beaucoup de gens parlent du soufisme mais je pense la plupart ne savent
que peu de choses
QUE CONNAISSEZ VOUS SUR LE SOUFISME ?
que connaissez vous sur le soufisme
Règles du forum
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
que connaissez vous sur le soufisme
Ecrit le 11 nov.07, 00:27Ecrit le 11 nov.07, 16:39
Un clip à visualiser pour ceux qui ne connaissent pas.
La danse des Derviches tourneurs se trouve vers le millieu du clip.
~Cliquer sur ce lien:=» Ici~
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soufisme
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LA VOIE DE L’AMOUR
par Djalâl-od-Dîn Rûmî
"L’amour est ce qui donne la joie aux créatures
L’amour est ce qui cause la joie infinie.
Ce n’est pas la mère qui nous donna la vie,
c’est l’amour.
A cette mère, cent louanges et miséricordes !
* * *
La voie de l’amour est un mystère,
il n’y est point de querelle
Il n’y a là d’autres qualités que le sens profond.
Il n’est point permis à l’amoureux de discuter
C’est de non-existence qu’il s’agit,
et non pas d’existence.
* * *
Je possède un amour plus pur que l’eau limpide.
Un tel amour est licite pour moi.
L’amour des autres toujours est changeant,
Mon amour et mon Bien-Aimé à moi sont éternels.
* * *
C’est l’amour qui détient la pierre philosophale
de la lumière
C’est un nuage porteur de cent mille éclairs.
Dans le secret de mon être, se trouve
la mer de sa gloire :
Toutes les créatures sont noyées dans cette mer.
* * *
Le cœur de l’homme est une chandelle
prête à se consumer
La déchirure due à la séparation
d’avec le Bien-Aimé est prête à coudre.
Ô toi qui ignores la patience et la brûlure
L’amour est une chose qui doit venir,
on ne peut l’apprendre.
L’amour est venu et il est comme le sang
dans mes veines et ma peau
Il m’a anéanti et m’a rempli du Bien-Aimé.
Le Bien-Aimé a pénétré dans toutes les parcelles
de mon corps
De moi ne reste plus qu’un nom, tout le reste est lui.
* * *
Un amour est venu, qui a éclipsé tous les amours.
Je me suis consumé, et mes cendres sont devenues vie.
De nouveau, mes cendres par désir de ta brûlure
Sont revenues et ont revêtu mille nouveaux visages.
* * *
Bien que dans l’amour il faille avancer pas à pas,
Seul est un pas véritable celui qui vient de l’éternité.
Dans la demeure de la non-existence,
on peut avoir beaucoup d’existences.
Ouvre les yeux : partout est la non-existence.
* * *
Ô toi dont l’amour est l’essence
du monde de l’émerveillement
Ce qu’apporte ton amour, c’est le bouleversement
Combien de temps m’interrogeras-tu
sur l’état de mon cœur brûlé
Alors que, tu le sais bien,
tu le connais mieux que moi-même.
* * *
Au moment où mon essence se transformera
en océan universel
La beauté des atomes sera pour moi lumineuse.
C’est pourquoi je brûle comme la chandelle,
afin que, dans la voie de l’amour,
Tous les instants pour moi deviennent un seul instant.
* * *
Je suis amoureux de l’amour
et l’amour est amoureux de moi.
Le corps est amoureux de l’âme,
et l’âme amoureuse du corps.
Parfois je tends les deux mains vers son cou,
Parfois il tire, comme les belles, le pan de ma robe.
* * *
Si tu es amoureux, reste près de l’amoureux,
Jour et nuit, reste dans le cercle des amoureux.
Alors, quand tu auras trouvé ce cercle,
Laisse le monde, et demeure
auprès du Créateur du monde."
Djalâl-od-Dîn Rûmî, Rubâi’yat,
Albin Michel, 1987.
~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~
JE T’AI APPELÉ
par Ibn Arabi
Bien-aimé, tant de fois t’ai-je appelé,
et tu ne m’as pas entendu !
Tant de fois me suis-je à toi montré
et tu ne m’as pas vu !
Tant de fois me suis-je fait douces effluves,
et tu n’as pas senti,
nourriture savoureuse, et tu n’as pas goûté.
Pourquoi ne peux-tu m’atteindre
à travers les objets que tu palpes ?
Ou me respirer à travers les senteurs ?
Pourquoi ne me vois-tu pas ?
Pourquoi ne m’entends-tu pas ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pour toi mes délices surpassent
toutes les autres délices,
et le plaisir que je te procure
dépasse tous les autres plaisirs.
Pour toi je suis préférable à tous les autres biens.
Je suis la Beauté, je suis la Grâce.
Bien-Aimé, aime-moi,
aime-moi seul, aime-moi d’amour.
Nul n’est plus intime que moi.
Les autres t’aiment pour eux-mêmes ;
Moi je t’aime pour toi,
et toi tu t’enfuis loin de moi.
Bien-Aimé, tu ne peut me traiter avec équité,
car si tu te rapproches de moi,
c’est parce que je me suis rapproché de toi.
Je suis plus près de toi que toi-même,
que ton âme, que ton souffle.
Ibn Arabi, La sagesse des prophètes,
Albin Michel, 1974.
Source de ces deux textes:
http://www.pagesorthodoxes.net/amour/am ... itions.htm
~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~
Ps/ Un autre fil est ouvert qui parle un peu de ce sujet.
J'aime bien les citations qui y sont écrites.
Elles vont dans le sens de mes pensées.
Très intéressant partage.
Lien: http://www.forum-religion.org/topic17320.html
Bonne journée à vous
La danse des Derviches tourneurs se trouve vers le millieu du clip.
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Pour plus de renseignements.Le soufisme (arabe : تصوف [tassawwuf]) le coté ésotérique de l'islam qui existant de manière ineffable au premier temps de l'Islam, a finit par être désigné par le mot "tassawuf" qui est rendu par "soufisme" en français. Cette pratique se fonde essentiellement sur le Coran et la sunna (tradition prophétique).
Quand au mot soufisme, il a été forgé à partir du mot "el-soufiya" qui désigne en arabe l'homme qui a réalisé pleinement sa spiritualité et qu'on pourrait appeler aussi saint. Tous les gens faisant parti du tassawuf ne sont pas des "soufis" mais des "aspirants" à la voie spirituel, guidés par des "soufis", ou encore des maitres spirituels.
Le tassawwuf, cœur de l'Islam, est l'islam vécu dans sa plénitude. Il correspond au degré de l’excellence de la foi et du comportement (al-ihsân) qui par la purification du cœur conduit à la sincérité spirituelle (ikhlâs) permettant d’accueillir la Lumière divine, par laquelle on connaît, par laquelle on voit. Ce n’est pas parce que le mot « soufisme » n’était pas en usage aux premiers temps de l’Islam que sa réalité était absente. Au contraire, quand une chose est entièrement vécue par tous, on n’a pas besoin de la désigner. Ce n’est que «lorsque la mondanité se répandit et que les hommes devinrent de plus en plus dépendants des attaches de cette vie, ceux qui se consacrèrent à l’adoration de Dieu se distinguèrent des autres par l’appellation de soufis» (Muqqaddimah, chap XI)
Celui qui arrive au but, -le soufi- après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, prend vie en Dieu, et n’agit que par Lui ainsi qu’Il l’a dit : « Mon Serviteur ne s’approche pas de Moi par quelque chose que J’aime davantage que par les actes que Je lui ai prescrits, Il ne cesse de s’approcher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il voit, sa main par laquelle il saisit… » (Hadith qoudsi rapporté par Al-Bokhari)
Ce mouvement serait le résultat de ce verset coranique tenu pour être un encouragement au dhikr, à la mystique :
« Reste en la compagnie de ceux qui, matin et soir, invoquent leur Seigneur en désirant sa Face. » (Coran XVIII ; 28)
« L'islam est la religion de l'unicité de Dieu, de l'amour et de la paix. Il symbolise l'effort permanent, le combat incessant pour l’excellence du comportement, et la sincérité du culte ; le soufisme en est le cœur. C'est la voie de la connaissance de Dieu, et de la sérénité de l'âme. » (Hamza al Qâdiri al Boutchichi)
Ce courant ne va pas jusqu’à créer de véritables monastères, car le Coran récuse clairement la vie monastique.
Le mot derviche (farsi : درويش [derwiš], mendiant) est d'origine persane et désigne un mendiant. Par glissement de sens c'est le membre de certaines confréries soufies pratiquant la mendicité. Le mot est passé à l'arabe (دَرويش [darwīš]) et au turc (derviş [derviš]) où il ne désigne que les membres de certaines confréries religieuses.
Le mot abdal les désigne dans l'Alévisme,
Le derviche est initié par un maître (cheikh ou murchid) et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu (dhikr), ou en d'autres pratiques hypnotiques comme la danse ou le chant jusqu'à l'extase mystique, l'anéantissement (fana').
La confrérie la plus connue est celle des derviches tourneurs en Turquie et en Iran.
je conseille vivement pour une meilleure comprehension le reportage de 76 ,de Arnaud Desjardin sur le soufisme "soufis d'afghanistan" en deux parties,il apporte de veritable connaissance ,sur ce domaine .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soufisme
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LA VOIE DE L’AMOUR
par Djalâl-od-Dîn Rûmî
"L’amour est ce qui donne la joie aux créatures
L’amour est ce qui cause la joie infinie.
Ce n’est pas la mère qui nous donna la vie,
c’est l’amour.
A cette mère, cent louanges et miséricordes !
* * *
La voie de l’amour est un mystère,
il n’y est point de querelle
Il n’y a là d’autres qualités que le sens profond.
Il n’est point permis à l’amoureux de discuter
C’est de non-existence qu’il s’agit,
et non pas d’existence.
* * *
Je possède un amour plus pur que l’eau limpide.
Un tel amour est licite pour moi.
L’amour des autres toujours est changeant,
Mon amour et mon Bien-Aimé à moi sont éternels.
* * *
C’est l’amour qui détient la pierre philosophale
de la lumière
C’est un nuage porteur de cent mille éclairs.
Dans le secret de mon être, se trouve
la mer de sa gloire :
Toutes les créatures sont noyées dans cette mer.
* * *
Le cœur de l’homme est une chandelle
prête à se consumer
La déchirure due à la séparation
d’avec le Bien-Aimé est prête à coudre.
Ô toi qui ignores la patience et la brûlure
L’amour est une chose qui doit venir,
on ne peut l’apprendre.
L’amour est venu et il est comme le sang
dans mes veines et ma peau
Il m’a anéanti et m’a rempli du Bien-Aimé.
Le Bien-Aimé a pénétré dans toutes les parcelles
de mon corps
De moi ne reste plus qu’un nom, tout le reste est lui.
* * *
Un amour est venu, qui a éclipsé tous les amours.
Je me suis consumé, et mes cendres sont devenues vie.
De nouveau, mes cendres par désir de ta brûlure
Sont revenues et ont revêtu mille nouveaux visages.
* * *
Bien que dans l’amour il faille avancer pas à pas,
Seul est un pas véritable celui qui vient de l’éternité.
Dans la demeure de la non-existence,
on peut avoir beaucoup d’existences.
Ouvre les yeux : partout est la non-existence.
* * *
Ô toi dont l’amour est l’essence
du monde de l’émerveillement
Ce qu’apporte ton amour, c’est le bouleversement
Combien de temps m’interrogeras-tu
sur l’état de mon cœur brûlé
Alors que, tu le sais bien,
tu le connais mieux que moi-même.
* * *
Au moment où mon essence se transformera
en océan universel
La beauté des atomes sera pour moi lumineuse.
C’est pourquoi je brûle comme la chandelle,
afin que, dans la voie de l’amour,
Tous les instants pour moi deviennent un seul instant.
* * *
Je suis amoureux de l’amour
et l’amour est amoureux de moi.
Le corps est amoureux de l’âme,
et l’âme amoureuse du corps.
Parfois je tends les deux mains vers son cou,
Parfois il tire, comme les belles, le pan de ma robe.
* * *
Si tu es amoureux, reste près de l’amoureux,
Jour et nuit, reste dans le cercle des amoureux.
Alors, quand tu auras trouvé ce cercle,
Laisse le monde, et demeure
auprès du Créateur du monde."
Djalâl-od-Dîn Rûmî, Rubâi’yat,
Albin Michel, 1987.
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~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~Rûmi a écrit :La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé.
Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
JE T’AI APPELÉ
par Ibn Arabi
Bien-aimé, tant de fois t’ai-je appelé,
et tu ne m’as pas entendu !
Tant de fois me suis-je à toi montré
et tu ne m’as pas vu !
Tant de fois me suis-je fait douces effluves,
et tu n’as pas senti,
nourriture savoureuse, et tu n’as pas goûté.
Pourquoi ne peux-tu m’atteindre
à travers les objets que tu palpes ?
Ou me respirer à travers les senteurs ?
Pourquoi ne me vois-tu pas ?
Pourquoi ne m’entends-tu pas ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pour toi mes délices surpassent
toutes les autres délices,
et le plaisir que je te procure
dépasse tous les autres plaisirs.
Pour toi je suis préférable à tous les autres biens.
Je suis la Beauté, je suis la Grâce.
Bien-Aimé, aime-moi,
aime-moi seul, aime-moi d’amour.
Nul n’est plus intime que moi.
Les autres t’aiment pour eux-mêmes ;
Moi je t’aime pour toi,
et toi tu t’enfuis loin de moi.
Bien-Aimé, tu ne peut me traiter avec équité,
car si tu te rapproches de moi,
c’est parce que je me suis rapproché de toi.
Je suis plus près de toi que toi-même,
que ton âme, que ton souffle.
Ibn Arabi, La sagesse des prophètes,
Albin Michel, 1974.
Source de ces deux textes:
http://www.pagesorthodoxes.net/amour/am ... itions.htm
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Ps/ Un autre fil est ouvert qui parle un peu de ce sujet.
J'aime bien les citations qui y sont écrites.
Elles vont dans le sens de mes pensées.
Très intéressant partage.
Lien: http://www.forum-religion.org/topic17320.html
Bonne journée à vous

Ecrit le 12 nov.07, 03:24
tout d'abord moi je suis contre le soufisme et contre tout ce qui peut déformer la religion de l'islam
c'est grave لا حول و لا قوة ا لا ب الله
les soufiste croient avoir rencontrer Dieu c'est comme le chrétiens qui croient sentir le saint esprit et le rencontrer
1. “Je vous laisse deux choses : aussi longtemps que vous vous y conformerez , vous ne vous égarerez jamais du droit chemin; il s’agit du Livre d’Allah et de la Sunna de Son Messager. “
c'est ça l'islam
.il s'agit d'une bidaa une invention qui n'a rien avoir de l'islam
on a pas le doit d'inventer dans les pratiques religieuses ,les hadith dans dans ce sens
il exisait le zohd زهد cad ne pas s'attacher à cette vie materielle et penser au paradis mais ça ne veut pas dire ne rien réaliser dans cette vie ,l'islam est la religion qui tient le milieu
sur quelles textes du coran et sunna ,il n'ya aucun texte du coran et du sunna qui soutient le soufisme
oui et ça n'a rien avoir avec le soufisme
le soufisme n'était vécu par personne les msulmans s'attachaient à la sunna et il n'ont rien inventer
« il s'approche par les actes ,et donc pour avoir l'amour de Dieu il faut faire ce que Dieu a ordonné et Dieu a ordonné de suivre la sunna et obéir au prophète et ne pas inventer dans la religion (bidaa) sinon c'est plutot la colère de Dieu et non pas l'amour de DIEU
« Reste en la compagnie de ceux qui, matin et soir, invoquent leur Seigneur en désirant sa Face. » (Coran XVIII ; 28)
les invocation que le prophètes nous a appris et ce n'est pas en dansant
le soufisme est le coeur!!!! grave mensonge quelle est la preuve?
là je n'ai pas bien compris!
!
l'amour est un miséricorde que Dieu nous a donné ,c'est Dieu qui donne la vie , ces phrases n'ont aucun sens et aucune sagesse
Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté; c'est Lui qui connaît mieux ceux qui [Le] craignent. (coran32:53)
c'est ça le boudhisme ,l'esprit de Dieu qui pénétre dans le coran ;cet homme est un vrai charlatant ,ça me rappelle l'évangile de Jean (au début etait la parole ,la parole etait Dieu ....etc)
là je confirme que la foi chez cet homme a été détruite
.
c'est grave ,que Dieu fait tomber ses objets ,de quel droit il parle de Dieu de cette façon ,
je ne savait pas que Dieu etait sourd muet
ya t-il un musulman qui ose parler comme ça sur Dieu
31. Dis : "Si vous aimez vraiment Dieu, suivez-moi, Dieu vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.
32. Dis : "Obéissez à Dieu et au Messager. Et si vous tournez le dos... alors Dieu n'aime pas les infidèles ! (coran3)
le coran nous a montré la voie de l'amour et il s'agit pas biensur du soufisme
c'est grave لا حول و لا قوة ا لا ب الله
les soufiste croient avoir rencontrer Dieu c'est comme le chrétiens qui croient sentir le saint esprit et le rencontrer
1. “Je vous laisse deux choses : aussi longtemps que vous vous y conformerez , vous ne vous égarerez jamais du droit chemin; il s’agit du Livre d’Allah et de la Sunna de Son Messager. “
c'est ça l'islam
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Ecrit le 01 janv.08, 08:33
Salam alaikoum
Ma connaissance du tassawouf se limite à la sorba de mouridines, à la bay'a avec un sheikh, à la visite de celui-ci, à l'application de ces conseils le mieux possible.
Ce que certains savants on dit du tassawouf :
Al-Hassan al-Basri (d. 110 hégire comme pour le reste des dates données)
L’un des premiers Soufis formels dans le sens littéraire et général, puisqu’il vêtit toute sa vie un manteau de laine (souf). Le fils d’une esclave libérée de Oumm Salama (la femme du Prophète ), et d’un esclave affranchi de Zayd ibn Thabit (le fils adoptif du Prophète ), ce grand Imam de Basra, le leader des saints et des savants de son temps, était connu pour sa stricte observance de la Sunna du Prophète. Il fut aussi fameux pour son immense savoir, son austérité et son ascétisme, ses intréprides reproches aux autorités, son pouvoir d’attraction par la parole et par ses apparitions.
Ibn al-Jawzi -savant hambalite- écrit un livre de 100 pages sur sa vie et ses caractères intitulé Adab al-Chaykh al-Hassan ibn al-Hassan al-Basri. Dans son chapitre sur al-Hassan dans Sifat al-safwa, il mentionne qu’al-Hassan laissa un manteau blanc (joubba) en laine, c’est le seul vêtement qu’il avait revêti au cours des vingt-cinq dernières années de sa vie, en été comme en hiver, et que lorsqu’il mouru, il était d’une impeccable beauté, propre, et de bonne qualité.[45]
Dans le livre qu’il consacra aux dires et aux actions des Soufis, Rawdat al-mihibbin wa nouzhat al-moushtaqin (Le jardin des amoureux et l’excursion des nostalgiques), Ibn Qayyim rapporte:
Un groupe de femmes sortirent le jour de la `Id et regardèrent les gens. On leur demanda: «Quelle est la personne la plus belle que vous avez vue aujourd’hui?» Elles répondirent: «C’est un cheick portant un turban noir.» Elles voulaient dire Hassan al-Basri.[46]
Le maître de hadiths Abou Nou`aym al-Isfanahi (d.430) mentionne dans ses biographies de Soufis intitulées Hilyat al-awliya' (L’ornement des saints) que c’est le disciple de Hassan al-Basri, `Abd al-Wahid ibn Zayd (d.177) qui fut la première personne à construire un hospice spirituel (khaniqa soufi) ou maison de l’hôte et une école à Abadan qui de nos jours fait frontière entre l’Iran et l’Iraq.[47]
Ce fut sur les bases de Hassan al-Basri et sur la renommée de ses disciples reconnus comme Soufis qu’Ibn Taymiyya dit dans son essai al-Soufiyya wa al-fouqara: «L’origine du tassawwouf est Basra».[48] Ceci une est déclaration trompeuse qui équivaut à accuser al-Hassan d’avoir inventé le tassawwouf. Au contraire, Basra est en tête parmi les places renommées pour le développement officiel des écoles de purification qui vinrent à être connues comme tassawwouf et dont les principes ne sont rien d’autre que le Coran et la Sunna comme nous l’avons déjà démontrer abondamment.
L'Imam al Ghazali rapporte les dires de al-Hassan sur la jihad al-nafs dans la section de son Ihya' intitulé Kitab riyadat al-nafs wa tahdhib al-akhlaq wa mou'alajat amrad al-qalb (Le livre du dressage de l’égo et la discipline des comportements et la guérison des maladies du cœur):
Deux pensées parcourent l’esprit, une provenant d’Allah, une provenant de l’ennemi. Allah couvre de miséricorde un serviteur qui s’installe dans la pensée qui vient de Lui. Il étreind la pensée qui vient d’Allah, tandis qu’il lutte contre celle qui vient de l’ennemi. Pour illustrer l’attraction mutuelle du cœur entre ces deux pouvoirs, le Prophète dit: «Le cœur du croyant repose entre deux doigts du Miséricordieux»[49]… Les doigts signifient le bouleversement et l’hésitation dans le cœur… Si l’Homme suit les ordres de la colère et de l’appétit, la domination de satan apparaît en lui à travers les passions oisives (hawa) et son cœur devient le nid et le contenant de satan, qui se nourrit de passions. S’il combat ses passions et ne les laissent pas dominer son ego, imitant en ceci le caractère des anges, à ce moment son cœur devient le lieu de quiétude des anges et ils s’y posent.
Une mesure de la dimension du scrupule (wara') et de la peur de Hasan Al-Basri envers Allah est illustrée par sa déclaration suivante, citée aussi par Ghazali:
L’oubli et l’espoir sont deux puissantes bénédictions sur les descendants d’Adam; mais pour cela les Musulmans ne devraient pas marcher dans les rues.[50]
Imam Abou Hanifa (d.150)
Ibn `Abidin rapporte dans son al-Dourr al-moulkhtar que l’Imam Abou Hanifa dit: «Si je n’avais pas eut deux années, j’aurais péri.»
Ibn `Abidin commente:
Pendant deux années, il accompagna Sayyidina Ja`far al-Sadiq et il acquit la connaissance spirituelle qui fit de lui un gnostique dans la Voie… Abou `Ali Daqqa (le cheick de l’Imam Qouchayri) reçu l’initiation d’Abou al-Qasim al-Nasiribadi, qui la reçu d’al-Chibli, qui la reçu de Sari al-Saqati qui la reçu d’al-Ma`rouf al-Karkhi, qui la reçu de Dawoud at-Ta`i, qui reçu les deux connaissances, l’interne et l’externe de l’Imam Abou Hanifa.[51]
Soufyan al-Thawri (d.161)
Ibn Qayyim al-Jawziyya rapporte dans Madarij al-salikin, et Ibn al-Jawzi dans le chapitre intitulé «Abou hashim al-Zahid» dans son Sifat al-safwa après le maître de hadiths Abou Nou`aym dans son Hilyat al-awliya', que Soufyan al-Thawri dit:
Si ce n’était pas à cause d’Abou Hachim al-Soufi (d.115), je n’aurais jamais perçu la présence des plus subtiles formes d’hypocrisie en moi … Le meilleur est le Soufi érudit en jurisprudence.[52]
Ibn al-Jawzi rapporte aussi le passage suivant:
Abou Hachim al-Zahid dit: «Allah a marqué l’aliénation sur le monde afin que la compagnie fraternelle des mouridin (les aspirants) ne consiste qu’à être uniquement avec Lui et non avec le monde, et afin que ceux qui Lui obéissent viennent à Lui en négligeant le monde. Le Groupe des connaisseurs d’Allah (ahl al-ma`rifa billah) sont étrangers dans le monde et ont très envie de l’au-delà.»[53]
Imam Malik (94-179 H/ 716-795)
Un savant de Madina, fut connu pour sa grande piété et son amour pour le Prophète , qu’il aimait et vénérait à tel point qu’il ne montait jamais à dos de son cheval dans les limites de Madina en guise de respect à la terre qui contenait le corps du Prophète , il ne rapportait aucun hadith sans avoir accompli d’abord son ablution. Ibn al-Jawzi rapporte dans le chapitre intitulé «La couche 6 des gens de Madina» dans son livre Sifat al-sawfa:
Abou Mous`ab dit: J’entrai pour voir Malik ibn Nas. Il me dit: "Regarde à ma place de prière ou sous ma natte de prière voit ce qu’il y a". Je regardai et j’y trouvai une certaine écriture. Il me dit : "Lis la!" Je constatai qu’elle contenait le récit d’un rêve que l’un de ses frères avait fait et qui le concernait. Il dit (lisant ce qui était écrit): «Je vis le Prophète dans mon sommeil. Il était dans sa mosquée et les gens étaient autour de lui, et il dit: J’ai caché sous ma chaire (minbar) une bonne chose – ou une connaissance – et j’ai ordonné à Malik de vous la distribuer.» Malik alors pleura, je me levai et pris congé de lui.[54]
Juste comme Abou Hanifa et Soufyan al-Thawri implicitement affirmèrent la nécessité de suivre la voie soufie afin d’acquérir la perfection, l’Imam Malik ordonna explicitement la pratique du tassawwouf dans sa déclaration suivante comme un devoir des savants:
"Quiconque pratique le Tassawwouf sans étudier la Loi Sacrée (la jurisprudence) corrompt sa foi, alors que quiconque étudie la Loi Sacrée (la jurisprudence) sans pratiquer le Tassawwouf est un hérétique. Seulement celui qui combine les deux atteindra la vérité."
Cette déclaration est rapportée par le mouhaddith Ahmad Zarrouq (d.899), le hafiz `Ali al-Qari al-Harawi (d.1014), les mouhaddiths `Ali ibn Ahmad al-`Adawi (d.1190) et Ibn `Ajiba (d.1224) et autres.[55]
Ibn `Ajiba explique:
Cheick Ahmad Zarrouq dit: «Le tassawwouf a plus de deux milles définitions, qui vont toutes dans le sens de la sincérité et de la dévotion à Allah … Chaque définition correspond à l’état et l’étendue de l’expérience de celui qui le pratique, ce qui lui fera dire: «Le Tassawwouf est ceci ou cela.»
Il s’en suit que chacun des saints cités (dans le Hilyat al-awliya' d’Abou Nou'aym) qui ont une part de détermination sincère (sidq tawajjouh) ont une part dans le tassawwouf, et le tassawwouf de chacun consiste dans sa sincère détermination. En tant que règle, la sincère détermination est une nécessité de la religion dans la mesure où elle forme à la fois la manière et le contenu des actions qu’Allah accepte. La manière et le contenu ne sont pas fiables à moins que la sincérité de la détermination soit fiable. «Il n’approuve pas la non reconnaissance en Ses serviteurs, mais si vous êtes reconnaissant, Il l’agrée pour vous» (39:7).
Ainsi l’Islam exige des actions, et il n’y a pas d’auto-purification (tassawwouf) sans la connaissance de la Loi (fiqh), car les commandes externes d’Allah ne sont connues que par la connaissance de la Loi; et il n’y a pas de connaissance de la Loi sans l’auto-purification, comme il n’y a pas d’action sans sincérité dans la détermination, et il n’y a rien sans croyance. Ainsi , par définition la Loi les exige toutes, juste comme le corps et l’esprit ont besoin l’un de l’autre, aussi comme l’on ne peut exister ou être complet dans le monde qu’en étant en conjonction avec les autres. Ceci est la définition de la déclaration de l’Imam Malik: «Celui qui pratique le Tassawwouf sans avoir appris la Loi Sacrée … » [56]
Imam Chafi`i (d.204)
Al-hafiz al-Souyouti rapporte dans Ta'yid al-haqiqa al-`aliyya que l’Imam Chafi`i dit:
J’accompagnai les soufis et reçu d’eux trois mots: leur déclaration que le temps est un sabre: si tu ne le coupe pas, il te coupe; leur déclaration que si tu ne te préoccupe pas ton égo avec la vérité, il te préoccupera avec le mensonge; leur déclaration que la déprivation est une immunité.[57]
Le mouhaddith al-`Ajlouni rapporte aussi dans son livre Kachf al-Khafa wa mouzil al-albas que l’Imam Chafi`i dit:
Trois choses m’ont plu dans ce monde: éviter l’affection, traiter les gens avec indulgence et suivre la voie du tassawwouf.[58]
Imam Ahmad bin Hanbal (d.241)
Mouhammad ibn Ahmad al-Saffarini al-Hanbali (d.1188) rapporte dans son Ghidha' al-albab li-charh manzoumat al-adab de la part d’Ibrahim ibn `Abd Allah al-Qalanassi que l’Imam Ahmad dit au sujet des soufis:
«Je ne connais pas de gens meilleurs qu’eux.» Quelqu’un lui dit: «Ils écoutent la musique et ils atteignent des états extatiques.» Il dit: «Est-ce que tu les empêches de se réjouir quelque temps avec Allah?»[59]
Cheick Amin al-Kourdi dit: l’Imam Ahmad conseillant son fils dit:
«O fils, tu dois tenir compagnie avec les gens qui pratiquent le soufisme parce qu’ils sont une fontaine de savoir et leurs cœurs sont en constante invocation. Ils sont les ascétiques, et ils ont le plus puissant pouvoir spirituel.»[60]L’Admiration des Soufis par l’Imam Ahmad est confirmée par son respect vis-à-vis de al-Harith al-Mouhassibi, quoiqu’il exprima un avertissement au sujet des difficultés de la voie Soufie pour ceux qui ne sont pas préparés à la suivre, dans la mesure où cela peut ne pas être facile pour la majorité des gens de suivre la voie de ceux au sujet desquels Allah dit au Prophète: «Et résigne-toi à la compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa Face …» (18:28).
[45] Ibn al-Jawzi, Sifat al-sawfa 2(4):10 (#570).
[46] Ibn al-Qayyim, Rawdat al-mihibbin p.225.
[47] Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya’ 6:155.
[48] Ibn Taymiyya, al-Tassawwouf dans Majmou’a al-fatawa al-koubra 11:16.
[49] Rapporté par Mouslim, Ahmad, Tirmidhi, et Ibn Majah.
[50] Dans Ghazali, trad. T.J.Winter, l'évocation de la mort p.18.
[51] Ibn ‘Abidin, Hashiyat radd al-muhtar ‘ala al-durr al-mukhtar 1:43.
[52] Ibn Qayyim, Madarij al-salikin; Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa (Béirut: dar al-kutub al-‘ilmiyya, 1403/1989) 1 (2):203 (#254); Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya, s.v. “Abu Hashim al-Sufi.”
[53] Ibn al-Jawzi, op. Cit.
[54] Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa 1(2):120.
[55] `Ali al-Qari, Charh ‘ayn al-‘ilm wa-zayn al-hilm (Le Caire: Maktabat al-Thaqafa al-Diniyya, 1989) 1:33; Ahmad Zarrouq, Qawa’id al-tassawwouf (Le Caire, 1310); `Ali al-`Adawi, Hachiyat al-`Adawi `ala charh Abi al-Hassan li-rissalat Ibn Abi Zayd al-moussammat kifayat al-talib al-rabbani li-rissalat Ibn Zayd al-Qayrawani fi madhhab Maalik (Béyrout?: Dar Ihya’ al-Koutoub al-‘Arabiyah, <n>) 2:195; Ibn ‘Ajiba, Iqaz al-himam fi sharh al-hikam (Le Caire: Halabi, 1392/1972) p.5-6.
[56] Ibn ‘Ajiba, Iqaz al-himam 5-6.
[57] Souyouti, Ta’yid al-haqiqa al-‘aliyya p.15
[58] al-‘Ajlouni, Kashf al-Khafa wa mouzil al-albas 1:341 (#1089).
[59] Al-Saffarini, Ghidha’ al-albab li-sharh manzoumat al-adab (Le Caire: Matba’at al-Najah, 1324/1906) 1/120.
Ma connaissance du tassawouf se limite à la sorba de mouridines, à la bay'a avec un sheikh, à la visite de celui-ci, à l'application de ces conseils le mieux possible.
Ce que certains savants on dit du tassawouf :
Al-Hassan al-Basri (d. 110 hégire comme pour le reste des dates données)
L’un des premiers Soufis formels dans le sens littéraire et général, puisqu’il vêtit toute sa vie un manteau de laine (souf). Le fils d’une esclave libérée de Oumm Salama (la femme du Prophète ), et d’un esclave affranchi de Zayd ibn Thabit (le fils adoptif du Prophète ), ce grand Imam de Basra, le leader des saints et des savants de son temps, était connu pour sa stricte observance de la Sunna du Prophète. Il fut aussi fameux pour son immense savoir, son austérité et son ascétisme, ses intréprides reproches aux autorités, son pouvoir d’attraction par la parole et par ses apparitions.
Ibn al-Jawzi -savant hambalite- écrit un livre de 100 pages sur sa vie et ses caractères intitulé Adab al-Chaykh al-Hassan ibn al-Hassan al-Basri. Dans son chapitre sur al-Hassan dans Sifat al-safwa, il mentionne qu’al-Hassan laissa un manteau blanc (joubba) en laine, c’est le seul vêtement qu’il avait revêti au cours des vingt-cinq dernières années de sa vie, en été comme en hiver, et que lorsqu’il mouru, il était d’une impeccable beauté, propre, et de bonne qualité.[45]
Dans le livre qu’il consacra aux dires et aux actions des Soufis, Rawdat al-mihibbin wa nouzhat al-moushtaqin (Le jardin des amoureux et l’excursion des nostalgiques), Ibn Qayyim rapporte:
Un groupe de femmes sortirent le jour de la `Id et regardèrent les gens. On leur demanda: «Quelle est la personne la plus belle que vous avez vue aujourd’hui?» Elles répondirent: «C’est un cheick portant un turban noir.» Elles voulaient dire Hassan al-Basri.[46]
Le maître de hadiths Abou Nou`aym al-Isfanahi (d.430) mentionne dans ses biographies de Soufis intitulées Hilyat al-awliya' (L’ornement des saints) que c’est le disciple de Hassan al-Basri, `Abd al-Wahid ibn Zayd (d.177) qui fut la première personne à construire un hospice spirituel (khaniqa soufi) ou maison de l’hôte et une école à Abadan qui de nos jours fait frontière entre l’Iran et l’Iraq.[47]
Ce fut sur les bases de Hassan al-Basri et sur la renommée de ses disciples reconnus comme Soufis qu’Ibn Taymiyya dit dans son essai al-Soufiyya wa al-fouqara: «L’origine du tassawwouf est Basra».[48] Ceci une est déclaration trompeuse qui équivaut à accuser al-Hassan d’avoir inventé le tassawwouf. Au contraire, Basra est en tête parmi les places renommées pour le développement officiel des écoles de purification qui vinrent à être connues comme tassawwouf et dont les principes ne sont rien d’autre que le Coran et la Sunna comme nous l’avons déjà démontrer abondamment.
L'Imam al Ghazali rapporte les dires de al-Hassan sur la jihad al-nafs dans la section de son Ihya' intitulé Kitab riyadat al-nafs wa tahdhib al-akhlaq wa mou'alajat amrad al-qalb (Le livre du dressage de l’égo et la discipline des comportements et la guérison des maladies du cœur):
Deux pensées parcourent l’esprit, une provenant d’Allah, une provenant de l’ennemi. Allah couvre de miséricorde un serviteur qui s’installe dans la pensée qui vient de Lui. Il étreind la pensée qui vient d’Allah, tandis qu’il lutte contre celle qui vient de l’ennemi. Pour illustrer l’attraction mutuelle du cœur entre ces deux pouvoirs, le Prophète dit: «Le cœur du croyant repose entre deux doigts du Miséricordieux»[49]… Les doigts signifient le bouleversement et l’hésitation dans le cœur… Si l’Homme suit les ordres de la colère et de l’appétit, la domination de satan apparaît en lui à travers les passions oisives (hawa) et son cœur devient le nid et le contenant de satan, qui se nourrit de passions. S’il combat ses passions et ne les laissent pas dominer son ego, imitant en ceci le caractère des anges, à ce moment son cœur devient le lieu de quiétude des anges et ils s’y posent.
Une mesure de la dimension du scrupule (wara') et de la peur de Hasan Al-Basri envers Allah est illustrée par sa déclaration suivante, citée aussi par Ghazali:
L’oubli et l’espoir sont deux puissantes bénédictions sur les descendants d’Adam; mais pour cela les Musulmans ne devraient pas marcher dans les rues.[50]
Imam Abou Hanifa (d.150)
Ibn `Abidin rapporte dans son al-Dourr al-moulkhtar que l’Imam Abou Hanifa dit: «Si je n’avais pas eut deux années, j’aurais péri.»
Ibn `Abidin commente:
Pendant deux années, il accompagna Sayyidina Ja`far al-Sadiq et il acquit la connaissance spirituelle qui fit de lui un gnostique dans la Voie… Abou `Ali Daqqa (le cheick de l’Imam Qouchayri) reçu l’initiation d’Abou al-Qasim al-Nasiribadi, qui la reçu d’al-Chibli, qui la reçu de Sari al-Saqati qui la reçu d’al-Ma`rouf al-Karkhi, qui la reçu de Dawoud at-Ta`i, qui reçu les deux connaissances, l’interne et l’externe de l’Imam Abou Hanifa.[51]
Soufyan al-Thawri (d.161)
Ibn Qayyim al-Jawziyya rapporte dans Madarij al-salikin, et Ibn al-Jawzi dans le chapitre intitulé «Abou hashim al-Zahid» dans son Sifat al-safwa après le maître de hadiths Abou Nou`aym dans son Hilyat al-awliya', que Soufyan al-Thawri dit:
Si ce n’était pas à cause d’Abou Hachim al-Soufi (d.115), je n’aurais jamais perçu la présence des plus subtiles formes d’hypocrisie en moi … Le meilleur est le Soufi érudit en jurisprudence.[52]
Ibn al-Jawzi rapporte aussi le passage suivant:
Abou Hachim al-Zahid dit: «Allah a marqué l’aliénation sur le monde afin que la compagnie fraternelle des mouridin (les aspirants) ne consiste qu’à être uniquement avec Lui et non avec le monde, et afin que ceux qui Lui obéissent viennent à Lui en négligeant le monde. Le Groupe des connaisseurs d’Allah (ahl al-ma`rifa billah) sont étrangers dans le monde et ont très envie de l’au-delà.»[53]
Imam Malik (94-179 H/ 716-795)
Un savant de Madina, fut connu pour sa grande piété et son amour pour le Prophète , qu’il aimait et vénérait à tel point qu’il ne montait jamais à dos de son cheval dans les limites de Madina en guise de respect à la terre qui contenait le corps du Prophète , il ne rapportait aucun hadith sans avoir accompli d’abord son ablution. Ibn al-Jawzi rapporte dans le chapitre intitulé «La couche 6 des gens de Madina» dans son livre Sifat al-sawfa:
Abou Mous`ab dit: J’entrai pour voir Malik ibn Nas. Il me dit: "Regarde à ma place de prière ou sous ma natte de prière voit ce qu’il y a". Je regardai et j’y trouvai une certaine écriture. Il me dit : "Lis la!" Je constatai qu’elle contenait le récit d’un rêve que l’un de ses frères avait fait et qui le concernait. Il dit (lisant ce qui était écrit): «Je vis le Prophète dans mon sommeil. Il était dans sa mosquée et les gens étaient autour de lui, et il dit: J’ai caché sous ma chaire (minbar) une bonne chose – ou une connaissance – et j’ai ordonné à Malik de vous la distribuer.» Malik alors pleura, je me levai et pris congé de lui.[54]
Juste comme Abou Hanifa et Soufyan al-Thawri implicitement affirmèrent la nécessité de suivre la voie soufie afin d’acquérir la perfection, l’Imam Malik ordonna explicitement la pratique du tassawwouf dans sa déclaration suivante comme un devoir des savants:
"Quiconque pratique le Tassawwouf sans étudier la Loi Sacrée (la jurisprudence) corrompt sa foi, alors que quiconque étudie la Loi Sacrée (la jurisprudence) sans pratiquer le Tassawwouf est un hérétique. Seulement celui qui combine les deux atteindra la vérité."
Cette déclaration est rapportée par le mouhaddith Ahmad Zarrouq (d.899), le hafiz `Ali al-Qari al-Harawi (d.1014), les mouhaddiths `Ali ibn Ahmad al-`Adawi (d.1190) et Ibn `Ajiba (d.1224) et autres.[55]
Ibn `Ajiba explique:
Cheick Ahmad Zarrouq dit: «Le tassawwouf a plus de deux milles définitions, qui vont toutes dans le sens de la sincérité et de la dévotion à Allah … Chaque définition correspond à l’état et l’étendue de l’expérience de celui qui le pratique, ce qui lui fera dire: «Le Tassawwouf est ceci ou cela.»
Il s’en suit que chacun des saints cités (dans le Hilyat al-awliya' d’Abou Nou'aym) qui ont une part de détermination sincère (sidq tawajjouh) ont une part dans le tassawwouf, et le tassawwouf de chacun consiste dans sa sincère détermination. En tant que règle, la sincère détermination est une nécessité de la religion dans la mesure où elle forme à la fois la manière et le contenu des actions qu’Allah accepte. La manière et le contenu ne sont pas fiables à moins que la sincérité de la détermination soit fiable. «Il n’approuve pas la non reconnaissance en Ses serviteurs, mais si vous êtes reconnaissant, Il l’agrée pour vous» (39:7).
Ainsi l’Islam exige des actions, et il n’y a pas d’auto-purification (tassawwouf) sans la connaissance de la Loi (fiqh), car les commandes externes d’Allah ne sont connues que par la connaissance de la Loi; et il n’y a pas de connaissance de la Loi sans l’auto-purification, comme il n’y a pas d’action sans sincérité dans la détermination, et il n’y a rien sans croyance. Ainsi , par définition la Loi les exige toutes, juste comme le corps et l’esprit ont besoin l’un de l’autre, aussi comme l’on ne peut exister ou être complet dans le monde qu’en étant en conjonction avec les autres. Ceci est la définition de la déclaration de l’Imam Malik: «Celui qui pratique le Tassawwouf sans avoir appris la Loi Sacrée … » [56]
Imam Chafi`i (d.204)
Al-hafiz al-Souyouti rapporte dans Ta'yid al-haqiqa al-`aliyya que l’Imam Chafi`i dit:
J’accompagnai les soufis et reçu d’eux trois mots: leur déclaration que le temps est un sabre: si tu ne le coupe pas, il te coupe; leur déclaration que si tu ne te préoccupe pas ton égo avec la vérité, il te préoccupera avec le mensonge; leur déclaration que la déprivation est une immunité.[57]
Le mouhaddith al-`Ajlouni rapporte aussi dans son livre Kachf al-Khafa wa mouzil al-albas que l’Imam Chafi`i dit:
Trois choses m’ont plu dans ce monde: éviter l’affection, traiter les gens avec indulgence et suivre la voie du tassawwouf.[58]
Imam Ahmad bin Hanbal (d.241)
Mouhammad ibn Ahmad al-Saffarini al-Hanbali (d.1188) rapporte dans son Ghidha' al-albab li-charh manzoumat al-adab de la part d’Ibrahim ibn `Abd Allah al-Qalanassi que l’Imam Ahmad dit au sujet des soufis:
«Je ne connais pas de gens meilleurs qu’eux.» Quelqu’un lui dit: «Ils écoutent la musique et ils atteignent des états extatiques.» Il dit: «Est-ce que tu les empêches de se réjouir quelque temps avec Allah?»[59]
Cheick Amin al-Kourdi dit: l’Imam Ahmad conseillant son fils dit:
«O fils, tu dois tenir compagnie avec les gens qui pratiquent le soufisme parce qu’ils sont une fontaine de savoir et leurs cœurs sont en constante invocation. Ils sont les ascétiques, et ils ont le plus puissant pouvoir spirituel.»[60]L’Admiration des Soufis par l’Imam Ahmad est confirmée par son respect vis-à-vis de al-Harith al-Mouhassibi, quoiqu’il exprima un avertissement au sujet des difficultés de la voie Soufie pour ceux qui ne sont pas préparés à la suivre, dans la mesure où cela peut ne pas être facile pour la majorité des gens de suivre la voie de ceux au sujet desquels Allah dit au Prophète: «Et résigne-toi à la compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa Face …» (18:28).
[45] Ibn al-Jawzi, Sifat al-sawfa 2(4):10 (#570).
[46] Ibn al-Qayyim, Rawdat al-mihibbin p.225.
[47] Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya’ 6:155.
[48] Ibn Taymiyya, al-Tassawwouf dans Majmou’a al-fatawa al-koubra 11:16.
[49] Rapporté par Mouslim, Ahmad, Tirmidhi, et Ibn Majah.
[50] Dans Ghazali, trad. T.J.Winter, l'évocation de la mort p.18.
[51] Ibn ‘Abidin, Hashiyat radd al-muhtar ‘ala al-durr al-mukhtar 1:43.
[52] Ibn Qayyim, Madarij al-salikin; Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa (Béirut: dar al-kutub al-‘ilmiyya, 1403/1989) 1 (2):203 (#254); Abu Nu’aym, Hilyat al-awliya, s.v. “Abu Hashim al-Sufi.”
[53] Ibn al-Jawzi, op. Cit.
[54] Ibn al-Jawzi, Sifat al-safwa 1(2):120.
[55] `Ali al-Qari, Charh ‘ayn al-‘ilm wa-zayn al-hilm (Le Caire: Maktabat al-Thaqafa al-Diniyya, 1989) 1:33; Ahmad Zarrouq, Qawa’id al-tassawwouf (Le Caire, 1310); `Ali al-`Adawi, Hachiyat al-`Adawi `ala charh Abi al-Hassan li-rissalat Ibn Abi Zayd al-moussammat kifayat al-talib al-rabbani li-rissalat Ibn Zayd al-Qayrawani fi madhhab Maalik (Béyrout?: Dar Ihya’ al-Koutoub al-‘Arabiyah, <n>) 2:195; Ibn ‘Ajiba, Iqaz al-himam fi sharh al-hikam (Le Caire: Halabi, 1392/1972) p.5-6.
[56] Ibn ‘Ajiba, Iqaz al-himam 5-6.
[57] Souyouti, Ta’yid al-haqiqa al-‘aliyya p.15
[58] al-‘Ajlouni, Kashf al-Khafa wa mouzil al-albas 1:341 (#1089).
[59] Al-Saffarini, Ghidha’ al-albab li-sharh manzoumat al-adab (Le Caire: Matba’at al-Najah, 1324/1906) 1/120.
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