phylactère a écrit :
Bonjour. En quoi cette information nous éclaire-t-elle d'une quelconque manière ? Il est question de la construction absolue du verbe "être", ce qui est grammaticalement incorrect, et cela quel que soit le temps de conjugaison.
P.S. : le passé composé n'existe pas en grec classique.
L'aoriste (du grec ἀόριστος / aóristos, « non limité ») est un temps que l'on ne retrouve pas en français. Il désigne un évènement situé dans le passé.
On le traduit en français par le passé composé ou le passé simple (s'il est employé dans un récit).
C'est un temps qui, comme l'imparfait, est précédé d'un augment.
Le présent indique une action qui dure ou se répète. Il est duratif.
L’aoriste indique une action sans connotation particulière. Il est ponctuel. Ce n’est
donc pas fondamentalement un temps passé. Il ne prend cette valeur de passé qu’à
l’indicatif, lorsqu’il prend l’augment.
Le parfait indique une action passée dont les effets se font toujours sentir dans le
présent. Ceci explique qu’on parle, pour certains verbes, de parfait à sens présent, lorsque le
sens porte plus sur le résultat présent que sur l’action passée. Ainsi, ἔγνωκα, parfait de
γινώσκω, connaître, se traduit par je sais (parce que j’ai su un jour mais que je sais encore).
Le parfait passif se traduit très souvent par un présent : γέγραπται, il est écrit (cela a été
écrit jadis, mais cela reste écrit aujourd’hui).
Le futur fait exception : c’est un « vrai » futur.
En fait, la valeur temporelle ne joue qu’à l’indicatif, où l’augment indique une valeur
de passé. L’imparfait est ainsi le passé duratif, et l’indicatif aoriste est le passé ponctuel. Au
plus-que-parfait, le sens du parfait est transposé dans le passé : une action antérieure dont
les effets se faisaient toujours sentir à un moment du passé.
A l’impératif, au subjonctif et à l’infinitif, seule la valeur d’aspect (duratif au
présent, ponctuel à l’aoriste) entre en ligne de compte. Il est pratiquement impossible de
rendre cette nuance en français, et l’on traduira donc ces modes de la même façon, qu’il
s’agisse du présent ou de l’aoriste.
Au participe, le présent duratif indique la simultanéité (comme le participe présent
français) et l’aoriste ponctuel exprime généralement l’antériorité (comme le participe passé
français).
http://jc.ingelaere.pagesperso-orange.f ... /fonda.pdf
Car à coup sûr Jéhovah consolera Sion. Oui, il consolera tous ses lieux dévastés, il rendra son désert pareil à l’Éden et sa plaine désertique pareille au jardin de Jéhovah. On y trouvera l’allégresse et la joie, l’action de grâces et la voix de la mélodie