Si je pouvais vous en dire plus je vous citerais ce ceci:
Il est une autre loi sur laquelle Bahá'u'lláh a insisté : il a explicitement demandé à ses disciples de s'abstenir de toute ingérence en matière de politique. À première vue, on pourrait s'attendre à ce que les membres de la communauté bahá'íe soient activement engagés dans un vaste champ d'activités politiques pour faire progresser leurs idéaux universels. Or, c'est l'inverse qui se produit. Il est permis à un bahá'í de voter pour un candidat qu'il aura jugé, selon sa propre conscience, capable de rendre de précieux services à la société dans laquelle il vit. Les bahá'ís peuvent aussi accepter une charge gouvernementale apolitique. Mais ils ne peuvent s'identifier à ou faire campagne pour un quelconque parti politique ou mouvement partisan.
[Nota: Il existe dans les Écrits bahá'ís un certain nombre de déclarations concernant l'obéissance aux gouvernements et l'abstention de tout engagement politique. Voir par exemple : La Maison Universelle de Justice, Messages de la Maison Universelle de Justice 1963 - 1986, n° 55, 77 et 173 .]
Ceci s'explique par la croyance bahá'íe fondamentale que le principal défi lancé aujourd'hui à tous les peuples et nations est la réalisation de l'unité de l'humanité. Le véritable progrès social, enseigne Bahá'u'lláh, suit la réalisation de cette nouvelle étape dans le développement de la civilisation humaine : Le bien-être de l'humanité, sa paix et sa sécurité ne pourront être obtenus aussi longtemps que son unité ne sera pas fermement établie.
[Nota: Cité par Shoghi Effendi dans L'Ordre mondial de Baha'u'llah, p. 197.]
Bahá'u'lláh explique que l'action politique, par nature partisane et source de division, ne peut détenir les réponses à des problèmes qui sont universels par leur essence même. Tout instrument politique, a-t-il souligné, est limité et spécifique, qu'il soit national, racial, culturel ou idéologique.
Le principe bahá'í de la non-ingérence dans les affaires politiques n'empêche pas les bahá'ís de prendre des positions publiques sur des questions sociales et morales lorsque ces questions ne font pas partie d'un quelconque débat politique partisan. En fait, les bahá'ís sont, depuis plusieurs années, au premier plan en ce qui concerne différentes questions sociales telles que l'égalité raciale et la non-discrimination.
Le principe de non-ingérence dans les affaires politiques, que ce soit en croyance ou en pratique, est étroitement lié à l'enseignement bahá'í de loyauté envers le gouvernement. Bahá'u'lláh a demandé à ses disciples d'obéir au gouvernement en place à une époque donnée, et de s'abstenir formellement de toute tentative visant à le renverser ou à le miner. Si le gouvernement d'une nation venait à changer, la communauté bahá'íe doit, avec ce même esprit de fidélité, accorder sa loyauté à la nouvelle administration, en se conformant toujours au principe de non-ingérence dans les affaires politiques.
[Nota: Dans chaque pays où ils résident, les membres de ce peuple doivent se comporter envers le gouvernement de ce pays avec loyauté, honnêteté et fidélité. Bahá'u'lláh, Les Tablettes de Bahá'u'lláh, révélées après le Kitáb-i-Aqdas, p. 22.]
Moi ca me fait du sens... quand je considère ceci et encore beaucoup plus pour ne pas uniquement non plus ne se fier qu'à ces queles mots...

...Vous me percevez bien trop extremiste...
