Bonjour à tous!
Pour traiter le sujet de ce forum, il faudrait bien distinguer:
• <B>connaître et savoir</B>
Connaître le nouveau est une activité dynamique,
tandis que <B>savoir</B>, c'est disposer d'une mémoire statique,
qui nous procure <B>l'inertie des recommencements identiques</B>.
La recherche excessive du savoir peut venir de la <B>tendance primitive</B> à
vouloir tout posséder instinctivement, par crainte de manquer de vie,
comme un écureuil qui emmagasine instinctivement son <B>stock de nourriture</B>:
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Tandis que l'activité de connaître (naître avec) se conjugue avec celle d'aimer.
Les révélations d'un prophète peuvent être considérées comme un point de départ:
chacune est relative à une époque déterminée, l'humanité tend à devenir mature
car nous sommes «programmés» pour aimer et connaître, donc pour <B>progresser</B>.
Il s'agit alors de renaître à chaque instant, dans la cohérence (qui est qualitative):
le «prêt à penser» empêche l'authenticité
(étymol., qui se détermine de (par) sa propre autorité)
donc en figeant la conscience, les dogmes risquent de s'opposer à la bonne foi.
Cependant, les rites ne doivent pas être confondus avec n'importe quelle routine,
puisqu'ils nous renvoient à l'<B>essentiel</B>, notre PRINCIPE EXISTENTIEL.
Nos habitudes s'inscrivent par automatisme dans l'enchaînement des réflexes.
C'est de ce mécanisme nourri par l'énergie instinctive qu'il convient de se détacher,
de façon à ne plus se comporter comme un automate,
un zombie prisonnier de cet animal qui vit en nous, tel un paquet d'instincts.
Le détachement permet de devenir créatif
et non plus marionette au service des réflexes conditionnés par leur crédulité.
Si on ne crée rien, notre vie ne sert à rien:
si la conscience ne progresse pas, on «tourne en rond», ça n'a pas de sens.
Pour que l'âme se structure dans la cohérence et qu'elle reconnaisse les vertus,
les prophètes du passé ont guidé les hommes comme on le fait avec un enfant.
Mais il serait immature d'en rester là, c-à-d de rester enfant.
Il faut se construire: le but n'est pas d'accumuler sans fin, (quantitatif)
sous la domination des instincts qui ne seront jamais assouvis.
La foi vise la <font color="a00000"><B>qualité</B></font> d'être en cohérence avec la source essentielle de l'être:
elle est qualitative, et non pas quantitative comme le savoir.
Il s'agit de s'accorder avec les forces créatrices de la vie (Dieu)
ce qui suppose donc de les aimer (aimer Dieu qui nous aime).
• <B>amour et attachement</B>
«Aimez-vous les uns les autres», ça ne veut pas dire s'attacher passionnément.
Faire provision d'un bagage sentimental, et chercher à posséder l'autre,
(devenir envahissant, comme le remarque <B>Silk</B>)
résulte de <font color="a00000">l'attachement égoïste</font>, qui confond l'être et l'avoir.
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Le fait de vouloir régenter la vie des autres (au lieu d'<B>être détaché</B>)
découle du même processus: «je maîtrise la situation», pense l'<B>instinct</B>
qui veut <B>avoir</B> la mainmise sur les repères de sa cohérence personnelle,
par peur de se vider de ce qu'il est (un paquet de sentiments primitifs).
Le primitif veut posséder l'autre, il marchande pour le manipuler.
L'amour véritable permet de s'accorder dans le détachement,
ce qui crée des relations harmonieuses, conformes à la cohérence essentielle.
• <B>foi et croyance</B>
La foi nous engage dans la vertu d'être authentique, donc entier:
si l'inconscient n'y participe pas, ce conflit intime nous divise.
http://site.voila.fr/foilogic/croyance.html#bottom
<font color="a00000"><B>La foi suppose donc d'être cohérent</B></font>, en paix avec soi-même
tout en s'accordant consciemment avec la source essentielle de l'être,
donc avec les forces créatrices de la vie, (le but est qualitatif)
ce qui suppose d'aimer Dieu, mais aussi tous les êtres dans le <B>détachement</B>.
La droiture exige de se purifier des égarements inconscients de l'essentiel.
La foi est volontaire, dynamique, consciente, et créative de cohérence.
Il n'y a que l'égo pour croire que respecter la <B>Raison d'être</B>, c'est de la folie .
• <B>humour et ironie</B>
Le bouffon se moque de lui-même,
il ne commet là aucune transgression, l'humour n'étant pas interdit:
bien au contraire, il nous invite à reconnaître ce qui est cohérent
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tandis que le rire sarcastique voudrait rabaisser autrui,
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toujours à cause du même processus primitif
qui confond jalousement l'être et l'avoir.
• <B>illumination et "trip" insensé</B>
La cohérence de la foi conduit à manifester toutes les vertus,
lesquelles s'expriment avec un esprit sain dans un corps sain,
parce que la santé psychologie se répercute sur celle du corps physique:
rien à voir avec une drogue malsaine!
Ces dernières lèvent des barrières inconscientes
mais sans rien soigner de nos conflits intimes (incohérences cachées).
Les drogués sont motivés par une recherche de plaisir pour le plaisir,
donc sans signification.
En revanche <B>la foi nous engage dans la recherche d'une existence sensée</B>.
Nietzsche a cherché à mettre en évidence certains paradoxes
mais sans les élucider: il n'explique pas clairement
que nos difficultés résultent de la confusion entre l'être et l'avoir.
Certaines confusions semblent chercher à se glisser deci delà.
Comme l'a fait remarquer Pascal,
<B>il ne faudrait surtout pas exclure la raison!</B>
Amicalement,
Jacques NOWAK (auteur du site: LA LOGIQUE DE LA FOI)