MonstreLePuissant a écrit :Camille, si la Bible dit que Jésus est l'image, le reflet ou l'empreinte du Père, c'est parce qu'il n'est pas le Père. Il est semblable au Père par nature et c'est normal. Donc, je ne vois pas l'intérêt de dire qu'il est le Père puisque la Bible ne le dit pas.
N'oublie pas :
(Jean 6:46) C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père.
Donc, voir Jésus, ce n'est pas réellement voir le Père, c'est voir ce qu'il représente.
Si la Bible dit sur Jésus qu'il est le reflet et l'empreinte c'est dire qu'il est le Père dans le sens qu'il est de la même nature et etc mais n'est pas le Père dans le sens que le Père n'est pas le reflet et l'empreinte.
C'est juste une EX n'essaie pas de le contredire car je veux juste te montrer comment je comprend : Je suis bien le reflet de ma mère et je suis une mère car j'ai la même nature que ma mère mais je suis pas ma mère mais une mère.
Il faut que tu saissises la différence sinon ton ira de travers encore.
Voilà des commentaire sur ce verset.
1:
Ces deux images sont destinées à nous faire comprendre le rapport du Fils avec le Père, autant du moins qu’un profond mystère peut être compris. « Dieu est lumière » (#Jn 1:5). Or, la lumière a son rayonnement qui nous la fait percevoir. Tel est pour nous le Fils dans sa relation avec le Père ; en lui parviennent jusqu’à nous les rayons de la gloire de Dieu, c’est-à-dire, l’éclat de ses perfections, de sa majesté (comparez #Jn 1:14). Mais Christ, être personnel, n’est pas une simple émanation de Dieu : la seconde image précise et complète la première. Christ est l’empreinte (grec le caractère) de celui qu’il révèle : comme l’empreinte d’un sceau montre jusque dans les moindres détails le sceau lui-même, ainsi Christ porte tous les traits de la nature du Père, il les reproduit, il en est la « forme » parfaite (#Php 2:6) ; il lui ressemble « comme la monnaie ressemble à la matrice du coin duquel elle a été frappée » Calvin. Christ n’est donc pas seulement le révélateur de Dieu, il en est la révélation, la manifestation réelle et complète ; celui qui l’a vu a vu le Père. L’Écriture épuise tous les termes du langage humain pour exprimer cette vérité (voir, entre autres passages, les suivants : #Mt 11:27 ; #Jn 1:1,18; 14:9; 16:15 ; #2Co 4:4,6 ; #Col 1:15). — Mais de quoi avons-nous en Jésus-Christ l’empreinte ou le caractère ? De l’hypostase de Dieu, porte le grec. Ce mot a pris plus tard, dans le langage théologique, le sens de personne, mais ici il est pris plutôt dans son sens ancien de substance. Il désigne l’être de Dieu, ce qu’il est en lui-même.
Grec Portant toutes choses par la parole de sa puissance. Porter signifie maintenir dans l’existence après avoir créé. Pour Dieu, ces deux actes n’en font qu’un. La conservation du monde est une création continue ; elle est ici attribuée au Fils de Dieu aussi bien que la première création (#Hé 1:2). Sa puissance est, suivant les uns, la puissance de Dieu (comme sa gloire, son être) ; suivant les autres, la puissance de Christ. La parole est l’expression de la pensée. Proférée par Dieu, elle est toujours suivie d’effet ; il dit, et la chose a son être. — Il faut remarquer que, d’après notre auteur, le Fils emploie la parole comme un moyen pour porter toutes choses, tandis que, dans la conception du quatrième évangile, il est lui-même la Parole par laquelle toutes choses ont été faites (#Jn 1:1-3,14). Le terme traduit par parole n’est du reste pas le même dans les deux écrits. — Après avoir montré ce que le Fils est dans son rapport avec Dieu et dans sa relation avec l’univers créé, notre auteur mentionne l’œuvre que Jésus a accomplie sur la terre, puis il revient à son point de départ (#Hé 1:2) en décrivant le triomphe du Christ dans les cieux.
Un seul mot résume toute l’œuvre de notre rédemption : par le sacrifice de la croix, le Christ a fait la purification des péchés (#Hé 2:17). Cette pensée sera abondamment développée ci-après. — Le texte reçu porte : « De nos péchés », ce pronom est omis dans Codex sinaiticus, codex Vaticanus (B), codex Alexandrinus (A), manuscrit de Cambridge (D), etc. Il porte encore : par lui-même, c’est-à-dire par le sacrifice de lui-même, expression qui manque dans Codex sinaiticus, codex Vaticanus (B), et codex Alexandrinus (A), et paraît être une très ancienne glose.
L’élévation de Christ à la droite de la Majesté divine n’est pas seulement destinée à glorifier le Sauveur après ses humiliations et ses souffrances ; elle lui permet de continuer son œuvre de Médiateur. Participant à la gloire et à la puissance de Dieu, il protège son Église, lui obtient les grâces et les délivrances dont elle a besoin, et triomphe de tous ceux qui s’opposent à lui (comparez verset 13 ; #Hé 8:1 ; #Ps 110 ; #Mt 22:42-46; 26:64 ; #Eph 1:20 ; #Col 3:1).
2:
3 Christ est le rayonnement de la gloire divine. De même que le rayonnement du soleil éclaire la terre, le rayonnement de Christ éclaire le cœur des hommes. Christ est aussi l’expression de l’être divin. Il est l’image de Dieu (#2Co 4:4 ; #Col 1:15). En voyant spirituellement Christ et en Le connaissant par la foi, nous voyons et connaissons Dieu (voir #Jn 1:18; 14:7-9). Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. (#Col 2:9).
Christ soutient toutes choses par sa parole puissante... Tout subsiste en Lui. (#Col 1:17). Christ est à la fois le créateur de l’univers et celui qui le soutient. C’est Christ qui détermine l’orbite des étoiles et des planètes et qui les y maintient au moyen de sa parole puissante. La parole que Christ prononce est parole de Dieu. Dans la Bible, le mot « parole » attribué à Dieu désigne aussi bien le verbe que l’action. Dieu ne se contente pas de parler seulement ; quand Il parle, Il agit. Ce qu’Il dit s’accomplit. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut (#Ge 1:3).
Christ a accompli la purification des péchés. Il s’est offert Lui-même en sacrifice pour nous afin que nos péchés soient pardonnés et que nous soyons purifiés. Il a porté à notre place le châtiment que méritaient nos fautes (voir #Mr 10:45 et le commentaire). Il a été destiné à être le moyen d’expiation pour nous (#Ro 3:25). Par Christ — par son sang, par son sacrifice — ceux qui croient en Lui sont déclarés purs et JUSTES devant Dieu (voir #Ro 3:24; 5:1,9 et les commentaires).
Trois jours après avoir été mis à mort, Christ est ressuscité ; Il est maintenant assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts (voir #Ps 110:1 ; #Lu 22:69 ; #Ep 1:20-21).
Ces trois premiers versets de la lettre aux Hébreux montrent que Christ est le plus grand de tous les prophètes, l’ultime envoyé par lequel Dieu a parlé au monde. Il est aussi le plus grand des sacrificateurs, celui par le sacrifice duquel le peuple de Dieu — dont nous faisons partie — a été déclaré pur et juste devant Dieu. Déjà prophète et sacrificateur, Christ est aussi le Roi des rois, celui qui est assis sur son trône dans le ciel, à la droite de Dieu. Voilà le Christ dont parle l’auteur dans les premières phrases de sa lettre. C’est le Christ en qui les chrétiens hébreux ont placé leur foi {2}.
3:
#Hé 1:3
Qui, étant le reflet de sa gloire. Une manifestation de la gloire de Dieu.
Et l’empreinte de sa personne. En Christ, nous avons une représentation tangible, visible, de la substance de Dieu. Nous voyons Dieu en lui : « Celui qui m’a vu a vu le Père ». #Jn 14:9
Par sa parole puissante. Le Fils a tout pouvoir, et ce pouvoir s’est toujours manifesté par sa parole. Il parlait, et cela s’accomplissait, que ce soit pour calmer les vents, ou pour ressusciter les morts. Il en fut de même pour la création : la parole fut prononcée, et cela fut accompli.
A fait la purification des péchés. Il a expié nos péchés.
S’est assis à la droite de la majesté divine. A la droite de Dieu, la droite étant toujours la place d’honneur.
Voir commentaire sur ==> "Eph 1:20"
4:
Il est le reflet de la gloire de Dieu, c.-à-d. que toutes les perfections de Dieu le Père se trouvent aussi en lui. Il constitue le rayonnement de sa gloire. Tous les attributs moraux et spirituels de la gloire de Dieu sont visibles en lui.
En outre, le Seigneur Jésus est l’empreinte de la personne de Dieu. Certes cette ressemblance ne concerne pas l’aspect physique, car par essence, Dieu est un Esprit. Cela signifie qu’en toutes choses, Christ est la représentation exacte du Père. Aucune ressemblance plus grande ne serait possible. Etant lui-même Dieu, le Fils révèle à l’homme, par ses paroles et par ses actes, Dieu tel qu’Il est en réalité.
Et Il soutient l’univers par sa parole puissante. A l’origine Il créa l’univers par sa parole (#Hé 11.3). Il parle et sa parole puissante maintient la vie, la matière, et l’univers dans un ordre adéquat. Toutes choses subsistent en lui (#Col 1.17). Voici l’explication simple d’un problème scientifique profond. Les scientifiques luttent pour découvrir ce qui permet aux molécules de rester attachées les unes aux autres. Nous apprenons ici que Jésus-Christ est Celui qui les maintient, et Il le fait par sa parole puissante.
Cependant l’un des attributs glorieux de notre Sauveur est le plus étonnant de tous : Il a fait la purification des péchés. Celui qui créa et qui soutient l’univers tout entier devint Celui qui porta notre péché. Pour créer l’univers, sa parole suffit. Pour maintenir et guider l’univers, sa parole suffit aussi, car aucun problème moral n’est impliqué. Mais pour effacer nos péchés une fois pour toutes, Il dut mourir sur la croix du Calvaire. Il est stupéfiant de penser que le Seigneur souverain consentit à devenir l’Agneau sacrifié. « Cet amour si étonnant, si divin, exige mon âme, ma vie, mon être tout entier en retour » comme l’affirme un cantique d’Isaac Watts.
Enfin, Il est exalté et intronisé comme Seigneur : Il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. L’expression s’est assis représente le repos. Il ne s’agit pas du repos qui suit un dur labeur, mais de celui né de la satisfaction du travail accompli. Cette position indique que l’œuvre de rédemption a été achevée.
La droite de la majesté divine dans les lieux très hauts constitue une position d’honneur et de privilège (#Hé 1.13). En raison de sa victoire glorieuse, Dieu l’a souverainement élevé (#Ph 2.9). La droite représente aussi une position de puissance (#Mt 26.64) et de délice (#Ps 16.11). La main percée du Sauveur, tient le sceptre de la domination universelle (#1P 3.22).
En suivant le cheminement de notre Seigneur de la création au Calvaire, et enfin dans la gloire, il semble que nous ayons complètement perdu les prophètes de vue. Aussi illustres qu’ils aient été, ils s’estompent dans l’ombre. Ils ont rendu témoignage au Messie qui devait venir (#Ac 10.43) : maintenant qu’Il est venu, ils se retirent volontiers.
etc