l'aigle blanc a écrit :
c'est bien beau tout ça
Je ne vous le fais pas dire
l'aigle blanc a écrit :
mais rappelez vous que le seigneur jésus de son vivant a refuser qu'une pauvre femme comme vous récite le fameux" je vous salue marie" .il a renvoyé cette dame en disant bienheureux plutôt ceux qui croient en lui
Je crois que vous faites dire à notre Seigneur ce qu’Il ne dit pas.
Luc 1.28 « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
On ne peut pas détacher un verset des Saintes Écritures sans se rappeler tout le reste.
Esaïe 7:14 C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.
Luc 1.28 « […] Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. »
Luc 1.30 « […] Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. »
Luc 1.35 « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. »
Luc 1.38 Marie dit: « Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole! »
Matthieu 1:20 « […] l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit »
Luc 1:42 »Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. […] la mère de mon Seigneur […] »
Luc 1 : 48 « […] sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. »
Luc 2.19 et Luc 2:51 Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.
Jean 2.3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit: « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs: « Faites ce qu’il vous dira. »
Quand l’épisode que vous citez a lieu, l’Esprit Saint a révélé beaucoup de choses aux saints évangélistes et ce n’est sûrement pas pour qu’on le cache :
Il est clair que Marie est
bénie parmi les femmes et que les générations la proclameront bienheureuse.
Alors est-il possible que notre Seigneur reproche à la femme anonyme l’usage du mot «bienheureuse» pour désigner Marie ?
est-il possible que l’Écriture se contredise ?
ou que le saint Évangéliste Luc nous tende un piège ?
Vous avez le droit de voir en la Très Sainte Écriture des propos contradictoires mais, personnellement je préfère supposer d’abord la cohérence.
Puisque Marie est
bienheureuse, cela signifie que notre Seigneur pointe l’erreur ailleurs dans les propos de la femme anonyme.
En effet, ce n’est pas parce que ses mamelles ont été sucées par Jésus que Marie est bienheureuse c’est parce qu’elle écoute la parole de Dieu (ho logos tou theou), qu’elle la garde et qu’elle la suit.
Il ne faut pas prendre l’effet pour la cause, si le sein de Marie a été empli de la Parole de Dieu (ho logos tou theou) c’est parce que Marie a écouté la parole de Dieu (ho logos tou theou) et l'a observée.
Si pour être bienheureux il fallait des mamelles tétées par Jésus, l’exemple de Marie ne nous serait utile en rien, mais Marie est celle (et il n’y en pas d’autres dans le Très Saint évangile) qui garde tout dans son cœur et qui le ressasse.
Nous pouvons donc tous être « mère de Jésus » en gardant la parole et en faisant la volonté du Père.
Et le passage parallèle de Marc le confirme :
Marc 3:35 « Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. »
Qui, en effet, avant même l’Incarnation, s’est entièrement soumise à la volonté de Dieu ?
Jésus refuse donc que Marie devienne une figure de la maternité physiologique comme le suggère la femme anonyme.
Marie est d’abord la femme et non pas une mère comme nous le rappelle Jésus par la plume de saint Jean.
C’est seulement sous la Croix que notre Seigneur désigne Marie comme mère.
À ce moment d'une intensité considérable Jésus ne règle pas ses petites affaires de succession, Il continue l'oeuvre du Salut.
À ce moment-là Jésus ne s'occupe pas de Madame Marie et de Monsieur Jean mais de tous ceux qui vont écouter la Bonne Nouvelle.
En haut de la croix, une des dernière paroles du nouvel Adam fut d'instituer une maternité nouvelle qui nous renvoie inévitablement à Genèse 3.20 Adam donna à sa femme le nom d’Ève: car elle a été la mère de tous les vivants.
Là, la nouvelle Ève devient la mère des vivants.