Ici, je vous propose de déposer une part de votre expérience spirituelle personnelle et pourquois pas, en discuter de façon courtoise.
Je serais intraitable sur le respect de cette discussion.
Témoignages de membres ou invités
Règles du forum
Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
- Alisdair
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 2029
- Enregistré le : 18 nov.06, 04:32
- Localisation : Hauts-de-Seine
Témoignages de membres ou invités
Ecrit le 13 févr.08, 23:32Ancien modérateur de la section enseignement christianisme.
- Alisdair
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 2029
- Enregistré le : 18 nov.06, 04:32
- Localisation : Hauts-de-Seine
Ecrit le 20 févr.08, 10:08
Allez, entamons le premier pas....
Ceci est un témoignage un brin atypique puisque je l'ai prononcé lors d'un accueil liturgique dans ma petite paroisse. (Consiste en une forme de confirmation de mon baptême bébé).
Voilà, vous en savez presque autant que moi !
Matthieu : 18 :12 à 14
« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits ».
Je confesse Jésus Christ comme mon sauveur car j’ai connu l’errance et les joies du retour au foyer.
Baptisé, fort dans la foi comme on l’est à l’âge de la petite enfance, les douceurs et la curiosité du monde m’ont séduites, là où il n’y a pas de repères.
Par orgueil, par volonté d’être différent des autres, j’ai mis du chemin entre moi et le Père. Je me posais des questions et ne récoltais que des réponses égoïstes.
« Tu n’es pas cela, tu vaux mieux que ceci ». Privilégiant une rébellion dure jusqu’à me rebeller contre moi-même.
M’écartant de la douce chaleur, j’ai cherché des réponses que j’avais eu déjà dans le giron du Père.
Mais dans l’ombre on ne voit pas la lumière de la foi car nous lui tournons le dos, accaparés par les réponses faciles et flatteuses.
Si je reconnais Dieu comme Seigneur et Père, Si je me reconnais membre de cette assemblée, c’est par la souffrance et l’incompréhension ressentie pendant l’Exil.
Exil volontaire par fierté et par bêtise ; s’éloigner des réponses pour être sûr de n’en trouver aucune.
Orgueil de les chercher en dehors du créateur, finalement, de celui qui sait. Je n’ai jamais trouvé.
Mais dans cette route sombre, dans ces vallées de lassitude, un ami d’exil cheminait aussi, sans que je le sache.
Âge proche, mêmes occupations, parcours spirituel similaire, ou plutôt même vide.
Sauf que je l’ai découvert face à face, car lui cheminait en sens inverse.
Alors que je m’éloignais de la lampe, lui s’en retournait près d’elle.
Si bien que nous nous croisâmes et nous arrêtâmes pour parler.
Il me racontait la bonté, l’amour, la joie qu’il découvrait, ces sentiments que j’avais délaissé vainement. Comme cette petite brebis qui par ignorance ou par orgueil s’éloigne et la nuit venue ne sait plus où elle est. Hormis qu’elle est loin de tous et seule dans le doute.
A travers les mots de l’ami, naissait l’Evangile alors que je l’avais tu en moi et je me suis souvenu de cette enfance pleine de foi.
Comme la petite brebis qui comprend qu’elle n’était pas si mal dans son troupeau. Quand bien même elle ne supportait pas d’être assimilée aux autres, d’être identique, elle appartenait a quelque chose, différente mais semblable dans la joie, dans la foi.
La petite brebis prend conscience que la nuit est là et le loup proche.
Et c’est à cet instant que le doux berger par la voix de cet ami m’a conduit vers les verdoyants pâturages pour m’y installer durablement. L’exil est le meilleur moyen de ressentir la nostalgie du foyer chaleureux où crépite le feu jour et nuit.
Aujourd’hui, en retrouvant un havre de paix, je témoigne de la fin des errances, d’une foi en construction et d’une volonté de partage.
Le bon berger dans sa bonté a laissé montrer à la brebis, qu’elle a un rôle à jouer et qu’elle doit participer à la bonne marche du troupeau.
Ainsi, la maigrichonne et rebelle brebis a rejoint les béliers de la foi.
C’est pourquoi je confesse Jésus comme mon sauveur. Témoin et acteur des bienfaits que le Seigneur a pu me donner.
Merci Benjamin, merci Rebecca merci à vous tous ici ce matin.
Dimanche 17 juin 2007
Ceci est un témoignage un brin atypique puisque je l'ai prononcé lors d'un accueil liturgique dans ma petite paroisse. (Consiste en une forme de confirmation de mon baptême bébé).
Voilà, vous en savez presque autant que moi !
Matthieu : 18 :12 à 14
« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits ».
Je confesse Jésus Christ comme mon sauveur car j’ai connu l’errance et les joies du retour au foyer.
Baptisé, fort dans la foi comme on l’est à l’âge de la petite enfance, les douceurs et la curiosité du monde m’ont séduites, là où il n’y a pas de repères.
Par orgueil, par volonté d’être différent des autres, j’ai mis du chemin entre moi et le Père. Je me posais des questions et ne récoltais que des réponses égoïstes.
« Tu n’es pas cela, tu vaux mieux que ceci ». Privilégiant une rébellion dure jusqu’à me rebeller contre moi-même.
M’écartant de la douce chaleur, j’ai cherché des réponses que j’avais eu déjà dans le giron du Père.
Mais dans l’ombre on ne voit pas la lumière de la foi car nous lui tournons le dos, accaparés par les réponses faciles et flatteuses.
Si je reconnais Dieu comme Seigneur et Père, Si je me reconnais membre de cette assemblée, c’est par la souffrance et l’incompréhension ressentie pendant l’Exil.
Exil volontaire par fierté et par bêtise ; s’éloigner des réponses pour être sûr de n’en trouver aucune.
Orgueil de les chercher en dehors du créateur, finalement, de celui qui sait. Je n’ai jamais trouvé.
Mais dans cette route sombre, dans ces vallées de lassitude, un ami d’exil cheminait aussi, sans que je le sache.
Âge proche, mêmes occupations, parcours spirituel similaire, ou plutôt même vide.
Sauf que je l’ai découvert face à face, car lui cheminait en sens inverse.
Alors que je m’éloignais de la lampe, lui s’en retournait près d’elle.
Si bien que nous nous croisâmes et nous arrêtâmes pour parler.
Il me racontait la bonté, l’amour, la joie qu’il découvrait, ces sentiments que j’avais délaissé vainement. Comme cette petite brebis qui par ignorance ou par orgueil s’éloigne et la nuit venue ne sait plus où elle est. Hormis qu’elle est loin de tous et seule dans le doute.
A travers les mots de l’ami, naissait l’Evangile alors que je l’avais tu en moi et je me suis souvenu de cette enfance pleine de foi.
Comme la petite brebis qui comprend qu’elle n’était pas si mal dans son troupeau. Quand bien même elle ne supportait pas d’être assimilée aux autres, d’être identique, elle appartenait a quelque chose, différente mais semblable dans la joie, dans la foi.
La petite brebis prend conscience que la nuit est là et le loup proche.
Et c’est à cet instant que le doux berger par la voix de cet ami m’a conduit vers les verdoyants pâturages pour m’y installer durablement. L’exil est le meilleur moyen de ressentir la nostalgie du foyer chaleureux où crépite le feu jour et nuit.
Aujourd’hui, en retrouvant un havre de paix, je témoigne de la fin des errances, d’une foi en construction et d’une volonté de partage.
Le bon berger dans sa bonté a laissé montrer à la brebis, qu’elle a un rôle à jouer et qu’elle doit participer à la bonne marche du troupeau.
Ainsi, la maigrichonne et rebelle brebis a rejoint les béliers de la foi.
C’est pourquoi je confesse Jésus comme mon sauveur. Témoin et acteur des bienfaits que le Seigneur a pu me donner.
Merci Benjamin, merci Rebecca merci à vous tous ici ce matin.
Dimanche 17 juin 2007
Ancien modérateur de la section enseignement christianisme.
- Johan Dorlan
- Nouveau
- Nouveau
- Messages : 4
- Enregistré le : 08 mars08, 11:15
Ecrit le 09 mars08, 02:53
Bonjour Alisdair,
Votre résumé de votre expérience de la rencontre du Seigneur démontre une bien saine ouverture de coeur quant à la réception volontaire de votre part pour avoir compris à ce point le message du Christ. Concervez intact cet état d'esprit et faites-le fructifier en vous.
Quel autre meilleur conseil pourrais-je vous donner? Aucun.
Bonne continuation.
Votre résumé de votre expérience de la rencontre du Seigneur démontre une bien saine ouverture de coeur quant à la réception volontaire de votre part pour avoir compris à ce point le message du Christ. Concervez intact cet état d'esprit et faites-le fructifier en vous.
Quel autre meilleur conseil pourrais-je vous donner? Aucun.
Bonne continuation.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 17 Réponses
- 2294 Vues
-
Dernier message par florence.yvonne
-
- 44 Réponses
- 3405 Vues
-
Dernier message par Troubaadour
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 22 invités