Il s'agit d'une personne visée dans une sourate qui était l’un des chefs de Quraysh. Son nom est Walîd Ibn al-Mughira.
Voici les versets en question de la sourate 68 La Plume :
10. Et n’obéis à aucun grand jureur, méprisable,
11. grand diffamateur, grand colporteur de médisance,
12. grand empêcheur du bien, transgresseur, grand pécheur,
13. au cœur dur, et en plus de cela bâtard.
14. Même s’il est doté de richesses et (de nombreux) enfants.
Alors on voit ici que Dieu reproche à cet homme d'être un bâtard

L'accusation faite à cet homme d'être né d'une union non légitime en raison de la relation sexuelle hors mariage (zina en arabe) de sa mère avec un homme.
Quand bien même ce Walîd serait né ainsi : comment Dieu pourrait-il lui en faire un reproche? Ou est sa faute?
A la lecture de ce verset particulier, on penche a un règlement de compte personnel qui se solde par des insultes sur la mère de l'opposant, comme lorsqu'on entend encore de nos jours du genre " Ta mère c'est une pute, espèce de bâtard...tu savais pas? Tout le quartier est au courant..."

C'est tout de même époustouflant, non?
Ou alors avez-vous quelques explications au sujet de ce langage divin si particulier...