Lucie a écrit :
Bonjour,
Ah Oui !!! Pouvez-vous m'expliquer alors, pourquoi nous retrouvons les mêmes versets ????
Amitiés
Peut-étre que certains verset furent copié, et ces écrivains furent-ils influencé dans une certaine mesure des écrits Divin.
Parce que ni Jésus ni les apôtres, qui en appellent souvent aux livres de l’Ancien Testament, ou à des passages de ces livres, dans les six cents citations environ qu’ils font des livres canoniques, n’ont jamais cité aucun des apocryphes.
- 2° parce que les chrétiens des quatre premiers siècles ne les ont pas considérés comme divins, bien qu’ils les lussent dans leurs assemblées comme livres d’édification, si ce n’est en entier, du moins en partie. Il est vrai qu’ils les ont cités en diverses occasions, mais non sans déclarer souvent qu’ils ne leur attribuaient qu’une autorité humaine, et non l’autorité divine d’écrits inspirés ; car ils ne les admettaient au nombre des écrits canoniques.
- 3° parce qu’ils ont été écrits après la cessation de l’esprit prophétique (Mal. 4 v 4-6), et que d’ailleurs leurs auteurs eux-mêmes se présentent à nous comme des écrivains ordinaires (1 Macc. 4 v 46 ; 9v 27 ; 2 Macc. 2 v 20-33 ; 15 v 39).
- 4° parce qu’ils enseignent des doctrines d’origine assyrienne ou Babylonienne, ou des doctrines qui, sans avoir la même origine, sont opposées à celles des livres inspirés, telle que l’efficacité des prières pour les morts (2 Macc. 12 v 43-46) ; la transmigration des âmes (Sp. 8 v19, 21) ; la justification par les œuvres de la loi (2 Esdr. 8 v 33. Tob. 12 v 8-9 ; Ecclés. 3 v 4, 30 ; 35 v 2) ; la perfection sans péché (ecclés. 13 v 26). Ils contiennent aussi des fables (Esther 1 v 6-10), des faits contraires à la droite raison (2 Macc. 1 v 19-22 ; 2 v 4) ; et des contradictions historiques. Ils recommandent enfin des pratiques immorales, telles que le mensonge, le suicide, le meurtre, les invocations magiques, etc. comme nous le démontrerons plus loin.
4/ Les Pères de l’Eglise ont aussi repoussé la canonicité des apocryphes.
Les Pères des premiers siècles, unanimes dans leurs témoignages, et d’anciens docteurs de l’Eglise de Rome répètent que les apocryphes ne sont pas les oracles de Dieu.
Méliton, évêque de Sardes, qui avait visité toutes les Eglises de l'Orient. dit que pas une d'elles ne recevait les livres apocryphes. Eusèbe, Origène, Hilaire de Poitiers, Athanase, Cyrille de Jérusalem. Épiphane, Grégoire de Nazianze, Rufin, Augustin (3), Jérôme, et beaucoup d'autres évêques et docteurs, les répudient d'un commun accord, et déclarent que, comme ils n'étaient pas les oracles de Dieu, ils ne furent pas mis dans l'arche de l'alliance.
St Jérôme surtout. homme d'étude et de savoir, un des Pères qui ont le plus travaillé sur la Bible et qui, au quatrième siècle, voyagea dans la Palestine pour apprendre l'hébreu, dit expressément: " nous n'avons pas connu l'économie de notre salut par d'autres que par ceux qui d'abord prêchèrent l'Evangile, qu'ensuite ils mirent par écrit, pour qu'il fût la colonne et le fondement de notre foi." Puis il nomme tous les livres de cette économie. tant de l'Ancien que du Nouveau Testament et ne fait aucune mention des livres apocryphes, si ce n'est pour dire que, s'il a traduit ces fables, ce n'est que pour se prêter aux préjugés du peuple, mais qu'il les a marqués d'un style (ou stylet), " afin, en quelque sorte, de les égorger. ".
nous citerons ici les déclarations remarquables de St Jérôme au su jet de chacun des livres que nous nommons apocryphes.
Ainsi, au sujet du livre de Tobie, il dit :" Je ne puis assez m'étonner des instances avec lesquelles vous me persécutez pour que je traduise le livre de Tobie, que les Hébreux ont retranché du catalogue des divines Écritures et mis au nombre de ceux qu'ils appellent apocryphes ".
Au sujet du livre de Judith : " Les Hébreux mettent Judith parmi les apocryphes ; j'ai cédé à votre demande, au plutôt à votre persécution, traduisant toutefois plutôt d'après le sens que mot à mot "
C'était une manière de dire : " Ce livre ne valait pas la peine que j'y regardasse de plus près. " Quant à la Sapience et à l'Ecclésiastique, il dit: " Arrivé au livre qu'on appelle communément la Sapience de Salomon. et à l'Ecclésiastique que personne n'ignore être de Jésus, fils de Sirach, j'ai arrêté ma plume, désirant ne corriger pour vous que les Ecritures canoniques, savoir l'ancienne traduction latine qui en avait été faite. J'ai trouvé, ajoute-t-il, le premier pseudépigraphe en hébreu, mais avec le titre de Paraboles, au lieu de celui de l'Ecclésiastique. Quant au second il n'existe point chez les Juifs, et le style même sent l'éloquence grecque, en sorte que plusieurs auteurs anciens affirment qu'il est du juif Philon. Ainsi, de même que l'Église lit les livres de Judith, Tobie et les Maccabées, mais ne les reçoit pas au nombre des Ecritures canoniques, de même elle peut lire ces deux volumes, mais non pour appuyer sur eux l'autorité des dogmes ecclésiastiques. "
On pourrait trouver beaucoup de citations semblables dans les écrits d'autres Pères de l'Église et auteurs ecclésiastiques ; car un auteur allemand n'a pas rempli moins de quatre pages de la simple énumération des noms de ceux d'entre eux auxquels on peut en appeler (4).
nous nous bornerons mentionner le témoignage des autorités suivantes :
Le concile de Laodicée ne les admet pas non plus ; et je remarque qu'il devient la voix de l'Eglise entière (5). En Afrique, Augustin nous dit qu'ils ne sont lus que comme livres inférieurs et sans autorité. Au septième siècle, Jean Damascène (si favorable d’ailleurs, à d'autres opinions de l'Eglise latine), ne compte que vingt deux livres de l'Ancien Testament, et comme Epiphane il remarque que les apocryphes ne furent pas mis dans l'arche sainte. Et quant aux docteurs romains, deux cardinaux, Cajétan (1639) et Ximénès (1517), et avec eux tous les docteurs d'Alcala (6), Thomas d'Aquin (1274), Nicolas de Lyra (1660), Paginus (1527), et bien d'autres, les excluent des Bibles qu'ils impriment ou commentent, enfin, c'est un pape (604) qui " pense, dit-il, n'avoir pas mal agi en citant le livre des Maccabées, quoiqu'il ne soit pas canonique, mais écrit seulement pour l'édification de l'Église. " (7). Dès lors, l'Eglise, se corrompant de jour en jour davantage, en admit au fur et à mesure quelques-uns, jusqu'à ce qu'enfin le Concile de Trente, dans sa quatrième session (8 avril 1546), les reçut presque tous dans le code sacré (8).
5/ Les apocryphes ne sont point inspirés.
Les apocryphes ne pouvant être inspirés, puisqu'ils renferment des erreurs graves de fait, de doctrine et de morale et sont souvent en contradiction avec la Parole de Dieu, nous allons prouver la non-inspiration des livres apocryphes.
1. Le premier livre d'Esdras n'est qu’une traduction postérieure de l'Esdras canonique, avec de grands changements d’ordre et des additions empruntées aux Chroniques (2 Chron. 35, 36) à Néhémie (Néh.7, 8 12) puis à des sources moins pures. Ce livre est en général d'accord avec l'historien Josèphe. Il n’a aucun mérite sous le rapport historique.
2. Le second livre d'Esdras est un ouvrage menteur et mal combiné d'un chrétien du troisième siècle. Il n'existe plus qu'en latin. C'est une série de fausses prophéties destinées à ranimer le courage des Églises persécutées. On y trouve l’imitation perpétuelle d'Ézéchiel, de Daniel et d'Ésaïe, imitation quelquefois belle, souvent languissante et pauvre.
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Je constate, que tout le monde est unanime sur les origines non Divine de ces écrits, méme l'église catholique.
Jésus donc dit ...et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera. Yahya 8:32