LA TENTATION DU SUICIDE: troisième partie.

[Nickie]

Texte d'après: Gilles Bernier.

"Troisième partie: Le suicide et la foi chrétienne. Un sens à certaines souffrances. Une piste pour remettre le puzzle de la vie en place.



Que dire en terminant?



La souffrance intérieure peut nous protéger.

On peut voir un parallèle très intéressant entre la souffrance intérieure et la souffrance physique. Qui d'entre nous, n'a pas pensé un jour: "comme ce serait merveuilleux de ne pas ressentir la douleur physique...". Pourtant, je fus un jour étonné d'apprendre que les personnes souffrant d'une maladie rare, les empêche de ressentir la douleur physique, témoignent que celà constitue au contraire une menace constante pour elles. Imaginons en effet une personne qui se brûle la mains sans s'en rendre compte avant de sentir l'ordeur de chair brûlée. Et il en est ainsi dans leur quotidien pour toutes les situations qui peuvent ouvrir la porte non seulement aux blessures multiples, mais aussi à des infections (coupures, brulures, etc.) ou à des complications pour divers maux non soignés assez tôt. Nous croyons qu'une forme de souffrance intérieure peut de même être bénéfique, ne serait-ce que pour, par exemple, se rendre compte que notre vie a besoin d'être changée en ce qu'il y a des conséquences à nos actions et à nos "libertés individuelles".

Jésus-Christ est "la Vie". Il n'encouragera jamais le suicide.

De plus, Jésus-Christ est "la Vie". Il n'encouragera jamais le suicide.

Il est la "Lumière du monde". Il ne désire pas que nous vivions dans une noirceur sans espoir. Il dit que celui qui le suit "ne marchera pas dans les ténèbres".

Jésus tend les bras vers ceux qui souffrent: "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés..."

Les chrétiens sincères que nous connaissons et qui vivent une expérience réelle avec Dieu à travers Jésus-Christ, ont bien sûr aussi des temps de découragement, mais ils savent qu'au-delà de ce qu'ils voient et vivent, il y a en quelque sorte un "soleil" au-delà des nuages. Et plus qu'un soleil, une personne puissante, Dieu fait homme et ressuscité. Il est le Père des esprits.

Jésus, Dieu le Fils lui-même a vécu la séparation d'ave Dieu le Père, à la croix, avant de mourir et de ressusciter. Au plus fort de la souffrance physique et de la séparation spirituelle d'avec le Père céleste, il s'est écrié: "Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m'as-tu abandonné?". Il peut donc comprendre la souffrance humaine.

Au 6e siàcle avant Jésus-Christ, Jérémie, prophète de Dieu, vit une période de souffrances intenses. Il est rejeté par son propre peuple, parce que contrairement aux faux prophètes de son temps, il ne dit pas aux personnes ce qu'elles veulent entendre (Jérémie 26). Au lieu de leur parler de prospérité et de victoire prochainne sur l'envahisseur armé, il leur annonce la déportation imminente s'ils ne se soumettent pas à la correction de Dieu.

Il faut comprendre, qu'avant d'être des visionnaires et des dénonciateurs du mal de l'injustice, les prophètes de l'Ancien Testament étaient premièrement et surtout porteurs de la Parole (révélation) de Dieu. On les a souvent mal compris dans l'Histoire et dans l'enseignement de l'Église. On a imaginé un Dieu vengeur. Pourtant, idéalement, Dieu n'aurait annoncé que du bien, mais à cause de mal pratiqué couramment et de l'ignorance à l'égard de Dieu et de l'injustice répandu en Israel, il ne peu en être ainsi. Le libre choix amène aussi ses conséquences. "Mon peuple est détruit parce qu'il lui manque la connaissance" est le triste constat de Dieu à travers la bouche d'Osée (chap. 4, verset 6), un autre de ses prophète. Il est ici question de la connaissance de Dieu et de sa volonté.

Jérémie, donc porteur de mauvaises nouvelles, devient évidemment hai des siens, maltraité et jeté en prison (Jérémie 37), laissé enfoncé dans la boue d'un puits (Jérémie 38) et voit bientôt avec douleur la puissance militaire ennemie détruire le peuple et cette ville qu'il chérit.

C'est ce même Jérémie qui prophétisa que le Oint de Dieu (Messie), Jésus-Christ serait livré pour trente pièces d'argent.

Or ce Jérémie, fait dans un livre qui fut appelé dans la traduction française, le livre des Lamentations de Jérémie, partie des Saintes Écritures, cette réflexion qui se répercute comme une promesse pour tous ceux qui placeront leur confiance en Dieu:

"Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est grande!" (Lamentations chap. 3 vers.22).

Pour la personne qui connait Dieu à travers Jésus-Christ, la main de Dieu est perceptible chaque jour, même en temps de douleur personnelle ou nationale ou deuil.

De même, dans les Psaumes ou prières et louanges chantées de la Bible, un chanteur et poète inspiré de dieu, se revoit en proie à une souffrance sans issue laquelle s'Élève et le serre comme des montagnes insurmontables. De ce lieu austère de sa vie où il est livré à lui-même, il soupire et laisse échapper:

Je làve mes yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours?" (Psaumes chap. 121 vers. 1).

Celà est plus qu'un poème, c'est du vécu. Avec le recul de son expérience personnelle, il peut heureusement continuer et proclamer comment le secours lui est enfin parvenu et lui parviendra. Il répond et consigne par écrit, afin que ce trésor soit conservé pour les générations futures. La source de l'aide est maintenant révélée pour lui:

"Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre"./b] (Psaumes chap. 121 vers 2).

Le puzzle de la vie.

Le puzzle de la vie est bien plus difficile qu'un de 500 ou 1000 pièces. D'autant plus que nous avons perdu le modèle. Dans le nôtre, il est sage de profiter du recul du Créateur qui possède la vue d'ensemble.

Quand nous avouons enfin avoir perdu le modèle ou après mains efforts, reconnaissons ne pas tenir toutes les pièces manquantes du puzzle de notre vie, nous sommes enfin prêts pour une invitation à Jésus-Christ, la pièce maîtresse; toujours celle qui manque.

Nous vous invitons maintenant à consulter un exemple de prière très simple à adapter à votre situation. Vous ne pouvez atténuer toutes les conséquences de vos choix antérieurs, mais vous pouvez dès aujourd'hui faire la paix avec Dieu et avec votre conscience.

D'après: Gilles Bernier, 11 novembre 2001