Chercheur de Dieu a écrit :
Non, pas du tout. Le problème vient du mauvais placement de la négation. Imaginons que Monsieur A veuille expliquer à Monsieur B que pour garder une bonne santé, il faut manger raisonnablement, il ne lui dira pas :
"Garder une bonne santé n'implique pas de manger comme un goinfre"
mais plutôt :
"Garder une bonne santé implique de ne pas manger comme un goinfre".
Chercheur de Dieu: le roi du sophisme linguistique!
_______
Chercheur de Dieu a écrit :
Eh bien, justement pas ! Je me doutais bien que tu pensais autre chose que ce que tu écrivais. Tu as placé la négation sur le mauvais verbe, ce qui crée une rupture de sens.
Tu ne sais vraiment plus quoi inventer... (voir plus loin)
Chercheur de Dieu a écrit :
"n'implique pas de croire" ne signifie pas du tout "implique de ne pas croire". L'expression "ne pas impliquer" laisse la porte ouverte, cela signifie "pas forcément" de manière implicite et sans aucun doute possible. Il semble que tu ne ressentes pas la nuance sémantique d'un énoncé.
Sans vouloir te vexer, je pense plutôt que c'est toi qui a
s quelques difficultés à ressentir les nuances de sens! Avant donc de prendre les autres pour des imbéciles essaye déjà de voir si par hasard, ce ne serait pas toi qui a
s raté un truc.
Je vais donc me mettre à ta portée et essayer de mieux t'expliquer:
Reprenons la discussion:
J'm'interroge a écrit:
Ce n'est pas ainsi que les choses se présentent.
- Ce serait plutôt que
l'usage sain de la raison n'implique nullement de croire en un "Dieu", car cette idée ne réfère tout bonnement à rien d'objectif.
Chercheur de Dieu a écrit:
Attends, je crois que tu formules mal ton principe.
[Tu ne manques pas d'air!]
Est-ce que
l'usage "sain de la raison" N'IMPLIQUE NULLEMENT DE CROIRE EN UN DIEU ou est-ce que
l'usage "sain de la raison" IMPLIQUE DE NE NULLEMENT CROIRE EN UN DIEU ?
J'm'interroge a écrit:
Non, j'ai bien formulé ce que je voulais dire:
l'usage sain de la raison n'implique pas de croire en un "Dieu", car cette idée ne réfère tout bonnement à rien d'objectif.
Chercheur de Dieu a écrit:
Je ne saisis pas l'intérêt de ta déclaration. En effet,
c'est comme si tu avais stipulé ceci : "L'usage sain de la raison peut impliquer de croire en Dieu." De ta part, c'est paradoxal.
[Ce n'est pas paradoxal du tout! C'est toi qui fais dire aux phrases ce qu'elles ne disent pas, tout en ne comprenant pas ce qu'elles disent... Et tu fais impliquer ce que tu veux de n'importe quoi, te moquant bien de la Logique.]
J'm'interroge a écrit:
- N'implique pas = ne peut pas impliquer.
- Si j'avais voulu dire ce que tu dis, j'aurais dit: "
n'implique pas forcément".
[Or je ne le dis pas. Pourquoi? Parce que: lis la suite et particulièrement les parties soulignées:]
[...]
(1)l'on peut avoir un usage sain de la raison et pourtant croire en "Dieu", ce qui distingue le croyant sain du fanatique, bien que dans tous les cas:
(2)cette croyance ne découle pas de la raison. [...]
[Tu vois mieux là?] -------- [Ce qui découle d'une chose c'est ce que cette chose implique ; ce qui ne découle pas d'une chose c'est ce que cette chose n'implique pas....]
((Chercheur de Dieu a écrit:
"n'implique pas de croire" ne signifie pas du tout "implique de ne pas croire".
L'expression "ne pas impliquer" laisse la porte ouverte, cela signifie "pas forcément" de manière implicite et sans aucun doute possible. Il semble que tu ne ressentes pas la nuance sémantique d'un énoncé.))
====> Si tu as bien relu avec l'aide pour la lecture en rouge et les passages soulignés dans un texte allégé, tu dois normalement avoir déjà compris que tu as bourdé...
Si tel n'est pas le cas je reprends ici pour toi:
Je laisse effectivement une porte ouverte, mais pas celle que tu as cru apercevoir. Celle que je laisse ouverte c'est que l'on peut être croyant
et pas totalement cinglé... Mais
je ne lie absolument pas raison et croyance.
En fait, tu confonds "
n'implique pas" avec "
n'implique pas forcément" ce qui est très différent. N'implique pas" = "n'implique absolument pas" = "n'implique jamais" = "ne peut pas impliqué" comme je te l'ai exprimé plus haut. Je te remets le passage:
J'm'interroge a écrit:
- N'implique pas = ne peut pas impliquer.
[J'avais également très bien précisé la chose suivante:]
- Si j'avais voulu dire ce que tu dis,
[autrement dit je te cite: que "L'usage sain de la raison peut impliquer de croire en Dieu"] j'aurais dit:
[L'usage sain de la raison]"
n'implique pas forcément [de ne pas croire en "Dieu"]".
[Est-ce à présent plus clair dans ton esprit?]
[Si l'on dit que A n'implique pas forcément B, cela signifie qu'il y a un doute que A implique B. Si par contre l'on dit que A n'implique pas B, l'on pose implicitement que A ne peut pas impliquer B.]
_______
Chercheur de Dieu a écrit :
Eh bien, justement pas ! Je me doutais bien que tu pensais autre chose que ce que tu écrivais. Tu as placé la négation sur le mauvais verbe, ce qui crée une rupture de sens.
et
Chercheur de Dieu a écrit :Mais je note que tu exprimes l'idée suivante : on peut avoir un usage sain de la raison et pourtant croire en "Dieu", ce qui est linguistiquement plus correct que ta première énonciation.
Tu ne sais vraiment plus quoi inventer...
En appeler à des règles imaginaires de la linguistique pour décréter ce qui peut et ne peut pas être dit selon toi, alors que ce que j'ai écrit est parfaitement correct d'un point de vue non seulement logique mais également linguistique, c'est vraiment du grand n'importe quoi!
- A partir du moment où deux propositions A et B ne signifient pas la même choses, il est légitime d'utiliser celle qui exprime le mieux notre pensée.
________
Chercheur de Dieu a écrit :
Absolument pas. Si nous avions une "preuve objective", nous ne serions plus dans la croyance, nous ne serions plus dans le domaine de la foi et, surtout, nous n'aurions plus la liberté de faire confiance en Dieu puisque cela coulerait de source. Dieu s'imposerait à nous. Or, la foi procède de l'amour, par le truchement de la confiance (sens premier du mot "fides" dont découle "foi").
Relis la phrase soulignée dans ma citation de toi ------> Ce qui compte pour toi est de rester dans ta croyance, tu confirmes donc bien que tu ne cherches pas à légitimer cette dernière selon la raison!
Alors pourquoi tout ce vent pour rien? Tu n'apportes aucun démenti à ce que je dis plus haut.- Relis maintenant la première phrase de ta citation de moi (plusieurs fois s'il le faut). Le point que j'abordais se résumait à la question: "que faut-il pour légitimer une croyance au yeux de la raison?"....
- Je formulerais même mieux maintenant! Je dirais: "Que manque-t'il à la croyance pour être légitime du point de vue de la raison?"
Chercheur de Dieu a écrit :Les croyants ne veulent pas de cette preuve, car elle saperait leur foi. Seuls les athées désirent ardemment une preuve à cause de leur doute.

Ce serait plutôt les croyants qui doutent et ne veulent pas trop creuser, de peur de devoir renoncer à leurs
illusions bien aimées.
[Je ne dis pas ici que tout n'est qu'illusion et faux dans les croyances... Il y en a probablement des tas de vraies parmi elles, dont certaines se vérifieront nécessairement à l'avenir*. Mais le souci c'est que les croyants n'ont aucune idée desquelles le sont en vérité, - et ne se donnent malheureusement souvent non seulement aucun moyen de le savoir, mais pour les plus fondamentalistes d'entre eux: condamnent même tout discours se voulant objectif!
*note: je ne parle pas forcément ici que des croyances liées à la religion.]
Chercheur de Dieu a écrit :
J'ai parlé de "vraisemblance", pas de "certitude" (ce qui va davantage avec la notion de preuve). Je n'ai donc jamais stipulé que l'existence des athées était la preuve de quoi que ce soit. Je t'ai dit que l'inexistence de Dieu m'est invraisemblable. Tu m'as demandé ce qui me fait dire ça. Je t'ai répondu : "l'existence des athées". Rien d'autre. Pas d'affirmation péremptoire, juste une idée personnelle. Tu crois que je mérite la prison ou, à tout le moins, une forte amende pour apprendre à me taire, et laisser la place libre aux seuls athées ?
Tu comprends encore ce que tu veux bien comprendre...
Ce que je disais c'est que dans le sens de la preuve absolue de l'existence de "Dieu" tu trouveras subjectivement tous les degrés de vraisemblance, et de la même manière, dans celui de la preuve absolue de son inexistence, tu trouveras tous les degrés d'invraisemblance.
-----> Par conséquent, quand je dis que l'existence des athées ne prouve rien ni dans un sens ni dans l'autre, j'exprime simplement l'avis qu'il est ridicule de voir en cette dernière, un élément allant dans le sens de ce que tu éprouves comme une vraisemblance de "Dieu".
Chercheur de Dieu a écrit :Tu éprouves justement de grossières lacunes en matière de langage, de sorte que tu es parfois contrarié par ce que tu exprimes au sujet de tes pensées.
On "n'
éprouve pas des lacunes", on "
a des lacunes". A la limite, on
en souffre...
- Des lacunes en matière de langage, j'en ai! Je ne suis ni Balzac ni Montaigne, loin de là! Mais dans ton cas, si tu as du mal à me suivre, ce n'est très certainement pas dû à mes lacunes, mais plutôt à tes insuffisances en matière de réflexion.
Chercheur de Dieu a écrit :
C'est un débat que les croyants ne peuvent pas mener pour la simple et bonne raison qu'elle va à l'encontre du principe de la foi/confiance/amour. Si Monsieur A fait confiance à sa femme, il ne lui demandera jamais de preuves de sa fidélité. Si Monsieur X, qui est gardien du Magasin GB, fait confiance à Madame Z, il ne lui demandera pas d'ouvrir son sac. C'est en cas de doute qu'il exigera que celle-ci l'ouvre. Tu doutes ; je ne doute pas.
La femme de ton monsieur A est réelle!
Madame Z à qui fait confiance monsieur X gardien du magasin GB est réelle aussi!
Il ne suffit pas de croire en "Dieu" et de vouloir de tout son cœur qu'il existe pour que ce soit vrai. -----> Jusqu'à preuve du contraire, il n'existe pas en dehors de l'imaginaire des croyants.
- (A moins que tu me trouves des faits qui l'attestent....) - Définis "Dieu", tu n'auras forcément que des mots!
Chercheur de Dieu a écrit :
Tu te trompes : les croyants savent pourquoi ils croient. Ils croient parce que cela fait sens pour eux, que cela apporte des réponses aux questions existentielles qu'ils se posent.
Ils y croient parce que cela les arrangent, c'est tout! Et certainement pas parce qu'ils ont des raisons objectives d'y croire, car si c'était le cas, il est bien évident qu'ils s'empresseraient de nous les communiquer!
-----> Si je me trompe, prouve le moi en me donnant des
raisons objectives de croire!
Chercheur de Dieu a écrit :Je peux te dire que j'aime la confiture aux myrtilles sans pouvoir t'expliquer pourquoi. "J'aime son goût" n'est en effet pas une explication rationnelle mais subjective. Alors quoi ? Tu vas déconstruire aussi les goûts et les couleurs de chacun en toute matière ? Tu as du boulot...
Que tu aimes le goût de ta croyance je n'en doute pas!
Quant à déconstruire les goûts et les couleurs de chacun, non, ce n'est pas du tout mon intention ni mon souhait. Je veux juste te montrer que la confiture aux myrtilles est infiniment plus réelle que "Dieu", elle me ferait même croire à "Dieu"!
Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !