Je vais vous parler de qu'est-ce qui m'a arrivé avant que j'arrive aux Alcooliques Anonymes, comment j'ai fait pour y arriver, et qu'est-ce qui m'est arrivée par la suite. Ce qu'est-ce que je vais dire, est entièrement mon opinion, et celà n'engage en rien les Alcooliques Anonymes. Puisque nous sommes dans un Forum Chrétien & Inter-Religieux, je vais aussi en profiter, ici, de parler de Dieu et comment je le conçois.
J'ai été adopté dans une famille à l'âge de trois mois d'une crêche qui était sous la direction des bonnes soeurs Catholiques, ici au Quéebec, Canada. L'Aide à l'enfance locale défrayait ma pension à l'orphelinat.
Ma famille d'adoption avait déjà à sa charge les deux neveux de ma mère nourissière. Ils sont donc 9 et 11 ans mes aînés. Même si mes parents d'adoption m'ont beaucoup aimé, mes frères ne m'ont pas accepté. Il est tout de même dit dans mon dossier que je me suis bien intégré dans ma famille.
Dès mon jeune âge, je n'était pas comme les autres; ils me décrivèrent comme celà. C'est certain que, quand j'étais petite, je ne comprenais pas ce que ça voulait dire de ne pas être comme les autres, mais aujourd'hui, je le sais trop bien. En plus d'être frêle, je souffrais déjà de la maladie de l'alcoolisme et de la toxicomanie, entre autres.
Me demanderiez-vous peut-être comment je sais celà. Parce que je l'ai apprise en faisant ma première étape avec les Alcooliques Anonymes eux-mêmes. La première étape dit: "Nous avons admis que nous étions impuissants devant l'alcool, et que nous avions perdu la maîtrise de nos vies". Toute jeune encore, je démontrais cette impussance vis-à-vis l'acool et les drogues, et ce même si je n'en avais pas encore consommer. De plus, dans les AA, nous apprenons que l'alcool n'est que 15% du problême. L'autre 85%, c'est les émotions. Moi, j'irai même jusqu'à dire que ça incluerait aussi ma vie sur les plans psychique et psychologique, mon caractère et ma personnalité, et mon état spirituel aussi.
Vers 3 ou 4 ans, je commensais déjà à développer mes défauts de caractères et mes manquements furent apparents. Je ne rentrerai pas plus en détails que ça à leurs propos puisque je ne ferai pas une 4e étape ici.
Plus que mes frères étaient méchants avec moi, ils allèrent jusqu'à abuser physiquement et sexuellement de moi, plus que j'étais prête à payer le pris, à tout prix, pour les ravoir. Autant que je pouvais être n'aive, déjà, autant que je pouvais être cruelle. J'étais déjà dans le "toute ou le pentoute dont font mention les AA!
Le 'toute ou le pentoute' pour un alcoolique est très grave! C'est soit que je ne voulais pas voir que l'on pouvait me faire mal, même si l'on m'avertissaient qu'ils avaient bien et bel l'intention de me le faire goûter. Et ce, à cause que j'avais colporter quelque chose, évidemment! Étant une fille, et tout petite en me comparant à eux, ce fut souvent ma seule déffense. Où bien, j'étais fort sage, jusqu'à ce que je vois mon trou. Ou bien, quand j'étais assez vite pour allumer au fait que là je les avais juste où je les voulaient. Parce qu'ils venaient de trop parler à leur propre sujet! Souvent mes frères se déclaraient et se pendaient
d'eux-même!

Mon père d'adoption ne buvait que rarement, à Noel et au Jour de l'an après les messes de minuit. Comme tout le monde, va. Ma mère aimait ça prendre un coup à l'hôtel. Et les lendemains étaient 'rufs' pour elle. Mon frère, le cadet des deux frères, servait la messe. Il buvait le vin de messe avec les autres garçons et, il revenait de plus en plus souvent, soûl. Il n'en était pas endurable parfois. Ça me stressait tout ça. Mais chez-nous, le mot alcoolisme ne s'appliquait que seulement en référence aux membres de la famille d'extension, la parenté, c'est-à-dire, et y en avait beaucoup dans la famille de ma mère.
La vision que j'avais d'un alcoolique c'était, genre, mon grand-père qui a descendait la rue principale, soûl; avec ses culotte pleine de pisse... C'était toujours les hommes qui étaient des alcooliques, jamais des femmes, selon moi. Et dans mon temps de jeunesse innocente, nous entendions parler de "boot-legguers", mais jamais un seul mot au sujet d'hommes comme "pushers"...
Ils nous disent dans les AA, anciennement, que la diffinition de l'alcoolisme est comme suit: Une allergie physique doublée d'une obsession mentale. De nos jours, dans les nouveaux pamphlèt moderne, cà dit que la diffinition de l'alcoolisme est comme suit: Une obsession mentale doublée d'une assuétude physique. Cette nouvelle façon moderne de dire la chose la plus présice selon moi. Si nous lisons les 4 meilleurs articles de Bill, Bill identifie aussi le terme: "la dépendance". Comme l'on peut ainsi constater bien clairement, les AA aussi nous parlent de la maladie d"dépendance", mais ils nous demandent de s'identifier en tant qu'alcooliques et de parler, par respect à leur but premier, de l'alcoolisme.
La première fois que j'ai consommé de l'alcool, j'étais âgée de 14 ans. C'était à une fête que mon père faisait pour ses amis de longue date. Il avait acheté des barils de 'draft' qu'il servait fièrement lui-même à tous le monde, même à moi aussi. Ce fut en sorte sa façon de m'accueillir au monde du 'grand monde'!
Chez les AA, ils nous disent bien que l'alcoolisme est aussi le sydrome du Dr. Jeckel et de Mr. Hydr. Lorsque l'alcoolique consomme de l'alcool, sa personalité se transforme. Il devient très littéralement, quelqu'un d'autre que lui-même.
Courte et maigre, sous l'effet de la draft, je me suis sentis comme si j'étais plus grande et plus forte. Impuissante de m'affirmer, douce et timide, sous l'effet de la drafte je me sentais capable de faire face à toute la gagne en même temps. Pis, normalement bien élevée et gentille, je me suis tranformer en une "baveuse"!
Mon père qui travaillait dans une profession qui a trait directement au domaine de la foresterie, travaillait 3 jobs en toute et partout. Parce que souvant, ses frères lui amenait leurs enfants à faire garder pendant plusieurs mois. Et souvent, ils ne pouvaient même pas arriver à payer leurs propres hypothèques, ou loyer, donc mon père leur venait en aide financièrement. L'une de ses job était 'waiter'. Il en était fière. Il était fière de toute l'argent qu'il gagnait en faisant ce travail là, et il était fier de nous raconter comment il était capable, lui pis les autres 'garçons de table', de 'bouncer' les ivrognes dehors quand il y avait de la bataille à l'hotel. Vous devriez lui voir les mains sur cet homme là...
Ils disent aussi chez les AA, de ne pas prendre ton premier verre, parce que quand je pense qu'en prendr qu'un seul et unique, ça devient que j'oublierais moi-même combien j'en ai pris en fait. Donc mon père me servait un verre de draft après l'autre sans m'en empêcher autrement. Mais c'est quand je lui demanda mon 7e mug, il me le donna, ça oui, mais en disant seulement ceci: "Toi tu va avoir un problème de boisson!"
Puisqu'il était 'waiter', je respectais assez mon père pour savoir trop bien, qu'il savait, lui, de quoi il parlait. Et puisque je le dévisagea avec du ressentiment contre lui à cause qu'il venait de m'insulter, je décidai drès là de lui montrer que j'étais maintenant aussi homme que lui quand ça venait à prendre un coup. Moi une fille, une féminine à part de ça, je me suis transformer en fils qui pouvait être assez homme pour égaler son père.
Pour un alcoolique, c'est de vivre dans le toute ou le pentoute! Alors, je me suis humilier moi-même, et mon père fut le meilleur que moi-même. Parce que ce ne fut pas moi qui pris soin de lui aux petits heures du matin, au contraire, ce fut lui. Ce fut lui qui, dehors sur le parterre, à la noiceure, me guèttait pendant que j'étais malade sur le parterre de son meilleur ami...
