
Ce ne fut pas un livre rédigé par une main de lettré, mais bien des ensembles distincts de notes verbales comme simple support pour les récitations, seul moyen de le diffuser.
Information : http://www.academia.edu/1564934/Annus_H ... reszahlung
Et donc ici aux origines, la notion de Livre n'existe pas encore. La mort du prédicateur surnommé Mahomet va obliger au recensement des divers corans, extraits, et la notion de Livre viendra sur 2 siècles plus tard, au moins.

Le plus ancien coran a été reécrit, visible par rayonnement. Le coran moderne actuel arabe est une construction avec des modifications dans le temps sur au moins 2 siècles.
Les termes incompris sont changés, on efface tel mot, on essaye progressivement de donner corps à un futur livre en arabe, et non plus en arabo-syriaque, avec la venue en parallèle de hadiths et d'une vie idéale d'un fondateur, arabe aussi. Il y a plus de hadiths authentiques que maintenant sur la vie d'un homme important moderne avec nos supports numériques, ne pourrait en fournir. Cela était impossible au 7e siècle. Il y a eu une construction progressive, et d'une civilisation, et d'une langue écrite littéraire, et d'une médecine prise surtout aux chinois sur la route de la soie fonctionnant parfaitement 5 siècles avant Mahomet.
"À la période où la tradition rapporte que les textes coraniques auraient été rassemblés en un livre, vers le milieu du septième siècle, l’écriture sud Arabique était encore en usage à la Mecque et à Médine. D’où la position de Kerr : si le Coran était né là, il aurait dû être exprimé dans l’alphabet sud-arabique et en un ancien dialecte arabe local, et non dans l’arabe courant du nord de la Syrie (qui précède l’arabe classique). Or les manuscrits coraniques les plus anciens connus sont écrits dans cette écriture arabe ancienne qui contient encore des doubles sens. Conclusion : le Coran n’est issu ni de la Mecque, ni de Médine." Selon le savant allemand Kerr (voir lien Information).
Rien que ce constat qui s'officialise malgrès toutes les menaces de meurtres, dans tous les museums, laisse une perspective positive. Les chercheurs, les scientifiques, ont accès aux plus anciens corans, et cela ne change pas la foi musulmane. Simplement, des passages du Coran moderne qui sont incompréhensibles ou contre le bon sens historique et archéologique, se comprennent autrement mieux maintenant
