medico a écrit :
il voulait simplent donné une leçon d'humilié a ses disciples qui se disputaent pour savoir lequel était le plus grand d'entre eux.
Voulez-vous dire que ce lavement des pieds n'est qu'un artifice de communication ou une mise en scène pédagogique ?
Voulez-vous dire que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ n'est pas humble ?
Au fond, comme les évangiles apocryphes de l'enfance de Jésus le montrent il y a depuis le début de l'Église deux lectures de la kénose de D-ieu :
Philippiens 27
mais s’est dépouillé (anéanti, vidé, kenoô) lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
On peut y voir le formidable exploit ascétique d'un héros sacrificiel où le Roi reste toujours Roi mais un Roi masqué qui accepte pour les besoins de la Cause d'abandonner Sa nature, Son confort, Ses titres et Ses honneurs.
Provisoirement, il plonge dans l'horreur de notre condition mais comme un scaphandrier dans l'eau profonde non pas comme un poisson. Bientôt il remontera à la surface, bientôt il sera de nouveau Roi. Un peu comme un égoutier, après avoir surmonté toutes ses préventions, Il est intervenu pour accomplir une tâche prescrite, difficile, humiliante, pénible, douloureuse...
Et dans cet esprit, les évangiles apocryphes décrivent souvent un enfant Jésus débordant d'attributs divins. En cet enfant Jésus, D-ieu, béni soit-Il, peine à assumer la nature humaine sans les consolations de la nature divine... il lui faut lutter contre sa nature....
On peut voir aussi la nature profonde de D-ieu.
D-ieu ne nous joue pas une comédie édifiante, Il ne nous dit pas "faites ce que Je vous montre que Je peux faire quand de temps en temps je suis parmi vous".
Il ne nous demande pas de l'imiter dans Ses actes mais d'adhérer à Son être.
Et ses actes dépeignent Son être.
Non pas un simple "faites comme je fais" mais "soyez comme Je suis."