Douleur et souffrance, clés de la perfection

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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patbow

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Douleur et souffrance, clés de la perfection

Ecrit le 11 mars10, 05:17

Message par patbow »

Je cite :
(copié-collé à partir de cette page : Douleur et souffrance)
  • [Début de citation]
    1. Dans le monde, il y a des douleurs spirituelles comme il y a des douleurs physiques. La douleur spirituelle est le résultat du péché et de la séparation d'avec Dieu, tandis que la douleur physique provient de maladies ou de lésions. Tontes les créatures vivantes souffrent en proportion du développement de leurs organes de perception, mais pas au même degré que l'homme dont les sentiments et la puissance intellectuelle supérieure ajoutent immensément à sa sensibilité et à sa capacité de souffrir. Nous en trouvons la preuve dans le fait que chaque fois que l'homme s'imagine avoir des douleurs, ses souffrances réelles en sont d'autant augmentées.

    2. …
    3. …
    4. …

    5. Comme les diamants et d'autres pierres précieuses mettent des centaines et des milliers d'années à se former, comme ils doivent être comprimés, pressurés dans les laboratoires de la nature avant d'atteindre leur perfection de beauté, ainsi nous aussi nous devons passer par la douleur et la souffrance avant d'être parfaits. …

    6. …
    7. …
    8. …

    9. Avant de toucher le but qui nous est proposé, nous devons passer à travers la douleur, la souffrance et la tentation. Toutes ces étapes sont nécessaires au développement de notre vie spirituelle et concourent à notre bien futur. Voilà pourquoi c'est la volonté de Dieu que nous les traversions toutes. Si tel n'avait pas été le plan de Dieu pour nous, Dieu ne nous aurait pas demandé d'expérimenter ces choses. Mais s'Il le veut, qui sommes-nous pour nous opposer à Lui ? Il ne nous reste rien à dire ; nous devons accepter joyeusement tout ce qui nous arrive et ne jamais permettre que le moindre doute s'enracine dans nos cœurs. En le permettant nous élèverions une barrière entre Dieu et nous, détruirions notre capacité de réaliser Sa présence et nous nous priverions de Sa communion.

    [Fin de citation]
Si les douleurs et les souffrances physiques mènent à la perfection spirituelle, alors, selon le même principe, les douleurs et souffrances spirituelles, devraient mener à la perfection divine !

Parait-il que c’est tout le contraire :
Les douleurs et les souffrances spirituelles sont tout à l’opposée du divin.
On affirme même que la souffrance spirituelle éternelle (enfer) n’est autre que la séparation et l’éloignement du divin.
De ce fait, la perfection divine ne pouvait absolument pas avoir été atteinte par des douleurs et des souffrances spirituelles quelconques, comme se serait le cas pour la perfection de l’esprit humain. Autrement dit, Dieu n’aurait jamais connu, ni douleurs ni souffrances, ni spirituelles ni physiques, parce que ces notions sont à l'opposé-même de la divinité.

Ne trouve-t-on pas étrange
que Dieu,
« parfaitement parfait »,
sans jamais avoir subit ni douleur ni souffrance,
n'ait pas pas trouvé autre que la douleur et la souffrance
pour parfaire sa noble créature humaine ?

Karlo

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Re: Douleur et souffrance, clés de la perfection

Ecrit le 12 mars10, 13:16

Message par Karlo »

Un peu de masochisme ?


C'est une des conséquences de la peste émotionnelle. "Aimer la souffrance" , souffrir une vie de misère et de servitude sous prétexte qu'on sera mieux servi là haut, dans une autre vie.

La religion : un puissant anesthésiant social.

IIuowolus

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Re: Douleur et souffrance, clés de la perfection

Ecrit le 13 mars10, 00:12

Message par IIuowolus »

Bâh, trop et trop peu casse tout les jeux...
Y'a eu une surenchère dans ce domaine du à la star-isation des saint(e)s.

Personnellement, je vois pas ou et le mal à part pour son petit égo personnelle a éviter la facilité et à se sacrifier pour les autres.
l'ego trouve beaucoup de satisfaction à se sentir moins nuls... ;-)

Aujourd'hui, le problème est plutôt de trouvé les gens qui mérite autant d'amour, de générosité et de respect.

Donc on est plutôt dans la dé-star-istion, une juste et simple contre-réaction.

desquestions

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Re: Douleur et souffrance, clés de la perfection

Ecrit le 16 avr.10, 22:55

Message par desquestions »

Comme d'habitude, je répondrai dans un cadre biblique.
patbow a écrit :Ne trouve-t-on pas étrange
que Dieu,
« parfaitement parfait »,
sans jamais avoir subit ni douleur ni souffrance
Sache que Christ est Dieu en chair. Il a subi le calvaire à la place de ses élus. Il a donc souffert atrocement pour eux, gratuitement. Et c'est en cela qu'un croyant peut dire : sa miséricorde est parfaite.
Le Coran n'a pas d'équivalent.
Cependant, la Bible ne présente pas la souffrance comme un moyen de parvenir à la béatitude. Certains courants religieux qui se réclament de la Bible le prétendent. Mais c'est faux.
Tout le livre de Job aborde cette question de la souffrance, des douleurs.
On nous présente Job comme un serviteur de Dieu qui surpasse tous les hommes. Et pourtant : Dieu lui envoie Satan dans la chair pour lui provoquer un horrible ulcère.
Ses amis lui disent : c'est parce que tu as péché, Dieu te punit.
Mais à la fin, on comprend que Dieu fait souffrir ses élus au même titre que n'importe qui d'autre. Cela ne dépend pas des oeuvres, des actions ni de la foi.
Bibliquement, la souffrance est un mystère caché qui sera plus tard révélé aux élus. L'apôtre Paul fait lui aussi référence à un agent de Satan qu'il a dans la chair.
Tout ce qu'en dit la Bible, c'est que cette douleur produira à son terme un renouvellement de bénédiction pour le saint, et fera blasphémer le "méchant" pour sa propre ruine.
Mais on n'en sait pas plus.
Pour autant, dire que Dieu n'a jamais souffert, c'est rayer d'un trait de plume tout le Nouveau Testament. Difficile d'en discuter dans ces conditions.

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