Christopher a écrit :
Sacré provocateur Vic, tu aimes énervé les autres je suppose.
Pourquoi as tu besoin de crier haut et fort ton incroyance ?
Je suis certain que tu as une histoire a nous raconter sur ta foi.
Parles nous plutôt de ça. Pourquoi es tu si zélé envers ceux qui croient en Dieu ? Et si provocateur envers Dieu ? Espères tu la damnation ? Ou bien peut être te sens tu tout puissant de pouvoir Le défier impunément ?
Intuition prometteuse. Il a déjà dit que ca remontait à l’adolescence alors…
Pour moi, ca paraît extrêmement mal pour l’athéisme et seul un inculte va être convaincu par ca. Ca fait beaucoup trop jappeur.
Vic a écrit :
Le dieu des religions théïstes ( chrétien , musulman , juidaîste ) est jaloux coléreux , vengeur .
C'est un dieu infantile tourmenté ,
Il faut comprendre la notion d’analogie, très bien expliquée par St Thomas. Il n’est pas jaloux, coléreux, vengeur, car il n’a ni passion ni émotion, étant immuable. Il est seulement, pour se faire comprendre des hommes, COMME coléreux, jaloux, vengeur. Les hommes réagissent d’une certaine facon devant certains maux , et ces réactions sont utilisées analogiquement pour montrer l’opposition de la loi divine et naturelle.
D’autre part, au traité des passions humaines, toute colère et toute vengeance ne sont pas mauvaises, il y a une « vertu de vengeance » (au sens un peu ancien et latin de vindicta) dans la somme, un juste milieu entre mollesse et cruauté dans les justes punitions; la colère vertueuse est la juste réaction devant certains maux pourvu qu’elle ne soit pas excessive par rapport à ce qu’exige la raison. La jalousie est un vice pour l’homme pcq il n’est pas infiniment parfait et la fin naturelle de tout ce qui existe; mais en Dieu ce n’est plus un défaut car ca exprime le fait que toute autre fin ultime de la vie humaine est péché mortel, un vice. Dieu n’a pas le choix d’être fin ultime ou non, il donne toutes les règles par nature et la loi morale natrurelle.
Exactement. P et non P sont 2 affirmationsGerard C. Endrifel a écrit :
Je vous demande pardon ? Demain vous venez me voir pour me dire que Dieu n'existe pas et c'est à moi de prouver que vous avez tort ? Non non, ce sera à vous de me prouver que vous avez raison. La charge de la preuve revient à celui qui affirme
Faux. Ca vaut aussi pour l’affirmation d’inexistence.Estra2 a écrit :
c'est toujours à celui qui affirme l'existence de quelqu'un ou quelque chose de le prouver.
Ensuite il faut une preuve pour savoir, pas besoin de preuve pour croire, un fondement raisonnable, croire un ami suffit.
Faux, il affirme par croyance L’inexistence de Dieu, et se présente comme croyant, c’est une de ses qualités. Il a 3 arguments (en fait 4 car il fait une erreur de classification) d’incroyance et 3 (en fait 2) arguments de croyance.Comme l'a dit en plaisantant André Comte-Sponville : "celui qui dit "je crois en Dieu" est un croyant, celui qui dit "je sais que Dieu n'existe pas" est un [ATTENTION Censuré dsl]"
André Comte-Sponville ne croit pas en Dieu mais il soulignait dans cette phrase l'impossibilité d'affirmer la non existence de quelque chose ou quelqu'un.
Il se trompe en traitant indirectement Sartre d’imbécile et Descartes et Leibniz d’imbéciles car ils sont beaucoup plus importants que lui. Et eux prétendent savoir (L’erreur de Sponville vient de ce qu’au début il prend le terme savoir au sens des sciences empiriques, avec consensus etc; cela l’amène à un agnosticisme dogmatique extrêmement fort).
viewtopic.php?p=1437624&hilit=Comte+sponville#p1437624