une société non pas à l’existence de l’antisémitisme en son sein, mais à la façon dont ses dirigeants traitent le phénomène. «En Angleterre, le risque que des Juifs soient agressés est 4 fois plus grand que le risque que des Musulmans soient agressés. Aux Etats-Unis, le risque que des Juifs soient agressés est 7 fois plus grand que le risque que des Musulmans soient agressés. Le danger le plus menaçant pour les Juifs est l’apathie et la fuite des évènements qui ont lieu autour d’eux. Le futur de nos enfants et petits enfants est en danger».
A propos de l’Iran, Online a dit que «l’histoire nous apprend que nous devons prendre les menaces au sérieux. C’est un problème mondial auquel les Chrétiens et même les Musulmans devront se confronter».
Le week end dernier, un tribunal russe a prononcé 5 à 10 années de prison contre des jeunes accusés du meurtre d’un jeune Juif. Selon l’inculpation, les 5 ont suivi le jeune Juif au cimetière et l’ont frappé à mort à l’aide d’une croix de fer.
- sirocco
Ecrit le 12 févr.07, 05:53
HORS SUJETlilia a écrit :Que Dieu ai son ame et que Dieu l'accepte dans son vaste paradis.
Rachel était nettement visible pour le conducteur du bulldozer. Il n’y a aucune possibilité pour qu’il ne l'ait pas vue. Elle portait une veste orange fluo. Nous étions huit au total sur les lieux, quatre Américains et quatre Britanniques.
http://www.ism-france.org/news/article. ... imes%20ISM
Modifié en dernier par sirocco le 15 févr.07, 03:09, modifié 1 fois.
- sirocco
Re: ANTISEMITISME
Ecrit le 12 févr.07, 06:07et l'integrisme et le voile de TZIPI LIVNI!Gilles-Michel DEHARBE a écrit :dimanche 11 février la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à un congrès sur la lutte internationale contre l’antisémitisme à Jérusalem..
RE - HORS SUJET

Modifié en dernier par sirocco le 15 févr.07, 03:16, modifié 3 fois.
- sirocco
Re: ANTISEMITISME
Ecrit le 12 févr.07, 06:12Gilles-Michel DEHARBE a écrit :* «Aujourd’hui, l’antisémitisme est plus vivant que jamais. » a dit dimanche 11 février la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à un congrès sur la lutte internationale contre l’antisémitisme à Jérusalem.
HORS SUJET
tzipi livni et olmert qu'est ce qu'ils font avec cet evangeliste bush dont le but ultime est d'exterminer les juifs dans la bataille d'harmaguedon?

Modifié en dernier par sirocco le 15 févr.07, 03:22, modifié 2 fois.
- sirocco
Re: ANTISEMITISME
Ecrit le 12 févr.07, 06:15HORS SUJETGilles-Michel DEHARBE a écrit :. En tant que foyer du Peuple juif .
depuis quand?

Modifié en dernier par sirocco le 15 févr.07, 03:29, modifié 2 fois.
- Gilles-Michel DEHARBE
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 31
- Enregistré le : 04 janv.07, 12:11
ANTISEMITISME
Ecrit le 13 févr.07, 11:28L’identité juive est-elle un des facteurs de l’antisémitisme ?
Un texte d’Avraham B. Yehoshua relance le débat sur les causes de la haine des Juifs
par Michel Abitbol
--------------------------------------------------------------------------------
Extrait de L’Arche n° 571, novembre 2005
Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com
--------------------------------------------------------------------------------
Michel Abitbol est professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem. Dernier ouvrage paru : Les amnésiques. Juifs et Arabes à l’ombre du conflit du Proche-Orient (Éd. Perrin).
L’antisémitisme. Encore et toujours. Pourquoi ? Il a fallu beaucoup de courage à Avraham B. Yehoshua pour tenter d’expliquer ce phénomène en pointant du doigt les Juifs, leur personnalité et leur identité, et non pas, comme on a généralement l’habitude de le faire, en analysant le comportement des antisémites et leurs mobiles religieux, économiques et politiques. Véritable pavé dans la mare des spécialistes, l’étude de Yehoshua intitulée « Essai de définition et d’explication structurelle de l’antisémitisme » (1) a été publiée cet été par la revue de Tel-Aviv Alpayim qui, consciente des remous que le texte du grand écrivain n’allait pas manquer de susciter, a pris soin de l’accompagner d’un riche échantillon de commentaires émanant d’éminents historiens israéliens de l’antisémitisme.
Tout en rendant hommage à la clarté d’esprit de l’auteur de L’Amant et de Monsieur Mani, et à son effort de démontrer l’existence d’un soubassement structurel unique commun à l’ensemble des manifestations de l’antisémitisme, la plupart des historiens n’acceptent pas la thèse de Yehoshua qui fait porter, d’une certaine façon, aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de la peur et des fantasmes qu’ils suscitent autour d’eux.
Reposant sur une double dimension, religieuse et nationale, aux composantes le plus souvent imaginaires, l’identité juive selon Yehoshua a ceci de particulier qu’elle apparaît aux yeux des non-Juifs comme un phénomène amorphe et fantasque. Cela a pour effet de les déstabiliser et, pour peu que leur propre vision du monde soit trouble, le contact avec cette identité juive insaisissable peut les conduire jusqu’à des actes de démence. Le Juif, écrit Yehoshua, dans une belle envolée lyrique, se dresse comme « un texte troué de blancs qui appelle des lectures multiples et diverses au gré des besoins psychiques du lecteur ».
Sans doute la faiblesse méthodologique la plus frappante de la thèse de Yehoshua a-t-elle trait à sa vision a-historique du phénomène antisémite où il tend à englober toutes les formes de haine antijuive à travers l’histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, incluant pêle-mêle la Perse d’Assuérus et d’Aman selon le Livre d’Esther, les persécutions de l’Église, les massacres almohades, l’expulsion d’Espagne, les pogroms de Russie et de Pologne, lahoah, l’antisionisme musulman, et jusqu’à la très récente déclaration scandaleuse du compositeur grec Mikis Theodorakis pour qui tout le mal dans le monde vient des Juifs. Or, jusqu’à l’époque moderne, lui rétorquent justement Yehuda Bauer, Israël Yuval, Shulamit Volkov et d’autres, c’est bien le Juif en chair et en os, ennemi de la Croix et du Croissant, et non le Juif à l’identité « imaginaire » ou « virtuelle », qui est la cible de ses adversaires chrétiens et musulmans.
Un Juif bien réel donc, et néanmoins démoniaque, non pas à cause du double ancrage religieux et national de son identité (qui, après tout, ne le distinguait guère du Polonais et du Croate catholiques, ou du Serbe, du Russe et du Grec orthodoxes) mais parce que, pendant l’Antiquité, il est différent, par son monothéisme, des peuples « païens » qui l’entourent ; puis, depuis la généralisation du monothéisme dans le monde à la suite de l’avènement du christianisme et de l’islam, parce qu’il est tenu pour déicide et condamné à errer d’un pays à l’autre, porteur de la malédiction divine.
C’est seulement avec l’irruption du sentiment national en Europe, et avec la sécularisation de la société, à partir du XVIIIe siècle, rappellent Israël Bartal et Robert Wistrich, que les Juifs sont appelés à affronter l’antisémitisme dont parle Yehoshua. Une judéophobie d’un type nouveau - malgré quelques ressemblances de façade avec les formes anciennes de haine antijuive - dont la gravité et les conséquences tragiques ne devrait pas faire oublier, souligne Shulamit Volkov, que l’identité juive « incriminée » par l’écrivain n’a guère empêché les Juifs de connaître, en Europe et en Amérique, deux siècles d’un extraordinaire épanouissement économique, politique, social, intellectuel et artistique.
Cela dit, et tout le monde en convient, ce n’est pas à une révision de l’histoire juive ni à un ré-examen de nos connaissances sur l’antisémitisme que Yehoshua convie ses lecteurs. Son objectif est plus restreint et plus ambitieux à la fois. À savoir : dévoiler la « racine profonde », le code ADN de l’antisémitisme, afin de fabriquer la « clef » adéquate permettant d’en freiner les débordements, ceux notamment en rapport avec l’antisionisme d’aujourd’hui. Une approche « essentialiste », dont le bien-fondé est contesté par Peter Schaeffer pour qui, depuis l’Égypte ancienne jusqu’à l’Allemagne contemporaine, la diabolisation du Juif n’a guère eu besoin de la médiation de l’identité juive pour se déclencher.
L’antisémitisme est l’affaire des non-Juifs et non des Juifs, soutient pour sa part Dina Porat, qui rappelle à ce sujet le mot célèbre et néanmoins très réducteur de Jean-Paul Sartre dans ses Réflexions sur la question juive : « Un Juif est un homme que les autres hommes tiennent pour Juif ». En d’autres termes : c’est le Juif « inventé » et imaginé par les non-Juifs qui est la cause de l’antisémitisme, et non pas l’identité juive imaginée par les Juifs.
Assurément, A.B. Yehoshua ne jette pas le voile sur la responsabilité des non-Juifs ; mais il n’en considère pas moins que, pour mettre fin à l’antisémitisme, les Juifs se doivent de prendre les devants et réformer leur identité en réduisant les éléments « imaginaires » et « virtuels » qui la composent, et surtout en en dissociant l’aspect national de l’aspect religieux. Tel est le sens, après tout, de la révolution sioniste, rappelle l’auteur du Voyage vers l’an mil qui, excellent romancier, imagine, à la fin de son essai, une « réunion au sommet » des Sages d’Israël, depuis Abraham et Moïse jusqu’aux grands maîtres de la Haskala, en passant par les rabbins de la Mishna et du Talmud, Saadia Gaon, Maïmonide, Nahmanide, Sabbataï Zevi, Rabbi Nahman de Bratslav etc., auxquels on montrerait un documentaire sur la Shoah. La projection terminée, toutes les personnes présentes seraient priées de répondre à une seule question : auriez-vous agi différemment pour éviter cette terrible catastrophe que l’on vient de vous révéler ? La plupart d’entre elles, pense Yehoshua, auraient déploré de n’avoir pas mis suffisamment l’accent, durant leur vie, sur l’indispensable regroupement des Juifs en Terre sainte et sur les menaces qu’implique leur dispersion à travers le monde...
Sioniste « néo-cananéen », comme le qualifie Shlomo Avinéri, aspirant à un État d’Israël « normalisé » et passablement coupé de ses racines diasporiques, A. B. Yehoshua ne cache pas sa peine devant les retombées mystiques et religieuses de la guerre des Six Jours (juin 1967) qui ont altéré l’identité israélienne telle qu’elle avait été voulue par les pères du sionisme : « Voilà, déplore-t-il, que nous retombons dans cet ancien modèle qui génère et aggrave le caractère virtuel et indéterminé (de l’identité juive) et vers lequel tendent également, pour notre plus grand malheur, quelques-uns de nos voisins tout aussi perturbés. »
Nourri des mêmes fantasmes générés par la double structure de l’identité juive, l’antisionisme musulman d’aujourd’hui, comme l’antisémitisme chrétien d’hier, risque de déboucher sur une nouvelle catastrophe de même envergure que la Shoah. D’autant que, écrit-il, avec la dissémination des armes de destruction massive, « la possibilité d’anéantissement devient de plus en plus simple et accessible à tous ».
Une conclusion un peu trop hâtive, nous semble-t-il. Traversant à grandes enjambées l’histoire contemporaine, Yehoshua donne l’impression d’être prisonnier de son propre modèle d’explication, qui le conduit à une vision répétitive et, somme toute, « catastrophaliste » de l’histoire. Or, pour le meilleur comme pour le pire, le monde ne reviendra pas à ce qu’il a été avant la seconde guerre mondiale - et, liant son sort de bon ou de mauvais gré à un État d’Israël regroupant désormais une grande partie du peuple juif, la diaspora ne redeviendra jamais ce qu’elle a été jusqu’à la Shoah.
Les Juifs ont disparu de bien des pays où ils étaient encore fort nombreux jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais cela n’a pas empêché ces pays, comme la Pologne durant les années Gomulka, de verser dans un antisémitisme viscéral qui - c’est le moins que l’on puisse dire - n’a point été tributaire des débats d’un autre temps sur l’ambiguïté imaginaire de l’identité juive. Que dire aussi, à ce propos, de certains pays arabes qui n’ont jamais connu de Juifs depuis la mort du Prophète, comme l’Arabie saoudite d’Oussama Ben Laden, ou encore des États du Proche-Orient où toute présence juive a pratiquement cessé depuis la fin des années 1960 ? Y était-il indispensable de côtoyer des Juifs (auxquels, soit dit en passant, l’islam n’a jamais conféré d’autre identité que religieuse) pour s’adonner à un antisémitisme effréné qui, de nos jours, n’a même plus besoin de se cacher derrière les habits usés de l’antisionisme ?
1. Le texte est paru, presque simultanément, dans un recueil de trois textes d’Avraham B. Yehoshua intitulé Israël : un examen oral (traduit par Denis Charbit, aux éditions Calmann-Lévy).
Un texte d’Avraham B. Yehoshua relance le débat sur les causes de la haine des Juifs
par Michel Abitbol
--------------------------------------------------------------------------------
Extrait de L’Arche n° 571, novembre 2005
Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com
--------------------------------------------------------------------------------
Michel Abitbol est professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem. Dernier ouvrage paru : Les amnésiques. Juifs et Arabes à l’ombre du conflit du Proche-Orient (Éd. Perrin).
L’antisémitisme. Encore et toujours. Pourquoi ? Il a fallu beaucoup de courage à Avraham B. Yehoshua pour tenter d’expliquer ce phénomène en pointant du doigt les Juifs, leur personnalité et leur identité, et non pas, comme on a généralement l’habitude de le faire, en analysant le comportement des antisémites et leurs mobiles religieux, économiques et politiques. Véritable pavé dans la mare des spécialistes, l’étude de Yehoshua intitulée « Essai de définition et d’explication structurelle de l’antisémitisme » (1) a été publiée cet été par la revue de Tel-Aviv Alpayim qui, consciente des remous que le texte du grand écrivain n’allait pas manquer de susciter, a pris soin de l’accompagner d’un riche échantillon de commentaires émanant d’éminents historiens israéliens de l’antisémitisme.
Tout en rendant hommage à la clarté d’esprit de l’auteur de L’Amant et de Monsieur Mani, et à son effort de démontrer l’existence d’un soubassement structurel unique commun à l’ensemble des manifestations de l’antisémitisme, la plupart des historiens n’acceptent pas la thèse de Yehoshua qui fait porter, d’une certaine façon, aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de la peur et des fantasmes qu’ils suscitent autour d’eux.
Reposant sur une double dimension, religieuse et nationale, aux composantes le plus souvent imaginaires, l’identité juive selon Yehoshua a ceci de particulier qu’elle apparaît aux yeux des non-Juifs comme un phénomène amorphe et fantasque. Cela a pour effet de les déstabiliser et, pour peu que leur propre vision du monde soit trouble, le contact avec cette identité juive insaisissable peut les conduire jusqu’à des actes de démence. Le Juif, écrit Yehoshua, dans une belle envolée lyrique, se dresse comme « un texte troué de blancs qui appelle des lectures multiples et diverses au gré des besoins psychiques du lecteur ».
Sans doute la faiblesse méthodologique la plus frappante de la thèse de Yehoshua a-t-elle trait à sa vision a-historique du phénomène antisémite où il tend à englober toutes les formes de haine antijuive à travers l’histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, incluant pêle-mêle la Perse d’Assuérus et d’Aman selon le Livre d’Esther, les persécutions de l’Église, les massacres almohades, l’expulsion d’Espagne, les pogroms de Russie et de Pologne, lahoah, l’antisionisme musulman, et jusqu’à la très récente déclaration scandaleuse du compositeur grec Mikis Theodorakis pour qui tout le mal dans le monde vient des Juifs. Or, jusqu’à l’époque moderne, lui rétorquent justement Yehuda Bauer, Israël Yuval, Shulamit Volkov et d’autres, c’est bien le Juif en chair et en os, ennemi de la Croix et du Croissant, et non le Juif à l’identité « imaginaire » ou « virtuelle », qui est la cible de ses adversaires chrétiens et musulmans.
Un Juif bien réel donc, et néanmoins démoniaque, non pas à cause du double ancrage religieux et national de son identité (qui, après tout, ne le distinguait guère du Polonais et du Croate catholiques, ou du Serbe, du Russe et du Grec orthodoxes) mais parce que, pendant l’Antiquité, il est différent, par son monothéisme, des peuples « païens » qui l’entourent ; puis, depuis la généralisation du monothéisme dans le monde à la suite de l’avènement du christianisme et de l’islam, parce qu’il est tenu pour déicide et condamné à errer d’un pays à l’autre, porteur de la malédiction divine.
C’est seulement avec l’irruption du sentiment national en Europe, et avec la sécularisation de la société, à partir du XVIIIe siècle, rappellent Israël Bartal et Robert Wistrich, que les Juifs sont appelés à affronter l’antisémitisme dont parle Yehoshua. Une judéophobie d’un type nouveau - malgré quelques ressemblances de façade avec les formes anciennes de haine antijuive - dont la gravité et les conséquences tragiques ne devrait pas faire oublier, souligne Shulamit Volkov, que l’identité juive « incriminée » par l’écrivain n’a guère empêché les Juifs de connaître, en Europe et en Amérique, deux siècles d’un extraordinaire épanouissement économique, politique, social, intellectuel et artistique.
Cela dit, et tout le monde en convient, ce n’est pas à une révision de l’histoire juive ni à un ré-examen de nos connaissances sur l’antisémitisme que Yehoshua convie ses lecteurs. Son objectif est plus restreint et plus ambitieux à la fois. À savoir : dévoiler la « racine profonde », le code ADN de l’antisémitisme, afin de fabriquer la « clef » adéquate permettant d’en freiner les débordements, ceux notamment en rapport avec l’antisionisme d’aujourd’hui. Une approche « essentialiste », dont le bien-fondé est contesté par Peter Schaeffer pour qui, depuis l’Égypte ancienne jusqu’à l’Allemagne contemporaine, la diabolisation du Juif n’a guère eu besoin de la médiation de l’identité juive pour se déclencher.
L’antisémitisme est l’affaire des non-Juifs et non des Juifs, soutient pour sa part Dina Porat, qui rappelle à ce sujet le mot célèbre et néanmoins très réducteur de Jean-Paul Sartre dans ses Réflexions sur la question juive : « Un Juif est un homme que les autres hommes tiennent pour Juif ». En d’autres termes : c’est le Juif « inventé » et imaginé par les non-Juifs qui est la cause de l’antisémitisme, et non pas l’identité juive imaginée par les Juifs.
Assurément, A.B. Yehoshua ne jette pas le voile sur la responsabilité des non-Juifs ; mais il n’en considère pas moins que, pour mettre fin à l’antisémitisme, les Juifs se doivent de prendre les devants et réformer leur identité en réduisant les éléments « imaginaires » et « virtuels » qui la composent, et surtout en en dissociant l’aspect national de l’aspect religieux. Tel est le sens, après tout, de la révolution sioniste, rappelle l’auteur du Voyage vers l’an mil qui, excellent romancier, imagine, à la fin de son essai, une « réunion au sommet » des Sages d’Israël, depuis Abraham et Moïse jusqu’aux grands maîtres de la Haskala, en passant par les rabbins de la Mishna et du Talmud, Saadia Gaon, Maïmonide, Nahmanide, Sabbataï Zevi, Rabbi Nahman de Bratslav etc., auxquels on montrerait un documentaire sur la Shoah. La projection terminée, toutes les personnes présentes seraient priées de répondre à une seule question : auriez-vous agi différemment pour éviter cette terrible catastrophe que l’on vient de vous révéler ? La plupart d’entre elles, pense Yehoshua, auraient déploré de n’avoir pas mis suffisamment l’accent, durant leur vie, sur l’indispensable regroupement des Juifs en Terre sainte et sur les menaces qu’implique leur dispersion à travers le monde...
Sioniste « néo-cananéen », comme le qualifie Shlomo Avinéri, aspirant à un État d’Israël « normalisé » et passablement coupé de ses racines diasporiques, A. B. Yehoshua ne cache pas sa peine devant les retombées mystiques et religieuses de la guerre des Six Jours (juin 1967) qui ont altéré l’identité israélienne telle qu’elle avait été voulue par les pères du sionisme : « Voilà, déplore-t-il, que nous retombons dans cet ancien modèle qui génère et aggrave le caractère virtuel et indéterminé (de l’identité juive) et vers lequel tendent également, pour notre plus grand malheur, quelques-uns de nos voisins tout aussi perturbés. »
Nourri des mêmes fantasmes générés par la double structure de l’identité juive, l’antisionisme musulman d’aujourd’hui, comme l’antisémitisme chrétien d’hier, risque de déboucher sur une nouvelle catastrophe de même envergure que la Shoah. D’autant que, écrit-il, avec la dissémination des armes de destruction massive, « la possibilité d’anéantissement devient de plus en plus simple et accessible à tous ».
Une conclusion un peu trop hâtive, nous semble-t-il. Traversant à grandes enjambées l’histoire contemporaine, Yehoshua donne l’impression d’être prisonnier de son propre modèle d’explication, qui le conduit à une vision répétitive et, somme toute, « catastrophaliste » de l’histoire. Or, pour le meilleur comme pour le pire, le monde ne reviendra pas à ce qu’il a été avant la seconde guerre mondiale - et, liant son sort de bon ou de mauvais gré à un État d’Israël regroupant désormais une grande partie du peuple juif, la diaspora ne redeviendra jamais ce qu’elle a été jusqu’à la Shoah.
Les Juifs ont disparu de bien des pays où ils étaient encore fort nombreux jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais cela n’a pas empêché ces pays, comme la Pologne durant les années Gomulka, de verser dans un antisémitisme viscéral qui - c’est le moins que l’on puisse dire - n’a point été tributaire des débats d’un autre temps sur l’ambiguïté imaginaire de l’identité juive. Que dire aussi, à ce propos, de certains pays arabes qui n’ont jamais connu de Juifs depuis la mort du Prophète, comme l’Arabie saoudite d’Oussama Ben Laden, ou encore des États du Proche-Orient où toute présence juive a pratiquement cessé depuis la fin des années 1960 ? Y était-il indispensable de côtoyer des Juifs (auxquels, soit dit en passant, l’islam n’a jamais conféré d’autre identité que religieuse) pour s’adonner à un antisémitisme effréné qui, de nos jours, n’a même plus besoin de se cacher derrière les habits usés de l’antisionisme ?
1. Le texte est paru, presque simultanément, dans un recueil de trois textes d’Avraham B. Yehoshua intitulé Israël : un examen oral (traduit par Denis Charbit, aux éditions Calmann-Lévy).
- Saladin1986
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3729
- Enregistré le : 10 août05, 19:33
- Localisation : France->Bretagne
- Simplement moi
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 17964
- Enregistré le : 21 avr.04, 01:21
- Localisation : Sur Terre ! parisienne...
Ecrit le 13 févr.07, 12:37
Sans doute il ne savent pas faire comme d'autres leur propre publicité et pourtant.... il y autant de mauvais comportements partout ou tu pourras porter les yeux... sauf si tu veux faire l'aveugle.Saladin1986 a écrit :Si les juifs se comportaient un peu mieux envers leurs prochains,il y aurait sûrement moins d'antisémitisme.
Je vais te copier un petit truc trouvé par hasard :
si tu as envie de lire le reste :Dans cet hôpital pédiatrique de soins tertiaires, le plus polyvalent d’Israël, sont traités des enfants de différentes origines. Trente pour cent des malades de l’Hôpital Schneider sont des arabes israéliens ou palestiniens et ,chaque année , des malades viennent des pays arabes voisins tels la Jordanie, l’Arabie Saoudite ou l’Irak
http://www.franceisrael.info/articles.php?id=354&rub=2
- Sarah
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2589
- Enregistré le : 08 févr.05, 08:43
- Localisation : le ciel
-
Contact :
Ecrit le 14 févr.07, 00:31
L'antisémitisme vient de la jalousie.Saladin1986 a écrit :Si les juifs se comportaient un peu mieux envers leurs prochains,il y aurait sûrement moins d'antisémitisme.
Les juifs ne font pas ce que font des musulmans,
voir se faire sauter pour tuer des civils, des enfants, des femmes des hommes innocents.
Les juifs n'apprennent pas la violences à leurs enfants.
Les juifs ne martyrisent pas ETC..........je peus te faire une grande liste du bons coeurs des juifs et je peus te faire une grande liste de la cruautés de l'islam ou si tu veux de certains musulmans.
Regarde le lien que Simplement moi a mit et tu verras que les juifs sont humains, pas comme la religion musulmane, les juifs soignent les musulmans dans les hôpitaux, on ne peut pas en dire autant des musulmans, les musulmans les achèvent.
Sarah
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 31 invités