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mission des propthétes sur terre avant la naissance de Jésus

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IIuowolus

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Re: mission des propthétes sur terre avant la naissance de J

Ecrit le 04 déc.08, 03:49

Message par IIuowolus »

MDR...
Tu prends les dogmes judaïques pour parler dans la rubrique [Islamo-Chrétien]
C'est une déformation proféssionelle je suppose... :-)

Les chrétiens font la différence entre élu, messager, et prophéte.
C'est tous des élus du peuple juifs sinon il serrait pas dans la bible,
les messagers parle au noms de dieu, et les prophétes font des prophéties.

slamani

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Ecrit le 04 déc.08, 03:54

Message par slamani »

Le mot prophète au féminin prophétesse (grec : προφήτης [profétès], interprète des paroles d'un dieu ou d'un oracle ; devin), désigne une personne considérée comme l'envoyé, le messager d'une divinité, venue pour prévenir, mettre en garde ou révéler la « vérité » à un groupe humain ou à tous les humains. Un faux-prophète est simplement un prophète qui n'est pas reconnu par la religion du locuteur.

Le prophète peut se distinguer du devin. Le devin prétend prédire l'avenir à la demande de la personne ou des personnes concernées. Le prophète se dit au service et mu par la divinité, et va souvent contrarier l'opinion de ses concitoyens. Les prophéties sont souvent plus des mises en garde que des prédictions. Les deux mots, prophète et devin, sont parfois considérés comme synonymes.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Proph%C3%A8te

Camille

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Ecrit le 04 déc.08, 03:55

Message par Camille »

Prophète

Prophète. Celui que Dieu revêt de son autorité pour qu’il communique sa volonté aux hommes et les instruise. Institution du prophétisme : Dieu a promis de susciter dans le peuple élu des hommes inspirés, capables de dire avec autorité la totalité de ce qu’il leur commandera d’exposer (#De 18:18,19). Moïse est le modèle de tous les prophètes qui l’ont suivi, quant à l’onction, la doctrine, l’attitude à l’égard de la Loi, l’enseignement ; il y a sur plusieurs points une analogie frappante entre Christ et Moïse (#De 18:18 ; #Ac 3:22,23). Zacharie parle aussi de cette autorité caractéristique : l’Esprit de Dieu a inspiré aux prophètes ce qu’ils ont dit au peuple ; les événements prédits se sont réalisés (#Za 1:6; 7:12 ; #Né 9:30). Dieu seul a choisi, préparé, appelé les prophètes ; leur vocation n’est pas héréditaire, et provoque souvent au début une résistance intérieure (#Ex 3:1-4:17 ; #1S 3:1-20 ; #Jér 1:4-10 ; #Ez 1:1-3:15). La Parole du Seigneur, transmise aux prophètes de diverses manières, est sanctionnée par des signes, par l’accomplissement des prédictions, par la conformité à l’enseignement de la Loi. Dieu impute à l’homme son obéissance ou son dédain à l’égard de la Parole transmise par ses serviteurs (#De 13:2-6; 18:18-20).

Faux prophètes : Outre ceux qui parlent au nom d’un faux dieu (#De 18:20 ; #1R 18:19 ; #Jér 2:8; 23:13), il y a ceux qui mentent tout en invoquant le nom de l’Éternel (#Jér 23:16-32). Ces derniers sont de 2 sortes :

1. Imposteurs, conscients de leur fourberie ; séduits par leur désir d’être l’objet de la considération dévolue aux prophètes authentiques, ils sont populaires à cause de leurs paroles doucereuses (#1R 22:5-28 ; #Ez 13:17,19 ; #Mi 3:11 ; #Za 13:4).
2. Personnages sincères et même pieux, se fondant parfois sur la Loi, mais se persuadant eux-mêmes d’avoir été appelés par Dieu au ministère prophétique, alors qu’il n’en est rien. Malgré leur sincérité, ces hommes sont de mauvais guides.


Caractéristiques du prophète authentique :

1. Les signes (#Ex 4:8 ; #Esa 7:11,14) ; mais ils ne sauraient suffire seuls, car certains signes sont d’origine fortuite, ou parfois mensongère (#De 13:2,3 ; cf. #Ex 7:11,22 ; #2Th 2:9).
2. L’accomplissement des prédictions (#De 18:21,22). La valeur de ce moyen d’identification augmente quand les événements viennent confirmer, sur le plan historique, les prophéties énoncées longtemps auparavant.
3. Le message spirituel (#De 13:2,6 ; #Esa 8:20). Si la doctrine du soi-disant prophète s’écarte du décalogue, celui qui la professe n’est évidemment pas un homme de Dieu. L’enseignement du vrai prophète doit être conforme à celui de la Loi quant à Dieu, au culte et aux exigences de la morale. Mais il ne s’agit pas d’un acquiescement servile au texte sacré. Tout en se fondant sur les commandements divins, les prophètes exposent comment ils s’intègrent à la vie quotidienne, et révèlent la personne même de Dieu. Par l’intégrité, la valeur morale, la qualité de leur enseignement, les prophètes israélites authentiques dépassent de loin les sages des autres peuples.


La prophétie inclut la prédiction d’événements (#Esa 5:11-13; 38:5,6; 39:6,7 ; #Jér 20:5,6; 25:11; 28:16 ; #Am 1:5; 7:9,17 ; #Mi 4:10). La prédiction est un aspect important du ministère du prophète et contribue à l’accréditer, mais l’homme de Dieu s’occupe plus encore du présent et du passé pour chercher à convertir le peuple à Dieu (#Esa 41:26; 42:9; 46:9).

Étymologie du mot prophète : en grec le prophète est :

1. Celui qui parle à la place d’un autre : interprète ; héraut ;
2. Celui qui déclare des événements à venir. Cette double acception dérive de la préposition « pro » signifiant « à la place de » et « avant ». Le mot hébreu nabhi’, rendu par prophète, veut dire « celui qui annonce ».


L’expression paraît avoir eu tout d’abord un sens fort large. Le participe est employé à l’actif dans une autre langue sémitique, l’assyrien, pour désigner un héraut. Les textes hébreux confèrent à Abraham le titre de prophète (#Ge 20:7). Dieu communique directement avec lui, se révèle à lui (#Ge 15:1-18; 18:17). Abraham est capable de transmettre à ses descendants la connaissance du vrai Dieu (#Ge 18:19), et son intercession prévaut (#Ge 18:22-32). Miryam s’avère prophétesse (#Ex 15:20 ; #No 12:2,6). Aaron, porte-parole de Moïse, est appelé son « prophète » (#Ex 7:1 ; cf. #Ex 4:16) L’idée fondamentale du mot nabhi’, prophète (figurant, par exemple dans #De 18:18) est que Dieu revêt ce héraut de dons particuliers, entre autres d’une faculté de vision (#1S 3:1). C’est pourquoi le prophète est appelé quelquefois « voyant » (#1S 9:9, hébreu ro’eh ; #Esa 30:10, hébreu Hozeh). Comme le peuple tient cette faculté pour la plus importante, l’épithète « voyant » désigne couramment le prophète, durant de longues périodes de l’histoire primitive d’Israël. Samuel, Gad, Iddo portent ce titre. Mais Samuel est plus que le voyant auquel on s’adresse pour connaître la volonté de Dieu, ou pour obtenir des directives dans les affaires publiques ou privées. Il est le maître envoyé de Dieu pour instruire le peuple, qui reconnaît dans ce ministère public la caractéristique essentielle du prophétisme (#1S 10:10-13; 19:20). L’enseignement redevient la fonction première du prophète, comme au temps de Moïse. À partir de Samuel et de ses successeurs immédiats (et quelques siècles plus tard avec un renouveau de puissance), le prophète sera toujours présent au sein de la nation. Ambassadeur de Dieu auprès du Royaume d’Israël, il ne cesse de commander que l’on pratique la justice. Interprétant l’histoire à la lumière de la morale, le prophète avertit des jugements de Dieu sur le péché et encourage le peuple à la fidélité envers l’Éternel. Le prophète reste chargé de révéler le dessein divin (comme Nathan, qui empêche David de bâtir le Temple, mais prophétise la pérennité de sa dynastie) ; toutefois cette annonce du futur est loin d’occuper le plus de place dans son ministère.

Les grands successeurs de Samuel ne sont plus appelés « voyants », mais « prophètes ». Sans bannir du vocabulaire le titre de voyant, on emploie de nouveau celui de prophète, qui n’a jamais complètement disparu (#Jug 4:4 ; #1S 3:20; 9:9; 10:10-13; 19:20). Amos, qui a des visions (#Am 1:1; 8:1; 9:1), est surnommé « voyant » par le prêtre de Béthel (#Am 7:12) ; mais Dieu le convie, sur la base de cette faculté de vision, à un ministère prophétique complet (#Am 7:15). Il est dit du prophète revêtu de la puissance d’En Haut qu’il est l’homme de l’Esprit (#Os 9:7), l’inspiré. Comme d’autres serviteurs remplissant un ministère public ou privé, il est l’homme de Dieu, son instrument, son messager ; il est un berger du troupeau, une sentinelle, un interprète de la pensée divine. Bien que tous les prophètes soient sortis d’Israël, Dieu, pour l’accomplissement de ses desseins souverains, a parfois gratifié d’un songe ou d’une vision un Philistin, un Égyptien, un Madianite, un Babylonien, une Romaine (#Ge 20:6; 41:1 ; #Jug 7:13 ; #Da 2:1 ; #Mt 27:19). L’Éternel s’est servi même de Balaam, le devin, que le roi de Moab invitait à maudire Israël. Ces païens entrèrent momentanément en contact avec le plan de Dieu. Pour assurer sa réalisation, le Seigneur leur octroya une lueur de révélation, mais ne les enrôla pas parmi ses prophètes. L’apparition de l’ange à Agar, à Manoah et à sa femme, ne leur conféra pas non plus ce ministère, réservé à des hommes soumis à la discipline de l’Esprit, en pleine communion avec Dieu.

L’Esprit du Seigneur enseigne les prophètes (#1R 22:24 ; #2Ch 15:1; 24:20 ; #Né 9:30 ; #Ez 11:5 ; #Joe 3:1 ; #Mi 3:8 ; #Za 7:12 ; #Mt 22:43 ; #1P 1:10-11). L’action divine n’est point en désaccord avec la psychologie humaine. Dieu se sert occasionnellement d’une voix audible, ou d’un ange (#No 7:89 ; #1S 3:4 ; #Da 9:21) ; mais il communique d’ordinaire ses directives au moyen de songes, de visions, et de suggestions dont les prophètes reconnaissent l’origine divine, extérieure à eux-mêmes. Ces inspirés ne sont point de façon permanente sous l’emprise de l’Esprit. Ils attendent la révélation du Seigneur (#Lé 24:12). Leur pensée est distincte de celle de Dieu (#1S 16:6,7). Nathan lui-même approuve David, désireux de construire le Temple ; mais il doit lui dire ensuite que Dieu s’oppose à ce projet (#2S 7:3). Les prophètes ne transmettent les révélations qu’au moment choisi par le Seigneur.

Dès l’époque de Samuel, Dieu donne régulièrement des prophètes à Israël ; un bon nombre sont des anonymes (#1R 18:4 ; #2R 2:7-16). Ce ministère paraît n’avoir cessé qu’après la mort de Malachie. Aux approches de la première venue de Christ, la Parole prophétique se fait de nouveau entendre (#Lu 1:67; 2:26-38). Il y a des prophètes dans l’Église au temps de Paul (#1Co 12:28). Contrairement aux apôtres et aux anciens, ils ne forment pas un groupe particulier. Hommes et femmes (#Ac 21:9), ils disent ce que Dieu leur a révélé par l’Esprit et annoncent occasionnellement ce qui va survenir (#Ac 11:27-28; 21:10-11) ; surtout, ils exhortent et édifient l’Église (#1Co 14:3,4,24). Paul décerne ironiquement l’épithète de prophète à un écrivain païen qui a décrit de façon magistrale et véridique le caractère immoral des Crétois (#Tit 1:12).

C’est Dieu lui-même qui adresse vocation au prophète (#Am 7:15), lequel connaît le moment précis de cette révélation. Moïse est devant un buisson quand l’appel lui parvient (#Ex 3:1-4:17). Samuel enfant reçoit des révélations particulières (#1S 3:1-15) qui le préparent à la carrière prophétique (#1S 3:19-4:1). Élisée sait de quand date sa vocation et n’ignore pas qu’il a reçu une double portion de l’Esprit (#1R 19:19,20 ; #2R 2:13,14). On pense en général que la vocation d’Ésaïe a coïncidé avec sa vision, l’année de la mort du roi Ozias (#Esa 6) ; mais Ésaïe a peut-être reçu son mandat longtemps auparavant. Cette vision marquerait le début d’une étape nouvelle et plus importante de son ministère ; cf. la vision de l’apôtre Jean longtemps après le premier appel (#Ap 1:10) ; celle de Pierre à Jaffa (#Ac 10) ; de Paul à Jérusalem (#Ac 22:17). De même, des oracles sont adressés à Ézéchiel (#Ez 33:1-22) déjà investi du ministère prophétique depuis nombre d’années (#Ez 1:1,4). Nous ne savons rien du premier appel qu’entendit Élie, mais #1R 19 nous le montre plus tard, recevant à Horeb un mandat particulier. Jérémie, conscient d’être appelé, conteste tout d’abord sa vocation (#Jér 1:4-10). Osée fait allusion à la Parole que le Seigneur lui adressa pour la première fois (#Os 1:1). Relativement à la vocation, il n’est question d’instrument humain que dans le cas d’Élisée (#1R 19:19). #Ps 105:15 a fait supposer que les prophètes, au début de leur ministère, recevaient l’onction d’huile. Mais le Psalmiste parle ici des patriarches qu’il appelle « prophètes », selon l’usage alors courant (cf. #Ge 20:7; 23:6). #Esa 61:1, allégué aussi à propos de l’onction d’huile, se rapporte manifestement à l’onction d’Esprit. Quant à #1R 19:16, il parle d’oindre Élisée comme prophète, et Jéhu comme roi. Ce dernier est effectivement oint d’huile (#2R 9:1-6). Quant à Élisée, son onction n’est pas décrite ; par contre, Élie lui jette son manteau comme un signe de son appel au ministère prophétique (#2R 1:8; 2:9; 13-15).

La Bible ne parle qu’incidemment du mode d’existence des prophètes, lequel ne différait guère de celui des autres Israélites. Le vêtement de poil n’était pas un costume d’ascète, mais de pénitent, pleurant sur les péchés du peuple (#2R 1:8 ; #Za 13:4 ; #Mt 3:4). L’homme de Dieu portait parfois un sac sur les reins, dans le même but symbolique (#Esa 20:2). Le vêtement de poil ne se mettait pas directement contre la peau, mais comme manteau sans manches, sur les épaules. Les prophètes se nourrissaient de fruits et de légumes sauvages (#2R 4:39 ; cf. #Mt 3:4). On leur apportait des dons en espèces ou en nature (#1S 9:8 ; #1R 14:2,3 ; #2R 4:42), ou leur offrait l’hospitalité (#1R 17:9; 18:4 ; #2R 4:8,10). Certains prophètes, Lévites, avaient droit aux dîmes. Quelques-uns, Élisée, Jérémie, étaient de familles aisées (#1R 19:21 ; #Jér 32:8,10). Gad, le voyant, et d’autres hommes de Dieu portant aussi ce titre, furent peut-être l’objet de largesses royales (#2S 24:11 ; #1Ch 25:5 ; #2Ch 35:15). Les prophètes avaient en général une maison, comme leurs contemporains (#1S 7:17 ; #2S 12:15 ; #1R 14:4 ; #2R 4:1,2; 5:9; 22:14 ; #Ez 8:1). Voir Prophètes (Assemblée de).

Une tâche littéraire incombait aux prophètes : ils devaient consigner par écrit l’histoire et leurs messages prophétiques. Samuel, le voyant, Nathan le prophète, Gad le voyant, furent les historiens des règnes de David et de Salomon ; Ahiya de Silo écrivit une prophétie (#1Ch 29:29 ; #2Ch 9:29). Chemaeya, le prophète, Iddo, le voyant (#2Ch 12:15) relatèrent les événements du règne de Roboam. Yéedo, le voyant, consigna ceux du règne de Jéroboam (#2Ch 9:29). Les mémoires du prophète Iddo relatèrent le règne d’Abiya (#2Ch 13:22). Jéhu, fils de Hanani, raconta l’histoire de Josaphat (#2Ch 20:34; 19:2). Ésaïe décrivit les débuts et la fin d’Ozias et rapporta l’histoire d’Ézéchias (#2Ch 26:22; 32:32). Le Canon hébreu classe parmi les Prophètes antérieurs 4 grandes œuvres historiques : Josué, les Juges, les livres de Samuel, les Rois. Les « voyants » en sont évidemment les auteurs.

Au temps d’Ésaïe et d’Osée, certains prophètes devinrent de très grands écrivains ; ils rédigèrent leurs messages sous une forme condensée, ou au contraire très détaillée, parfois encore en nous donnant des fragments isolés de leurs discours.

Ces hommes soumis à Dieu, en communion avec lui par la prière constante, étaient aptes à recevoir les révélations divines (#1S 7:5; 8:6; 12:23; 15:11). Ils s’isolaient périodiquement pour mieux percevoir les directives d’En Haut (#Esa 21:8 ; #Ha 2:1). Moïse passe 40 jours dans le silence du Sinaï, aux écoutes de Dieu, qui lui indiqua en particulier comment devait être le tabernacle. Au début, on se servait parfois de la musique pour aider au recueillement (#1S 10:5), apaiser l’âme qui cherchait dans la méditation à connaître la volonté du Seigneur (#2R 3:15). Ézéchiel et Daniel reçurent tous deux des révélations au bord d’un fleuve, dont les eaux calmes favorisaient peut-être la concentration spirituelle (#Ez 1:3 ; #Da 10:4). C’est pendant la nuit que Samuel perçut la Parole de l’Éternel (#1S 3:2-10). L’âme du prophète restait sans cesse ouverte à l’action de l’Esprit, qui respectait lui-même les lois de l’esprit humain.

Certains hommes qui avaient reçu le don de prophétie n’ont pas été classés officiellement parmi les prophètes. Les Psaumes de David ne furent pas mis au nombre des écrits prophétiques, bien qu’il ait annoncé le Christ. Daniel désigné par Jésus lui-même comme prophète (#Mt 24:15) fut officiellement un haut fonctionnaire des rois de Chaldée et de Perse ; c’est pourquoi le Canon hébreu a placé son livre parmi les hagiographes (écrits sacrés) ; voir Canon.

Le Canon hébreu appelle Prophètes antérieurs les livres historiques : Josué, Juges, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois. Les écrits strictement prophétiques, à partir d’Ésaïe, sont nommés « Prophètes postérieurs ». Cette appellation ne se rapporte nullement à l’époque de rédaction, mais à la place respective de ces deux groupes de livres dans le Canon hébreu. Les Rois, par exemple, écrits après Ésaïe, sont dans les « Prophètes antérieurs ». De grands prophètes, comme Élie et Élisée, n’écrivirent pas leurs discours. Les commentateurs modernes les appellent prophètes orateurs. Il est fait allusion ici et là dans la Bible aux œuvres littéraires d’autres prophètes, qui rédigèrent leurs prédications. Des citations en sont données dans les « Prophètes antérieurs » ou d’autres livres de l’Ancien Testament.

Parmi les « Prophètes postérieurs », Osée, Amos, Jonas prêchèrent dans le royaume du nord et même à Ninive (cf. #2R 14:25). Les autres exercèrent leur ministère au sein des tribus de Juda et de Benjamin, en Palestine, ou dans la terre d’exil. Daniel inclus, la classification chronologique est la suivante :

1. Dans la période assyrienne, précédant de peu l’avènement de Tiglath-Piléser (745 avant Jésus-Christ), et allant jusqu’au déclin de la puissance de Ninive (vers 625 avant Jésus-Christ) : Osée, Amos, Jonas, dans le Royaume du nord ; Joël, Abdias, Ésaïe, Michée, Nahoum, en Juda.
2. Durant la période babylonienne, en Juda, de 625 avant Jésus-Christ, jusqu’à la chute de Jérusalem, en 586 avant Jésus-Christ ; Jérémie, Habaquq, Sophonie.
3. Pendant l’exil en Babylonie : Ézéchiel, Daniel.
4. Lors du retour de l’exil : Aggée, Zacharie, Malachie.

slamani

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Re: mission des propthétes sur terre avant la naissance de J

Ecrit le 04 déc.08, 03:56

Message par slamani »

IIuowolus a écrit : MDR...
Tu prends les dogmes judaïques pour parler dans la rubrique [Islamo-Chrétien]
C'est une déformation proféssionelle je suppose... :-)

Les chrétiens font la différence entre élu, messager, et prophéte.
C'est tous des élus du peuple juifs sinon il serrait pas dans la bible,
les messagers parle au noms de dieu, et les prophétes font des prophéties.
et çà, c'est quoi alors :

La Bible est le nom français donné au regroupement de textes sacrés du judaïsme, ou du judaïsme et du christianisme, en un seul Livre, bien que chacune de ces religions, voire chaque courant en son sein respectif, ait un rapport différent à ces textes fondamentaux.

Camille

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Re: mission des propthétes sur terre avant la naissance de J

Ecrit le 04 déc.08, 04:00

Message par Camille »

slamani a écrit : et çà, c'est quoi alors :

La Bible est le nom français donné au regroupement de textes sacrés du judaïsme, ou du judaïsme et du christianisme, en un seul Livre, bien que chacune de ces religions, voire chaque courant en son sein respectif, ait un rapport différent à ces textes fondamentaux.

Bible

Bible (du grec Biblia, pluriel neutre, les livres ; le mot Biblia passa en latin ecclésiastique et devint dans cette langue un féminin singulier, d’où le nom français Bible). On pense que c’est Jean Chrysostome, patriarche de Constantinople (398-404 après Jésus-Christ) qui, le premier, employa le mot grec Biblia pour désigner les livres sacrés. L’absence d’adjectif qualificatif devant le mot Bible qui signifie les livres révèle que ceux qui l’employaient considéraient ces écrits :

1. comme formant à eux seuls un ensemble particulier.
2. comme supérieurs à toutes les autres œuvres littéraires. Ces écrits sans pareils sont les livres par excellence.


L’étymologie du mot Écriture, au singulier et au pluriel, permet la même constatation, fait d’autant plus frappant que ce terme apparaît fréquemment dans le Nouveau Testament avec le sens implicite du mot grec Biblia (#Mt 21:42 ; #Ac 8:32). D’autre part, le pluriel neutre de ce dernier mot, à sens collectif, marque le fait important que la Bible n’est pas seulement un livre, mais une grande quantité de livres. En même temps, l’emploi au singulier du mot Écriture et même du mot Bible souligne que la diversité des écrivains recouvre une merveilleuse unité révélant un guide intelligent, qui ne cessa d’opérer durant plus de mille années de rédaction.

L’apologétique, branche de la science théologique, examine le droit à l’autorité que s’attribue la Bible. Le mot apologétique employé dans le sens grec, est souvent mal compris. Lorsque Georges III, roi d’Angleterre, apprit que l’évêque Watson avait publié une « Apologie de la Bible », il déclara avec rudesse ne pas avoir su auparavant que la Bible nécessitât une apologie. L’évêque employait ce mot dans le sens grec de défense ; car la science des apologistes (ou apologètes) défend la Bible. La critique biblique est une autre science, comprenant la haute et la basse critique. La haute critique étudie l’origine des divers livres de la Bible, les décrit, s’efforce de résoudre les questions d’auteurs, de circonstances, de but. La basse critique, ou étude minutieuse des textes, cherche, au moyen des anciens manuscrits et des diverses versions, à rendre le texte biblique avec le maximum de précision et de justesse. L’herméneutique (du grec expliquer) examine les principes d’interprétation de l’Écriture, tandis que l’exégèse les applique. Le contenu de la Bible est ensuite ordonné méthodiquement et l’on constate qu’il intéresse la géographie, l’histoire, les sciences, la philosophie, la morale : presque tous les objets de la pensée. La théologie biblique étudie le développement historique des doctrines de la Bible. La dogmatique ou théologie systématique cherche à coordonner les doctrines bibliques selon le système théologique des Écritures ; à exposer leurs rapports réciproques et leurs relations avec d’autres dogmes ; à les définir avec précision.

La Bible renferme l’Ancien et le Nouveau Testament, autrement dit l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. L’Ancien Testament a été écrit en hébreu sauf quelques passages en araméen ; le Nouveau Testament a été rédigé en grec. Quant aux différents livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, consulter les rubriques portant leurs noms ; pour les diverses versions des Écritures, voir Samaritain, Septante, Versions de la Bible. À l’origine, les livres sacrés n’avaient ni chapitres ni versets. La division actuelle en chapitres est due, pense-t-on, au cardinal Hugo, un Espagnol, ou à l’archevêque Langton, un Anglais ; tous deux vivaient au XIIIe siècle. Les Massorètes (rabbins et savants juifs) du IXe siècle après Jésus-Christ divisèrent l’Ancien Testament en versets. La division actuelle du Nouveau Testament se doit à Robert Estienne, qui l’introduisit dans le Nouveau Testament grec et latin qu’il publia à Genève en 1551 ; la version anglaise du Nouveau Testament, imprimée à Genève en 1557, présentait le même système de division. La division actuelle en chapitres et en versets fut appliquée pour la première fois à la Bible entière dans l’édition de la Vulgate qu’Estienne fit paraître en 1555. La première Bible anglaise divisée de cette façon fut éditée à Genève en 1560 ; voir Nouveau Testament. Cette façon de diviser n’est pas toujours satisfaisante. #Ge 1 et #Ge 2, par exemple, sont séparés dans nos versions actuelles, alors que #Ge 1 devrait contenir #Ge 2:1-3. #Esa 53 devrait débuter à #Esa 52:13 et #Jn 7 devrait inclure #Jn 8:1. Les versets sont absolument indispensables à la recherche de parallèles, mais devraient être ignorés quand on suit le fil d’un argument ou d’un récit. Jusqu’en 1988, la Bible a été traduite, entièrement ou partiellement, en plus de 1884 langues ou dialectes (la Bible en 303 langues ; en plus le Nouveau Testament en 670 langues ; et les évangiles en 911 langues encore). En 1987, un total de plus de 600 millions de Bibles, Nouveaux Testaments, portions et sélections de la Bible ont été distribués. Il n’est point exagéré, en parlant des auteurs de la Bible, de citer les paroles du psalmiste qui dit, en face de l’enseignement silencieux du firmament étoilé : « Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde » (#Ps 19:4,5). (Cf. Lortsch Histoire de la Bible en France). Voir Canon, Inspiration, Pentateuque, Apocryphes.

slamani

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Message par slamani »

donc : les chrétiens prend se qu'ils veulent de la bible et les juifs aussi

quelqu'un peut m'expliquer??

Ren'

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Ecrit le 04 déc.08, 04:02

Message par Ren' »

Merci pour ces définitions. De mon côté, j'ai trouvé ceci pour l'islam :
Anas Ahmed Lala a écrit :Dans le Coran, Dieu explique avoir envoyé plusieurs personnages aux hommes, parmi lesquels Noé, Abraham, Moïse, Jésus... Muhammad (sur lui la paix) étant le dernier d'entre eux : "Muhammad n'est qu'un messager. D'autres messagers l'ont précédé…" (Coran 3/144). "Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous mais il est le messager de Dieu et le dernier des prophètes" (33/40). "Et Nous avons envoyé à chaque peuple [au moins] un messager [leur disant] : "Adorez Dieu et préservez-vous du Rebelle" (16/36). "Et Nous n'avons envoyé avant toi de messager sans lui avoir révélé ceci : "Pas de divinité en dehors de Moi, adorez-Moi donc"" (21/25). "Et (ô Muhammad,) Nous avons envoyé des messagers avant toi : il y en a parmi eux dont Nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 40/78). "Et (Nous avons donné la révélation) à des messagers dont Nous t'avons déjà raconté l'histoire, et aussi à des messagers dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 4/163-164).

En français, nous désignons parfois tous ces personnages indistinctement par les termes "prophète", "messager" ou "envoyé". Cependant, les textes de nos sources les désignent par deux termes bien distincts : d'une part "nabî" – littéralement "prophète" –, d'autre part "rassûl" – littéralement "messager". Ainsi, le Prophète Muhammad a dit que les hommes diront à Noé le jour du jugement : "Ô Noé, tu es le premier messager ("rassûl") que Dieu a envoyé à des gens de la terre" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4206, Muslim, n° 194, at-Tirmidhî, n° 2434, etc.). Le Prophète a également dit : "Le premier prophète ("nabî") à avoir été nommé messager ("ursila") fut Noé" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1289, sahîh bi-sh-shâhid). Si Noé fut le premier "rassûl", c'est Adam qui fut le premier "nabî" : Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Muhammad (sur lui la paix) : "Ô Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? – C'est Adam. – Ô Prophète de Dieu, Adam, un prophète ? – Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : "Adam, avance". – Ô Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ("nabî")? – Il y a en eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été messagers ("rassul")…" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après al-Albânî).

Il apparaît donc qu'il y a bien une différence entre "nabî" et "rassûl" : tout "rassûl" est aussi "nâbî", mais tout "nâbî" n'est pas forcément "rassûl".

Le "nâbî" est l'être humain auquel Dieu a révélé quelque chose (wah'y) et qu'Il a désigné et envoyé (mab'ûth) pour qu'il rappelle aux gens qu'il n'y a qu'un Dieu Unique et qu'il les invite (da'wah) à croire en cela, à ne rendre de culte qu'à Lui, et à vivre en conformité avec ce que cette croyance demande, c'est-à-dire en respectant les prescriptions divines. Le "nabî" est donc "l'être humain qui a reçu la révélation et qui a été envoyé pour inviter les humains à adorer Dieu".

Le "nâbî" est aussi "rassûl" s'il a reçu de Dieu un ensemble de prescriptions qui est nouveau (shar' jadîd) :
- soit que cet ensemble de prescriptions soit nouveau par rapport à l'humanité tout court ; ce fut les cas de Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad ;
- soit qu'il soit nouveau par rapport au peuple vers lequel ce prophète est dépêché ; ce fut le cas de Ismaël, dont Dieu dit qu'il était "rassûlan nabiyyan" (Coran 19/54) : les prescriptions que Ismaël a apportées aux habitants de l'Arabie n'étaient pas nouvelles dans l'absolu mais étaient constituées de ce que son père Abraham avait apporté ; cependant ces prescriptions étaient nouvelles par rapport aux habitants de l'Arabie, auprès de qui il était messager par Dieu (mab'ûth).

Comme "nabî" qui ne fut pas aussi "rassûl", on peut citer entre autres les noms des prophètes qui furent chargés de rappeler aux Fils d'Israël la nécessité de suivre la Torah, apportée par Moïse : il s'agit entre autres de Josué, Jonas, Jérémie, Isaïe, Daniel, etc. etc.

Une question se pose à propos de Adam (sur lui la paix) : il fut le premier prophète de Dieu sur terre ; or il fallait bien qu'il enseigne des règles à ses enfants et à ces premiers éléments de l'humanité ; or recevoir la révélation divine tout en apportant de Dieu des règles, c'est justement être nabî mais aussi rassûl ; comment le Hadîth dit-il donc que Adma fut nabî mais non pas rassûl, le premier rassûl ayant été Noé ? Ibn Hajar propose plusieurs réponses à cette question, parmi lesquelles celle-ci en substance : ce que Adam enseigna à ses enfants étaient des règles basiques, semblables à celles qu'un père enseigne à ses enfants (cf. Fat'h ul-bârî, kitâb ul-anbiyâ').

(...) Plusieurs définitions ont été présentées par des savants :

La définition de az-Zamakhsharî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui à qui Dieu a révélé un livre. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui à qui Dieu n'a pas révélé de livre mais a chargé d'appeler des hommes à suivre des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

La définition de al-Baydhâwî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui que Dieu a envoyé avec des nouvelles prescriptions d'origine divine (shar'), vers lesquelles il doit appeler des hommes. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

Cependant, ces deux définitions de "rassûl" n'englobent pas Ismaël, qui n'a reçu ni livre ni nouvelles prescriptions d'origine divine (mais était chargé d'appeler les habitants de l'Arabie à suivre les prescriptions apportées par Abraham). Or Dieu dit explicitement de Ismaël qu'il était "nabi" et "rassûl" (Coran 19/54). Ceci a donc amené d'autres savants à présenter d'autres définitions :

La définition de al-Albânî : "Le nabî est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui. Quant au rassûl, c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine (shar'), soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager."

Cette définition-ci de "rassûl" englobe Ismaël, mais le problème c'est qu'elle fait une sorte de différence (tabâyun) entre nabî et rassûl, le rassûl n'étant plus nabî ! De plus elle n'englobe pas Adam, qui, bien évidemment, n'a pas été "chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui" puisqu'il n'y en avait pas !

C'est la définition suivante qui paraît juste :

La définition de At-Thanwî : "Le nabî est celui qui a reçu la révélation divine, et ce qu'il ait été envoyé avec de nouvelles prescriptions divines (shar') ou pas. Quant au "rassûl", c'est le "nabî" qui a été envoyé muni de nouvelles prescriptions divines (shar'), et ce que celles-ci soient nouvelles en soi (comme c'est le cas en ce qui concerne Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad – sur eux la paix) ou qu'elles aient été révélées à un autre messager mais soient nouvelles seulement par rapport au peuple vers lequel ce messager-ci est envoyé (comme c'est le cas en ce qui concerne Ismaël – sur lui la paix)" (cf. Bayân ul-qurân).

C'est cette définition que j'ai retenue pour l'explication donnée plus haut.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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Modifié en dernier par Ren' le 04 déc.08, 04:08, modifié 2 fois.
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Re: mission des propthétes sur terre avant la naissance de J

Ecrit le 04 déc.08, 04:03

Message par IIuowolus »

slamani a écrit :
et çà, c'est quoi alors :

La Bible est le nom français donné au regroupement de textes sacrés du judaïsme, ou du judaïsme et du christianisme, en un seul Livre, bien que chacune de ces religions, voire chaque courant en son sein respectif, ait un rapport différent à ces textes fondamentaux.
C'est un type qui a pas compris ce qu'il donne comme exemple.

Ça dit que suivant le chrétiens à qui tu parles, il reconnait que l'NT ou les deux (AT + NT).

Par exemple tu vois trés bien que les chrétiens ne font pas le sabbath, mais qu'il respecte le dimanche, donc il considérent lÂT comme un support pour comprendre le NT et pas comme un livre de loi.
A part les 10 commandement, il ne respecte pas les 6xx lois de la torah.

Donc les Chrétiens considérent que les prophétes fait des prophéties.
Les devin c'est chez les Celtes et les Romains.

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Message par Camille »

slamani a écrit :donc : les chrétiens prend se qu'ils veulent de la bible et les juifs aussi

quelqu'un peut m'expliquer??


affirmation fausse...

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Message par slamani »

Camille a écrit :

affirmation fausse...

pourquoi un seul livre : donne 2 religions??

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Ecrit le 04 déc.08, 04:10

Message par Ren' »

slamani a écrit :pourquoi un seul livre : donne 2 religions??
Tu t'écartes de ton sujet, et ce serait dommage... Afin d'y revenir, dis-nous : quelle est ta définition du mot "prophète" ?
Ar c'hi bihan breizhad...
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Message par Camille »

slamani a écrit :
pourquoi un seul livre : donne 2 religions??

Le judaïsme reconnaît un ensemble de livres saints constituant le canon des livres qui ont été désignés, au début de l’ère chrétienne, comme base de la connaissance et de la tradition juive. Cet ensemble est appelé Tanakh en hébreu, mot forgé à partir des initiales T, N, et Kh : le T désigne la Thora, la Bible de Moïse, le Pentateuque (cinq livres) ; le N, les huit livres des prophètes (Neviim) ; et le Kh, les onze livres des " écrits divers " (Ketoubim). Le terme Bible a été étendu à tout le Tanakh.
Ces livres auraient été révélés directement par Dieu, ou inspirés par l’" esprit saint ", et ils sont rédigés en hébreu. Ils régissent l’éthique et le comportement du " peuple du Livre ".
Les catholiques ont retenu aussi les livres dits deutérocanoniques, rédigés en grec : Tobie, les Maccabées, Judith...
Modifié en dernier par Camille le 04 déc.08, 04:13, modifié 1 fois.

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Ecrit le 04 déc.08, 04:13

Message par Loubna »

Ren' a écrit : Tu t'écartes de ton sujet, et ce serait dommage... Afin d'y revenir, dis-nous : quelle est ta définition du mot "prophète" ?
Prophète en islam c'est un messager qui porte du nouveau dans la charia de son peuple. Or un messager ne fait que rappeler les lois et la charia de l'ultime prophète de son époque.

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Ecrit le 04 déc.08, 04:13

Message par IIuowolus »

slamani a écrit :
pourquoi un seul livre : donne 2 religions??
Parce que c'est pas un livre.
C'est deux compilations de 65 livres.

L'ancien testaments des sciècles avant le nouveau et il contient que quelques livres de la bibliothèque religieux juive.

Le nouveaux lui a été compliler vers 600 ap J-C et contiens quelques évangiles sur toutes la panoplies que l'on trouvais à l'époque.

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Message par Camille »

IIuowolus a écrit : Parce que c'est pas un livre.
C'est deux compilations de 65 livres.

L'ancien testaments des sciècles avant le nouveau et il contient que quelques livres de la bibliothèque religieux juive.

Le nouveaux lui a été compliler vers 600 ap J-C et contiens quelques évangiles sur toutes la panoplies que l'on trouvais à l'époque.

Exactement, il y a l'ancien testament qui est d'histoire hébreux et le nouveau le christianiste.

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