On a déjà entendu ce discours quelque part ...Le grec en dehors de la critique textuelle chrétienne et trinitaire (la majorité) peut être interpréter et tordu de différente facon, d'ou l'importance d'une bonne traduction (et non la TMN) et de bon traducteurs chrétiens et inspirés du véritable christianisme, qui ont appris les langues bibliques dans les universités, et non comme certain ici, qui ont appris dans leurs salon entre deux tasse de café... (une étude orientée sans aucune objectivité)
"Les Juifs donc s'étonnaient et disaient : " Comment cet [homme] sait-il les lettres, alors qu'il n'a pas fait d'études ? " Jésus alors leur répondit et dit : " Ce que j'enseigne n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un désire faire Sa volonté, il saura, en ce qui concerne l'enseignement, s'il vient de Dieu ou si je parle en tirant [ce que j'enseigne] de mon propre fonds. Celui qui parle en tirant [ce qu'il enseigne] de son propre fonds cherche sa propre gloire ; mais qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est véridique, et il n'y a pas d'injustice en lui" - Jean 7:15-18
En Matthieu 12:32, "parler contre le Saint-Esprit" n'en fait pas pour autant une personne, pas plus que "mentir contre la vérité", selon Jacques 3:14, ne fait de la "vérité" une personne.
Pour Jean 14:16, voir plus haut.
Enfin, comment une "personne" peut-elle être "divisée" afin d'être "distribuée" sur l'ensemble des disciples, selon Hébreux 2:4? Comment une "partie", ou "portion" du "Saint-Esprit" a-t-elle pu être répandue le jour de la pentecôte, selon Actes 2:17? Dans ce passage, de nombreuses versions emploient l'article partitif "de" dans l'expression "de mon esprit". Pourquoi?
On lit dans le grec: 'apo tou pneumatos' que l'Interlinear greek New Testament traduit par 'de ['apo'] l'esprit [génitif 'tou pneumatos'] de moi'.
A propos de la préposition apo suivi d'un génitif, J. H. Thayer précise qu'elle est employée en ce qui concerne "la séparation d'une partie par rapport à la totalité, ou d'un tout duquel une partie est prise" ( The New Thayer's Greek English Lexicon of the New Testament; p. 57). Puis, Thayer cite des exemples de cette construction comme Actes 5:2 ( apo tes times; "une partie du prix"; Traduction Œcuménique de la Bible) et Actes 2:17.
Est-ce là, réellement, une façon appropriée de parler d'une personne, qui plus est, de la troisième personne de la Trinité, supposée égale à Dieu?