Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
- rayaan
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Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 06:55Un message :
J'ai maintenant la preuve que le Coran n'est qu'une copie de la Bible, et de surcroît une mauvaise copie. Déjà, au prime abord, il saute aux yeux que les récits des prophètes présents dans le Coran sont des copies des récits bibliques. (…)
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Réponse :
Le fait que des récits se trouvant dans le texte biblique soient aussi présents dans le texte coranique n'implique pas que le second soit un plagiat du premier : nous musulmans expliquons cette communauté de certains récits par deux raisons…
A) L'une est que le Coran a le même auteur qu'un certain nombre de passages de la Bible :
Le texte de l'Ancien Testament a connu des retouches à cause de l'histoire difficile que connurent ses porteurs, mais il est des éléments s'y trouvant qui ont la même origine que le texte coranique : Dieu. Car il faut rappeler ici que Muhammad n'a jamais prétendu être le seul prophète de Dieu, mais bien le dernier prophète et messager de Dieu, dont le message présente, par rapport à ceux de Moïse et de Jésus notamment, ce qu'on peut appeler un "changement dans la continuité". L'origine commune explique la similitude de certains récits. Une nuance, toutefois : Youssef Seddik écrit : "Le Coran est la transcription, pour ainsi dire brute, d'une révélation qui fut faite à Muhammad le Mecquois entre 610 et 632. Les Ecritures saintes précédentes se contentent de "citer" Dieu" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, 24 décembre 2003-7 janvier 2004, p. 78). En effet, la forme qu'a prise ce qu'on nomme l'Ancien Testament est telle que si un certain nombre de passages de cet Ancien Testament contiennent d'authentiques révélations divines faites à des prophètes antérieurs, ces révélations sont insérées dans la narration de la vie de ces prophètes. Les quatre Evangiles constituent quant à eux des "biographies religieuses" de Jésus, où sont relatés sa mission, ses actes et ses propos. Youssef Seddik poursuit : "Le texte du Coran, lui, est "à la première personne" : c'est Dieu qui parle de bout en bout" (Ibid.).
B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes :
C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
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Ensuite il faut savoir qu'à côté des similitudes entre texte biblique et texte coranique à propos de certains récits, il existe aussi entre eux trois différences majeures à ce propos…
1) Première différence entre la Bible et le Coran :
A côté des récits présents dans la Bible aussi, le Coran contient d'autres récits qui ne figurent absolument pas dans le texte biblique. Ainsi, les histoires de 'Ad, de Thamûd, de Madian avec leur prophète respectif – Hûd, Sâlih et Shu'ayb – ne figurent pas dans le texte biblique, alors qu'ils sont développés dans le Coran (cf. Al-Jawâb us-sahîh 1/180).
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2) Seconde différence :
Il arrive que, pour un même récit, texte coranique et texte biblique présentent de sérieuses divergences. Au regard des musulmans, la raison en est la présence d'erreurs humaines dans la retransmission d'une parole divine antérieure, ou dans la relation d'un événement historique antérieur (pour plus de détails, lire notre article à ce propos http://www.maison-islam.com/articles/?p=397). Maurice Bucaille écrit ainsi : "(…) Dans les pays occidentaux, juifs, chrétiens et athées s'accordent unanimement pour avancer (sans d'ailleurs la moindre preuve) que Mahomet a écrit ou fait écrire le Coran en imitant la Bible. On avance que des récits coraniques reprennent les récits bibliques. Cette prise de position est aussi légère que celle qui amènerait à dire que Jésus aurait lui aussi trompé ses contemporains pour s'être inspiré de l'Ancien Testament au cours de sa prédication : tout l'Evangile de Matthieu est – on l'a vu – fondé sur cette continuité avec l'Ancien Testament. Quel exégète aurait l'idée d'enlever à Jésus son caractère d'envoyé de Dieu pour ce motif ? C'est bien ainsi, pourtant, qu'en Occident le plus souvent on juge Mahomet : il n'a fait que copier la Bible. Jugement sommaire qui ne tient aucun compte du fait que, sur un même événement, Coran et Bible peuvent donner des versions différentes. On préfère passer sous silence la divergence des récits. On les déclare identiques et ainsi les connaissances scientifiques n'ont pas à intervenir. Ces questions seront développées à propos des récits de la création et du déluge" (La Bible, le Coran et la science, Seghers, Paris, p. 126).
2.1) Il est des points où le Coran se démarque explicitement d'éléments présents dans le texte biblique :
Ainsi, le Coran affirme que Adam et Eve mangèrent ensemble le fruit interdit, demandèrent ensemble pardon à Dieu et reçurent ensemble le pardon de Dieu : ce disant, il semble se démarquer de l'idée que ce soit Eve qui ait montré la voie du péché à Adam et que Adam se soit plaint à Dieu de son épouse comme étant l'instigatrice de la faute ; ainsi encore, le Coran se démarque explicitement de l'idée que Jacob, entendant le récit que Joseph, son fils, lui fait de son songe, l'ait grondé ; le Coran affirme clairement que la main de Moïse est devenue blanche sans aucune maladie (allusion au fait qu'elle ne devenait pas "lépreuse", comme le dit le texte biblique) ; le Coran déclare avec force que Salomon n'a jamais adoré des idoles, etc. ; de même, le Coran donne comme nom au père de Abraham : "Azar", et non "Térah" ; pareillement, le Coran parle du roi d'Egypte de l'époque de Moïse en disant "Pharaon", mais désigne celui de l'époque de Joseph par un simple "le roi" (nous allons y revenir plus bas)...
2.2) Il est d'autres points à propos desquels le Coran ne confirme ni n'infirme les éléments du texte biblique :
Le Coran n'affirme par exemple pas que le Déluge de l'époque de Noé ait été universel, comme il n'affirme pas non plus qu'il ait été localisé ; en fait il ne dit rien de son ampleur ; le Coran ne donne non plus aucun chiffre concernant la communauté israélite qui émigre d'Egypte sous la conduite de Moïse ...
2.3) Enfin, il est des éléments que l'on trouve dans le Coran alors qu'ils sont inconnus de la tradition judéo-chrétienne (ils sont absents aussi bien du texte biblique que des autres écrits) :
Ainsi en est-il de la présence d'un "Haman", responsable de constructions, dans l'entourage de Pharaon, du sauvetage du corps de Pharaon après sa mort dans les flots (Coran 10/92), de la demande faite par les apôtres à Jésus de prier Dieu qu'Il fasse descendre une table garnie (Coran 5/112-115 ; voir commentaire de H. Boubakeur, tome 1 pp. 332 et 395).
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3) Troisième différence :
Dans le Coran, les détails des récits et la narration linéaire sont souvent estompés, au profit d'allusions et de réminiscences qui mettent en exergue l'objectif premier du récit : la leçon spirituelle, morale et humaine à en retirer. Youssef Seddik écrit : "Faisant preuve d'une profonde connaissance de la matière biblique, il [le Coran] en récapitule l'héritage, du récit adamique jusqu'à l'ascension de Jésus et la prédication de Jean-Baptiste, en passant par le Déluge, l'Exode, le règne de David et de Salomon, les vicissitudes de Job et Jonas… Mais il abandonne la narration factuelle, si frappante dans les deux Testaments, au profit d'un ton métaphorique visant à délivrer une leçon d'humanité. Les péripéties historiques s'estompent, le récit coranique se fait parabole" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, p. 78). Je me suis ici contenté de reproduire ces explications de Y. Seddik, tout en sachant qu'il est certains points – qui n'ont rien à voir directement avec le sujet en cours – où il ne partage pas vraiment la vision islamique orthodoxe à propos du Coran.
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Un point, simple, qui prouve que l'auteur du Coran n'est pas le prophète Muhammad :
La Bible emploie le mot "pharaon" pour désigner non seulement le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse mais aussi celui de l'époque de Joseph (Genèse 47/11) et même celle de Abraham (Genèse 12/15-20).
Or, alors qu'il emploie bien ce nom "pharaon" à propos du souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, et ce en plus de 74 fois (cf. Al-Mu'jam ul-muhah'ras li alfâz il-qur'ân il-karîm), le Coran n'emploie jamais le nom "pharaon" pour désigner le souverain d'Egypte de l'époque de Joseph : à son sujet il utilise le terme "roi", et ce aux cinq occasions où il fait allusion à lui (12/43, 12/50, 12/54, 12/72, 12/76), et bien qu'il dise explicitement que cette partie du récit de Joseph se déroule en Egypte (12/21, 12/99).
Maurice Bucaille écrit : "(…) les études linguistiques modernes ont montré que le mot "pharaon" a commencé par désigner "la grande maison", la demeure du roi de l'Ancien Empire, vers 2400 avant J.-C., mais son emploi pour désigner la personne même du souverain n'est attesté dans les textes qu'à partir de l'époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C (J. Vercoutter)" (Moïse et Pharaon, Seghers, p. 73). "Le roi d'Egypte n'a été désigné par le vocable "Pharaon" qu'à partir du roi Aménophis IV, c'est-à-dire au deuxième quart du XIVè siècle avant J.-C. Toute utilisation du mot pour désigner un roi d'Egypte avant cette époque est un anachronisme (…)" (p. 298), anachronisme "qui serait comparable à l'erreur que commettrait, par exemple, un historien du futur – connaissant l'usage courant que l'on fait du mot "Elysée" pour désigner le chef de l'Etat – en appliquant ce mot pour nommer le roi de France il y a plusieurs siècles" (p. 73).
Si le Coran était un plagiat de la Bible, et si Muhammad, un arabe illettré du VIIè siècle de l'ère chrétienne, était son auteur – comme certains l'affirment – et non son récepteur-retransmetteur – comme le dit la croyance des musulmans –, alors comment expliquer que cet homme ait pu savoir que, pour désigner soixante-quatorze fois le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, il fallait bien recopier du texte biblique le terme "Pharaon", alors que, pour décrire cinq fois le souverain d'Egypte du temps de Joseph, il était impératif de délaisser ce même terme, ayant pourtant été ici aussi employé dans le texte biblique, et lui préférer le mot "roi".
Bucaille écrit : "Je signale qu'à l'époque de la communication aux hommes du Coran, la langue égyptienne ancienne était disparue depuis plus de deux siècles de la mémoire humaine [cf. p. 252] ; elle en restera effacée jusque dans le cours du XIXè siècle. On ne pouvait par conséquent pas alors savoir qu'un roi d'Egypte de l'époque de Joseph devait être désigné autrement que dans la Bible. Subtilité du choix des expressions, à ce sujet, du texte du Coran, qui suscite la réflexion" (Moïse et Pharaon, p. 298).
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Un mot pour conclure :
On peut, en un mot, dire que le récit coranique renvoie au récit biblique – dont il confirme des passages, parce qu'ils sont d'origine divine et/ou de relation humaine authentique – et, tout à la fois, se démarque de lui.
Le Coran renvoie au récit biblique dans la mesure où une partie de celui-ci relate des vérités historiques – que l'auteur du passage soit Dieu ou des chroniqueurs humains – et qu'il s'agit de se référer à cette partie du texte biblique si on désire obtenir le détail de ce à quoi le Coran ne fait (comme l'a fait remarquer Y. Seddik) qu'allusion. Tout musulman qui a un tant soit peu étudié les ouvrages de commentaires du Coran (tafsîr) le dira : comprendre certains éléments du texte coranique mentionnés sans détail ni explication (comme par exemple l'identité de Gog et Magog) se fait par référence à des éléments présents dans des écrits judéo-chrétiens (désignés par les Commentateurs du Coran sous le nom général de "isrâ'îliyyât"), qu'il s'agisse de passages du texte biblique, ou d'autres traditions (haggada, homélies...). (Soit dit en passant que parfois, dans le cas des récits coraniques qui renvoient à des événements propres à la péninsule arabique, il s'agit de se référer à des traditions arabes préislamiques, pour les mêmes raisons : ainsi en est-il du récit de l'installation de Ismaël à la Mecque.) Il est à noter que si le Coran renvoie à des passages de textes bibliques, et s'il s'agit parfois de textes jugés "canoniques" par les autorités religieuses, il s'agit aussi, d'autres fois, de textes qu'elles ont décrétés "apocryphes" : ainsi, l'allusion coranique au tirage au sort par lancer de calame pour désigner à qui devait revenir la garde de Marie encore enfant (Coran 3/44) renvoie à un texte chrétien "apocryphe" (Yussuf Ali) ; l'allusion au miracle de l'oiseau de glaise réalisé par Jésus (3/49, 5/110) renvoie à l'Evangile de l'Enfance (Hamidullah), également "apocryphe"...
Mais parallèlement à tout cela, le Coran se différencie du texte biblique, et ce non pas seulement parce que parfois il contredit formellement certains détails de son récit (comme nous l'avons vu plus haut) mais aussi dans la mesure où les détails bibliques que lui, le Coran, ne contredit ni ne confirme, ne l'engagent pas : dès lors, quand on s'aperçoit, à la suite de recherches scientifiques, que certains de ces détails (comme la période depuis laquelle des humains habitent la terre, l'ampleur du Déluge, le nombre des israélites ayant quitté l'Egypte avec Moïse, la façon dont ils se sont installés en Canaan, etc.) sont erronés, lui n'est pas impliqué.
Tout ceci concerne, rappelons-le, les rapports entre les récits coraniques et bibliques. Car pour ce qui est des croyances et des règles, le musulman ne se réfère qu'au Coran (lire à ce sujet le point 3 de notre article à propos de la Bible http://www.maison-islam.com/articles/?p=397).
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Source : http://www.maison-islam.com/articles/?p=419
J'ai maintenant la preuve que le Coran n'est qu'une copie de la Bible, et de surcroît une mauvaise copie. Déjà, au prime abord, il saute aux yeux que les récits des prophètes présents dans le Coran sont des copies des récits bibliques. (…)
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Réponse :
Le fait que des récits se trouvant dans le texte biblique soient aussi présents dans le texte coranique n'implique pas que le second soit un plagiat du premier : nous musulmans expliquons cette communauté de certains récits par deux raisons…
A) L'une est que le Coran a le même auteur qu'un certain nombre de passages de la Bible :
Le texte de l'Ancien Testament a connu des retouches à cause de l'histoire difficile que connurent ses porteurs, mais il est des éléments s'y trouvant qui ont la même origine que le texte coranique : Dieu. Car il faut rappeler ici que Muhammad n'a jamais prétendu être le seul prophète de Dieu, mais bien le dernier prophète et messager de Dieu, dont le message présente, par rapport à ceux de Moïse et de Jésus notamment, ce qu'on peut appeler un "changement dans la continuité". L'origine commune explique la similitude de certains récits. Une nuance, toutefois : Youssef Seddik écrit : "Le Coran est la transcription, pour ainsi dire brute, d'une révélation qui fut faite à Muhammad le Mecquois entre 610 et 632. Les Ecritures saintes précédentes se contentent de "citer" Dieu" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, 24 décembre 2003-7 janvier 2004, p. 78). En effet, la forme qu'a prise ce qu'on nomme l'Ancien Testament est telle que si un certain nombre de passages de cet Ancien Testament contiennent d'authentiques révélations divines faites à des prophètes antérieurs, ces révélations sont insérées dans la narration de la vie de ces prophètes. Les quatre Evangiles constituent quant à eux des "biographies religieuses" de Jésus, où sont relatés sa mission, ses actes et ses propos. Youssef Seddik poursuit : "Le texte du Coran, lui, est "à la première personne" : c'est Dieu qui parle de bout en bout" (Ibid.).
B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes :
C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
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Ensuite il faut savoir qu'à côté des similitudes entre texte biblique et texte coranique à propos de certains récits, il existe aussi entre eux trois différences majeures à ce propos…
1) Première différence entre la Bible et le Coran :
A côté des récits présents dans la Bible aussi, le Coran contient d'autres récits qui ne figurent absolument pas dans le texte biblique. Ainsi, les histoires de 'Ad, de Thamûd, de Madian avec leur prophète respectif – Hûd, Sâlih et Shu'ayb – ne figurent pas dans le texte biblique, alors qu'ils sont développés dans le Coran (cf. Al-Jawâb us-sahîh 1/180).
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2) Seconde différence :
Il arrive que, pour un même récit, texte coranique et texte biblique présentent de sérieuses divergences. Au regard des musulmans, la raison en est la présence d'erreurs humaines dans la retransmission d'une parole divine antérieure, ou dans la relation d'un événement historique antérieur (pour plus de détails, lire notre article à ce propos http://www.maison-islam.com/articles/?p=397). Maurice Bucaille écrit ainsi : "(…) Dans les pays occidentaux, juifs, chrétiens et athées s'accordent unanimement pour avancer (sans d'ailleurs la moindre preuve) que Mahomet a écrit ou fait écrire le Coran en imitant la Bible. On avance que des récits coraniques reprennent les récits bibliques. Cette prise de position est aussi légère que celle qui amènerait à dire que Jésus aurait lui aussi trompé ses contemporains pour s'être inspiré de l'Ancien Testament au cours de sa prédication : tout l'Evangile de Matthieu est – on l'a vu – fondé sur cette continuité avec l'Ancien Testament. Quel exégète aurait l'idée d'enlever à Jésus son caractère d'envoyé de Dieu pour ce motif ? C'est bien ainsi, pourtant, qu'en Occident le plus souvent on juge Mahomet : il n'a fait que copier la Bible. Jugement sommaire qui ne tient aucun compte du fait que, sur un même événement, Coran et Bible peuvent donner des versions différentes. On préfère passer sous silence la divergence des récits. On les déclare identiques et ainsi les connaissances scientifiques n'ont pas à intervenir. Ces questions seront développées à propos des récits de la création et du déluge" (La Bible, le Coran et la science, Seghers, Paris, p. 126).
2.1) Il est des points où le Coran se démarque explicitement d'éléments présents dans le texte biblique :
Ainsi, le Coran affirme que Adam et Eve mangèrent ensemble le fruit interdit, demandèrent ensemble pardon à Dieu et reçurent ensemble le pardon de Dieu : ce disant, il semble se démarquer de l'idée que ce soit Eve qui ait montré la voie du péché à Adam et que Adam se soit plaint à Dieu de son épouse comme étant l'instigatrice de la faute ; ainsi encore, le Coran se démarque explicitement de l'idée que Jacob, entendant le récit que Joseph, son fils, lui fait de son songe, l'ait grondé ; le Coran affirme clairement que la main de Moïse est devenue blanche sans aucune maladie (allusion au fait qu'elle ne devenait pas "lépreuse", comme le dit le texte biblique) ; le Coran déclare avec force que Salomon n'a jamais adoré des idoles, etc. ; de même, le Coran donne comme nom au père de Abraham : "Azar", et non "Térah" ; pareillement, le Coran parle du roi d'Egypte de l'époque de Moïse en disant "Pharaon", mais désigne celui de l'époque de Joseph par un simple "le roi" (nous allons y revenir plus bas)...
2.2) Il est d'autres points à propos desquels le Coran ne confirme ni n'infirme les éléments du texte biblique :
Le Coran n'affirme par exemple pas que le Déluge de l'époque de Noé ait été universel, comme il n'affirme pas non plus qu'il ait été localisé ; en fait il ne dit rien de son ampleur ; le Coran ne donne non plus aucun chiffre concernant la communauté israélite qui émigre d'Egypte sous la conduite de Moïse ...
2.3) Enfin, il est des éléments que l'on trouve dans le Coran alors qu'ils sont inconnus de la tradition judéo-chrétienne (ils sont absents aussi bien du texte biblique que des autres écrits) :
Ainsi en est-il de la présence d'un "Haman", responsable de constructions, dans l'entourage de Pharaon, du sauvetage du corps de Pharaon après sa mort dans les flots (Coran 10/92), de la demande faite par les apôtres à Jésus de prier Dieu qu'Il fasse descendre une table garnie (Coran 5/112-115 ; voir commentaire de H. Boubakeur, tome 1 pp. 332 et 395).
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3) Troisième différence :
Dans le Coran, les détails des récits et la narration linéaire sont souvent estompés, au profit d'allusions et de réminiscences qui mettent en exergue l'objectif premier du récit : la leçon spirituelle, morale et humaine à en retirer. Youssef Seddik écrit : "Faisant preuve d'une profonde connaissance de la matière biblique, il [le Coran] en récapitule l'héritage, du récit adamique jusqu'à l'ascension de Jésus et la prédication de Jean-Baptiste, en passant par le Déluge, l'Exode, le règne de David et de Salomon, les vicissitudes de Job et Jonas… Mais il abandonne la narration factuelle, si frappante dans les deux Testaments, au profit d'un ton métaphorique visant à délivrer une leçon d'humanité. Les péripéties historiques s'estompent, le récit coranique se fait parabole" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, p. 78). Je me suis ici contenté de reproduire ces explications de Y. Seddik, tout en sachant qu'il est certains points – qui n'ont rien à voir directement avec le sujet en cours – où il ne partage pas vraiment la vision islamique orthodoxe à propos du Coran.
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Un point, simple, qui prouve que l'auteur du Coran n'est pas le prophète Muhammad :
La Bible emploie le mot "pharaon" pour désigner non seulement le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse mais aussi celui de l'époque de Joseph (Genèse 47/11) et même celle de Abraham (Genèse 12/15-20).
Or, alors qu'il emploie bien ce nom "pharaon" à propos du souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, et ce en plus de 74 fois (cf. Al-Mu'jam ul-muhah'ras li alfâz il-qur'ân il-karîm), le Coran n'emploie jamais le nom "pharaon" pour désigner le souverain d'Egypte de l'époque de Joseph : à son sujet il utilise le terme "roi", et ce aux cinq occasions où il fait allusion à lui (12/43, 12/50, 12/54, 12/72, 12/76), et bien qu'il dise explicitement que cette partie du récit de Joseph se déroule en Egypte (12/21, 12/99).
Maurice Bucaille écrit : "(…) les études linguistiques modernes ont montré que le mot "pharaon" a commencé par désigner "la grande maison", la demeure du roi de l'Ancien Empire, vers 2400 avant J.-C., mais son emploi pour désigner la personne même du souverain n'est attesté dans les textes qu'à partir de l'époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C (J. Vercoutter)" (Moïse et Pharaon, Seghers, p. 73). "Le roi d'Egypte n'a été désigné par le vocable "Pharaon" qu'à partir du roi Aménophis IV, c'est-à-dire au deuxième quart du XIVè siècle avant J.-C. Toute utilisation du mot pour désigner un roi d'Egypte avant cette époque est un anachronisme (…)" (p. 298), anachronisme "qui serait comparable à l'erreur que commettrait, par exemple, un historien du futur – connaissant l'usage courant que l'on fait du mot "Elysée" pour désigner le chef de l'Etat – en appliquant ce mot pour nommer le roi de France il y a plusieurs siècles" (p. 73).
Si le Coran était un plagiat de la Bible, et si Muhammad, un arabe illettré du VIIè siècle de l'ère chrétienne, était son auteur – comme certains l'affirment – et non son récepteur-retransmetteur – comme le dit la croyance des musulmans –, alors comment expliquer que cet homme ait pu savoir que, pour désigner soixante-quatorze fois le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, il fallait bien recopier du texte biblique le terme "Pharaon", alors que, pour décrire cinq fois le souverain d'Egypte du temps de Joseph, il était impératif de délaisser ce même terme, ayant pourtant été ici aussi employé dans le texte biblique, et lui préférer le mot "roi".
Bucaille écrit : "Je signale qu'à l'époque de la communication aux hommes du Coran, la langue égyptienne ancienne était disparue depuis plus de deux siècles de la mémoire humaine [cf. p. 252] ; elle en restera effacée jusque dans le cours du XIXè siècle. On ne pouvait par conséquent pas alors savoir qu'un roi d'Egypte de l'époque de Joseph devait être désigné autrement que dans la Bible. Subtilité du choix des expressions, à ce sujet, du texte du Coran, qui suscite la réflexion" (Moïse et Pharaon, p. 298).
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Un mot pour conclure :
On peut, en un mot, dire que le récit coranique renvoie au récit biblique – dont il confirme des passages, parce qu'ils sont d'origine divine et/ou de relation humaine authentique – et, tout à la fois, se démarque de lui.
Le Coran renvoie au récit biblique dans la mesure où une partie de celui-ci relate des vérités historiques – que l'auteur du passage soit Dieu ou des chroniqueurs humains – et qu'il s'agit de se référer à cette partie du texte biblique si on désire obtenir le détail de ce à quoi le Coran ne fait (comme l'a fait remarquer Y. Seddik) qu'allusion. Tout musulman qui a un tant soit peu étudié les ouvrages de commentaires du Coran (tafsîr) le dira : comprendre certains éléments du texte coranique mentionnés sans détail ni explication (comme par exemple l'identité de Gog et Magog) se fait par référence à des éléments présents dans des écrits judéo-chrétiens (désignés par les Commentateurs du Coran sous le nom général de "isrâ'îliyyât"), qu'il s'agisse de passages du texte biblique, ou d'autres traditions (haggada, homélies...). (Soit dit en passant que parfois, dans le cas des récits coraniques qui renvoient à des événements propres à la péninsule arabique, il s'agit de se référer à des traditions arabes préislamiques, pour les mêmes raisons : ainsi en est-il du récit de l'installation de Ismaël à la Mecque.) Il est à noter que si le Coran renvoie à des passages de textes bibliques, et s'il s'agit parfois de textes jugés "canoniques" par les autorités religieuses, il s'agit aussi, d'autres fois, de textes qu'elles ont décrétés "apocryphes" : ainsi, l'allusion coranique au tirage au sort par lancer de calame pour désigner à qui devait revenir la garde de Marie encore enfant (Coran 3/44) renvoie à un texte chrétien "apocryphe" (Yussuf Ali) ; l'allusion au miracle de l'oiseau de glaise réalisé par Jésus (3/49, 5/110) renvoie à l'Evangile de l'Enfance (Hamidullah), également "apocryphe"...
Mais parallèlement à tout cela, le Coran se différencie du texte biblique, et ce non pas seulement parce que parfois il contredit formellement certains détails de son récit (comme nous l'avons vu plus haut) mais aussi dans la mesure où les détails bibliques que lui, le Coran, ne contredit ni ne confirme, ne l'engagent pas : dès lors, quand on s'aperçoit, à la suite de recherches scientifiques, que certains de ces détails (comme la période depuis laquelle des humains habitent la terre, l'ampleur du Déluge, le nombre des israélites ayant quitté l'Egypte avec Moïse, la façon dont ils se sont installés en Canaan, etc.) sont erronés, lui n'est pas impliqué.
Tout ceci concerne, rappelons-le, les rapports entre les récits coraniques et bibliques. Car pour ce qui est des croyances et des règles, le musulman ne se réfère qu'au Coran (lire à ce sujet le point 3 de notre article à propos de la Bible http://www.maison-islam.com/articles/?p=397).
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Source : http://www.maison-islam.com/articles/?p=419
Modifié en dernier par rayaan le 03 juin13, 07:22, modifié 1 fois.
- Arlitto
Re: Le Coran ? Un vuglaire plagiat de la Bible.
Ecrit le 03 juin13, 07:10Tu peux aussi ajouter le talmud...Le Coran ? Un vuglaire plagiat de la Bible.

- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 07:35Coran:
2.65 Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le Sabbat. Et bien Nous leur dîmes: "Soyez des singes abjects!"
Se trouve dans le Talmud => Talmud, Sanhédrin 109a. rédaction au 2 et 3ém siècles après Jésus Christ.
Je rappel que le Talmud n'est pas un livre inspiré, même pour les Juifs.
La formation du Talmud
Le Talmud est formé de deux grands corpus anciens: d'abord la Mishna, datant des IIe et IIIe siècles, rédigée en hébreu, qui se présente comme un traité juridique, une synthèse touchant tous les domaines de la vie, divisés en six livres: 1) Zéraïm (lois sur la vie agricole et droits des pauvres) ; 2) Moéd (lois sur le sabbat et le calendrier) ; 3) Nashim (lois sur la vie conjugale et familiale) ; 4) Nezikim (droit civil et pénal, relations sociales) ; 5) Kodashim (lois relatives au culte au temple de Jérusalem) ; 6) Taharot (prescriptions relatives à la pureté). Ces enseignements de la Mishna seront par la suite discutés, remis en cause et complétés par les maîtres. Cela donnera la Gemara, terme signifiant « complément », rédigée en hébreu et en araméen.
On distingue deux Talmuds: celui de Babylone et celui de Jérusalem. Le Talmud de Babylone est trois fois plus volumineux que celui de Jérusalem et jouit d'une plus grande autorité dans le judaïsme. Normalement, quand on parle du Talmud sans préciser, c'est de celui de Babylone qu'il s'agit
2.65 Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le Sabbat. Et bien Nous leur dîmes: "Soyez des singes abjects!"
Se trouve dans le Talmud => Talmud, Sanhédrin 109a. rédaction au 2 et 3ém siècles après Jésus Christ.
Je rappel que le Talmud n'est pas un livre inspiré, même pour les Juifs.

La formation du Talmud
Le Talmud est formé de deux grands corpus anciens: d'abord la Mishna, datant des IIe et IIIe siècles, rédigée en hébreu, qui se présente comme un traité juridique, une synthèse touchant tous les domaines de la vie, divisés en six livres: 1) Zéraïm (lois sur la vie agricole et droits des pauvres) ; 2) Moéd (lois sur le sabbat et le calendrier) ; 3) Nashim (lois sur la vie conjugale et familiale) ; 4) Nezikim (droit civil et pénal, relations sociales) ; 5) Kodashim (lois relatives au culte au temple de Jérusalem) ; 6) Taharot (prescriptions relatives à la pureté). Ces enseignements de la Mishna seront par la suite discutés, remis en cause et complétés par les maîtres. Cela donnera la Gemara, terme signifiant « complément », rédigée en hébreu et en araméen.
On distingue deux Talmuds: celui de Babylone et celui de Jérusalem. Le Talmud de Babylone est trois fois plus volumineux que celui de Jérusalem et jouit d'une plus grande autorité dans le judaïsme. Normalement, quand on parle du Talmud sans préciser, c'est de celui de Babylone qu'il s'agit
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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 07:46Si tu prenais la peine de lire c'est dans l'article.
B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes :
C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes :
C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 07:50Coran:
2.86 Voilà ceux qui échangent la vie présente contre le vie future. Eh bien, leur châtiment ne sera pas diminué. Et ils ne seront point secourus.
=> Talmud, Shabbat 33b.
.........................................................................................................................................................................
Coran:
Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable, et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui" (Coran XV, 28-29)
> Lorsque Dieu t'eut insufflé le souffle de vie et que ton visage et ta ressemblance eurent été faits à l'image de Dieu, Michel (...) sortit pour convoquer tous les anges et il leur enjoignit : "Adorez l'image du Seigneur Dieu, ainsi que l'a ordonné le Seigneur !" (Ap. Mo. XIII)
" Ap = écrits apocryphes "
........................................................................................................................................................................
Coran 2.37
Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c´est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.
La Genèse ne fait aucune allusion au repentir d'Adam. Talmud Erubin 18b; Abodah Zarah 8a.
........................................................................................................................................................................
2.58 Et [rappelez-vous], lorsque Nous dîmes: "Entrez dans cette ville, et mangez-y à l´envie où il vous plaira; mais entrez par la porte en vous prosternant et demandez la "rémission" (de vos péchés); Nous vous pardonnerons vos fautes si vous faites cela et donnerons davantage de récompense pour les bienfaisants.
=> Il s'agirait d'entrer par la porte des commandements et de les accepter. Talmud, Abodah zarah 2 b.
.........................................................................................................................................................................
2.63 (Et rappelez vous), quand Nous avons contracté un engagement avec vous et brandi sur vous le Mont -: "Tenez ferme ce que Nous vous avons donné et souvenez- vous de ce qui s´y trouve afin que vous soyez pieux!"
Première partie du verset : Dans Exode 34:27 Dieu ordonne à Moïse de mettre par écrit ses paroles.Pour la seconde partie : Talmud, Shabbat 88a.
Histoire tiré d'un segment du Talmud, nommé AVODAH (ou Abodah) Sarah. Le talmud fût écrit en 500 après Jésus. Les passages 2.93 et 7.171 sont similaires à celui-ci.
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2.86 Voilà ceux qui échangent la vie présente contre le vie future. Eh bien, leur châtiment ne sera pas diminué. Et ils ne seront point secourus.
=> Talmud, Shabbat 33b.
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2.154 Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d´Allah qu´ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients.
=> Sagesse 3:1-3; Talmud, Berakot 18a.
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2.86 Voilà ceux qui échangent la vie présente contre le vie future. Eh bien, leur châtiment ne sera pas diminué. Et ils ne seront point secourus.
=> Talmud, Shabbat 33b.
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Coran:
Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable, et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui" (Coran XV, 28-29)
> Lorsque Dieu t'eut insufflé le souffle de vie et que ton visage et ta ressemblance eurent été faits à l'image de Dieu, Michel (...) sortit pour convoquer tous les anges et il leur enjoignit : "Adorez l'image du Seigneur Dieu, ainsi que l'a ordonné le Seigneur !" (Ap. Mo. XIII)
" Ap = écrits apocryphes "
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Coran 2.37
Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c´est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.
La Genèse ne fait aucune allusion au repentir d'Adam. Talmud Erubin 18b; Abodah Zarah 8a.
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2.58 Et [rappelez-vous], lorsque Nous dîmes: "Entrez dans cette ville, et mangez-y à l´envie où il vous plaira; mais entrez par la porte en vous prosternant et demandez la "rémission" (de vos péchés); Nous vous pardonnerons vos fautes si vous faites cela et donnerons davantage de récompense pour les bienfaisants.
=> Il s'agirait d'entrer par la porte des commandements et de les accepter. Talmud, Abodah zarah 2 b.
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2.63 (Et rappelez vous), quand Nous avons contracté un engagement avec vous et brandi sur vous le Mont -: "Tenez ferme ce que Nous vous avons donné et souvenez- vous de ce qui s´y trouve afin que vous soyez pieux!"
Première partie du verset : Dans Exode 34:27 Dieu ordonne à Moïse de mettre par écrit ses paroles.Pour la seconde partie : Talmud, Shabbat 88a.
Histoire tiré d'un segment du Talmud, nommé AVODAH (ou Abodah) Sarah. Le talmud fût écrit en 500 après Jésus. Les passages 2.93 et 7.171 sont similaires à celui-ci.
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2.86 Voilà ceux qui échangent la vie présente contre le vie future. Eh bien, leur châtiment ne sera pas diminué. Et ils ne seront point secourus.
=> Talmud, Shabbat 33b.
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2.154 Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d´Allah qu´ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients.
=> Sagesse 3:1-3; Talmud, Berakot 18a.
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- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 07:55rayaan a écrit :Si tu prenais la peine de lire c'est dans l'article.
B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes :
C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
Mais alors, que font ces versets du Talmud dans le Coran que vous enseignez comme étant une vérité et une révélation divine dictée par un ange au prophète, car même pour les Juifs, le Talmud n'est pas un livre inspiré de Dieu !.Comment se fait-il dès lors, que Muhammad les reprend à son compte faisant croire qu'ils viennent de Dieu. C'est complètement incohérent.

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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 07:59Lis l'article en entier ça sert à rien que j'me casse la tête si tu viens juste pour balancer ta rage sans prendre la peine de lire auparavant.
- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 08:24Je n'ai, ni ne ressens aucune rage ou haine, je suis calme et mon esprit est en paix.
Dans la paix et la vérité.

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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 09:13si mohamed paix et salut sur lui avait copié sur la bibleil se serait autoproclamé fils adoptive de dieu comme ça lui il se faira pas tuer pour vos péchés car lefils adoptive est moins aimé que le fils unique,futé,n'est ce pas?
Et ceux qui ne croient pas disent : "Tu n'es pas un Messager". Dis : "Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)" .
- mirtelle32
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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 09:15tiens moi aussi j'ai aucune haine regarde mon smileys
sa prouve bien ma joie!!!!

Et ceux qui ne croient pas disent : "Tu n'es pas un Messager". Dis : "Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)" .
- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 22:04rayaan a écrit :Lis l'article en entier ça sert à rien que j'me casse la tête si tu viens juste pour balancer ta rage sans prendre la peine de lire auparavant.
Ecoute Rayaan, moi ce que je vois, c'est que dans le Coran, soi-disant "révélé" par al ilah se trouve des versets du Talmud juif qui est un livre non inspiré, des écrits apocryphes, des écrits de légendes préislamiques et..etc. Alors tu pourras envoyer des kilomètres d'écrit tant que tu veux, tu n'effaceras pas cela.
2.223 Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l´avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants!
Vos épouses sont pour vous un champ de labour; => Talmud, Sanhédrin 74b
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2.226 Pour ceux qui font le serment de se priver de leurs femmes, il y a un délai d´attente de quatre mois. Et s´ils reviennent (de leur serment) celui-ci sera annulé, car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux!
=> Mishnah, Ketubot 5:6 (D). Si l'homme fait un voeu il doit soit divorcer, soit révoquer son voeu (Talmud, Ketubot 61b).
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2.228 Et les femmes divorcées doivent observer un délai d´attente de trois menstrues; et il ne leur est pas permis de taire ce qu´Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s´ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage.
"Et les femmes divorcées doivent observer un délai d´attente de trois menstrues"; => Mishnah, Yebamot 4.10 (D) et Talmud, Niddah 8b:
"Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles." => 1 Timothée 2:11-15.
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3.7 C´est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s´y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d´autres versets qui peuvent prêter à d´interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l´égarement, mettent l´accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n´en connaît l´interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les doués d´intelligence s´en rappellent.
Le terme arabe ayat mukhamat correspond au terme hébreu otiyot mohkimot.
Um al-kitab correspond au terme hébreu Em lamikra (Talmud, Sukkah 6b, et Sanhédrin 4a).
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3.165 Quoi! Quand un malheur vous atteint - mais vous en avez jadis infligé le double - vous dites "D´où vient cela?" Réponds-leur: "Il vient de vous mêmes". Certes Allah est Omnipotent.
=> Talmud, Berakot 5a.
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5.6 Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavez vos visages et vos mains jusqu´aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu´aux chevilles. Et si vous êtes pollués "junub", alors purifiez-vous (par un bain); mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l´un de vous revient du lieu ou´ il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d´eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants.
Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavezA1 vos visages et vos mains jusqu´aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu´aux chevilles. => Exode 30:18-21; Talmud, Yoma 30b et Zebahim 19b; Jean 13:9.
Et si vous êtes pollués "junub", alors purifiez-vous (par un bain); mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l´un de vous revient du lieu ou´ il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes => Mishnah, Berakot 3:4.
et que vous ne trouviez pas d´eau, alors recourez à la terre pure => Talmud, Berakot 15a.
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5.32 C´est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d´Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d´un meurtre ou d´une corruption sur la terre, c'est comme s´il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s´il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu´en dépit de cela, beaucoup d´entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.
=> Mishna, Sanhédrin 4:5; Talmud, Kiddushin par. 1.
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7.171 Et lorsque Nous avons brandi au-dessus d´eux le Mont, Comme si c´eût été une ombrelle. Ils pensaient qu´il allait tomber sur eux. "Tenez fermement à ce que Nous vous donnons et rappelez-vous son contenu. Peut-être craindrez vous Allah".
=> Histoire tiré d'un segment du Talmud, nommé AVODAH (ou Abodah) Sarah. Le talmud fût écrit en 500 après JESUS. Les passages 2.63, 2.93 sont similaires à celui-ci.
Modifié en dernier par Arlitto le 03 juin13, 22:39, modifié 1 fois.
- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 22:3717.10 Dis: "Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux. Quel que soit le nom par lequel vous l´appelez, Il a les plus beaux noms. Et dans ta Salat, ne récite pas à voix haute; et ne l´y abaisse pas trop, mais cherche le juste milieu entre les deux".
=> Talmud, Berakot 31:2.
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24.2 La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l´exécution de la loi d´Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu´un groupe de croyants assiste à leur punition.
La flagellation serait abrogée par un verset disparu du Coran rapporté par Omar qui dit : « Si le vieux et la vieille forniquent, lapidez-les totalement à titre de punition de la part de Dieu. Dieu est fier et sage ! ».
=> Talmud, Sanh 2.1
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32.11 Dis: "L´Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur".
L'Ange de la mort => Même terme en hébreu dans le Talmud, Abodah Zarah 20b; 2 Baruch 21:23.
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50.17 quand les deux recueillants, assis à droite et à gauche, recueillent.
=> D'après le Talmud, deux anges, un bon et un mauvais, accompagnet le croyant à son retour de la synagoge (Shabbat 119b, Ketubot 104a, Hagigah 161).
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Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable, et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui" (Coran XV, 28-29)
> Lorsque Dieu t'eut insufflé le souffle de vie et que ton visage et ta ressemblance eurent été faits à l'image de Dieu, Michel (...) sortit pour convoquer tous les anges et il leur enjoignit : "Adorez l'image du Seigneur Dieu, ainsi que l'a ordonné le Seigneur !" (Ap. Mo. XIII)
Il lui dit : "Ô Iblis, qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? T'enfles-tu d'orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés ?" "Je suis meilleur que lui" dit-il. "Tu m'as créé de feu et tu l'as créé d'argile" (Coran XXXVIII, 75-76)
> Et comme Michel me pressait de t'adorer, je lui dis : "Pourquoi me presses-tu ? Je n'adorerai pas celui qui m'est inférieur ; je préexiste, en effet, à toute créature et j'avais déjà été créé avant que celui-là ne vienne à l'existence. C'est lui qui doit m'adorer, et non l'inverse !" En entendant celà, les autres anges qui sont avec moi refusèrent d'adorer (Ap. Mo. XIV)
.........................................................................................................................................................................
3.46 Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien".
Histoire tiré de l'Evangile de l'enfance selon Thomas. L'idée basique est la même, le bébé JESUS parle du berceau, au lieu de dire « je suis un serviteur d'Allah », il dit « Je suis le Fils de Dieu ». On retrouve la même chose en 5.110 et en 19.29-31. La composition de cet apocryphe remonte probablement au IIème siècle, Irénée de Lyon le mentionne comme étant agnostique
.........................................................................................................................................................................
3.49 et Il sera le messager aux enfants d´Israël, [et leur dira]: "En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d´un oiseau, puis je souffle dedans: et, par la permission d´Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l´aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission d´Allah. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants!
Histoire tiré de l'Evangile de l'enfance selon Thomas, où JESUS à l'âge de 5 ans transforme 12 oiseaux fait de boue en oiseaux vivants. Cet apocryphe apparaît lors du Ième siècle après JESUS. 5.110 le mentionne aussi.
Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. => EPM 18-19; VJA chap. 36.
Je t´enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l´évangile! Tu fabriquais de l´argile comme une forme d´oiseau par Ma permission; => HEJ chap. 2; VJA chap. 34.
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19.23 Puis les douleurs de l´enfantement l´amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse mort avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!"
Histoire tiré de l'Evangile du pseudo-Matthieu, aussi appelé le Livre sur l'origine de la bienheurese Marie et l'enfance du Sauveur. L'idée est la même, les différences sont que c'est le bébé JESUS qui fait le miracle et non Allah, et que Marie est accompagné par Joseph, tandis que dans le Coran, elle est seule. Cet apocryphe date du 4ème ou 5ème siècle après JESUS
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C´est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d´Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d´un meurtre ou d´une corruption sur la terre, c´est comme s´il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c´est comme s´il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu´en dépit de cela, beaucoup d´entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.
Pris de Mishna, Sanhédrin 4:5; Talmud, Kiddushin par. 1.
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Tout ce que dit le coran existait déjà avant sa rédaction ou sa supposé "révélation" dans des écrits sectaire, talmudique, apocryphe. le Coran, un livre du vrai Dieu ???
Je vous laisse méditer la-dessus.
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=> Talmud, Berakot 31:2.
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24.2 La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l´exécution de la loi d´Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu´un groupe de croyants assiste à leur punition.
La flagellation serait abrogée par un verset disparu du Coran rapporté par Omar qui dit : « Si le vieux et la vieille forniquent, lapidez-les totalement à titre de punition de la part de Dieu. Dieu est fier et sage ! ».
=> Talmud, Sanh 2.1
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32.11 Dis: "L´Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur".
L'Ange de la mort => Même terme en hébreu dans le Talmud, Abodah Zarah 20b; 2 Baruch 21:23.
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50.17 quand les deux recueillants, assis à droite et à gauche, recueillent.
=> D'après le Talmud, deux anges, un bon et un mauvais, accompagnet le croyant à son retour de la synagoge (Shabbat 119b, Ketubot 104a, Hagigah 161).
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Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable, et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui" (Coran XV, 28-29)
> Lorsque Dieu t'eut insufflé le souffle de vie et que ton visage et ta ressemblance eurent été faits à l'image de Dieu, Michel (...) sortit pour convoquer tous les anges et il leur enjoignit : "Adorez l'image du Seigneur Dieu, ainsi que l'a ordonné le Seigneur !" (Ap. Mo. XIII)
Il lui dit : "Ô Iblis, qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? T'enfles-tu d'orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés ?" "Je suis meilleur que lui" dit-il. "Tu m'as créé de feu et tu l'as créé d'argile" (Coran XXXVIII, 75-76)
> Et comme Michel me pressait de t'adorer, je lui dis : "Pourquoi me presses-tu ? Je n'adorerai pas celui qui m'est inférieur ; je préexiste, en effet, à toute créature et j'avais déjà été créé avant que celui-là ne vienne à l'existence. C'est lui qui doit m'adorer, et non l'inverse !" En entendant celà, les autres anges qui sont avec moi refusèrent d'adorer (Ap. Mo. XIV)
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3.46 Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien".
Histoire tiré de l'Evangile de l'enfance selon Thomas. L'idée basique est la même, le bébé JESUS parle du berceau, au lieu de dire « je suis un serviteur d'Allah », il dit « Je suis le Fils de Dieu ». On retrouve la même chose en 5.110 et en 19.29-31. La composition de cet apocryphe remonte probablement au IIème siècle, Irénée de Lyon le mentionne comme étant agnostique
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3.49 et Il sera le messager aux enfants d´Israël, [et leur dira]: "En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d´un oiseau, puis je souffle dedans: et, par la permission d´Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l´aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission d´Allah. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants!
Histoire tiré de l'Evangile de l'enfance selon Thomas, où JESUS à l'âge de 5 ans transforme 12 oiseaux fait de boue en oiseaux vivants. Cet apocryphe apparaît lors du Ième siècle après JESUS. 5.110 le mentionne aussi.
Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. => EPM 18-19; VJA chap. 36.
Je t´enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l´évangile! Tu fabriquais de l´argile comme une forme d´oiseau par Ma permission; => HEJ chap. 2; VJA chap. 34.
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19.23 Puis les douleurs de l´enfantement l´amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse mort avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!"
Histoire tiré de l'Evangile du pseudo-Matthieu, aussi appelé le Livre sur l'origine de la bienheurese Marie et l'enfance du Sauveur. L'idée est la même, les différences sont que c'est le bébé JESUS qui fait le miracle et non Allah, et que Marie est accompagné par Joseph, tandis que dans le Coran, elle est seule. Cet apocryphe date du 4ème ou 5ème siècle après JESUS
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C´est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d´Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d´un meurtre ou d´une corruption sur la terre, c´est comme s´il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c´est comme s´il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu´en dépit de cela, beaucoup d´entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.
Pris de Mishna, Sanhédrin 4:5; Talmud, Kiddushin par. 1.
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Tout ce que dit le coran existait déjà avant sa rédaction ou sa supposé "révélation" dans des écrits sectaire, talmudique, apocryphe. le Coran, un livre du vrai Dieu ???

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- rayaan
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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 22:50Ce qui est vrai le Coran le dis. Ce qui est faux le Coran ne le dis pas.
L'article est clair, ton cerveau est embrouillé.
Salut.
L'article est clair, ton cerveau est embrouillé.
Salut.
- Arlitto
Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 23:02Ouvre les yeux et vois ce qu'est réellement le Coran, un plagiat de livre apocryphe de légendes préislamique et un plagiat du Talmud qui est livre non inspiré, même pour les Juifs, il n'y a que ceux dont le cerveau est embrouillé "comme tu dis" qui ne le voient pas.
Mon esprit est très clair au contraire, car ce que je dis, j'en apporte les preuves que tout le monde peut voir et lire, contrairement aux musulmans qui répètent bêtement les âneries des autres sans jamais apporter le moindre début de preuve de leurs mensonges éhontés.....du genre la Bible est falsifiée avec zéro preuve, ou Paul aurait inventé la trinité ou aurait fait de Jésus, Dieu avec toujours zéro preuve à l'appui, que du bla bla mensonger, mais comme des perroquets bien soumis à leur maimaitre, vous répétez les mensonges des autres sans même vérifier, cherchez l'erreur.

Mon esprit est très clair au contraire, car ce que je dis, j'en apporte les preuves que tout le monde peut voir et lire, contrairement aux musulmans qui répètent bêtement les âneries des autres sans jamais apporter le moindre début de preuve de leurs mensonges éhontés.....du genre la Bible est falsifiée avec zéro preuve, ou Paul aurait inventé la trinité ou aurait fait de Jésus, Dieu avec toujours zéro preuve à l'appui, que du bla bla mensonger, mais comme des perroquets bien soumis à leur maimaitre, vous répétez les mensonges des autres sans même vérifier, cherchez l'erreur.

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Re: Le Coran, un vuglaire plagiat de la Bible ?
Ecrit le 03 juin13, 23:58Soit dit en passant, si on disait à Arlitto que le déluge de Noé est plagiée sur celui de Gilgamesh, que le fils d'homme de Daniel vient du zoroastrisme, et que les dieux ressuscités existèrent bien avant le Christ, je ne suis pas sûr qu'il accepterait ces évidences sans broncher.
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