Chez lui, "expressément" et "selon sa compréhension", n'est-ce pas la même choseCamille a écrit :faut-il prendre deux trois versets et interpréter selon ta comprenhension et jamais expressément

Chez lui, "expressément" et "selon sa compréhension", n'est-ce pas la même choseCamille a écrit :faut-il prendre deux trois versets et interpréter selon ta comprenhension et jamais expressément
Qu'un prophète en ait reçu le commandement par révélation... comme au temps des patriarches.Camille a écrit :
J'aimerais bien avoir ce verset (que Dieu l'ait commandé expressément) ?
mais ou cela est dit dans la bible ?jusmon de M. & K. a écrit : Qu'un prophète en ait reçu le commandement par révélation... comme au temps des patriarches.
1/ la Bible ne dit pas tout.medico a écrit : mais ou cela est dit dans la bible ?
jusmon de M. & K. a écrit : 1/ la Bible ne dit pas tout.
2/ des prophètes ont pratiqué la polygamie, donc c'était commandé par Dieu.
Tout dépend de la personne qui le fait...Camille a écrit :
même si la bible ne dit pas tout alors n'est-ce pas dangereux de faire dire quelle que chose ?
Et tu penses être la personne idéale pour le faire ?jusmon de M. & K. a écrit :Tout dépend de la personne qui le fait...
jusmon de M. & K. a écrit : Tout dépend de la personne qui le fait...
De toute façon, il y a toujours le Saint-Esprit pour nous confirmer ou non qu'une chose est vraie ou fausse.
Ren' a écrit : Et tu penses être la personne idéale pour le faire ?
Une femme a le droit d'avoir recours au juge pour un divorce. Le prophète Mohammed a accepté la demande d'une femme qui lui a dit: "Je ne reproche rien à mon mari mais je ne peux plus vivre avec lui"Ren' a écrit : Sauf que le juge peut protéger les droits de la femme. Car ton "simple mot" reste le privilège de l'homme !
Oups! erreur monumentale! Merci de me corriger RenRen' a écrit : Pas : "d'après le Coran" ; mais : "d'après un hadith". Qu'un musulman sincère doit cependant prendre en compte.
Ren' a écrit : Tu as raison de parler d'idéal en parlant du mariage monogame vécu dans la fidélité et l'union d'amour. Mais cet idéal ne relève pas du "conte de fée" ; ce serait oublier un élément essentiel : "Aux hommes, c'est impossible, mais pas à Dieu, car tout est possible à Dieu" (Mc X, 27)
Les catholiques parlent du mariage comme sacrement, car le mariage monogame a un lien extrêmement fort avec notre foi monothéiste. Et c'est cette foi qui permet au "conte de fée" de devenir réel.
Non, pour moi, la polygamie ne sera jamais une "solution". "Vivre le mieux possible", ce n'est pas répondre à chaque désir en le satisfaisant : "on est esclave de ce par quoi on est dominé" (2 P II, 19). Vivre le mieux possible, c'est selon moi grandir, progresser, cheminer, être tiré vers le haut... Miracle du sacrement de mariage lorsque telle est notre vocation.
Désolé, mais non, dans le fiqh traditionnel, la somme n'est pas égale, et la balance penche clairement en faveur des hommes, qui en abusent (sauf pour les "chercheurs de Dieu" sincères, aussi rares en islam que dans les autres religions)asmae a écrit :Chaque fois qu'il est nécessaire, Allah donne à chacun des devoirs et des droits différents mais la somme est toujours égale
Pas tout à fait la même... Mais très proche quand mêmeasmae a écrit :Il est clair que nous ne partageons pas la même vision sur la vie
Il y a pourtant des désirs à réprimer... Car le propre des désirs, c'est justement de ne jamais savoir dire : "Stop !"asmae a écrit :Pour moi un désir n'est pas une chose à dénier mais à satisfaire dans un cadre institutionnel organisé comme le mariage. Cette institution qui garantit à chacun ses droits et définit les devoirs. Nous avons une âme mais aussi un corps qu'il ne s'agit pas de réprimer mais de contrôler.
...Désolé si ma citation semble un peu longue...Benoît XVI a écrit :3. À l'amour entre homme et femme, qui ne naît pas de la pensée ou de la volonté mais qui, pour ainsi dire, s'impose à l'être humain, la Grèce antique avait donné le nom d'eros (...) Selon Friedrich Nietzsche, le christianisme aurait donné du venin à boire à l'eros (...) L'Eglise, avec ses commandements et ses interdits, ne nous rend-elle pas amère la plus belle chose de la vie ? N'élève-t-elle pas des panneaux d'interdiction justement là où la joie prévue pour nous par le Créateur nous offre un bonheur qui nous fait goûter par avance quelque chose du Divin ? (...)
5. (...) Il existe une certaine relation entre l'amour et le Divin : l'amour promet l'infini, l'éternité -une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence. Mais il est apparu en même temps que le chemin vers un tel but ne consiste pas simplement à se laisser dominer par l'instinct. Des purifications et des maturations sont nécessaires ; elles passent aussi par la voie du renoncement. Ce n'est pas le refus de l'eros, ce n'est pas son "empoisonnement", mais sa guérison en vue de sa vraie grandeur (...) L'homme devient vraiment lui-même, quand le corps et l'âme se trouvent dans une profonde unité ; le défi de l'eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie. Si l'homme aspire à être seulement esprit et qu'il veut refuser la chair comme étant un héritage simplement animal, alors l'esprit et le corps perdent leur dignité. Et si, d'autre part, il renie l'esprit et considère donc la matière, le corps, comme la réalité exclusive, il perd également sa grandeur (...) C'est l'homme, la personne, qui aime comme créature unifiée, dont font partie le corps et l'âme. C'est seulement lorsque les deux se fondent véritablement en une unité que l'homme devient pleinement lui-même. C'est uniquement de cette façon que l'amour -l'eros- peut mûrir, jusqu'à parvenir à sa vraie grandeur. Il n'est pas rare aujourd'hui de reprocher au christianisme du passé d'avoir été l'adversaire de la corporéité; de fait, il y a toujours eu des tendances en ce sens. Mais la façon d'exalter le corps, à laquelle nous assistons aujourd'hui, est trompeuse. L'eros rabaissé simplement au "sexe" devient une marchandise, une simple "chose" que l'on peut acheter et vendre ; plus encore, l'homme devient une marchandise (...)
11. (...) L'eros est comme enraciné dans la nature même de l'homme ; Adam est en recherche et il "quitte son père et sa mère" pour trouver sa femme ; c'est seulement ensemble qu'ils représentent la totalité de l'humanité, qu'ils deviennent "une seule chair" (...)L'eros renvoie l'homme au mariage, à un lien caractérisé par l'unicité et le définitif ; ainsi, et seulement ainsi, se réalise sa destinée profonde. A l'image du Dieu du monothéisme, correspond le mariage monogamique. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif devient l'icône de la relation de Dieu avec son peuple et réciproquement : la façon dont Dieu aime devient la mesure de l'amour humain
Je suis parfaitement d'accord avec cette formulation. Notre divergence réside dans les sens que nous donnons au mot "meilleur".asmae a écrit :améliorer la vie de la femme et de l'homme et permettre aux enfants d'être élevés dans les meilleures conditions possibles
Et, pour moi, c'est une option qui doit être résolument fermée, car aucun bien réel ne peut en découler.asmae a écrit :pour moi, l'option de la polygamie doit rester ouverte car parfois le bien être minimum d'une personne peut prévaloir sur sa recherche du miracle ou de l'idéal. Et un mariage, même polygame, reste préférable à une aventure dont les conséquences ne peuvent être cernées
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