citations soufis

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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
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muslim06

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Re: citations soufis

Ecrit le 28 août07, 10:54

Message par muslim06 »

calice a écrit :
Un jour dans les rues de Basra, on demanda à Rabia * pourquoi elle portait une torche dans une main et une cruche d'eau dans l'autre, et elle répondit :

"je veux jeter le feu dans le paradis et verser de l'eau dans l'enfer pour que ces deux voiles disparaissent et que l'on voit clairement qui adore Dieu par amour et non par crainte de l'enfer ou par espoir du paradis".



* Rabia, dite la "Sainte de Basra" (ou Bassorah, ville aujourd'hui située dans le sud de l'Irak), est morte en 801. Elle a introduit l'image de l'amour désintéressé dans le soufisme, une image très présente dans la spiritualité turque. Cet amour qui porte en lui-même sa raison d'être est devenu le thème central du soufisme. Presque tous les poètes mystiques en Islam, ont exprimé l'idée que "l'amoureux doit être sur la voie de l'amour de sorte qu'il ne se souvienne plus de l'enfer ou du paradis".
Au cours des siècles, cet amour mystique a fortement imprégné l'islam pratiqué par les Turcs, qui se distinguent en cela d'autres peuples où, dans le rapport au divin, c'est la peur et la crainte qui dominent.
Rabia est l'une des rares figures féminines faisant l'objet de vénération dans le monde musulman. Ancienne esclave affranchie par son maître, l'amour de Rabia pour Dieu était absolu ; il n'y avait pas de place pour quelqu'autre pensée ou quelqu'autre amour que ce fût. Résultat : elle ne se maria pas. Son seul désir était de se perdre dans la contemplation de "Celui qui a créé les fleurs et le printemps". "Ô Bien-Aimé des coeurs...", c'est ainsi que Rabia s'adressait à Dieu dans ses poèmes...
Cet amour décrit ici est éxéptionnel, mais si c'est vraiment cet amour dont il parlait, comment peut il dire que son coeur puisse étre capable de toute les formes..."un couvent pour les moines ou un temple pour les idoles"???

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Ecrit le 28 août07, 11:03

Message par muslim06 »

calice a écrit : Al Ghazali était un grand savant , peut être le plus grand par ces connaissances , sa culture et son intelligence .Il a étudié l'Islam et enseigné la sunna .Seulement vers la fin de sa vie il s'est retiré et suivi la voie soufi dont il était un grand admirateur .La sunna n'est pas fausse , c'est l'interprétation qu'on en fait qui l'est .
Qu'un grand penseur comme lui disent que la voie soufi et la meilleure est quand même une référence .Donc il faut tenir compte de ses derniers livres plutôt que ceux écrit quand il avait 30 ou 40 ans .Il est mort a 55 ans et c'est sa pensée à sa mort qui compte et il avait suivi la voie mystique ne vous en déplaise .
:) ce qui compte c'est ce qu'il avait dans le coeur avant de mourir, Dieu seul le sait...Pour moi de par ses actes et ses écrits il était sunnite et soufi!

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Ecrit le 29 août07, 02:57

Message par lechanteur »

Ces magnifiques paroles d'Ibn Arabi A.S. je voudrais qu'elles soient reprises sur ma tombe avec des versets du Coran.

Ibn Arabi quel Saint extraordinaire, quelle dimension humaine, je n'ai jamais rencontré en 20 ans personne qui soit capable de le comprendre.
Pour moi il est mon maître spirituel avec notre Prophète A.S. et quelques autres grands saints.

Son amour d'Allah est immense et depuis que j'ai connu sa pensée à travers ses livres je n'ai jamais cessé de l'apprécier. Je voudrais si Allah le veut un jour aller prier sur sa tombe pour le remercier.

De son vivant il a dit : je suis une école à moi tout seul et je n'ai jamais eu de vrais disciples.


Marie

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Ecrit le 29 août07, 03:54

Message par marocaine »

Ibn arabi, est la base du soufisme marocaine,

calice

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Re: citations soufis

Ecrit le 29 août07, 09:20

Message par calice »

muslim06 a écrit : Cet amour décrit ici est éxéptionnel, mais si c'est vraiment cet amour dont il parlait, comment peut il dire que son coeur puisse étre capable de toute les formes..."un couvent pour les moines ou un temple pour les idoles"???


Son cœur est plein d’amour et une des propriétés du véritable amour c’est qu’il diffuse partout , il est sans forme (car au-delà des formes il y a l'essence) et donc à la fois les contient toutes , il n’a pas de frontière (car les frontières séparent ) , et les formes ne sont que des apparences , des images du mental , des illusions.Alors qu’en réalité tout est unifié :il n’y a pas de séparation .
C’est parce que nous sommes voilés que nous voyons des frontières et mettons des étiquettes .
Que sont les étiquettes face à l’amour qui dissout tout (le monde des apparences) ?
Celui qui a le coeur pur et aimant voit la réalité des choses et n'a pas de préférence entre "un couvent pour les moines ou un temple pour les idoles " puisque toutes les formes sont l'oeuvre de Dieu.

Ce ne sont pas les étiquettes (:sunnite , chiites , juif etc) qui comptent pour les soufis ni même l’intelligence mais ce qu’on a dans le cœur .Celui qui a le cœur pur , peu importe qu’il soit bouddhiste ou musulman , celui qui suit la sunna consciencieusement si il n’a pas l’amour dans son cœur n’est qu’une coque vide , prisonnier des apparences .
Si une esclave inculte comme Rabia est devenue une Sainte aimée de Dieu c’est grâce à l’amour dans son cœur et pas à cause d’ études savantes .Aimer Dieu par crainte de l’enfer pour aller au paradis , c’est obéir à la loi , ce n’est pas "aimer" .

Et même si Rabia était exceptionnelle qui nous empêche d'essayer de suivre son chemin ? N'est-on pas sur terre pour nous perfectionner , nous purifier et connaitre Dieu ?

calice

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Ecrit le 29 août07, 09:24

Message par calice »

muslim06 a écrit : :) ce qui compte c'est ce qu'il avait dans le coeur avant de mourir, Dieu seul le sait...Pour moi de par ses actes et ses écrits il était sunnite et soufi!
Tout à fait c'est le coeur qui compte , ensuite l'étiquette :sunniste ou soufi n'est qu'une forme , une apparence .


"Purifie-toi des attributs du moi, afin de pouvoir contempler ta propre essence pure et contemple dans ton propre coeur toutes les sciences des prophètes, sans livres, sans professeurs, sans maîtres".Rumi poête soufi

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Re: citations soufis

Ecrit le 29 août07, 11:31

Message par muslim06 »

calice a écrit :

Son cœur est plein d’amour et une des propriétés du véritable amour c’est qu’il diffuse partout , il est sans forme (car au-delà des formes il y a l'essence) et donc à la fois les contient toutes , il n’a pas de frontière (car les frontières séparent ) , et les formes ne sont que des apparences , des images du mental , des illusions.Alors qu’en réalité tout est unifié :il n’y a pas de séparation .
C’est parce que nous sommes voilés que nous voyons des frontières et mettons des étiquettes .
Que sont les étiquettes face à l’amour qui dissout tout (le monde des apparences) ?
Pour nous en tant que musulman, ce bas monde est une épreuve, une seule vérité qui nous unis(Dieu) et de nombreux mensonges qui nous divisent(tout ce qui est autre que Dieu)! Les frontières elles sont là!

calice a écrit :Celui qui a le coeur pur et aimant voit la réalité des choses et n'a pas de préférence entre "un couvent pour les moines ou un temple pour les idoles " puisque toutes les formes sont l'oeuvre de Dieu.

Ce ne sont pas les étiquettes (:sunnite , chiites , juif etc) qui comptent pour les soufis ni même l’intelligence mais ce qu’on a dans le cœur .
Celui qui a le coeur pur et aimant voit la réalité des choses, c'est vrai,mais ce qui est surtout vrai c'est qu'il n'a de préférence que pour ce que Dieu agree! Crois tu que Dieu agree le culte d'un autre que Lui dans un couvent où on vénére un homme ou dans un temple où on vénére des idoles???

calice a écrit :celui qui suit la sunna consciencieusement si il n’a pas l’amour dans son cœur n’est qu’une coque vide , prisonnier des apparences ..
C'est vrai !:)

calice a écrit :Si une esclave inculte comme Rabia est devenue une Sainte aimée de Dieu c’est grâce à l’amour dans son cœur et pas à cause d’ études savantes .
Aimer Dieu par crainte de l’enfer pour aller au paradis , c’est obéir à la loi , ce n’est pas "aimer" .
L'amour est la plus haute des stations spirituelles, mais elle n'est pas la seule, c'est un cheminement que tout croyant entreprend pour arrviver au but, mais rare sont ceux qui y arrive jusque là!
Nous oscillons sans cesse entre l'espoir et la crainte, l'un n'allant évidemment pas sans l'autre!quiconque connaît Dieu doit nécessairement Le craindre.
Sache que Dame Râbi`ah Al-`Adawiyyah pleurait beaucoup et était souvent triste ; lorsqu’elle entendait parler de l’Enfer, elle s’évanouissait. L’emplacement de ses prosternations ressemblait à un petit bassin creusé par ses larmes. C’était comme si l’Enfer n’avait été créé que pour elle. Cela est dû à la croyance que toute épreuve est négligeable à côté de l’Enfer, et que toute catastrophe est bénigne, sauf à se trouver éloigné de Dieu — Exalté soit-Il —.


Les soufis pensent que l’amoureux n’est pas autorisé à goûter à la coupe de l’amour avant que la peur n’ait lavé son cœur. Quiconque n’a pas une piété équivalente à la sienne ne saurait comprendre la raison de ses larmes et quiconque n’a pas vu la beauté de Joseph ne comprend pas la douleur de Jacob.

Le craintif n’est pas celui qui pleure puis s’essuie les yeux. Le craintif est celui qui délaisse ce pourquoi il craint d’être châtié.
calice a écrit :Et même si Rabia était exceptionnelle qui nous empêche d'essayer de suivre son chemin ? N'est-on pas sur terre pour nous perfectionner , nous purifier et connaitre Dieu ?
oui, suivre le chemin de tous ceux qui se sont soumis à Dieu seul!!

calice

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Ecrit le 30 août07, 10:35

Message par calice »

"Pour nous en tant que musulman, ce bas monde est une épreuve, une seule vérité qui nous unis(Dieu) et de nombreux mensonges qui nous divisent(tout ce qui est autre que Dieu)! Les frontières elles sont là!"

Justement l’amour dissout les frontières et les mensonges ne touchent plus ceux qui ont le cœur pur , aucune épreuve ne peut plus les atteindre car ils sont unifiés .La vie des Saints en témoignent qui n’ont pas craint le martyr , tout leur était égal .Au contraire un proverbe soufi dit même (de mémoire) " le jour ou tu ne m’as pas donné d’épreuve Seigneur est un jour ou tu m’as oublié ". C’est cela le but à atteindre , la perfection.
Les frontières , les obstacles n’existent que pour ceux qui croient à ce monde là (matériel) plus qu’à l’autre.

Et pourquoi dis –tu "pour nous en tant que musulman" ? l’épreuve n’est-elle pas la même pour tous et d’autres religions n’en parlent-elles pas ? Pourquoi tiens-tu à mettre des frontières et à te différentier des autres , à te mettre dans un groupe spécial ? l’humanité n’est-elle pas Une ?



"Celui qui a le coeur pur et aimant voit la réalité des choses, c'est "vrai,mais ce qui est surtout vrai c'est qu'il n'a de préférence que pour ce que Dieu agree! Crois tu que Dieu agree le culte d'un autre que Lui dans un couvent où on vénére un homme ou dans un temple où on vénére des idoles???"

Quand le cœur est devenu capable de toutes les formes c’est là qu’il agrée à Dieu , il n’y a plus de frontières et l’amour peut circuler librement.
Quand le cœur prend la forme d’une prairie , d’un couvent ou d’un temple , c’est pour recevoir , pas pour déplaire .A ce niveau là il n’y a plus de jugement .

remarque : comment sais –tu que ce n’est pas Lui qui est vénéré dans un couvent par les moines ? comment sais –tu que ce n’est pas Lui qui est vénéré à travers les idoles ?
Chaque fois qu’un homme croit à quelque chose , que ce soit un morceau de bois , une idée , c’est toujours Dieu qu’il cherche .Cela s’appelle l’esprit religieux et c’est ce qui nous différentie des animaux .Même les athées croient à quelque chose …


"Sache que Dame Râbi`ah Al-`Adawiyyah pleurait beaucoup et était souvent triste ; lorsqu’elle entendait parler de l’Enfer, elle s’évanouissai"

Sa crainte n’était pas celle de l’enfer mais d’être séparée de Dieu .



"Les soufis pensent que l’amoureux n’est pas autorisé à goûter à la coupe de l’amour avant que la peur n’ait lavé son cœur."

Oui car la peur est un poison de l’égo (comme la colère ) , qui doit être purifié avant d’accéder à un état supérieur.

Allahou-rabi

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Re: citations soufis

Ecrit le 01 sept.07, 02:33

Message par Allahou-rabi »

marocaine a écrit :Mon cœur est devenu capable de toutes les formes. Une prairie pour les gazelles, un couvent pour les moines, un temple pour les idoles, une Ka’ba pour le pèlerin, les tables de la Torah, le livre de l’Amour, et quelque direction que prenne sa monture, l’Amour est ma religion et ma Foi
- Ibn Arabi
c'est ridicule , dieu a envoyé mohamed saw pour detruire les idoles et maintenant nous viens des prétendus musulmans qui veulent nous faire revenir vers le polytheisme de koraych ... que dieu nous en preserve
et vous osez mettre cet Ibn Arabi dans le rang du prophete saw , vous osez comparer la meilleure creature qu'à porter cette terre mohamed saw à cet Ibn Arabi qui ne fait pas la difference entre monothéisme et polythéisme ... et puis ou est la place des compagnons du prophete saw .. qui est mieux ibn arabi ou (Abou Bakr et omar et othmane et Ali que dieu soit satisfait d'eux ) ???? et les autres lions qui grace à eux nous portons le nom de musulman aujourd'hui ....

pour ce qui de EL-GHAZALI , ça prouve bien que ceux qui prétendent suivre sa voix ne le connaissent pas ...
oui il etait souffi pendant toute sa vie mais vers la fin de sa vie , il a laissé le souffisme et a declaré qu'il mourut sur la religion de l'imam ahmed (ahl el-sunna wa jama3a ) et il est mort avec un livre de l'authentique de Boukhari sur sa poitrine ...il etait entrain de le lire ...
Modifié en dernier par Allahou-rabi le 01 sept.07, 03:37, modifié 1 fois.

Allahou-rabi

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Ecrit le 01 sept.07, 03:22

Message par Allahou-rabi »

Critique du soufisme

* Ibn Al-Djawziy (XIIème siècle) consacre une grande partie de son livre Talbîsu Iblîs à la critique du soufisme et des soufis. Il rapporte également les propos du hanbalite Ibn 'Aqîl qui était également très opposé au soufisme, notamment aux dérives hétérodoxes et aux exagérations.

* Ibn Taymiyyah et son élève Ibn Al-Qayyim (XIVème siècle) ont dénoncé plusieurs dérives du soufisme, mais ils avaient de l'estime pour certains soufis qu'ils jugeaient conformes à l'orthodoxie, tels que Al-Junaydou Abd al Qader al-Jilani (al-Gailani).

* L'école rationaliste et réformiste de l'égyptien Muhammad Abduh et de son élève syrien Mohammed Rachid Rida (fin du XIXème - début du XXème siècle) s'opposait radicalement au soufisme, considéré comme une des principales raisons de la décadence des musulmans, par son encouragement au fatalisme et à l'inertie, et par les superstitions et les mythes qu'il a introduits.

* Les salafis contemporains rejettent le soufisme hétérodoxe le considérant comme une innovation dans la religion (bid'ah)et comme une superstition.

* L'accusation de panthéisme (wih'dat ul-wudjûd) ou de h'ulûl (incarnation du divin dans les créatures) à l'égard de certains soufis comme Al-Hallâj qui ont eu des paroles telles que : "Dans la djubbah [que je porte], il n'y a que Dieu". Mais les écrits de certains maitres soufis comme l'Emir AbdelKader donne une explication qui récuse cette accusation
(Le panthéisme (wih'dat ul-wudjûd) ou de h'ulûl (incarnation du divin dans les créatures)) cette doctrine est bien présente dans la croyance souffi de elhallaj et ibn 3arabi

* Un défaut de monothéisme à cause du culte des saints et de la croyance aux aqtâb qui sont censés avoir un rôle dans la gestion de l'univers.
(c'est qu'on appelle donner des associés à dieu )

* L'adoption d'actes d'adorations qui ne sont pas attestés par des hadiths authentiques.

(c'est du à l'ignorance de la plus part des souffi qui ne savent meme pas faire la difference entre un hadith authentique et faible vu que leur religion se base sur les rèves et les superstitions et mensonges des pretendus saints
* Le chant et la danse comme pratique religieuse. Ibn Al-Qayyim dit, dans un poème, à cet égard :

"Lorsque le Livre (Coran) leur était récité, ils baissèrent la tête, non par crainte [de Dieu],

Mais c'est l'attitude du distrait négligent.

Et quand vint le chant, ils se mirent à braire comme des ânes.

Par Allah, ils ne dansèrent pas pour Lui.

Une tambourine, une flûte et la mélodie d'un faon...

As-tu jamais vu une adoration par du divertissement ?"

je ne peux ajouter aucun mot vu qu ibn elqayyim a tout dit

* L'exagération dans l'ascèse. Il est rapporté, par exemple, que certains soufis ne mangeaient qu'une datte tous les quarante jours. Cete critique s'appuie sur un hadith rapporté dans Sahîh Al-Bukhâriy et Sahîh Muslim, il est dit que trois hommes sont venus se renseigner sur la pratique religieuse du Prophète. L'un d'entre eux a dit : "Moi, je prie toute la nuit", le deuxième a dit : "Moi, je jeûne pendant toute ma vie" et le troisième a dit : "Moi, je ne m'approche pas des femmes, et je ne me marierai jamais". Le Prophète est venu les voir et leur a dit : "C'est vous qui disiez telle et telle chose ? Par Allah, je crains Allah et je le vénère plus que vous, mais je jeûne parfois et je mange d'autres fois, [la nuit] je prie et je dors, et je me marie avec des femmes. Et celui qui n'apprécie pas ma voie, ne peut se prévaloir de moi".

* Les pratiques exagérées de certaines sectes, comme se rouler sur des braises, avaler des serpents, se flageller jusqu'au sang, etc.

certains vont démontir ceci , je peux vous donner des preuves une video à voir d'un de ces souffi faisant entrer des épées dans sa tete ...


mais ou etait les souffi quand le prophete saw etait vivant , ça prouve que c'est une secte égarée apparut des siecles apres la venue de l'islam tel que le chiisme , des sectes fondées par les ennemis de l'islam pour détruire l'islam de l'interieure..

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait informé nos prédécesseurs que cette communauté (musulmane) se serait divisée à la manière des communautés antérieures. Cela figure dans ce hadith authentique : Wahb ibn Baqiyya nous rapporta d’après Khalid d’après Muhammad ibn Amr d’après Abou Salamata qui le tenait d’Abou Hourayra que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : les Juifes se sont divisés en soixante onze ou douze groupes et les chrétiens se sont divisés en soixante douze groupes et ma communauté se divisera en soixante treize groupes (rapporté par Abou Dawoud) dans ses Sunan : dans Kitab as-Sunna, bab sharh as-Sunna.

Awf ibn Malick a dit : le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les Juifs se sont divisés en soixante onze groupes dont un ira au paradis et les soixante dix en enfer.Les chrétiens se diviseront en soixante douze groupes dont soixante et onze ira en enfer et un au paradis. A nom de Celui qui tient l’âme de Muhammad en Sa main, ma Communauté se divisera en soixante treize groupes dont un ira au paradis et les soixante et douze autres en enfer.

- Lequel ira au paradis, ô Messager d’Allah ?

- « La Communauté » dit le Messager (Sunan d’Ibn Madja n°3982).

Par communauté l’on entend ici l’ensemble de ceux qui se conforment strictement à la conduite du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et de ses compagnons en matière de dogme et de l’action.

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Re: citations soufis

Ecrit le 01 sept.07, 10:39

Message par calice »

Allahou-rabi a écrit : pour ce qui de EL-GHAZALI , ça prouve bien que ceux qui prétendent suivre sa voix ne le connaissent pas ...
oui il etait souffi pendant toute sa vie mais vers la fin de sa vie , il a laissé le souffisme et a declaré qu'il mourut sur la religion de l'imam ahmed (ahl el-sunna wa jama3a ) et il est mort avec un livre de l'authentique de Boukhari sur sa poitrine ...il etait entrain de le lire ...


Faux :
Ghazâli est un savant theologien, dont le renom est universel dans l'Islam, au moment où la lutte entre le mysticisme et l'orthodoxie arrive à l'état aigu. Dans un but d'humanité et de concorde, il a voulu établir un système où la théologie dogmatique soit combinée habilement avec la théosophie de l'école nouvelle, et, après avoir consacré sa vie scientifique à cette tache, il arriva à conclure en faveur des soufis.

Al Ghazali est venu au soufisme vers la fin de sa vie (même si son tuteur était soufi et si il a toujours eu des soufis dans son entourage) . Vers l’âge de 38 ans en 1095 , il traversa une crise spirituelle et pendant 11 ans mène une vie d'ermite entre Damas, Jérusalem et La Mecque. C'est à cette époque qu'il commence à écrire le plus important de ses livres, Ihya' `Ulum al-Din (Revification des sciences de la religion) ( et qui scandalisa tant les ennemis du soufismes ).Il continue à vivre la vie des soufis et à écrire et regagne Tus, sa ville natale, où il poursuit la vie de renoncement des soufis et l'enseignement.
Près de sa maison, il fait construire un khangah (sorte d'ermitage soufi) où il écrit à cette époque Minhaj Al-'Abidin (La voie de la dévotion), qui semble être une description de sa vie et de celle de ses élèves : renoncement au monde d'ici-bas, solitude et éducation de l'âme. C'est ainsi qu'il coule le reste de ses jours, jusqu'à sa mort en 1111.

Cette histoire de Boukhari , qui est une mauvaise interprétation , a été propagée par les ennemis du soufisme (tassawwouf) , qui n’ont pas digéré que le grand penseur de l’Islam affirme « que les soufis sont ceux qui cheminent, tout particulièrement sur la voie de Dieu, que leur conduite est la plus parfaite, que leur voie est la plus sûre et la plus droite et que leur caractère est le plus pur ».
C’est donc une calomnie pure et simple et je vous en donne l’explication :

"Ceux Qui Attaquent L’Imam Ghazali"

"Les Salafis d’aujourd’hui ont revivifié un mauvais trait particulier des immoraux du passé qui consiste à attaquer l’Imam Ghazali, désobligeant ceux qui lisent ses travaux et les citant pour illustrer leurs opinions. Ceci concerne spécialement sa pièce maîtresse Ihya' `Ouloum al-Din, parce que c’est un point de repère que les ennemis du tassawwouf trouvent particulièrement vexant à cause de l’immense succès qu’elle a eu parmi les lecteurs. Certains vont même trop loin, jusqu’à prétendre que Ghazali était insensé lorsqu’il le rédigea, d’autres interprètent mal l’indication de Ghazali à sa mort au sujet de Boukhari comme une renonciation au tassawwouf, d’autres encore ravivent les condamnations du livre par une poignée de savants reconnus pour leur position anti-soufie. Mais Allah a permis au livre de s’ériger haut au-dessus des clameurs de ses détracteurs, et ses traductions ne font que s’accroître en nombre et en qualité. Les lignes suivantes ont pour but de fournir aux lecteurs, avec des sources fiables concernant sa vie et ses travaux ainsi que pour nous protéger avec l’aide d’Allah contre les calomnies de l’ignorance et de l’envie.

Salah al-Din al-Safadi (d.764), le disciple d’Abou Hayyan al-Andalousi, rapporte dans son célèbre dictionnaire biographique intitulé al-Wafi – qui contient plus de 14000 biographies:
Mouhammad b. Mouhammad b. Mouhammad b. Ahmad, la Preuve de l’Islam, l’Ornement de la Foi, Abou Hamid al-Tussi[150] (al-Ghazali), le juriste Chafi`i, était sans rival au cours de ses dernières années.
En 488, il renonça entièrement à toute sa propriété mondaine et sa fonction de professeur à Nizamiyya où il enseigna depuis 484, et suivit la voie de la renonciation et de la solitude. Il effectua un Pèlerinage, et à son retour, il dirigea ses pas en Syrie où il resta quelque temps dans la ville de Damas, donnant des conseils dans la mosquée hospice (zawiyat al-jami`) qui porte désormais son nom dans le quartier ouest. Ensuite, il voyagea à Jérusalem, s’employant énormément à l’adoration et à visiter les lieux saints. Ensuite, il se rendit en Egypte, restant quelque temps à Alexandrie…
Il retourna à Tus sa ville natale (juste avant 492). Là-bas, il compila un certain nombre de volumes importants [parmi lesquels le Ihya´] avant de retouner à Nissabour, où il était obligé de dispenser des cours à la Nizamiyya (499). Il abandonna immédiatement ceci et revint dans son village où il assuma la direction d’une maison de retraite (khaniqah) pour Soufis et d’une université voisine pour ceux occupés à la recherche de la connaissance. Il répartit son temps entre la récitation du Coran et dispenser des cours aux Gens du Cœur (les Soufis)…
Cette œuvre est parmi la plus noble et la plus importante, à tel point qu’il fût dit à son propos: Si tous les livres de l’Islam venaient à être perdus sauf l’Ihya´, elle aurait été suffisante pour les remplacer… Ils l’accusaient d’y avoir inclu des hadiths qui n’étaient pas reconnus comme authentiques, mais une telle inclusion est permise dans les travaux d’encouragement du bien et l’interdiction du mal (al-targhib wa al-tarhib). Le livre reste toujours extrêmement important. L’Imam Fakhr al-Din al-Razi avait l’habitude de dire: «Ce fût comme si Allah avait rassemblé toutes les sciences sous un dôme, et les montra à al-Ghazali,» ou quelque chose de ce genre. Il rendit l’âme… à Tabaran… la citadelle de Tus, où il fut enterré.[151]

Ce qui a été dit ci-dessus réfute clairement la fabrication de ceux qui disent que Ghazali désavoua le tassawwouf vers la fin de sa vie. Voyons maintenant la fabrication de ceux qui essaient de faire une différence entre le Ghazali d’Ousoul al-fiqh et le Ghazali du tassawwouf.
Lorsqu’on leur dit que les livres de l’Imam Ghazali sur la méthodologie et les fondations des lois Islamiques sont considérés nécessaires dans le domaine – tel que son Moustafa et Mankhoul ainsi que Chifa´al-ghalil – ils disent qu’il les rédigea bien avant sa période de retraite où il adopta la tassawwouf. En réalité, la plus grande partie et les plus compréhensifs des quatre livres qu’il rédigea sur Ousoul al-fiqh (Les principes des lois) fut composée au cours de la dernière période de sa vie comme le dit Dr. Taha al-`Alwani dans son livre Ousoul al-fiqh al-islami:
La source de Méthodologie de l’Encyclopédie de la Chari`a de l’Imam Ghazali, son quatrième livre sur le sujet, et son dernier mot fut al-Moustafa, qui a été publié plusieurs fois en Egypte et ailleurs. En réalité, ceci est l’oeuvre qu’il rédigea après qu’il soit sorti de sa période de méditation et de retraite.[152]

La note sur Ghazali dans `Oumdat al-Salik dit:
A Damas il a vécu en retraite pendant environ dix années, engagé dans la lutte spirituelle et le souvenir d’Allah, à la fin de cette retraite, il émergea pour produire sa pièce maîtresse Ihya´ `Ouloum al’Din [La revivification des Sciences Religieuses], un classique parmi les livres des Musulmans au sujet de l’illumination de l’âme à travers Son obéissance y compris les niveaux de l’acquisition des croyants. L’œuvre montre comment personnellement Ghazali a perçu profondément ce qu’il a écrit, et sa magistrale réponse à plusieurs centaines de questions au sujet de la vie interne dont nul avant lui avait parlé ou résolu, ceci est une performance d’excellence soutenue qui montre l’intellect bien discipliné de son auteur et une profonde appréciation de la psychologie humaine. Il a écrit aussi presque deux cent autres oeuvres sur la théorie du gouvernement, la Loi sacrée, les réfutations des philosophes, les principes de la foi, le Soufisme, l’exégèse Coranique, la théologie scolastique et les bases de la jurisprudence Islamique.[153]

Qu’en est-il au sujet des critiques de l’intellect de Ghazali? Le plus éloquent en ceci, fut ibn al-Jawzi – un détracteur des Soufis – rejette le Ihya´ dans quatre de ses oeuvres: I`lam al-ahya´ bi aghlat al-Ihya´ (Informer le vivant au sujet des erreurs de l’Ihya´, Talbis Iblis, Kitab al-qoussas,[154] et son histoire al-Mountazam fi tarikh al-moulouk wal-oumam.[155] Ses vues influencèrent Ibn Tayimiyya et son élève Dhahabi. La base de leur position était l’utilisation de hadiths faibles par Ghazali, dont une liste est fournie par Taqi al-Din al-Soubki dans son Tabaqat. Leur critique est-elle justifiée ou est-elle une exagération? Plus probablement une exagération dans la mesure où les deux hafiz al-`Iraqi (d.806) et al-Zabidi (d.1205) après al-Ghazali, documentèrent individuellement chaque hadith du Ihya et ne mirent pas en doute de manière globale son utilité. Au contraire, ils acceptèrent son immense réputation parmi les Musulmans et contribuèrent à son embellissement et à sa propagation comme un manuel de progrès spirituel. Et comme Soubki le souligna, Ghazali n’excella jamais dans le champ du hadith.[156]

Plus important, la majorité des maîtres de hadiths soutiennent l’utilisation de hadiths faibles en vue d’en dériver des décisions légales, dans l’encouragement du bien et le découragement du mauvais (al-targhib wa tarhib), comme plusieurs maîtres de hadiths l’ont indiqué aussi bien que certains savants tels que al-Safadi.[157] Il doit être su que Ghazali incorpora tous les matériaux qu’il jugea utile à sa cause didactique sur la base du contenu au lieu de l’origine ou la chaîne de transmission; de même que la plupart du Ihya consiste en des citations du Coran, de hadiths, et les dires d’autres que Ghazali, sa propre prose ne comptant que pour moins de 35% du travail;[158] et que la plupart du vaste nombre de hadiths cités sont authentiques à l’origine.

En conclusion, nous disons comme al-Safadi que l’Ihya se classe comme une œuvre de targhib ou éthique, qui est le domaine principal du tassawwouf. Le critère et l’authenticité comme évidence citée dans ces travaux sont moins rigoureux que les travaux de `aqida et de fiqh selon la majorité des savants, comme la section prochaine le démontre. Tenir les travaux de tassawwouf sur les critères du dernier cas c’est blâmer : les pommes de ne pas être des oranges. En conséquence, comme al-Safadi l’indiqua correctement, la critique de Ihya´ `ouloum al-din par certains sur la base de hadiths faibles n’a pas de fondement, ni également les critiques de travaux semblables, par exemple la critique de Dhahabi sur le Qout al-qouloub d’Abou al-Makki et autres. Ceux qui se cramponnent à de telles critiques, cependant qu’ignorant l’approbation massive du tassawwouf et de ses livres par les savants Musulmans se cramponnent à leur propre préjugé contrairement à la connaissance fiable. Notre conseil à ces frères est: Nous vous rappelons le conseil d’al-Dhahabi dans sa note biographique sur Ibn al-Farid dans Mizan al-i`tidal: «Ne vous empressez pas à juger, au contraire, retenez la meilleure opinion des Soufis»;[159] et le conseil de l’Imam Ghazali dans al-Mounqidh min al-dalal:
«Ayez de bonnes pensées (au sujet des Soufis) et ne nourrissez pas de doute dans votre cœur»;[160]
et la fatwa d-Ibn Hjar al-Haytami concernant les critiques de ceux qui respectent le tassawwouf et croient aux awliya´:
«Des mauvaises pensées à leur sujet (Les Soufis) signifient la mort du cœur.»[161] Prenez ce qui est excellent dans chacun des travaux des Soufis de la bonne manière, respectez les maîtres du tassawwouf, le plus petit parmi eux s’érige haut au-dessus de vous en savoir, ne cherchez pas le désaccord parmi les savants, et accrochez-vous à l’humilité et au respect devant ceux qui parlent au sujet d’Allah Duquel provient tout succès.

La Validité de Hadiths Faibles
Nous concluons la discussion sur Ihya´ `ouloum al-din avec les déclarations sur la permissibilité de hadiths faibles par les maîtres de hadiths, établissant comme l’Imam al-Sakhawi déclara dans la conclusion de son livre al-qawl al-badi´, que «La majorité des savants (al-joumhour) supportent qu’un hadith faible peut être utilisé comme une base pour mener une bonne action et achever un bon caractère mais pas pour des règles légales.»

Ibn Hajar écrit dans Hadi al-sari:
Malik et Boukhari ont une différente compréhension de la validité des hadiths. Malik ne considère pas l’interruption dans la chaîne comme une défaillance dans le hadith. Pour cette raison, il cite des hadiths avec des chaînes interrompues du type moursal et mounqati, et des communications sans chaînes (balaghat) comme une partie de l’objet principal de son livre (al-Mouwatta´), alors que Boukhari, considère l’interruption comme une défaillance dans la chaîne de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths sauf comme quelque chose en dehors de l’objet principal de son livre (al-jami` al-sahih), par exemple les commentaires (ta`liq) et les titres de chapîtres.[162]
Al-Hakim (d.405) rapporte dans son Madkhal, un manuel sur la science de hadiths:
J’entendis Abou Zakariyya al-`Anbari dire que Mouhammad ibn Ichaq ibn Ibrahim al-Hanzali lui dit que son père avait l’habitude de rapporter d’`Abd al-Rahman ibn Mahdi qu’il avait l’habitude de dire: «Nous étions conciliants concernant l’isnad au sujet de la récompense et la punition et des actions vertueuses, et étions indulgents envers les gens (c’est-à-dire concernant leur identité et fiabilité); mais lorsque nous transmettions au sujet de ce qui est légal et ce qui est interdit, nous sommes stricts avec l’isnad et examinons minutieusement les gens.»

J’ai entendu Abou Zakariyya Yahya ibn Mouhammad al-`Anbari dire qu’il entendit Abou al-`Abbas ibn Mouhammad al-Sijzi dire qu’il entendit al-Naufali dire qu’il entendit Ahmad ibn Hanbal dire: «Lorsque nous transmettons de l’apôtre d’Allah au sujet de ce qui est permis et ce qui est interdit, au sujet des ordonnances légales, nous sommes stricts; mais lorsque nous transmettons du Prophète au sujet des actions vertueuses et ce qui n’est pas établi ou d’abroger une ordonnance légale, nous sommes conciliants avec les isnads.»[163]

Voici est le texte complet de Sakhawi extrait d’al-qawl al-badi`:
Cheick al-Islam Abou Zakariyya al-Nawawi dit dans l’Adhkar:
Les `oulama parmi les experts en hadiths et les experts en loi et autres ont dit: il est permis et recommandé que la pratique religieuse (al-`amal) concernant les bonnes actions et le bon caractère (al-fada’il), l’encouragement au bien et le découragement du mal (al-targhib wa tarhib) soient basés sur des hadith faibles aussi longtemps que ce n’est pas inventé. En ce qui concerne les règles légales, (ahkam) ce qui est permis et ce qui est interdit, ou les modalités des échanges, le mariage, le divorce et autres: la pratique de l’un n’est basée sur rien d’autre que les hadiths solides (sahih) ou les hadiths fiables (hassan), en guise de précaution, dans certains cas relatifs à l’un des éléments cités ci-dessus, par exemple, si un hadith faible était cité au sujet de la répréhensibilité (karahat) de certains types de ventes ou de mariages. Dans ces cas, ce qui est recommandé (moustahabb) est d’éviter une telle vente et un tel mariage, mais ce n’est pas obligatoire.
N’étant pas d’accord avec ceci, Ibn al-`Arabi al Maliki dit: «Absolument aucune pratique n’est basée sur un hadith faible.»
J’ai entendu mon cheick (Ibn Hajar al-`Asqalani) insister sur les dires suivants, et lui-même me le remit sous forme rédigée:
Les conditions pour des pratiques religieuses basées sur du hadith faible sont de trois:
1- Il y a une unanimité sur ceci: le plus faible ne doit pas être le plus fort. Ceci exclue les hadiths individuellement collectionnés par les menteurs ou ceux accusés de mensonge, et ceux qui font des erreurs scandaleuses.
2- Qu’il y est pour cela une base légale générale. Ceci exclue ce qui est inventé et qui n’a pas de base légale de départ.
3- Que l’un ne pense pas, pendant que l’utilisant comme fondement de base, qu’il a été établi comme vrai. Ceci est dans l’ordre de ne pas attribuer au Prophète des mots qu’il n’a pas dits.
Les deux dernières conditions sont d’Ibn `Abd al-Salam et son compagnon Ibn Daqiq al-`Id; Abou Sa`id al-`Ala'i rapporta l’unanimité sur le premier.
Je dis: ¨Il a été rapporté de l’Imam Ahmad que l’on peut pratiquer sur la base de hadiths faibles s’il n’y plus d’autre hadith à cet effet et s’il n’y a pas de hadith qui le contredit¨. Dans une autre narration, il est rapporté dire: «Je préfère le hadith faible par rapport à l’opinion des gens.» Ibn Hazm a similairement mentionné que les savants Hanafi unanimement sont d’accord avec l’école d’Abou Hanifa qui supporte que le hadith faible est préférable à l’opinion (ra'y) et à l’analogie (qiyas). Ahmad fut questionné au sujet de quelqu’un se trouvant dans un pays avec, en main un possesseur de hadiths (hadith sahib) qui ne sait pas la différence entre du solide et du non-solide, et, dans l’autre, avec un possesseur d’opinion (sahib ra'y): Qui devrait-il consulter? Il répondit; « Qu’il consulte le détenteur de hadiths et non le détenteur d’opinions.»
Abou `Abd Allah Ibn Mandah rapporta d’Abou Dawoud, l’auteur du Sounan et élève de l’Imam Ahmad, avait l’habitude de citer la chaîne de transmission d’un hadith faible s’il ne pouvait pas trouver mieux que cela sous ce titre particulier (bab), et qu’il le considérait comme une évidence par rapport à l’opinion.


Certains questionnent à tort le fait que l’Imam Ahmad permis l’utilisation de hadiths faibles à la lumière de l’affirmation d’Ibn Taymiyya dans son Qa`ida fi al-tawassoul: « Celui qui rapporte d’Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith faible, qui n’est pas sahih ou hassan, a fait une erreur.»[165] Cependant, ceci ne contredit pas l’opinion de l’Imam Ahmad citée ci-dessus par Sakhawi comme l’Imam Ahmad n’appliqua pas de hadiths faibles au ahkam ou les règles légales. Ainsi ce que Ibn Taymiyya veut dire est: «Celui qui rapporte de l’Imam Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith faible en dérivant des règles légales dans la Chari`a.» a l’exception des règles, il n’y a pas de doute que l’Imam accepta le hadith faible, comme rapporté par al-Hakim dans al-Madkahl déjà cité, et confirmé par Ibn `Arabi al-Maliki dans `Aridat al-ahwadhi.[166] Ceci est confirmé par Ibn Taymiyya, lui-même, quelque part dans son œuvre:
Ahmad ibn Hanbal et les autres savants permirent la narration de hadiths regardant les vertus aussi longtemps que ce n’est pas du mensonge… comme il possible que la récompense puisse être vraie, quoiqu’aucun des Imams n’ont dit qu’il est permis de considérer quelque chose d’obligatoire (wajib) ou recommandé (moustahabb) par la voie de hadiths faibles, et quiconque dit cela diffère du consensus.[167] "
etc
Source : naqshbandi.ca/islam/tassawwuf/pr_imams.shtml#16
Modifié en dernier par calice le 01 sept.07, 10:57, modifié 1 fois.

calice

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Ecrit le 01 sept.07, 10:55

Message par calice »

Allahou-rabi a écrit :
"certains vont démontir ceci , je peux vous donner des preuves une video à voir d'un de ces souffi faisant entrer des épées dans sa tete ..."

Il est facile de stigmatiser certaines actions effectuées par des prétendus soufis .Cela ne prouve rien car certains se réclament du soufisme alors qu’il n’en sont pas.


"mais ou etait les souffi quand le prophete saw etait vivant , ça prouve que c'est une secte égarée apparut des siecles apres la venue de l'islam tel que le chiisme , des sectes fondées par les ennemis de l'islam pour détruire l'islam de l'interieure.."


Les soufis ont été persécutés toute leur vie alors que l’origine de leur enseignement provient du Prophète lui-même .

Un jour, rapporte un hadith, alors que Muhammad enseignait le verset : « Dieu est celui qui a créé les sept cieux » (Coran LXV,12), un sens particulier de celui-ci lui fut révélé. Lorsqu’on demanda à Ibn Abbas ce qu’il avait entendu du Prophète à ce sujet, il répondit :

« Si je vous le disais, vous me tueriez à coup de pierres ».

( De la même manière, une des logia de l’Evangile de Thomas rapporte que Jésus, ayant entretenu secrètement Thomas, les apôtres demandèrent à ce dernier ce que le Maître lui avait révélé. « Si je vous le disais, répondit Thomas, vous prendriez des pierres et vous les lanceriez contre moi, un feu sortirait des pierres et vous brûlerait ».)

Le Prophète a donc donné un enseignement exotérique et un ésotérique , compréhensible seulement par un petit nombre et qui est le cœur de l’Islam.
La réalité spirituelle des Prophètes n’est pas dévoilée au commun, car « il faut parler aux gens dans la mesure de leur intelligence ».
Cette chaîne invisible unit les héritiers successifs du secret intime (sirr) initialement présent dans le cœur du Prophète.

La question des origines du soufisme (al-tasawwuf) n’est pas simplement une question historique. Le soufisme qui désigne la spiritualité de l’Islam, ou en d’autres termes, la vérité intérieure (al haqîqah) ; n’a d’autre véritable origine, tout comme la loi religieuse (al-shariyah) , que la Prophétie.

C’est pourquoi, le soufisme, en tant que réalité intérieure, a précédé le nom utilisé d’ailleurs, pour caractériser les pratiques des ascètes des premières générations. Il est dès lors, facile de comprendre les propos de Hujwiri déclarés en citant Abu al-Hassan al-Fùshunjî (m. 318) :
« Aujourd’hui tasawwuf est un nom sans réalité alors qu’il fut une réalité sans nom » ;
et Hujwiri ajoute « Du temps des Compagnons et de leurs successeurs ce nom n’existait pas, mais la réalité qu’il désigne était en chacun d’eux. »

Le soufisme puise à la source des lumières Divines et des secrets contenus dans le Coran ; et sa véritable origine est auprès de Dieu.

C’est la raison précise pour laquelle les soufis ont qualifié le tasawwuf de science venant d’auprès de Dieu (‘ilm laduni). Cette science est généralement définie comme un goût (dhawq), c’est-à-dire comme une expérience intime de la proximité de Dieu.

Le Prophète Saw lui même fait allusion à cette connaissance gustative en disant :
« Il a goûté le parfum de la Foi » (Muslim, Imân, 11).


La réalité du soufisme est clairement formulé dans le célèbre hadith dit de Jibril, ou le Prophète interrogé au sujet de l’Ihsan, qui signifie l’excellence dans la foi et le comportement, dit :
« Adore Dieu comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit. »





"- Lequel ira au paradis, ô Messager d’Allah ?

- « La Communauté » dit le Messager (Sunan d’Ibn Madja n°3982).

Par communauté l’on entend ici l’ensemble de ceux qui se conforment strictement à la conduite du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et de ses compagnons en matière de dogme et de l’action."


Oui , tout le problème est de savoir qui de ceux qui se réclament de lui sont dans la vérité .Il y a tellement de courants différents et de savants qui ne sont pas d’accord !
Sans compter ceux qui se disent de la communauté et qui sont dissidents dans leur cœur , car n’ont pas compris le message profond , suivant la lettre et non l’esprit , faisant de la communauté une pure formalité d’apparence , vide à l’intérieure .

La communauté dont il est question ici n'est-elle pas ceux dont le cœur est purifié (indépendemment d'une étiquette ) , et qui devient alors le lieu où se manifeste la présence divine : « Ni Ma Terre, ni Mon ciel ne sont assez grands pour me contenir, dit un hadith qudsî , mais le « cœur » de Mon serviteur croyant, pieux et pur, est assez grand pour me contenir » ?

Allahou-rabi

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Re: citations soufis

Ecrit le 01 sept.07, 12:50

Message par Allahou-rabi »

calice a écrit :
Faux :
Ghazâli est un savant theologien, dont le renom est universel dans l'Islam, au moment où la lutte entre le mysticisme et l'orthodoxie arrive à l'état aigu. Dans un but d'humanité et de concorde, il a voulu établir un système où la théologie dogmatique soit combinée habilement avec la théosophie de l'école nouvelle, et, après avoir consacré sa vie scientifique à cette tache, il arriva à conclure en faveur des soufis.

[... /...]
Source : .ca/islam/tassawwuf/pr_imams.shtml#16
j'ai eu du mal à tout lire mais j'ai fait l'effort et pour prouver que ce n'est pas tout ce qui est ecrit est juste j'ai fait un petit tour par le site naqshbandi (qui est une secte egarée ) ... ce qui est ecrit dans le site est un mélange de mensonge et de vérité ...
un petit exemple
Position des Savant II
Ibn Taymiyya au sujet de fana' et chatahat


Au sujet de fana' – un terme utilisé par les Soufis signifiant littérairement extinction ou l’auto-extinction – et le chatahat ou les déclarations éclatantes des Soufis, Ibn Taymiyya dit:

Cet état d’amour caractérise plusieurs des Gens amoureux d’Allah et les Gens de la Recherche (Ahl al-irada). Un homme s’évanouit dans l’objet de son amour – Allah – à travers l’intensité de son amour. Il se souviendra d’Allah et non de lui-même, invoquera Allah et lui-même, prendra Allah à témoin et non lui-même, existe en Allah et non en lui-même. Lorsqu’il atteind cet état, il ne ressent plus sa propre existence. Ceci est la raison pour laquelle il peut dire dans cet état: ana al-haqq (Je suis la Vérité), ou soubhani (Gloire à moi!), et mafi al-joubba illa Allah (Il n’y rien dans ce manteau sauf Allah, parce ivre dans l’amour d’Allah, ceci est un plaisir et une joie qu’il ne peut contrôler…)

Ce phénomène est en lui-même à la fois vérité et mensonge. Mais lorsque quelqu’un entre dans un état d’amour extatique (`ichq) pour Allah, il atteindra un état d’absence d’esprit, et lorsqu’il est dans un tel état, il ne verra pas comment il accepte le concept d’ittihad (l’union avec Allah). Je ne considère pas cela comme un péché parce que cette personne est innocente et nul ne peut la punir parce qu’elle n’a pas conscience de ce qu’elle fait. Le calame ne condamne pas l’incensé sauf lorsque son esprit est en place (et commet le même acte). Cependant, lorsqu’il est dans cet état et commet une erreur, il tombe sous la protection d’Allah:

O notre Seigneur, ne nous punit pas pour des fautes commises par oubli ou par erreur (2:286), Il n’y pas de blâme sur vous si vous commettez une erreur de manière involontaire.[208]

Il y a une histoire de deux hommes dont l’amour mutuel était très intense. Un jour, lorsque l’un des deux tomba dans la mer, l’autre aussitôt se jeta derrière lui. Le premier demanda au second: «Qu’est-ce qui t’a emmené à te trouver ici?» Le second répondit: «J’ai disparu en toi et je ne me voyais plus. Je pensais que tu étais moi et que j’étais toi»… Alors, aussi longtemps que l’un n’est pas îvre de quelque chose qui est interdit, son action est acceptée, mais s’il est ivre de quelque chose d’interdit (c’est-à-dire l’intention était mauvaise) alors il n’est pas excusé.[209]

Les pages ci-dessus montrent la grande familiarité d’Ibn Taymiyya avec les lignes générales du tassawwouf. Une telle connaissance faisait part de l’éducation complète de quiconque à cette époque et celui qui le précéda qui prétendait au savoir. Cette connaissance ne constituait pas quelque chose d’extérieur ou d’étranger au grand corpus des sciences Islamiques. Et toujours, similairement dans son cas dans l'`aqida que nous avons dénoué dans les pages précédentes[210], que la mauvaise compréhension du tassawwouf par Ibn Taymiyya l’emporta massivement sur sa compréhension. Ce point fut illuminé avec une précision quasi-chirurgicale par le grand Imam Soufi Cheick Ibn `Ata' Allah dans le débat qu’il eut avec Ibn Taymiyya dans la mosquée d’al-Azhar au Caire.
208] Op.cit.2:396-397.
http://naqshbandi.ca/islam/tassawwuf/pr ... shtml#n208

cela prouve que la direction du site n'est pas sincere ... elle rapporte ces paroles d' ibn taymiyya , je viens de lire toute sa parole dans (majmou' elfatawa) et je me rends compte qu'il ont pris une partie de ses dires sans tout rapporter il a divisé elfana' en trois parties , l'une acceptable et les deux autres innacceptables , pour preuves ibn taymiya a critiqué vers la fin ibn arabi le traitant de mecreant et considerent ces paroles comme de la mecreance... le faisant sortir de l'islam...

et le comble c'est que le site met les imams de la sunna comme s'ils etaient de leurs coté tel comme l'imam Ahmed et Malek et Ibn Taymiya qui etaient connu pour leurs critiques fermes envers le souffisme le califiant d'innovateurs (moubtadi'a) mais avec de la propagande on peut tout faire

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Ecrit le 02 sept.07, 03:02

Message par calice »

Il y a 2 choses :

1 d'abord la vie d'Al Ghazali est bien connue et on ne peut plus mettre en doute qu'il ait opté pour la voie soufie à la fin de sa vie , même si il était théologien sunnite au début.
Cela agace bien sûr les autres courants , dont l'Islam officiel majoritaire qui cherche par tous les moyens à discréditer tout ce qui s'éloigne de leur interprétation du Coran et de la sunna et cela depuis des siècles .

Il faut bien comprendre que le Coran étant un livre très profond , des personnes ayant des niveaux de conscience différents l'interpréteront différemment , chacune à leur niveau .
Il y a un niveau d'excellence , qui est le but de la voie soufie par la purification du coeur :le but est d'arriver à se purifier et de devenir parfait pour avoir la connaissance directe par soi-même et de pratiquer en connaissance cause .
On peut comprendre que cette liberté agace les savants de tous courants qui veulent imposer leurs points de vue , leur règles aux autres , pour perpétuer une tradition (comme l’excision ou la domination des femmes ) , pour pouvoir mieux contrôler une population , voir asseoir un pouvoir politique .C'est ce qui s'est passé jusqu'à présent et les populations étaient bien domestiquées et obéissantes et çà continue encore .Mais actuellement (pour des raisons qu’il serait trop longues à expliquer ici ) de plus en plus de gens ont besoins de comprendre par eux -même le bien fondé de telle ou telle assertion .Et cela n’est-il pas légitime de vouloir comprendre par soi-même , plutôt que de se soumettre à l’appréciation de tel ou tel exégète , aussi savant soit-il ?
Car « Dieu inspire qui Il veut » et les écrits des savants sont bien souvent en contradiction les uns avec les autres

Le soufisme est révolutionnaire , car tout en suivant les prescriptions du Coran , le but de la voie est d’arriver à penser par soi-même , élever son niveau de conscience par la purification intérieure (domination de l’égo) :


«Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis prie.» (87:14-15)


«Et quiconque se purifie, ne se purifie que pour lui-même, et vers Allah est la Destination.» (35:18)


2 ensuite vous m'avez envoyé un article critiquant les soufis , je vous en ai envoyé un autre en réponse et vous dites que tout le site n’est pas sincère : je n’ai pas lu tout le site je sais juste que l’article que j’ai recopié est juste c’est tout .

Le problème est surtout de se poser la question :à qui profite le crime ?
Les soufis ne font pas de prosélytisme , sont tolérants , calmes et non belliqueux mais eux sont sévèrement critiqués pourchassés et martyrisés , quelle est en est la raison ?
Qui gêne-t-ils ?

La réponse est dans le sens de leur voie : c’est une voie d’émancipation ou la personne est invitée à progresser (purification du cœur ) et à penser par elle-même , c’est donc une voie qui gêne tout ceux qui veulent avoir un pouvoir sur les autres , pour mieux les asservir , les dominer , en les empêchant de penser par eux -même .

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Ecrit le 03 sept.07, 08:18

Message par calice »

Allahou-rabi a dit:

"c'est ridicule , dieu a envoyé mohamed saw pour detruire les idoles et maintenant nous viens des prétendus musulmans qui veulent nous faire revenir vers le polytheisme de koraych ... que dieu nous en preserve"

C'est parce que vous prenez à la lettre ces paroles et pas en profondeur , vous ne comprenez pas ce que veux dire Ibn Arabi .

Nous sommes bien d'accord que Dieu n'aime pas le culte des idoles .Ce n'est pas parce qu'il est jaloux et possessif mais parce qu’ invoquer un autre que Lui n'est pas signe d'une grande spiritualité et nous entrave dans notre évolution .Or Dieu nous aime et souhaite notre évolution.
Le monde occulte contient beaucoup d'entités .A l'époque de Muhammad , le Coran est arrivé chez des bédoins incultes et superstitieux , primaires en religion , il fallait pour les marquer un langage fort et fleuri , des interdictions pour que ces gens suivent la bonne voie et abandonnent leurs coutumes païennes et leurs invocations occultes .Il fallait qu'il aient peur de Dieu est qu'ils le craignent.

C'est pourquoi dans le Coran il y a un enseignement à plusieurs niveaux:le niveau primaire à prendre au pied de la lettre pour les gens peu évolués qui ont besoin de la peur du gendarme pour avancer , et puis l'enseignement plus profond pour les gens évolués (en très petit nombre il est vrai ) .

Les gens évolués qui ont un haut niveau de conscience n'ont pas besoin d'interdiction car ils sont guidés par Dieu et suivent spontanément Sa volonté .Les interdictions , les règles sont des béquilles pour ceux qui n'ont pas le coeur purifié ne se perdent pas .Ceux qui ont le coeur pur , vivent à proximité de Dieu et n'ont pas la même vision matérialiste que les autres , ce n’est plus leur égo qui les guide mais leur esprit .
Ibn Arabi , qui était un grand mystique en Islam , d'un haut niveau spirituel n'avait plus besoin de béquilles , son coeur était ouvert et tolérant, si bien que l'expression "temple pour les idoles " qui peut choquer le croyant primaire (qui n'en n'est qu'au premier niveau de sa religion ) , n'encourage pas à invoquer les idoles , mais exprime au contraire qu'il est au delà de toutes les manifestations , dans l'Amour Divin .
Ceux qui comprennent et apprécient Ibn Arabi sont ses frères en pensées et ont dépassé le stade purement littéral de la religion .Ils sont sur la voie de l'Amour Universel .

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